Le programme « Just Transition » vise à promouvoir une transition équitable vers une économie durable, en mettant l’accent sur la création d’emplois « verts » et « bleus ».
Commençons par quelques définitions pour bien comprendre le périmètre et la différence entre ces deux couleurs d’emplois.
1. Green Jobs (Emplois Verts)
Les emplois verts se concentrent sur des secteurs qui contribuent à la protection de l’environnement. Cela inclut :
Énergies renouvelables : Installation et maintenance de panneaux solaires, éoliennes.
Efficacité énergétique : Amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments.
Agriculture durable : Pratiques agricoles respectueuses de l’environnement.
Gestion des déchets : Recyclage et réduction des déchets.
2. Blue Jobs (Emplois Bleus)
Les emplois bleus sont liés à la gestion et à la préservation des ressources maritimes et aquatiques. Cela comprend :
Pêche durable : Pratiques de pêche qui préservent les stocks et l’écosystème.
Tourisme durable : Activités touristiques respectueuses des environnements aquatiques.
Gestion des écosystèmes aquatiques : Protection des habitats marins et des rivières.
De façon pragmatique, quel plan d’actions peut se mettre en place pour une région comme Auvergne Rhône Alpes ou un canton comme celui de Genève ?
Auvergne-Rhône-Alpes
Formation et éducation : Développer des programmes de formation axés sur les compétences nécessaires pour les emplois verts (énergies renouvelables, agriculture durable).
Soutien aux startups : Encourager les entreprises innovantes dans le secteur des technologies vertes et durables.
Projets de rénovation énergétique : Lancer des initiatives de rénovation des bâtiments pour améliorer leur efficacité énergétique.
Canton de Genève
Politique de pêche durable : Mettre en place des régulations pour promouvoir des pratiques de pêche durables sur le lac Léman.
Tourisme écoresponsable : Développer des initiatives pour un tourisme qui préserve les ressources naturelles, comme des sentiers écologiques autour du lac.
Collaboration interrégionale : Établir des partenariats avec d’autres régions pour partager des meilleures pratiques en matière d’emplois verts et bleus.
En s’inspirant des principes du programme « Just Transition », ces régions peuvent non seulement favoriser la création d’emplois durables, mais aussi contribuer à la protection de l’environnement et à la résilience économique.
Avec l’entreprise Syntezia Sàrl, et avec nos partenaires qui partagent nos valeurs, nous facilitons cette transition vers des emplois verts et bleus, depuis de nombreuses années, notamment à travers des actions de sensibilisation, information, à travers nos analyses des besoins du marché en terme de compétences et d’emplois, dans le contenu de nos curriculums de formation continue et dans nos activités d’outplacement vers ces métiers de la transition juste.
Nous sommes également très actifs au niveau de l’accompagnement des startups greentech et des projets innovants de l’économie bleue.
Pour découvrir ces nouveaux métiers, identifier les compétences utiles qui permettent d’y accéder ou tout simplement pour en discuter, je vous invite à me contacter.
Depuis longtemps (et mes années dans les médias chez Reuters), je cherche à rester neutre.
Mon argument principal est que cela me permet de parler à tout le monde, de chercher à comprendre les différents points de vue, de ne pas me laisser enfermer dans un discours unique…
Cela ne m’empêche pas d’apprécier plus certains propos ou certaines personnes que d’autres.
Est-ce encore possible de rester neutre ? Je pense que oui, mais plusieurs de mes ami.e.s estiment le contraire.
Suis-je le dernier des naïfs ?
Qui a raison ?
Allons-nous nécessairement devoir être soit pour ou soit contre ?
Comment résister à la pression grandissante qui nous oblige à nous positionner ?
Que ce soit dans le cadre professionnel, social ou personnel, adopter une approche neutre peut offrir de nombreux avantages. Explorons ensemble pourquoi la neutralité mérite d’être valorisée.
Dans un monde de plus en plus polarisé, où les opinions divergent et les passions s’enflamment, la neutralité émerge comme une valeur essentielle.
1. Favoriser le dialogue constructif
La neutralité crée un espace où les idées peuvent être partagées sans jugement. En évitant de prendre parti, nous favorisons un dialogue ouvert, permettant à chacun d’exprimer ses opinions. Cela peut conduire à des discussions plus enrichissantes et à des solutions plus créatives.
2. Réduire les conflits
Adopter une posture neutre aide à désamorcer les tensions. Dans un environnement de travail, par exemple, un leader neutre peut agir comme un médiateur, apaisant les conflits entre les membres de l’équipe. Cela contribue à maintenir un climat de travail harmonieux et productif.
3. Encourager la collaboration
La neutralité incite à la collaboration. Lorsque les individus se sentent en sécurité pour exprimer leurs idées sans crainte de jugement, ils sont plus enclins à travailler ensemble. Cela peut mener à des projets innovants et à une dynamique d’équipe renforcée.
4. Promouvoir la prise de décision éclairée
Dans un contexte professionnel, la neutralité permet de prendre des décisions basées sur des faits plutôt que sur des émotions. Cela aide à éviter les biais et à garantir que les choix sont fondés sur des analyses objectives, ce qui est crucial pour le succès à long terme.
5. Renforcer la crédibilité
Être perçu comme une personne ou une organisation neutre peut renforcer la crédibilité. Les clients, partenaires et collaborateurs sont plus susceptibles de faire confiance à ceux qui adoptent une approche équilibrée. Cela peut également favoriser des relations durables et fructueuses.
6. Encourager l’innovation
La neutralité permet d’explorer différents points de vue sans préjugés. En cultivant un environnement où toutes les idées sont valorisées, nous ouvrons la porte à l’innovation. Les équipes diversifiées, qui se sentent libres de partager leurs idées, sont souvent les plus créatives.
Dans un monde où les opinions sont souvent tranchées, la neutralité apparaît comme une approche pragmatique et bénéfique. En favorisant le dialogue, en réduisant les conflits et en encourageant la collaboration, elle crée un environnement propice à l’innovation et à la prise de décision éclairée.
Adoptons une posture neutre pour bâtir des ponts et développer des solutions durables ensemble. 🌍
Partagez vos expériences (positives ou négatives) avec la neutralité dans les commentaires !
L’utilisation de l’accessibilité dans le design de produits, d’espaces et de services présente plusieurs avantages significatifs :
Inclusion sociale :
Égalité d’accès : L’accessibilité permet à tout le monde, y compris les personnes ayant des handicaps ou des limitations temporaires (comme une jambe cassée), d’accéder et d’utiliser les mêmes ressources que les autres. Cela favorise l’inclusion et l’égalité des chances.
Amélioration de l’Expérience Utilisateur (UX) :
Design Universel : Les principes d’accessibilité améliorent l’expérience pour tous les utilisateurs. Par exemple, des sous-titres ou des descriptions d’images peuvent aider non seulement les personnes sourdes ou malvoyantes, mais aussi celles qui apprennent une nouvelle langue ou qui sont dans des environnements bruyants.
Conformité légale :
Réglementations et normes : De nombreux pays ont des lois qui exigent que les produits et services soient accessibles, comme la loi sur le handicap de 2005 en France ou l’ADA (Americans with Disabilities Act) aux États-Unis. L’intégration de l’accessibilité dès le début aide à se conformer à ces régulations.
Économie et efficacité :
Réduction des coûts : En intégrant l’accessibilité dès le début du processus de design, on peut éviter des coûts supplémentaires liés à la rétro-ingénierie ou aux modifications après le lancement du produit.
Élargissement du marché : Un produit accessible peut atteindre un plus grand nombre de consommateurs, ce qui peut potentiellement augmenter les revenus.
Innovation et créativité :
Penser différemment : Les contraintes d’accessibilité poussent les designers à innover. Parfois, les solutions trouvées pour répondre aux besoins d’accessibilité peuvent offrir des avantages inattendus, améliorant le produit pour tous.
Réputation et image de marque :
Responsabilité Sociale : Les entreprises qui s’engagent pour l’accessibilité sont souvent perçues comme socialement responsables, ce qui peut améliorer leur image de marque et leur fidélisation client.
Sécurité et ergonomie :
Conception pour tous : Les principes d’accessibilité prennent souvent en compte la sécurité et l’ergonomie, rendant les produits et les espaces non seulement plus utilisables mais aussi plus sûrs pour tout le monde.
L’accessibilité n’est pas juste un impératif éthique ou légal; elle est une composante essentielle du design qui améliore la qualité, l’utilité, et la pertinence des produits, des services, et des espaces pour une population diverse.
Pour rendre une entreprise plus accessible, voici des actions concrètes que vous pouvez mettre en place, couvrant à la fois l’accessibilité physique, numérique, et en termes de services :
Accessibilité physique
Adaptation des locaux :
Installer des rampes d’accès, des ascenseurs, ou des plateformes élévatrices pour les personnes en fauteuil roulant.
Aménager des portes plus larges, des toilettes accessibles avec barres d’appui, et des zones de manoeuvre pour les fauteuils roulants.
Ajouter des balises sonores et visuelles pour les alarmes d’incendie pour les personnes malentendantes et malvoyantes.
Signalisation et orientation :
Utiliser des panneaux de signalisation en braille, avec des pictogrammes clairs, et des indications au sol pour guider les personnes malvoyantes ou aveugles.
Mettre en place des systèmes de guidage pour les malvoyants, comme des bandes podotactiles.
Accessibilité numérique
Site Web et applications :
S’assurer que le site web ou l’application respecte les WCAG (Web Content Accessibility Guidelines) au niveau AA, ce qui inclut :
Texte alternatif pour les images.
Sous-titres et descriptions audio pour les vidéos.
Navigation au clavier pour ceux qui ne peuvent pas utiliser une souris.
Contraste suffisant entre le texte et l’arrière-plan.
Formation des employés :
Former le personnel sur l’utilisation des outils d’accessibilité et sur la manière de communiquer et d’assister les clients ayant des handicaps.
Accessibilité des services
Communication et information :
Offrir des documents en différents formats (gros caractères, braille, audio).
Prévoir des options de communication comme des numéros pour malentendants ou des services de traduction en langue des signes.
Politique d’emploi inclusive :
Revoir les processus de recrutement pour qu’ils soient non discriminatoires et accessibles (entretiens à distance, formulaires en ligne accessibles).
Offrir des aménagements de poste pour les employés qui en ont besoin (logiciels adaptés, temps de travail flexible, etc.).
Sensibilisation et éducation :
Promouvoir une culture d’inclusion au sein de l’entreprise avec des sessions de sensibilisation sur les handicaps.
Encourager le feedback des employés et clients pour améliorer continuellement l’accessibilité.
Partenariats et conseils :
Collaborer avec des associations ou des consultants spécialisés en accessibilité pour évaluer et améliorer les pratiques de l’entreprise.
Évaluation continue :
Réaliser des audits d’accessibilité réguliers pour mesurer les progrès et identifier les zones d’amélioration.
Publicité et marketing digital inclusifs :
Inclure des personnes de divers horizons, y compris avec des handicaps, dans les campagnes marketing pour montrer l’engagement de l’entreprise envers l’inclusion.
Mettre en oeuvre ces changements nécessitera probablement du temps et des ressources, mais cela peut être fait progressivement en priorisant les modifications les plus impactantes en fonction de vos capacités.
L’engagement envers l’accessibilité non seulement aide à respecter les obligations légales mais enrichit également l’entreprise en faisant d’elle un espace de travail et de commerce plus inclusif et innovant.
Pour mettre en place un plan d’action et faire de l’accessibilité un atout pour votre entreprise, n’hésitez pas à me contacter.
24% d’efficacité ici, 32% d’efficience là, toujours disponible, le jour, la nuit, le week-end…
Non, ce n’est pas l’employé du mois…
C’est ce que l’on entend au sujet des technologies d’IA.
Peut-on continuer de faire comme si les technologies d’IA n’existaient pas ?
Que peut-elle réellement faire pour nous, entreprises ?
Quels risques devons nous anticiper ?
Les technologies d’Intelligence Artificielle (IA) présentent pour les entreprises un mélange complexe d’opportunités et de risques, reflétant la dualité de cette révolution technologique dans le monde des affaires.
Les Opportunités à saisir :
Automatisation et Efficacité : L’IA permet l’automatisation des tâches répétitives, libérant ainsi les employés pour des activités à plus forte valeur ajoutée. Cela peut mener à une réduction des coûts opérationnels et une augmentation de l’efficacité.
Prise de Décision Éclairée : Grâce à l’analyse de données à grande échelle, l’IA aide à identifier des tendances, à prévoir les comportements de marché, et à fournir des insights pour des décisions stratégiques, améliorant ainsi la réactivité et la compétitivité des entreprises.
Personnalisation et Expérience Client : L’IA peut offrir des expériences client personnalisées, comme des recommandations basées sur les préférences ou l’historique d’achat, ce qui peut accroître la satisfaction et la fidélité des clients.
Innovation et Création de Valeur : En facilitant le développement de nouveaux produits et services, l’IA ouvre des marchés émergents et peut transformer des secteurs entiers, comme la santé avec des diagnostics assistés par IA, ou le transport avec l’automobile autonome.
Sécurité et Gestion des Risques : Des applications d’IA peuvent améliorer la détection de fraudes, la gestion des risques, et même la cybersécurité, en identifiant des anomalies dans les comportements ou les transactions.
Les Risques à anticiper :
Biais et Discrimination : Les modèles d’IA, si mal conçus ou mal entraînés, peuvent perpétuer ou amplifier des biais présents dans les données d’entraînement, menant à des décisions discriminatoires ou injustes.
Sécurité et Vie Privée : L’IA nécessite souvent l’accès à de grandes quantités de données, ce qui peut poser des risques concernant la confidentialité et la sécurité des informations personnelles ou sensibles des clients et des employés.
Impact sur l’Emploi : L’automatisation peut réduire la demande pour certaines compétences humaines, entraînant des inquiétudes quant à la perte d’emplois et nécessitant une requalification de la main-d’œuvre.
Dépendance Technologique : Une trop grande dépendance à l’égard de l’IA pourrait réduire la capacité d’innovation humaine et la résilience des entreprises face aux failles ou aux défaillances technologiques.
Régulation et Conformité : Avec l’émergence de réglementations comme le Règlement sur l’IA de l’UE, les entreprises doivent naviguer dans un cadre légal évolutif, s’assurant que leurs applications d’IA respectent les normes de transparence, de traçabilité, et d’équité.
Risques de Sécurité Nationale et Démocratique : L’IA peut être utilisée de manière malveillante pour des cyberattaques, la manipulation de l’information, ou dans des systèmes de surveillance étatique, posant des questions sur la démocratie et la vie privée.
Pour maximiser les opportunités tout en minimisant les risques, les entreprises doivent adopter une approche équilibrée, investissant dans la formation continue, la gouvernance des données, et l’éthique de l’IA.
Elles doivent également rester à l’affût des développements réglementaires et technologiques pour s’adapter rapidement aux nouvelles exigences et aux innovations.
L’IA est là pour rester et l’adopter n’est plus un débat. En revanche, déterminer par où commencer, comment l’introduire auprès des employés et comment être en mesure de déterminer son impact, voilà où se trouvent les enjeux d’aujourd’hui.
Cette gestion proactive de l’IA peut conduire à une transformation durable et bénéfique pour les entreprises (réduire les coûts, augmenter les revenus), tout en contribuant positivement à la société.
Personnellement, j’utilise notamment ChatGPT, Grok, Breeze, Deepl, Gemini comme outils et quelques autres technologies d’IA selon les cas d’usage et les départements d’entreprise.
Pour en savoir plus, n’hésitez pas à me contacter.
Et vous, quels outils avez vous choisi pour quel objectif ?
C’est bien connu, depuis la cour de récréation, les grands jouent avec les grands et les petits jouent avec les petits.
Dans le business, c’est très souvent la même chose.
Les gros acteurs de marché ne prennent aucun risque à acheter leurs produits ou leurs services auprès d’autres gros acteurs.
C’est rassurant. Pas de prise de risque. Personne ne va perdre son emploi pour avoir acheté de l’IBM, du Microsoft ou du McKinsey.
Comme beaucoup d’autres avant moi, j’ai aussi travaillé avec les « grands » (les « grands comptes », les « top clients », les « focus group accounts » et autre « priority accounts ») lorsque je travaillais pour de grands groupes.
Sans vraiment me poser de questions, par réflexe sans doute, par facilité aussi, et vraisemblablement en raison de tous les contrats existants en place.
A l’inverse, les PME aiment travailler ensemble d’égal à égal, moins de risque de se faire manger ou engloutir par la force juridique ou financière du grand partenaire.
Est-ce pour autant toujours la bonne décision et le bon réflexe de ne pas prendre de risque ?
Est-ce vraiment risqué de travailler avec les « plus petits » ou a minima de les comparer aux grands acteurs ?
En creusant un peu le sujet et en y regardant de plus près, quel est l’intérêt pour les grands acteurs, les grandes multinationales, les leaders de leur marché d’aller voir ce que les plus petits acteurs peuvent offrir ?
Pas de risque, pas de chocolat !!!
Et si on changeait ces habitudes, ces codes et ces réflexes, juste pour voir ce que cela donne … qui sait, on n’est pas à l’abri d’une bonne surprise.
4 bonnes raisons de travailler avec les TPE / PME et les startups
Pour une grande entreprise, travailler avec une TPE / PME locale présente de nombreux avantages qu’elle peut valoriser de plusieurs manières :
1. Dynamiser l’économie locale :
Soutenir l’emploi et le tissu économique local en collaborant avec des TPE / PME implantées dans la région.
Participer au développement économique local en favorisant la création de richesse et d’innovation.
Améliorer l’image de l’entreprise en tant qu’acteur responsable et engagé dans son territoire.
2. Bénéficier d’une expertise unique :
Accéder à des compétences et des savoir-faire spécifiques que les grandes entreprises ne possèdent pas toujours en interne.
Profiter de la réactivité et de l’agilité des TPE / PME pour mener à bien des projets ponctuels ou complexes.
Développer des solutions innovantes en co-création avec des TPE / PME à la pointe de leur domaine.
Les grands groupes raisonnent en terme d’économie d’échelle, les petites structures jouent évidemment un autre jeu pour tirer leur épingle du jeu.
3. Gagner en flexibilité et en agilité :
Travailler avec des TPE / PME permet de s’adapter plus facilement aux besoins spécifiques et aux évolutions du marché.
Bénéficier d’une relation plus étroite et personnalisée avec des partenaires locaux.
Réduire les délais de développement et de mise en œuvre des projets grâce à la proximité et à la réactivité des TPE / PME.
4. Renforcer sa communication et son engagement :
Valoriser son engagement auprès des parties prenantes locales en soulignant ses collaborations avec les TPE / PME.
Améliorer son image de marque en tant qu’entreprise responsable et solidaire.
Se différencier de la concurrence en mettant en avant son ancrage local et ses partenariats durables.
Voici quelques exemples concrets de valorisation possible pour le grand groupe pour finir de vous convaincre de franchir le pas :
Communication interne et externe : Mettre en avant les collaborations avec les PME locales dans les supports de communication de l’entreprise (site web, brochures, réseaux sociaux).
Organisation d’événements : Organiser des rencontres, des conférences ou des ateliers pour partager les expériences et les bonnes pratiques entre les grandes entreprises et les PME locales.
Mise en place de programmes de soutien : Développer des programmes de mentorat, d’incubation ou d’accélération pour accompagner les TPE / PME locales dans leur croissance.
Vous pouvez avoir tout cela simplement en collaborant, en co-créant.
Pas besoin de vouloir à tout prix prendre le contrôle dans des prises de participation ultra complexes, pour des valorisations très incertaines. Pas besoin d’intégrer les petits pour qu’ils se noient dans la grande megastructure. Savoir collaborer d’égal à égal, c’est la règle de base, celle que l’on pose en introduction de nos ateliers participatifs, notamment en design thinking ou en co-design.
Co-créer avec des TPE / PME locales offre de nombreux avantages pour les grandes entreprises.
En valorisant ces collaborations, les grandes entreprises peuvent renforcer leur ancrage territorial, stimuler l’économie locale et améliorer leur image de marque en tant qu’employeur, et en tant que contributeur à la collectivité.
On parie que vous prendrez le risque ??? 😉
PS : Après avoir eu la chance de cotoyer certaines des meilleures TPE / PME suisses et européennes, après avoir appris au contact d’incroyables entrepreneurs audacieu.se.s et après avoir pu évaluer leurs projets innovants, j’ai la conviction qu’elles détiennent des trésors d’agilité et de créativité à découvrir, et parfois une mine d’or en terme de culture d’entreprise.
Au moment où la justice se penche sur les médias, à l’époque où les médias surveillent les politiques, en dénoncent certaines dérives, et avec l’émergence de technologies qui rende l’usurpation d’identité à la portée du premier venu, pas étonnant que la liberté d’expression fasse débat.
Cela fait maintenant plusieurs années que j’ai été marqué par la confusion qui existe entre la presse dite d’opinion, et la presse dite d’information.
Pour moi, jusque récemment, les choses étaient assez claires, les agences de presse (AFP, Reuters, AP…) informent de façon factuelle, et les médias reprennent ou ne reprennent pas les dépêches, choisissent une ligne éditoriale, y ajoutent leurs points de vue, confrontent les opinions, organisent le débat de société.
Mais ça, c’était avant… 20 ans de réseaux sociaux plus tard, les choses ont changé.
Expression, information, opinion, désinformation, tout se mélange dans un joyeux cocktail de « contenu ».
Tout se vaut puisque nous avons toutes et tous un smartphone et une possibilité de publier instantanément sans filtre, de modifier le contenu brut avec des logiciels et même de créer du contenu sans trop savoir comment, grâce à ces nombreuses « IA magiques » et opaques.
Ce bon vieux monde médiatique clair et net a bien changé.
Qui aujourd’hui parvient encore à faire la distinction entre un fait, un avis, une opinion, une news ?
Perdu.e.s dans l’immensité du volume d’information disponible, qui parvient encore à filtrer les sources selon leur crédibilité, qui parvient encore à exclure les menteurs pathologiques, les manipulateurs de l’information, et les fabricants de fake news ?
Puisque l’on zappe en 7 secondes nos vidéos « réel » ou TikTok, je doute que nous prenions le temps de cette vérification pourtant si important.
Allons-nous exercer notre sens critique à chaque vidéo regardée, à chaque podcast écouté ou à chaque texte lu ?
Tout est devenu média, et garder le discernement entre « presse d’état », « média neutre », « média d’opinion » et « fake news abusives » n’est pas trivial. Et cela va sans doute devenir encore plus compliqué.
A priori, tout le monde est pour la liberté d’expression en tant que droit fondammental et celles ou ceux qui sont contre, cherchent potentiellement à censurer l’autre (pour de nombreuses raisons potentielles), ou a minima pour s’exprimer plus ou mieux (si l’on se place dans la sphère politique, c’est un moyen de prendre un ascendant, de répandre ses idées, ses réussites ou ses punchlines…)
Ce qui m’a marqué en préparant cet article, c’est que la notion de liberté d’opinion peut varier selon les pays.
En Suisse, par exemple, la Constitution fédérale prévoit que « La liberté d’opinion et la liberté d’information sont garanties. Toute personne a le droit de former, d’exprimer et de répandre librement son opinion. Toute personne a le droit de recevoir librement des informations, de se les procurer aux sources généralement accessibles et de les diffuser » (article 16)2.
Sans doute peut-on reprocher aux médias d’Etat d’être sous influence du pouvoir, sans doute peut-on aussi reprocher aux médias privés d’être sous l’influence d’intérêts privés, sans doute peut-on reprocher à certains influenceurs de nous vendre n’importe quelle soupe… et je pourrais continuer longtemps.
De là à verrouiller à double tour, la production de contenu et l’expression, pour en assurer la validité ou la qualité, faut il franchir le pas ?
Conflit justice vs média… De quoi s’agit-il au juste ?
Les médias influencent la justice, c’est de bonne guère que la justice cherche à se mêler des affaires des médias…
Biais implicite et explicite d’un coté, volontaire ou involontaire, révélation sensationnelle pour le scoop au détriment du secret de l’instruction… Temps réel des médias, temps long de la justice.
Journaliste d’investigation ou d’activisme attaqué en justice par celles et ceux qu’ils/elles dénoncent.
Les deux sont en concurrence finalement sur qui fera la meilleure enquête.
Media et Justice, même combat ? N’ont-ils finalement pas vocation à s’entraider ?
Si l’on se place du point de vue du citoyen ou de la citoyenne, usager, utilisatrice ou consommateur de médias et avides d’information, on peut faire l’hypothèse qu’il y a une demande pour une information de qualité, vérifiée, non manipulable, non manipulée. Une information « vraie ».
Admettons un instant que ce soit le cas et que la très grande majorité de la population souhaite avoir accès à une information « vraie ».
Ok pour le récepteur, imaginons qu’un consensus soit possible pour « exfiltrer toutes les fakes news » de notre vue (vaste sujet en soi).
Très bien, mais alors qui est l’émetteur de cette information « vraie » ?…
Les politiques pour la clairvoyance de leur lecture de la société, les médias pour leur fine analyse et compréhension des mécanismes de la société, ou la justice évidemment la seule à avoir pris le recul et le temps nécessaire à la défense de chaque partie…
Il y a débat… tous ont leurs intérêts. Qu’en pensez vous ?
Des temps différents et une course contre la montre sans fin
Nous avons d’un coté l’immédiateté de l’information en temps réel et la viralité instantanée rendue possible notamment par les réseaux sociaux et les nouvelles technologies.
Et nous avons de l’autre le temps de la justice, long, en partie par surcharge administrative, en partie par soucis de la recherche d’indices ou de la vérité.
Le temps, c’est de l’argent pour les médias. Il faut « breaker la news » et être les premiers à faire le buzz.
Malheureusement, vérifier les sources d’une information, cela prend du temps ( et donc coute de l’argent), cela va plus vite de produire (ou générer, devrais-je dire…) du contenu sans le vérifier.
Tant qu’une vidéo de fake news d’un faux pape qui ressemble au vrai et qui danse en doudoune fera un buzz nettement plus important que le dernier rapport indigeste d’une commission d’expert, allons nous parvenir à progresser en tant que société de savoir et de compétences ?
Tant que les live streaming commerciaux sur TikTok auront le succès qu’ils ont en terme de volume de vente et tant qu’ils prendront le dessus sur le rapport d’analyse de risques de l’association de consommateurs, peu probable que les comportements d’achats impulsifs soient modifiés.
Pas étonnant que les magasins de centre-ville ferment. (c’est un autre débat…)
Dans l’argumentaire commercial, c’est un peu comme dans certains argumentaires politiques, tous les mensonges et tous les coups sont permis !!!
C’est à nous de faire le tri et de faire nos choix. En sommes-nous capable.s individuellement ou est-ce une mission qu’il est préférable de confier à une plus haute instance pour être protégé.e, pour notre bien ?
Tant qu’une « fake news de lobbyistes » avec un bon choix de mots clés et un SEO/VSEO sera plus lue qu’une véritable étude d’expert scientifique, moins optimisé ou moins bien référencée, difficile d’en vouloir au lecteur ou à la lectrice de croire la fake news qui a su utiliser toutes les ficelles de la portée, de l’engagement et de la viralité et de ne pas croire la « véritable information vraie », restée dans l’ombre.
Sommes-nous alors condamnés à être manipulé.e.s par le presse d’état, par les lobbys et par les médias privés sous intérêt ?
Est-ce si simple pour eux de nous faire gober n’importe quoi ?
Pouvons-nous encore faire preuve de discernement et d’un certain recul, face à un contenu quelque soit sa forme ?
Les nouvelles technologies vont-elles nous créer plus de problèmes de « fake news », d’usurpation d’identité que de solutions de « validité » et de crédibilité des sources ?
Il paraît que la pensée critique est une compétence du futur à développer… je dirais même plus que c’est une compétence déjà bien actuelle pour survivre dans cet océan informationnel.
Si je devais réconcilier information et droit, média et justice demain, je me dis que la co-création de charte d’éthique et de déontologie entre les pouvoirs publics et les organes de presse serait une belle première étape pour anticiper les inévitables dérives que l’IA propose déjà.
Entretien qui sera diffusé aujourd’hui à 10h40, 12h40, 16h40 sur 92.2
En répondant aux questions de Karine Pollien, j’ai pu revenir sur la genèse du projet initié pendant le hackathon Resilience Hack d’open geneva, la recherche de partenaires, la sélection des meilleures solutions, la préparation de la campagne et la recherche des 20 récompenses (objets, ateliers, parcours, coaching en ligne, rencontres) que nous proposons en contreparties jusqu’au 7 novembre 2020 pour encourager les genevoises et les genevois à soutenir les créatrices et les créateurs de mode durable et de luxe durable.
Au delà de la campagne, notre objectif est de métamorphoser les genevoises et les genevois en consommactrices et en consammacteurs en leur faisant découvrir ou redécouvrir toute la qualité de ce qui existe localement, avec des circuits courts et sans déchet.
Vous pouvez nous aider de nombreuses façons, en nous présentant des designers, en nous aidant à trouver un espace, avec votre temps, vos compétences, vos machines ou vous pouvez nous aider financièrement en échange de récompenses.
Nous interviewons volontiers les consommatrices et les consommateurs qui ont déjà modifié leurs habitudes de consommation.
Nous cherchons également des partenaires technologiques, médias et financiers pour pouvoir mettre en oeuvre les solutions de résilience que nous avons préparé en réponse à la crise du COVID19.
Parce que les structures porteuses des designers sont parfois de petite taille, il est parfois facile de croire que peu d’emplois sont en jeu. Après nos entretiens, nous savons qu’au contraire, de nombreux emplois sont directement et indirectement concernés.
C’est pour cela que notre équipe se mobilise.
Découvrez les récompenses jusqu’au 7 Novembre 2020 sur ces liens :
I have the great pleasure to participate in the jury of plastic revolution, which takes place this afternoon.
From 4pm live on Facebook Livestream, you will be able to discover the best ideas and the personalities that make up the jury.
With this award we celebrate Young impact innovators!
We want to honour great ideas, people and initiatives that develop and implement strong ideas against the plastic insanity. We can no longer stand by and watch animals perish, our food become contaminated and our environment destroyed.
This afternoon, we will celebrate the shapers who actively initiate the Plastic Revolution in 9 main areas !
Here is the agenda for this afternoon.
Agenda: 4pm – welcome and intro 4pm15 – start of pitches (starting with ecopals) each pitch maximum 5min + short recap+questions by jury
Ideas will be judged on how well your idea achieves the following results:
Impact – How much plastic does your idea conserve?
Reach – How many people will be affected by your idea?
Implementation – What is the feasibility of your solution being implemented at global scale?
Environmental – What is the overall environmental impact of your idea?
Non, je ne vous parle pas de ma tenue en dessous de la zone de cadrage des vidéo-conférences que nous faisons toutes et tous en ce moment. Je vais plutôt aborder avec vous la métamorphose de la fonction commerciale, accélérée elle-aussi pas ce virus, qui a décidemment une aptitude à faire bouger les choses assez hors norme.
Priorité client : indiscutable, non négociable
En pleine crise du COVID19, il y a un consensus fort pour placer la priorité sur les clients existants, en commençant bien sûr par les plus importants en terme de revenus. Ceux qui apportent les plus gros « tickets ». La raison est simple, cela va être très compliqué de trouver des nouveaux clients et si on parvient à conserver nos clients existants, nous serons déjà bien contents. Nous pourrons revenir sur cette conception défensive, mais pour le moment, c’est quasiment la seule que j’entends.
Comment satisfaire mon client en plein COVID19?
Oui, mais voilà, comment s’y prendre ? Nous sommes majoritairement confinés et contraints dans nos déplacements, et comme nous pensons tous faire la même chose au même moment, il risque d’y avoir quelques difficultés concurrentielles supplémentaires. Problèmes:
Nous ne pouvons plus envoyer nos meilleurs talents sur place à la rencontre de ces chers clients
Notre modèle commercial « Top / Global / Focus / Consultative » account tenait principalement sur le nombre de visites sur site que nous pouvions réaliser, c’était cela notre façon à nous de différentier notre niveau de service
Avec le temps, les personnes souvent expérimentées qui s’occupent commercialement de ces clients importants, ont pris quelques libertés avec des petits détails (comme mettre à jour les données dans CRM, faire les e-learning ou suivre les processus par exemple).
Bref, la situation est ce qu’elle est, et aujourd’hui, c’est décidé, nous prenons les choses en main, nous redémarrons la machine, nous sommes proactifs et motivés, et nous prenons notre courage à deux mains pour gérer la relation client à distance. Oui, mais voilà, nous nous rendons compte que les compétences de ces « super » vendeurs ne correspondent plus vraiment à la nouvelle donne.
Certes, ils ont réussi à négocier une belle grosse berline comme voiture de fonction, jugez en par vous même:
ils/elles jouent au golf très régulièrement
elles/ils savent tenir tête à leur client au concours de celui ou de celle qui a le meilleur coup de fourchette
ils/elles savent choisir les vins comme personne
elles/ils connaissent les bars branchés pour les « Afterworks » avec les clients, et savent comment faire passer la bouteille de champagne (un peu chère parfois quand même) en note de frais…
Malheureusement, les clients et les acheteurs sont eux-mêmes confinés, et leur voiture qui en jette ne leur sert plus à rien, les restaurants et les hotels sont fermés et le « bagou » sur les stands et dans les congrès ne leur sert plus à rien, au moins pendant quelques temps. Bon, courage, je l’appelle, je lui raconte deux ou trois blagues, je lui parle de ses vacances et je lui propose de se revoir bientôt, dès que ce confinement est terminé.
Quoi ? Pas intéressé par ma prochaine visite ??? Comment ça ? Il fallait aller plus vite ? Plus la peine de venir ?!!! Pire, hier, le même client a appelé le département marketing pour leur demander d’être plus rapide et plus flexible.
Bon, ok, pas de panique, il est où déjà mon login pour le CRM ? Je ne m’en souviens plus… pas grave, je vais appeler la réception du client et lui demander de me passer mon point de contact principal, à zut, je ne me souviens plus du nom de son département…
Vous voyez le topo…
Aujourd’hui, les acheteurs demandent légitiment à leurs fournisseurs, flexibilité, adaptabilité, d’être à jour et à la pointe de leur domaine pour continuer à travailler avec eux. Ils doivent revoir ce qui est essentiel pour eux.
Vers la fin des mauvaises habitudes et des excès de « divas » ?
Alors, est-ce vraiment fini la belle vie, la belle voiture de fonction, le petit attaché-case, les brochures en papier glacé, les bons restaurants avec les clients, les petits fours, les séminaires au vert, le beau costume, le beau tailleur, le lunch jusque 15h, le café, le pousse café et les petits apéros qui s’éternisent tard (vraiment très tard, et « je te promets, j’étais obligé de rester avec le client ! ») le soir parce qu’il fait beau et qu’on est jeudi ?
Disons que les entreprises vont probablement se demander si ce modèle commercial à distance qu’elles tentent d’expérimenter depuis quelques années pour les petits clients sans importance, le « direct selling » ou la « vente à distance », ne va pas représenter quelques intérêts pour l’entreprise, voire devenir la nouvelle « norme opérationnelle de facto post COVID ».
Finalement, ils/elles savent gérer une relation à distance, ce sont les rois des données, ils ont segmenté leur carnet d’adresse entre professionnels et personnels, ils savent gérer un grand nombre de clients, ils savent vendre par téléphone… le vendeur ATAWADAC, la relation manager à distance, ce sont celles et ceux dont nous avons besoin.
Et ce bon vieux vendeur « Old school », cette vendeuse terrain, sympathiques, souriants, qui ont de l’entre-gens et qui misent beaucoup sur cela, que vont ils devenir ???
Très difficile à dire à ce stade, nous n’avons pas de boule de cristal. Espérons que les comportements excessifs vont cesser (j’en ai quand même connu qui arrosé les plantes au champagne dans des « sales conference » visiblement un peu trop arrosées !!!)
Mon royaume pour un telesales !!!
Elle sait vendre par téléphone juste grâce à sa voix ? Il ne demande pas de voiture de fonction ? Elle ramène des contrats à distance ? Il n’a jamais besoin de remboursement de notes de frais ? Il ne souhaite pas de bureau et veut travailler depuis chez lui pour pouvoir garder un oeil sur ses enfants? Il adore même utiliser CRM et trouve que c’est structurant (« tu es sûr qu’il est normal ? »). Elles mangent ensemble tous les midis avec les petits nouveaux du digital marketing. Je me demande bien ce qu’ils se racontent tous ces jeunes.
C’est qui ce talent ? Tu le connais ? Il faut que je le rencontre !
Vers l’émergence d’une vraie fonction « digital sales » pour les grands comptes
En conclusion, ce qui est en train de se passer, c’est que le COVID19 force les entreprises à inverser leur modèle opératoire, la relation client à distance devient la norme alors qu’elle ne l’était pas du tout pour les grands comptes clients. Les exigences en terme de satisfaction client ne vont pas évoluer à la baisse, au contraire. Si le marketing avait déjà bien entamé sa révolution digitale, et est déjà passé à l’étape de l’automatisation de ces processus, la fonction de vente avait un peu trainé des pieds et avait sans doute pris du retard dans sa transformation digitale pour se positionner comme « la parole du client », « l’acteur de proximité et de confiance »; « la crédibilité du terrain », « la connaissance du territoire et de ses acteurs ».
Les « commerciaux classiques » ont désormais un choix clair, mais difficile, se réinventer ou être disruptés !
Les cartes vont être rebattues. Cela semble désormais inévitable.
Combien de cartes de visite avez vous distribué en Mars-Avril ?
Combien de visites clients avez vous effectué par jour ?
Combien de nouvelles personnes avez vous rencontré ce mois-ci chez vos clients ?
En listant les KPI, on se rend bien compte que les codes ont changé ! Pouvez vous encore garder un directeur commercial qui n’est pas sur LinkedIN ? Sérieusement ??? Combien de temps ?
Souvent, les commerciaux commencent par gérer les petits comptes clients, deviennent très autonomes et digital savvy, car ils/elles doivent gérer un large portefeuille en terme de nombre de clients, et sont devenus particulièrement efficients et efficaces à distance.
Les commerciaux plus « seniors », ont eux gagné leurs galons avec le temps, et ont réussi à négocier de gérer les portefeuilles de grands comptes (Moins de clients, de plus gros contrats, de plus grosses commissions, enfin en théorie).
Les jeunes en telesales pour se faire les dents et les seniors sur les grands comptes, après tout, avec le temps, ils/elles l’ont bien mérité. Ce modèle de gestion des carrières fréquent tient-il encore la route ? Est-ce le seul ? Certes bouger un bon commercial, c’est toujours à contre coeur, car il / elle laisse un trou important sur un compte client stratégique.
Peut-on vraiment garder une équipe commerciale qui n’a pas pris le virage des réseaux sociaux ou de la mobilité ? Est-ce bien raisonnable de leur confier l’avenir de votre entreprise, sa prospection et ses revenus de demain ?
Certains groupes l’ont largement anticipé, en évaluant et en formant leur super vendeurs et leurs super vendeuses aux techniques de vente à distance, d’autres moins, notamment au sein des PMEs… C’est maintenant que cela se joue, et c’est maintenant que nous allons voir si les compétences de flexibilité, de travail en équipe, d’agilité, de motivation d’apprendre (notamment les nouveaux outils mobile, cloud et analytiques) et si les qualités de vendeurs à distance, existent dans votre organisation.
Si oui, tant mieux. Si vous avez un petit doute et souhaitez savoir où vous en êtes réellement, appelez-moi et on peut regarder ensemble, j’ai quelques bonnes pratiques à partager !!!
J’ai eu la chance d’analyser la performance d’une équipe de vendeuses et de vendeurs, qui travaillait à distance, dans un modèle appelé « Direct », pour gérer les petits et les moyens clients d’une grande multinationale.
Je me souviens avoir écouté, analysé et modélisé dans tous les sens, ce qui faisait la différence entre nos meilleures vendeuses et nos meilleurs vendeurs, et ceux qui vendaient un peu moins vite ou un peu moins bien.
Leur secret ? Je vous le donne dans le mille. Le sourire !!!
Leurs clients entendaient leur sourire dans la voix, et c’est pour cela qu’ils achetaient.
Les meilleurs vendeurs étaient celles et ceux qui parvenaient à faire sourire ou rire leur client le plus rapidement. Les meilleurs y parvenaient en 18 secondes !!! J’espère qu’elle se reconnaîtra ! 😉
Aujourd’hui, en pleine gestion de crise, et à l’heure où le télétravail n’est pas encore totalement connu, maîtrisé, bien perçu par tout le monde, il me semble important de vous donner ce petit conseil qui vaut 3 milliards !
Souriez et souriez vite, ça s’entend !
Téléconférence ou vidéoconférence, peu importe, cela fera la différence. La bonne humeur, la bonne petite blague, bien placée, et c’est dans la poche.
Commençons par un petit cadeau: voici un lien vers un dossier de photos avec plein de sourires. Collectionner les photos de sourires, c’est mon toc à moi. C’est communicatif !!!
Plus sérieusement, nous vivons un moment où le dispositif de télétravail va être stress-testé dans de nombreuses entreprises. Il y a des enjeux importants. Des managers vont évaluer des employés pour savoir si ils peuvent travailler à distance en confiance ou pas.
Ce n’est pas qu’une question de choix d’outils.
Vous allez vous rendre compte que nous n’utilisons pas tous les mêmes outils. Skype, Zoom, WhatsApp, Facetime ou autre chose, finalement peu importe l’outil. C’est avant tout une question d’état d’esprit.
Le télétravail, parfois décrié, est en fait un ingrédient de la recette du rebond économique pour votre organisation. Si vous le mettez en œuvre de la bonne façon, cela peut vous aider à court terme bien sûr, mais aussi à long terme.
Du jour au lendemain, on vous ampute de votre « body language ».
Nous avons l’habitude de faire recours au télétravail pour un meilleur équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle. Souvent, il est accordé après de nombreuses demandes et il est parfois perçu négativement par les managers.
Pour certains d’entre nous, travailler à distance, vivre et travailler en dehors du bureau, avec un mode de vie nomade, c’est un acquis depuis de nombreuses années.
Pour d’autres, cette crise inattendue du Covid19 rend le télétravail quasiment obligatoire.
C’est parfois voulu, souvent c’est subi.
Dans certains cas extrêmes, cela va être l’occasion de tester pour la première fois une caméra, un micro, et de communiquer en étant filmé. A l’improviste, sans media training. Alors comment ne pas courir à la catastrophe ?
Pour de nombreuses personnes, être filmé, se voir en vidéo, et interagir à distance, n’est pas facile. Cela peut générer du stress, souvent non-dit.
De nombreux employés doivent s’adapter. Les managers aussi.
A circonstances exceptionnelles, dispositif exceptionnel !!!
Dans le cas de la gestion de crise du COVID19, nous n’avons pas eu beaucoup de temps pour nous adapter.
Ce n’est pas forcément évident pour tout le monde de s’adapter. Il faut apprendre à faire bonne figure. C’est un média comme un autre. Il faut savoir faire face à sa caméra, même si elle est miniature !!!
Cela remet en cause pas mal de choses.
Fin du présentéisme ? Nouvelles formes de contrôles ? Nouvelles façons de communiquer ? Nouvelles façons de gérer la performance ?
– Quels sont les risques et les opportunités du télétravail ?
– Quelles sont les craintes des managers ? Sont-elles légitimes et vérifiables ?
– Comment éviter les écueils classiques ?
Et si la crise était en fait une opportunité unique pour moderniser nos pratiques managériales, pour revoir les priorités ?
Et si notre façon de gérer cette crise conditionnait notre capacité de rebond ?
Et si le télétravail avec le sourire, était un facteur déterminant de votre capacité à absorber cette crise inattendue et les prochaines ? D’habitude, c’est une technique, en période de crise, cela devient presque un devoir civique.
– Comment les managers doivent adapter leurs méthodes à cette nouvelle donne ?
– Comment faire en sorte que la technologie soit un allié ?
– Comment distinguer ce qui relève des problèmes liés à la crise, de ce qui relève du télétravail ?
Pour passer en revue les différents aspects de la question, je vous propose une séance de coaching d’une heure pour gérer cette phase de crise de la meilleure façon possible, en mettant le télétravail et toutes les chances de votre côté.
Il vous suffit de remplir ce formulaire rapide et je vous recontacte.
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.