Saisir la chance de la neurodiversité au vol

 

La première fois que l’on a évoqué la neuro-diversité, c’était lors d’un dialogue avec une amie qui prépare un programme d’entrepreneuriat, et souhaite le rendre unique et singulier. C’est vrai qu’il y a tellement de vrais-faux incubateurs / accélérateurs avec des vrais-faux coachs / experts que l’on a du mal à s’y retrouver ou à évaluer le réel apport. Lorsqu’elle a évoqué le principe de neuro-diversité, en lien avec l’innovation et l’entrepreneuriat, cela a fait tilt. Je me suis dit, il faut que je me renseigne.

L’intelligence est-elle unique ?

Cela ferait un bon sujet d’épreuve de philosophie, c’est d’actualité. A l’heure ou on peut réviser l’essentiel de la philosophie sur TikTok (quand les professeurs sont absents ou juste ennuyeux), et à l’heure où l’intelligence artificielle peut faire parler Socrate, Platon, Kant, Descartes et autres grands penseurs, se poser la question des différentes formes d’intelligence et de leur utilité pour innover ou entreprendre, m’a semblé pertinente. Mais évidemment, comme les intelligences ne se voient pas, comment les identifier, les évaluer, les développer, les faire grandir pour en faire un atout dans le cadre d’une initiative d’intrapreneuriat, d’entrepreneuriat ou de projet innovant au sein d’une structure existante ?

Comment détecter l’invisible ?

Lorsque qu’on évoque la diversité, on pense spontanément à la couleur de peau, au genre ou à l’âge.

On voit bien l’intérêt des langues ou des cultures, des soft skills et des hardskills pour aiguiser la curiosité et la soif de découverte des équipes pluri-disciplinaires.

Il est plus rare de penser spontanément à la neuro-diversité.

  • Pourquoi les avancées en neuroscience ne se répercutent pas plus vite dans le monde académique et professionnel ?
  • Ne passe-t-on pas à côté d’une opportunité en or, et d’une belle chance pour l’équipe que l’on constitue ?
  • Comment aborder cette question en terme d’identification de compétences ou d’évaluation de potentiel ?

Après avoir eu la chance de travailler avec de nombreuses équipes, j’observe que certains sujets sont pris en considération comme critère de diversité et d’inclusion, et d’autres moins.

Même si nous croisons encore souvent des équipes de « copycat », de personnes qui ont à peu près le même profil, des anciens collègues, ou des personnes qui ont les mêmes écoles, le thème des équipes interdisciplinaires commence à faire son chemin, et celles et ceux qui ont tenté de constituer des consortiums ou des équipes pluri-disciplinaire, à travers plusieurs pays et plusieurs cultures, mentionnent régulièrement la richesse des échanges comme source de satisfaction, dans les évaluations annuelles à la clôture des projets ou des évènements.

En ce qui concerne la neuro-diversité, je l’ai moins croisée, (ou alors je ne l’ai pas remarqué !) et le sujet m’intéresse, j’ai envie de creuser.

Celles et ceux qui ont déjà enseigné, communiqué ou sensibilisé sur un sujet ou un autre, se rendent compte que quel.le que soit le sujet, et quel.le que soit la façon de le transmettre, certain.e.s personnes comprennent, d’autres pas ou pas aussi vite. On peut être plus ou moins intéressé par la matière, plus ou moins réceptif à certains messages, à certains contenus ou à certaines méthodes pédagogiques.

Cette hétérogénéité des préférences (ma façon préférée d’apprendre n’est pas la même que la tienne) entraîne une hétérogénéité des besoins d’apprentissage. 

C’est bien pour cela que je suis un adepte de la Conception Universelle des Apprentissages.

Je vois bien l’intérêt d’expliquer de façon différente la même chose, précisément en réponse à cette hétérogénéité des besoins et des préférences de mes interlocutrices et interlocuteurs. C’est moins répétitif, plus varié et de façon pragmatique bien plus efficace.

Entre les merveilles des méthodes pédagogiques modernes, les avancées des technologies adaptatives, et ce que nous apprenons chaque jour des avancées en neuroscience, comment s’en saisir de façon concrète et pragmatique ?

  • Est-ce que cela peut devenir un principe d’inclusion ?
  • Comment le faire vivre au quotidien ?
  • Comment y penser la prochaine fois que l’on recrute, que l’on constitue une équipe ou un consortium ?
  • Comment monitorer ou mesurer les effets positifs et les éventuels challenges de la neurodiversité ?

L’approche permet-elle de réduire le nombre des équipes qui éclatent ou se disputent sans vraiment savoir pourquoi ? (si oui, imaginez le potentiel de cette opportunité…. Combien de projets ou d’initiatives s’arrêtent en raison des conflits interpersonnels ?).

Nous partageons avec vous ces quelques ressources qui nous ont inspiré pour aller un peu plus loin sur le sujet.

…. Le concept de neurodiversité peut-il révolutionner l’école ? | Cairn.info

Dans cet article, on revient sur la théorie des intelligences multiples (Gartner) et on reprend la définition de la neurodiversité, comme concept créé par Judy Singer, psychologue et sociologue lors de l’écriture de sa thèse dans les années 1990 afin de désigner la diversité des profils cognitifs humains. Elle pose notamment que, comme la biodiversité est essentielle à l’équilibre de notre planète, la neurodiversité est essentielle à l’humanité.

Moi qui suit adepte des équilibres (géopolitiques, gouvernance) et du Ying et du Yang, cela m’a bien plu comme parallèle.

Et en ces temps troubles de guerre et de tensions liées aux changements climatiques, politiques, monétaires et sociologiques, quelques grammes d’équilibre ne devrait pas nous faire de mal.

  • Différent selon qui ?
  • Qui es-tu pour soutenir que je suis différent ? Selon quelle norme ?
  • Ou pour le dire plus directement, qui es-tu pour me juger ?

En creusant un peu, je suis tombé sur ce rapport de 140 pages d’HEC Montreal, qui pose les bonnes questions, et soulèvent les aberrations de la norme, surtout lorsqu’elle est abusivement utilisée pour exclure. En observant les pratiques et leurs divergences, notamment les différences entre les pratiques d’inclusion professionnelle existantes et la théorie de la neurodiversité, j’ai trouvé que c’était une bonne piste de réflexion pour toute organisation qui souhaite s’engager sur la route de la DEI (Diversité, Equité, Inclusion).

…. delhoume_fran_m2021.pdf (hec.ca)

Et comme je ne souhaitais pas m’arrêter là, j’ai cherché des pistes innovantes à la croisée de chemin entre les disciplines (c’est souvent là que je trouve mes petites pépites !)

…. Revue de la neurodiversité / Journal of Neurodiversity – L’espace d’échanges entre les sciences sociales, les pratiques et les savoirs expérientiels / The meeting-space between researchers, professionals, and neurodivergent communities. (revue-neurodiversite.org)

Bref, me voilà convaincu et déterminé, c’est décidé, nous allons désormais expérimenter la neuro-diversité à chaque occasion pour en faire une force.

Concrêtement, comment vais-je mettre en avant cette vision sur la neurodiversité ?

La façon la plus immédiate pour moi, est de créer les occasions de rencontres entre les personnes avec des parcours et des compétences variés ou atypiques, pour observer ce qu’il en ressort.

Evènement, réseautage, ou invitation thématique en petit groupe, je vais varier les formats pour varier les plaisirs.

Pour inclure la neuro-diversité dans un projet en cours, je vais par exemple inclure des profils très variés dans une réponse à un appel à projet sur la durabilité. Le sujet est complexe, on parle de « weaked problem », nous avons dans une certaine mesure quelques clés avec des méthodes et des outils, mais la richesse viendra des échanges.

Et vous, comment avez-vous mis en place la diversité dans votre organisation ?

  • Quels exemples réussis souhaitez-vous partager ?
  • A quels défis de DEI (diversité, équité, inclusion) êtes-vous confrontés ?
  • Comment comptez-vous vous saisir de cette chance à l’avenir ?

Que la force de la neurodiversité soit avec toi !!!

(et dis-nous comment tu fais en commentaire, on a soif d’apprendre !)

La rentrée 2022 sera-t-elle celle de la transformation digitale de l’éducation ?

Les vacances se terminent, (snif, snif…) et c’est désormais le moment d’organiser les emplois du temps. Qui va emmener les enfants le matin, qui ira les chercher le soir, comment gérer le jeudi, lorsqu’il y a un trou de 3 heures sans cours, pour notre petite dernière…

Au moment où nous effectuons nos courses de rentrée scolaires, et où nos enfants se demandent si ils/elles seront dans la même classe que leurs amis de l’année dernière, et si ils auront la chance de ne plus avoir ce proesseur si terrible de l’an dernier, une autre question se pose :

  • avons-nous appris des erreurs ou errements du passé ? Les écoles privées ou publiques, ont-elles améliorer leur performance digitales ?
  • allons-nous revivre ces scènes de visio-conférences qui ne fonctionnent pas à la prochaine obligation de confinement ?
  • le cyber-harcèlement, que l’on dit en progression fortement inquiétante, va-t-il faire son entrée dans les smartphones de nos enfants ?

Toutes ces questions, parents et enfants se les posent légitimement.

Simple, efficace et moderne.

Du coté des institutions (Crêches, jardins d’enfants, écoles, cycle1, cycle2, cycle3, collèges, lycées…), c’est aussi l’heure de la rentrée. Avouons-le, souvent l’ « informatique » n’est pas toujours le point fort des équipes, combien de tablettes inutilisées, ou de logiciels qui ne fonctionnent plus comme on le souhaiterait ?

L’ENT ou l’Ecole Directe ou tout autre système d’administration et de communication, permettra-t-il de répondre aux attentes de ce nouveau monde digital ?

Pour les établissements, ces questions du numérique sont devenues stratégiques. Rater ce virage, c’est passer pour l’arrière garde de l’éducation, c’est avoir un temps de retard, et c’est finalement ne plus attirer les meilleurs enseignants. A terme, ce sont les parents et les enfants qui partent, si l’institution n’est pas à l’avant garde sur ces sujets du numérique.

Souvent, c’est la multitude des systèmes, et leurs complexités qui s’additionnent, qui sont l’une des causes du problème.

Alors que faire ? Changer de système informatique ? Mettre à la poubelle l’ENT ou l’EcoleDirecte ou ce système interne qui date de quand déjà ????

Oulala, cela pourrait être compliqué. Je ne sais pas si le développeur pourrait nous le faire ? Et puis, on a toujours fait comme cela ici !

Ce genre de commentaires (parfois de la bouche même de la direction) peut faire des ravages sur la réputation de l’établissement. Clairement, si la direction de l’école n’a pas un discours de modernité sur le numérique, nous n’allons pas leur confier l’avenir de nos enfants.

Quelle école n’a pas un enfant doué en numérique dans ses classes, ou un parent d’élèves un peu observateur, qui va vite repérer ce que l’école fait correctement ou au contraire, ce qu’elle fait d’un peu « ringard » en terme de pratique pédagogique et de logiciels.

Une expérience utilisateur ratée, et c’est potentiellement les inscriptions de l’année suivante qui plongent.

Pendant la première crise de la COVID19, on a pu se cacher derrière l’effet surprise, désormais, ce joker n’existe plus, et les attentes (légitimes) des parents et des élèves sont plus présentes que jamais.

Un nouveau camouflé ne pardonnera pas !

De coté des bonnes nouvelles, la technologie évolue, et il est maintenant possible de faire mieux et de gagner sur tous les fronts. Un système plus simple, une interface plus agréable pour satisfaire tout le monde, pour un prix qui fait du bien au cash flow de l’école.

Cette solution unique remplace généralement entre 5 et 8 systèmes existants, et permet de passer à une nouvelle ère.

Tout cela en une seule solution !

Pour en savoir davantage et faire de la #Rentrée2022, celle de la transformation numérique réussie, voici un article qui vous détaille la solution.

#école #cycle1 #cycle2 #cycle3 #crêche #maternelle #montessori #collège #lycée #écoleprivée #jardindenfants #kindergarden #kindergarten #administration #communication #gestion #management #logiciel #éducation #pédagogique #cantine #emploidutemps #facturation #enseignants #repas

La recette gagnante du bootcamp santé

  • Comment créer la rencontre entre les soignants, les patients et les « innovateurs » ?
  • Comment orchestrer cette collaboration pour qu’elle soit fructueuse en terme d’idées et de projets ?
  • Quelles avancées concrètes peuvent ressortir d’une telle initiative ?

Je me posais ces questions et quelques autres avant d’aller participer le week-end dernier au Defisource 2021 organisé par Silab et l’Ecole La Source à Lausanne (#defisource #silab #ecolelasource).

Sans préjuger des résultats du Day D (aujourd’hui!) et du format de pitch de 4 minutes qui se déroulera aujourd’hui en live sur YouTube, je peux déjà témoigner du niveau d’engagement des équipes, du bon sens (qui manque parfois cruellement dans d’autres format purement « tech ») et de l’originalité de leur propositions.

Lorsque le « groupe cible » se trouve être des patients ou des soignants ou les deux (modèle bi-face), évidemment cela raisonne fort et on se retrouve assez logiquement en posture d’empathie, les besoins semblent parfois évidents et avérés.

Cela ne nous a pas empêché de travailler sur les mêmes modèles (faisabilité, viabilité économique, attractivité de la proposition de valeur, segmentation des groupes clients, modèle économique, préparation au pitch).

Côté technologique, ce ne sont pas les options qui manquent, objets connectés pour détecter et alerter, réalité virtuelle, format moderne de transformation de compétences (lorsque l’on doit changer de fonction très rapidement et assimiler de nouveaux savoirs et de nouvelles compétences en un temps éclair), robotique, scan et impression 3D pour le médical, pour ne citer que quelques options technologiques, croisées pendant ce camp d’entraînement intensif pour l’apprentissage de différents types de compétences.

C’était également une sorte de « rentrée des classes » présentielles des coachs de l’écosystème et donc forcément un vrai plaisir pour moi de les retrouver. Difficile d’imaginer meilleure ambiance et meilleures conditions pour co-créer, développer, tester et expérimenter ses idées que le Silab.

L’autre bonne nouvelle, c’est que vous pouvez vous aussi participer à l’aventure, rien de plus simple, il vous suffit de vous connecter sur YouTube pour voir les pitchs de 4 minutes (les équipes ont travaillé très dur pour en arriver là).

Sans spoiler les projets, je crois bien que l’équipe du défi source a trouvé la formule gagnante, et je vous promet que cela promet (sic) !

Voici le lien! https://dday.eventwise.ch/fr (gratuit et inscription obligatoire)

Les équipes vont devoir vous convaincre, vous le public inscrit.

Elles devront aussi convaincre le jury de la pertinence de leur solution innovante.

Les projets qui remporteront le plus de voix se verront décerner un ou plusieurs prix.

L’école à la maison, quelles ressources pour les parents ?

Cela ne vous a pas échappé, de nombreux enfants ont exulté au moment de l’annonce de la fermeture des écoles, collèges, lycées et universités.

C’est compréhensible, nous avons aussi été enfants ! Oui mais voilà, nous ne sommes pas en vacances.

Nous voilà donc en situation de parent, mais aussi d’apprenti-enseignant à la maison, et « professeur particulier » de nos propres enfants (tout en travaillant), cela va être un magnifique défi.

Comme de nombreux parents, j’ai fait quelques recherches et voici des ressources pédagogiques qui me semblent utiles. Il y a des super idées en France, en Suisse et ailleurs. Une petite sélection de bonnes ressources peut aider.

Ce moment particulier va nous permettre de jongler entre les instructions envoyées par les institutions, mais aussi d’avoir plus de dialogues avec nos enfants.

Comment trouver le juste milieu entre se préparer aux métiers du futur et contrôler le temps devant les écrans ?

Commençons par le temps passé devant les écrans. Comment on fait pour décoller les enfants des écrans ? Facile à dire, pas facile à faire. Ces choses là peuvent avoir des effets addictifs.

Je vous recommende Bizzy de peacefulfamily.

Maintenant que le temps devant les écrans est bien contrôlé, on peut passer en revue les ressources pédagogiques.

Les ressources des éditeurs

Certains éditeurs ont eu le bon réflexe de mettre à disposition des ressources en ligne.

C’est le cas notamment des éditions Bordas, qui donne un accès libre à l’ensemble de leurs manuels numériques de primaire et de collège disponibles sur le Canal numérique des Savoirs, afin d’assurer une continuité pédagogique pour les élèves concernés : https://www.cns-edu.com

Tous les manuels du CP à la 3e disponibles sous forme numérique sont désormais accessibles d’un simple clic sur le site : https://adistance.manuelnumerique.com

Pour les petits, les 3 à 7 ans, ce site Tout Tout Magazine est super.

Des vidéos éducatives

Le livre Digital Atelier vous permet d’avoir une sélection de 52 vidéos éducatives parmi les plus utiles.

Les robots éducatifs à la maison

Pour la robotique éducative, la programmation et la modélisation, nous avons misé sur Sphero, Thymio et Lego.

Pour Thymio, je vous recommende Thymio Creations

Pour Sphero, je vous recommende Sphero City, Sphero Score Keeper et Matrix Animation.

Pour Lego, nous avons un petit faible pour Lego Technics, EV3 et Spike.

Du temps pour apprendre à coder ?

Pour la programmation, nous avons misé sur Scratch et Unity.

Pour Scratch, je vous recommende la version 3, et voici des ressources éducatives pour les parents.

Découvrir Python, cela pourrait aussi être une très bonne idée. Les métiers de l’intelligence artificielle sont très demandeurs.

Pour les moments de récréation, Minecraft reste une valeur sûre pour apprendre la conception en 3D. Le site éducatif de Minecraft est vraiment très bien conçu.

Comment organiser une journée type ?

Ce site vous donne des pistes intéressantes. Gérer les rythmes d’apprentissage et de pause, ce n’est pas si évident.

Les temps d’attention sont importants (25 minutes max), et beaucoup de pauses ludiques et sportives !!!

 

Pour aller plus loin et être utile pour l’avenir de nos enfants

Vous pourriez me dire, oui, c’est bien gentil tout cela, mais c’est du jeu, et cela ne mène pas à vrai à un vrai job, vraiment sérieux, comme avocat ou médecin ou éventuellement notaire 😉

Le site LePole.Education est très complet, avec des ressources variées et gratuites en français et en anglais.

 

Souhaitez-vous connaître les 10 compétences à avoir en 2020 ? Cette infographie vous aide. Pour le sens de la négociation, je parie que vos enfants sont déjà très doués 😉

Korben vous propose de télécharger des livres gratuitement.

Regardez cette vidéo de Cadremploi qui explique ce que seront les métiers du futurs et quelles compétences seront utiles.

Les musées sont fermés ? Très bien, visitez-les virtuellement !

Voici plusieurs ressources pour visiter des endroits de rêve, tout en restant calfeutré à la maison.

Dernier point, chemin faisant, il n’est pas impossible que les parents y trouvent aussi leur compte et découvre de nouvelles passions.

La fête de la science, c’est tous les jours à la maison !!!

La fête de la science, c’est en Octobre chaque année. Les activités sont documentées de façon très bien faite. Vous avez 30 ans d’historique à consulter.

Apprendre en s’amusant, et sans être isolé.

Enfin et surtout, c’est beaucoup plus drôle d’apprendre tout cela à plusieurs, de pouvoir poser des questions, y répondre, de pouvoir partager ses créations, ce que l’on a aimé ou pas.

Si les enfants peuvent se regrouper en petit groupe, c’est bien (tant que c’est possible).

C’est aussi pour cela que nous avons créé cette Page Facebook AgileNetup Gaming avec encore plus d’idées.

Je suis convaincu que vous avez vos super idées et d’autres ressources, n’hésitez pas à les partager en commentaires.

#MaClasseAlamaison #BeyondCode #EcolesFermées #myThymio

Chouette, un combo « Télétravail / home-schooling » !

Parmi les nouveautés que ce #COVID19 nous apporte, il va falloir apprendre à vivre à la maison, en famille, avec les enfants et faire en sorte que tout cela ne parte pas complètement en vrille !!!

Comment faire en sorte que la petite fille ne vienne pas voir avec qui papa parle dans l’ordinateur ? Comment éviter que le petit garçon souhaite absolument gouter au moment où la vidéo-conférence de maman commence ? Comment demander au chat de ne pas miauler pendant qu’on négocie un contrat important avec un client ?

« Où est ma tablette ? Qui a pris mon smartphone ? Tu as fini tes devoirs ? J’ai pas le temps, je suis en « call » avec mon chef. Quand est-ce qu’on mange ? Tu n’as pas vu mon dossier, c’est hyper urgent. J’ai perdu mon cahier. Il n’y a plus de wifi ? Tu as fait les courses ? Mon PC plante. La commande est arrivée ? »

Papa est sur Skype, Maman est sur Zoom, et les enfants hurlent parce que ça laggue sur la PS !!!

Avec les nouvelles invitations à rester à la maison pour les enfants, et à opérer en télétravail pour les parents, comment allons-nous nous en sortir ?

Y-a-t-il assez de téléphones pour tout le monde ?

C’est vrai que nous devons tous travailler, faire nos devoirs, prendre des nouvelles de la famille et des amis, ne serait-ce que pour s’assurer qu’ils vont bien. En plus, on n’a plus l’habitude d’être 24/24 tous à la maison. Cela nous arrive encore parfois pendant les vacances, mais là, c’est autre chose, panique à la maison, il faut travailler, étudier, surveiller les jeunes et garder un oeil aussi sur les anciens qui vont se sentir super isolés ?

Comment va se dérouler cette cohabitation inédite ?

Commençons par les horaires, on ne va plus se faire gronder par la gentille directrice, si on arrive en retard au portail de l’école. Mais bon, on ne va quand même pas passer la matinée en pyjama ni jouer à la PS toute la nuit avec nos amis américains sur Fortnite. Il va falloir mettre des nouvelles règles simples de vie en commun. Qui va surveiller le frigo ? A quelle heure on mange si la vidéoconférence de maman se termine après que celle de papa commence ?

Techniquement, le dispositif va-t-il tenir ?

On avait pris l’habitude de se passer les téléphones, les tablettes, de parler chacun son tour au téléphone… et là soudainement, nous allons tous avoir besoin de tout, en même temps.

La bande passante va-t-elle être suffisante ? Le réseau va-t-il tenir ? Qui va devoir se déconnecter si on ne peut pas tous être connectés en même temps ?

« Tu y comprends quelque chose, toi, au VPN ? »

Si on est tous à la fois en vidéoconférence, sur Netflix, la PS4 et la Wii, nous risquons d’avoir des problèmes. On a pas tous un service IT à la maison, cela risque de se voir…

Alors quoi, on se met au tricot, à la belote et au Scrabble ?

Peut-être pas, mais on peut songer à inventer le « smart home office/smart home schooling » phygital, avec des plages horaires pour se reposer les yeux des uns, pendant que les autres utilisent la bande passante.

Cela n’existait pas, il va falloir l’inventer. J’imagine que dans ce nouveau contexte, de nouveaux usages vont émerger. Les entrepreneurs et les slashers ont sans doute un avantage… ils ont pris l’habitude de ces agendas irréguliers, de ce mélange vie privée / vie professionnelle.

Gardons le sourire, restons positif, cela va sans doute permettre aux familles de passer du temps ensemble, de gérer des problèmes ensemble, et pour tous les coachs qui prônent le juste équilibre entre vie professionnelle et vie familiale, tout en recommendant de faire des coupures nettes entre les deux, il va falloir être créatif. Par exemple, faire des pauses ensemble toutes les 25 minutes, sanctuariser la pause de midi, se replonger dans les programmes scolaires des enfants, se mettre à suivre un MOOC ensemble avec un parent et un enfant. Il y a moyen de passer des bons moments, on va gagner du temps de qualité en étant moins dans les transports. C’est aussi une opportunité pour les enfants de découvrir le métier de leur parent, et de les voir en action. Tout cela, c’est inédit, et espérons-le, une fois dans la vie. Une belle expérience à inventer.

Finalement, certes cette situation est plus subie que voulue, mais c’est peut-être aussi cela le « lifestyle » du 21ème siècle. Ce méchant virus va nous forcer à nous organiser, à travailler et à étudier différemment. On va apprendre en s’amusant ensemble, et cela c’est plutôt une bonne nouvelle. C’est peut-être le début d’un « nouveau contrat de famille ».

En tout cas, je vous souhaite un joyeux méli-mélo dans votre « smart home phygital » à vous !!!

Ouvre-moi la porte de l’innovation

Dans cet article publié par Le Pôle Education, nous explorons plusieurs pistes qui permettent aux enfants et aux adolescents de se rendre compte du style de vie des entrepreneurs, de leurs contraintes, de leurs challenges, de leur réussite, et nous les emmenons dans les innovations d’usage et de processus, afin qu’ils se rendent compte de l’intérêt de ce qu’ils apprennent  à l’école, pour les métiers qu’ils devront inventer.

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Alors oui, plutôt que de les laisser passifs devant leurs écrans, invitons les dans les tiers-lieux, emmenons les dans les fablabs, dans les living labs les plus proches de chez vous. C’est sans doute en partie dans ces espaces que s’inventent aujourd’hui, les métiers qui seront les leurs demain.

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Une fois sur place, la diversité des projets et des compétences sur site, devrait les aider à éveiller leur curiosité suffisamment pour qu’ils souhaitent rapidement apprendre et développer leur propre projet de leur propre initiative, et retrouver le plaisir de réaliser quelque chose de concret, inventé, conçu et fabriqué de leurs propres mains.

Que ce soit pour les aider à s’orienter ou pour développer une de leur passion, cela va leur permettre de résoudre des problèmes, de travailler en équipe, de collaborer avec d’autres générations, et de « vivre la vie » des entrepreneurs proches d’eux.

Cela devrait les aider à prendre leur envol !!!

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Votre première impression 3D, faites la vous même !

Hyper technique ? Méga compliqué ? Un truc réservé aux geeks et aux hackers ?

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Mais non, tout au contraire, l’impression 3D n’a jamais été aussi accessible. Suivez ces quelques étapes, et vous verrez que c’est un jeu d’enfants (d’ailleurs les enfants l’ont bien compris !). Nous voulons vous prouver que c’est faisable et même facile et accessible pour tous.

1- Designer, rendre réelle votre objet virtuel ou reproduire avec un scanner 3D ?

Votre premier choix va consister à déterminer l’objet que vous voulez réaliser. Trois options possibles:

  • vous avez l’objet et vous souhaitez le scanner en 3D pour le réimprimer.
  • vous avez un fichier 3D (en général .stl sinon on trouve un moyen de le convertir) que vous souhaitez utiliser pour imprimer un objet.
  • vous avez l’âme d’un designer, et souhaitez apprendre à devenir autonome en création digitale.

Voyons chaque cas.

2- Vous avez un objet fétiche auquel vous tenez, vous voulez le scanner et le réimprimer.

Passez dans un fablab, utiliser un scanner 3D (certains fablab comme Pangloss, proposent un scanner de base gratuitement, c’est généralement suffisant), récupérez votre fichier, et vous êtes prêts pour l’imprimer en 3D.

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3- Du virtuel digital à l’objet réel et tangible

Vous avez trouvé un objet qui vous intéresse dans une librairie libre d’objets, par exemple, Thingiverse, sans doute la plus connue. Vous tapez dans le moteur de recherche ce que vous chercher (par exemple « drone »), vous obtenez plusieurs résultats possibles, nous vous conseillons de choisir un modèle, qui a eu déjà plusieurs versions ou beaucoup de makers qui l’ont essayé, testé, ensuite téléchargez votre fichier (en général un fichier .zip). En ouvrant le fichier .zip, choisissez le fichier principal (en général c’est le fichier openscad, avec l’extension .scad) et ouvrez le dans un logiciel de CAD (Computer Aided Design). Visualiser votre objet, modifier le éventuellement, et une fois que vous êtes satisfait, exporter le au format .stl. Armé de votre fichier .stl sur votre clé USB, votre sésame, vous pouvez venir dans un fablab pour voir si votre objet est prêt à être imprimé.

4- Devenez un guru de la 3D

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Votre rêve, c’est de créer vos propres objets ? De créer vos propres animations ? D’optimiser le rendu de vos créations avec les meilleurs logiciels et les meilleures imprimantes 3D ? Bref, vous voulez devenir un crach ?!

Voilà quelques pistes pour aller plus loin.

  • Installer Blender sur votre ordinateur pour avoir votre propre plateforme. Visualiser quelques tutoriels sur YouTube pour prendre l’outil en main. Suivez les instructions et réaliser votre première création. Exporter le fichier .stl
  • Installer MeshLab sur votre ordinateur. Consulter ces vidéos de tuto. Vous en aurez probablement besoin pour identifier les soucis de conception (si jamais vous avez oublié une ou deux vidéos de tuto!), les imperfections qui vous empêchent d’imprimer correctement.

5- Poussez la porte du fablab le plus près de chez vous.

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Vous avez bien travaillé, vous avez un objet qui vous plait et maintenant vous voulez le rendre réel. Rendez-vous dans le fablab le plus proche de chez vous. La carte des fablabs officiel est disponible sur fablabs.io.

Avec votre fichier .stl, votre ordi, votre clé USB et votre couteau suisse, un des membres du fablab pourra visualiser votre oeuvre dans un logiciel de FAO. Elle vous conseillera ensuite sur les matériaux appropriés pour réaliser votre création , vous expliquera les différentes sortes de plastique, vous conseillera sur les supports éventuels à ajouter à votre création. Une fois toutes ces étapes franchies. Votre fichier sera prêt à être imprimé, et vous le verrez devenir réalité.

Vous bloquez à une étape ? Un truc pas bien compris ? C’est pour cela que les associations comme Pangloss existent. Dès que vous atteignez une limite de compétence ou de logiciels, quelqu’un quelque part y a forcément déjà été confronté et peut vous aider autour d’un bon café.

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Manifeste Digital Atelier

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En 2025, un ordinateur portable de 1000 $ aura la puissance de calcul d’un cerveau humain et dans un proche avenir 40% des emplois aux États-Unis pourrait être automatisé. Sentez-vous le même sentiment d’urgence pour aider vos « digital natifs » à être prêts pour saisir les opportunités d’un avenir numérique qui sera nécessairement dans un monde différent et transformé?

Voici notre manifeste « Digital Atelier »:

Notre mission est d’éveiller les « Digital Natives » à leur faire réaliser leur plein potentiel.

Nous constatons l’accélération de la technologie qui va déclencher et créer un monde nouveau et singulier, redéfinir notre économie, réinventer la structure sociale, les relations humaines, l’emploi, l’éducation et le divertissement.

Nous voulons que nos enfants s’épanouissent, et qu’ils soient heureux. Il leur faudra bien plus que des compétences de codage. La conscience de soi, la pensée critique, les valeurs humaines, la faculté d’être en contact avec la réalité seront des compétences primordiales dans un monde où l’intelligence artificielle et la robotisation surpassent déjà les humains.

Nous voulons que les enfants deviennent des pionniers, qu’ils créent leur monde, qu’ils l’inventent, et qu’ils ne le subissent pas.

Ils ont été passifs en regardant la télévision, ont pris en main les applications mobiles et les réseaux sociaux de leur génération. Nous aimerions désormais qu’ils fassent, créent, pensent et sentent.

Nous développons une expérience qui stimule la curiosité naturelle des Digital Natives. Ce ne sera pas un apprentissage linéaire. Ne vous attendez pas à des quiz pour valider votre apprentissage.

DonHankins

Nous vous guidons à travers le labyrinthe de contenu sélectionné pour leur qualité, pour construire des compétences diverses et vous encourager à plonger dans des sujets qui suscitent votre curiosité ou pour lesquels vos enfants manifestent de l’intérêt.

Nous voulons déclencher des discussions entre les autochtones et les « immigrants numériques » – parents, enseignants. Digital Atelier cherche à renforcer les relations humaines. Notre succès sera complet lorsque vous verrez l’étincelle dans les yeux de vos enfants.

Nous sommes très heureux de partager avec vous le contenu que nous avons trouvé, testé et partagé avec nos propres enfants … espérons que vous apprécierez !

Notre livre augmenté est disponible sur Amazon ou sur TheBookEdition, pour moins de 5 dollars pour le ebook et moins de 14 dollars pour le livre physique, nous avons voulu qu’il soit réellement accessible à tous. Il fonctionne avec les smartphones IOS et Android sur lesquels il suffit d’installer une app gratuite de reconnaissance d’image. La majorité de nos contenus sont des vidéos en anglais.

Benoît Gaillard et Yves Zieba

A smart gift for Xmas

This year, we have prepared a little surprise for you, an augmented book full of great discoveries.

The book enables you to access a wide range of content, (videos, pictures and articles). We have selected them to stimulate your curiosity and your critical thinking.

Parents will surely learn a good deal from it, when showing it to their 10-15 years old kids.

Everything you always wanted to know about gaming, robotics, sense of beauty, algorythmic, science

This gift is really easy to buy online, just click here to access the book edition.

 

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Mme Corinne Lepage, de passage à Genève, partage sa vision avec l’association Pangloss

A l’occasion de la conférence #GreenandInclusive organisée au CICG par Green Cross International, notre association @Panglosslabs1 a eu la possibilité de présenter aux orateurs et aux participants, ses activités d’éco-efficacité et de classe inclusive.

Mme Corinne Lepage en visite à Genève pour lancer la campagne #COP21
Mme Corinne Lepage en visite à Genève pour lancer la campagne #COP21

Parmi les orateurs de renom, nous avons eu la joie d’accueillir Madame Corinne Lepage, extrêmement appréciée à Genève, notamment pour ses réussites dans les procès liés au nucléaire. Madame Lepage (@corinnelepage) a pris le temps d’échanger avec nous, de nous poser des questions sur nos projets de valorisation des déchets, d’économie responsable des ressources et sur nos activités favorisant l’enseignement inclusif. Suite à cet échange informel, elle a accepté de poser avec nous, sur notre stand, juste en face de celui des scouts du monde entier, avec lesquels Mme Lepage collabore pour faire porter aux jeunes générations, les messages clés de la campagne « Creating a better world », en préparation de conférence #COP21 à Paris, messages que vous pouvez suivre sur le hashtag #youcancountonus.

International Conference for a Green and Inclusive Economy from Geneva to Paris COP21
International Conference for a Green and Inclusive Economy from Geneva to Paris COP21

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Un grand merci à l’équipe de Green Cross International pour cette belle opportunité