Du plan climat à votre cahier d’idées

Urgence climatique, plan climat, loi pour le climat, journées mondiales diverses et variées, COP 25, 26, 27, 28, débat sur la transition énergétique ou l’économie bas carbone… ce ne sont pas les grands plans stratégiques et les grandes rencontres au sommet qui manquent, avec pour objectif commun la baisse des émissions de CO2 et de gaz à effets de serre. Fresque, jeux, colloques, votes, les initiatives s’enchaînent, il y a urgence. Malgré toutes ces bonnes volontés, on a parfois l’impression que rien ne bouge.

A l’autre bout de la chaîne, vous, moi, en train de nous demander ce que nous pourrions bien faire à notre humble niveau, dans nos habitudes ou comportements de tous les jours pour contribuer concrêtement à améliorer les choses, ou au moins à ne pas les empirer.

Entre ces approches macro (que certains critiqueront comme étant « hors sol », sans plan d’action et donc sans réel impact ou résultat), et votre cahier d’idées ou le mien sans moyen, comment trouver le bon chemin, celui qui consiste à avoir un impact plus grand qu’au niveau individuel, sans pour autant tomber dans les pièges de la réunionite qui n’avance pas et ne mène à rien ?

Dès lors, comment passer du « micro au macro » et du « macro au micro » sans se perdre ?

Ce « morceau du milieu » qui manque, je crois qu’il tient en fait, aux outils et aux méthodes qui permettent aux bonnes idées d’être testées et expérimentées à une plus grande échelle, et d’être facilement adaptable, réplicable, modifiable pour être déployées et adoptées par d’autres ailleurs. Comment faire pour que ce « mix & remix » de votre idée fonctionne ?

Très bien alors, admettons que nous ayons une bonne idée, avec un impact environnemental positif, par où commencer ?

C’est justement ce sur quoi nous travaillons avec les différents cercles de médiation de Syntezia sur des sujets tels que :

  • Le transport longue distance intense en carbone (comprendre pour ou contre l’hydrogène vert des bus, camions, bateaux, avions!)
  • Les nouvelles formes de mobilité urbaine décarbonnée (one-wheel, e-scooter, vélo électrique, trotinette, vélo cargo, EV…)
  • Le smart home, le smart building et le smart city (c’est bien gentil d’être smart à tous les niveaux, mais comment mesurer l’impact réel une fois que les usagers arrivent dans les murs !)
  • Les énergies décarbonnées du futur (hydrogène, batteries, micro-grid…)
  • L’économie circulaire (notamment dans le textile et la mode, que nous savons si problématique)
  • Les alternatives aux plastiques à usage unique
  • La protection de la biodiversité terrestre et marine
  • Les projets de digitalisation, objets connectés, intelligence artificielle, RPA, wearables, qualité de vie, blockchain ou crypto-monnaies (qui font beaucoup parler d’eux ces temps-ci)
  • Réduire les emballages (éco-conception, vrac…)

Nous participons avec nos idées et nos projets innovants à alimenter le dispositif suisse d’accélérateur d’innovation, qui permet un accompagnement méthodologique (par les fablabs et les living labs) et un financement des idées retenues mois après mois par un jury appelé « innovation committee ».

Concrêtement, qu’est-ce que cela permet de faire avec les bonnes idées ?

Vos idées peuvent être partagées publiquement sur une plateforme d’innovation ouverte afin de recevoir des commentaires d’autres acteurs de l’innovation. Il y a de la valeur dans l’échange, dans les commentaires, et c’est aussi parfois une bonne façon d’identifier un futur partenaire, qui cherche à faire sensiblement la même chose que vous ! Cela peut aussi permettre à un recruteur ou à des financiers de trouver des projets à impact.

Comment savoir si mon idée a le potentiel d’aller plus loin ?

Nous avons tout un processus pour cela, cela commence par la constitution d’une équipe de 2 personnes minimum (tout seul, c’est moins drôle!), l’ébauche d’une idée de décarbonation, vous pouvez ensuite la soumettre et vous rapprocher de nous pour étudier ensemble comment notre démarche de living lab (proche de celle du design thinking, avec une emphase particulière sur l’empathie et l’impact) va pouvoir vous aider à bien vous préparer avant de passer devant le jury et de savoir si votre équipe et si votre idée peuvent être accompagnées méthodologiquement et financées.

Si ça m’intéresse, et si j’ai une idée, je fais comment ?

Nous vous invitons simplement à vous faire connaître avec ce formulaire simple et nous vous contacterons très rapidement pour prendre rendez-vous, et discuter de la meilleure approche méthodologique pour se structurer.

Là tout de suite, je n’ai pas vraiment l’idée du siècle, mais le sujet m’intéresse, et je donnerais volontiers un coup de main, comment faire ?

Cela tombe bien, de nombreuses équipes émergentes cherchent des compétences, des co-financements et des partenaires de mise en oeuvre, et cela pourrait être vous !

Nous organisons des séances pour faciliter les rencontres, la mise en réseau par thème et les discussions.

Pour être tenu au courant de nos futurs match-making, vous pouvez nous envoyer un message (par mail à l’adresse yves.zieba@syntezia.com) et suivre nos pages LinkedIN pour ne rien manquer (digitalisation, mode et luxe durable, énergie renouvelable et hydrogène, mobilité décarbonnée, smart building & smart city, biodiversité terrestre et marine)

Qu’en pensez vous ?

La recette gagnante du bootcamp santé

  • Comment créer la rencontre entre les soignants, les patients et les « innovateurs » ?
  • Comment orchestrer cette collaboration pour qu’elle soit fructueuse en terme d’idées et de projets ?
  • Quelles avancées concrètes peuvent ressortir d’une telle initiative ?

Je me posais ces questions et quelques autres avant d’aller participer le week-end dernier au Defisource 2021 organisé par Silab et l’Ecole La Source à Lausanne (#defisource #silab #ecolelasource).

Sans préjuger des résultats du Day D (aujourd’hui!) et du format de pitch de 4 minutes qui se déroulera aujourd’hui en live sur YouTube, je peux déjà témoigner du niveau d’engagement des équipes, du bon sens (qui manque parfois cruellement dans d’autres format purement « tech ») et de l’originalité de leur propositions.

Lorsque le « groupe cible » se trouve être des patients ou des soignants ou les deux (modèle bi-face), évidemment cela raisonne fort et on se retrouve assez logiquement en posture d’empathie, les besoins semblent parfois évidents et avérés.

Cela ne nous a pas empêché de travailler sur les mêmes modèles (faisabilité, viabilité économique, attractivité de la proposition de valeur, segmentation des groupes clients, modèle économique, préparation au pitch).

Côté technologique, ce ne sont pas les options qui manquent, objets connectés pour détecter et alerter, réalité virtuelle, format moderne de transformation de compétences (lorsque l’on doit changer de fonction très rapidement et assimiler de nouveaux savoirs et de nouvelles compétences en un temps éclair), robotique, scan et impression 3D pour le médical, pour ne citer que quelques options technologiques, croisées pendant ce camp d’entraînement intensif pour l’apprentissage de différents types de compétences.

C’était également une sorte de « rentrée des classes » présentielles des coachs de l’écosystème et donc forcément un vrai plaisir pour moi de les retrouver. Difficile d’imaginer meilleure ambiance et meilleures conditions pour co-créer, développer, tester et expérimenter ses idées que le Silab.

L’autre bonne nouvelle, c’est que vous pouvez vous aussi participer à l’aventure, rien de plus simple, il vous suffit de vous connecter sur YouTube pour voir les pitchs de 4 minutes (les équipes ont travaillé très dur pour en arriver là).

Sans spoiler les projets, je crois bien que l’équipe du défi source a trouvé la formule gagnante, et je vous promet que cela promet (sic) !

Voici le lien! https://dday.eventwise.ch/fr (gratuit et inscription obligatoire)

Les équipes vont devoir vous convaincre, vous le public inscrit.

Elles devront aussi convaincre le jury de la pertinence de leur solution innovante.

Les projets qui remporteront le plus de voix se verront décerner un ou plusieurs prix.

Interview radio de notre campagne de financement sur Radio Cité Genève 92.2

A l’occasion de notre campagne de soutien et de financement pour les industries créatives et culturelles à Genève, j’ai eu le plaisir d’accorder un entretien à Radio Cité Genève sur 92.2.

Entretien qui sera diffusé aujourd’hui à 10h40, 12h40, 16h40 sur 92.2

En répondant aux questions de Karine Pollien, j’ai pu revenir sur la genèse du projet initié pendant le hackathon Resilience Hack d’open geneva, la recherche de partenaires, la sélection des meilleures solutions, la préparation de la campagne et la recherche des 20 récompenses (objets, ateliers, parcours, coaching en ligne, rencontres) que nous proposons en contreparties jusqu’au 7 novembre 2020 pour encourager les genevoises et les genevois à soutenir les créatrices et les créateurs de mode durable et de luxe durable.

Au delà de la campagne, notre objectif est de métamorphoser les genevoises et les genevois en consommactrices et en consammacteurs en leur faisant découvrir ou redécouvrir toute la qualité de ce qui existe localement, avec des circuits courts et sans déchet.

Vous pouvez nous aider de nombreuses façons, en nous présentant des designers, en nous aidant à trouver un espace, avec votre temps, vos compétences, vos machines ou vous pouvez nous aider financièrement en échange de récompenses.

Nous interviewons volontiers les consommatrices et les consommateurs qui ont déjà modifié leurs habitudes de consommation.

Nous cherchons également des partenaires technologiques, médias et financiers pour pouvoir mettre en oeuvre les solutions de résilience que nous avons préparé en réponse à la crise du COVID19.

Parce que les structures porteuses des designers sont parfois de petite taille, il est parfois facile de croire que peu d’emplois sont en jeu. Après nos entretiens, nous savons qu’au contraire, de nombreux emplois sont directement et indirectement concernés.

C’est pour cela que notre équipe se mobilise.

Découvrez les récompenses jusqu’au 7 Novembre 2020 sur ces liens :

En français : https://crowdsupport.opengeneva.org/product/hack-your-style-experience-mode-durable-a-geneve/

En anglais : https://crowdsupport.opengeneva.org/en/product/hack-your-style-experience-mode-durable-a-geneve/

N’hésitez pas à nous contacter si vous avez la moindre question sur hackyourstyle@syntezia.com

Confinement rimera-t-il avec rupture d’approvisionnement ?

Au moment où un reconfinement partiel ou complet se précise (ou couvre-feu, appelez le comme vous voulez), de nombreux messages de vigilance circulent pour prédire une catastrophe économique annoncée. Pourquoi ? N’at-on rien appris du premier confinement ? Ces ruptures de chaines d’approvisionnement logistique vont elles se reproduire ? Plus graves ou moins graves qu’au printemps ?

Quand ça casse…

Lors du premier confinement, nous avons pu plaider la surprise. Tel fournisseur ne peut plus nous livrer, tel avion n’a pas pu décoler, telle frontière était fermée… nous devons attendre que cela reprenne. Soit.

Cette fois-ci, qu’en sera-t-il ?

  • Avons-nous eu le temps de privilégier les circuits courts ?
  • Avons-nous eu le souhait de rebattre les cartes, de trouver des alternatives et de renégocier les contrats ?
  • Ou au contraire, avons-nous fait le pari d’attendre que cela se passe sans rien faire ?

La première fois, on peut comprendre la dépendance, être tolérant, rester fidèle à un fournisseur de longue date. Admettons, ce sont les aléas, on ne pouvait pas prévoir.

Mais la deuxième fois, nous ne pouvons plus dire que nous ne savons pas que nous dépendons de ce fournisseur chinois, turc, brésilien ou éthiopien. Nous avons nécessairement expérimenté ces soucis une fois déjà. Nous ne pouvons plus prétendre que nous ne connaissons pas cette vulnérabilité.

La bulle est toujours belle, avant d’éclater.

Ne faut-il pas se dire qu’il est temps de changer quelque chose et de miser sur les circuits courts ?

Et si c’était l’occasion de redécouvrir les savoirs-faire du coin. Redécouvrir la proximité, le local, le 100% d’ici !!!

Un bon petit goût de circuit court

Allons-nous encore pouvoir attendre éternellement que les vols reprennent, que les frontières rouvrent ou que ce fournisseur reprenne le travail ?

A partir de quel moment cela va induire des changements stratégiques de rapprochements locaux, d’internalisation, de renégociation de contrats ou de diversification des fournisseurs ?

Avec toutes les vidéoconférences que nous avons écoutées d’une oreille sur la résilience, le rebond, ou la relance, qu’allons nous faire différemment cette fois-ci ?

coronavirus covid-2019

Pause… réfléchissons, avec cette nouvelle crise de la COVID19 (ou 20), vers quoi allons nous ? Vers quoi souhaitons nous aller ?

  • Plus de numérique ? OK, mais lequel ?
  • Plus de GAFAM ? Vraiment ?
  • Plus d’achats compulsifs sur internet depuis nos portables, confortablement installés dans nos canapés ?
  • Plus d’heures passées devant Netflix ?
  • Plus de télétravail ? Forcé, subi, choisi ? Pour les emplois de service et d’administration, c’est jouable, mais pour les autres, comment faire ?

Est-ce vraiment ce que nous voulons cette fois-ci ?

Comment prédire si mon client va me payer, si mon fournisseur va me livrer ?

Avec les mesures d’accompagnement, et selon les offices de statistiques, le premier confinement n’a pas été fatal pour trop d’entreprises, fort heureusement, mais il est probable que les entreprises aient dû réduire leurs réserves, leurs matelas de secours. Le second confinement risque de le devenir. Les trésoreries n’ont probablement pas eu le temps de se reconstituer.

En pleine période d’élection américaine, avec un Brexit encore plus dur que prévu, avec les tensions avec la Turquie et ses alliés, n’est-ce pas le bon moment de miser sur les partenaires européens de proximité et de confiance ?

Et vous, qu’en pensez-vous ? Qu’allez vous faire différemment cette fois-ci ?

D’où va venir la rupture pour votre activité ?

When it comes to changing the plastic industry, good ideas are rewarded

I have the great pleasure to participate in the jury of plastic revolution, which takes place this afternoon.

From 4pm live on Facebook Livestream, you will be able to discover the best ideas and the personalities that make up the jury.

With this award we celebrate
Young impact innovators!

We want to honour great ideas, people and initiatives that develop and implement strong ideas against the plastic insanity. We can no longer stand by and watch animals perish, our food become contaminated and our environment destroyed.

This afternoon, we will celebrate the shapers who actively initiate the Plastic Revolution in 9 main areas !

Here is the agenda for this afternoon.

Agenda:
4pm – welcome and intro
4pm15 – start of pitches (starting with ecopals)
each pitch maximum 5min + short recap+questions by jury

Ideas will be judged on how well your idea achieves the following results:

  1. Impact – How much plastic does your idea conserve?
  2. Reach – How many people will be affected by your idea?
  3. Implementation – What is the feasibility of your solution being implemented at global scale?
  4. Environmental – What is the overall environmental impact of your idea?

To join the Facebook Livestream, here is the direct link to the Plastic Revolution Now Page: https://www.facebook.com/plasticrevolutionnow/

3 raisons de se réjouir de l’arrivée du printemps

Le mois de mars arrive à grands pas, et avec lui le printemps. Nous vous avons préparé trois belles occasions de se rencontrer, et d’échanger, avec des séminaires à taille humaine pour pouvoir avoir des temps d’interaction privilégiés.

Pilotage avec Laurent & Hendrick

La première occasion, c’est la soirée des pilotes executifs à Genève.

Avec Laurent et Hendrick, nous vous avons préparé un programme pour parler de capital humain, de maturité financière et de cohérence stratégique. Le tarif préférentiel « Early Bird » est ouvert jusqu’au samedi 29 février, à 90- au lieu de 120- sur le lien suivant:

Pour tout savoir, et pour réserver votre place, voici le lien.

Sport et performance avec Angélique

La seconde occasion, nous vous la proposons avec Angélique Tefenkgi, avec une approche inédite de la performance et de l’état d’esprit, à travers des parallèles avec le sport de haut niveau.

Hackons la mode avec vous tous !

La troisième occasion, ce sera le samedi 21 Mars au Campus Biotech, le temps d’un hackathon sur la mode durable pendant le festival d’innovation ouverte Open Geneva. L’évènement est gratuit pour les participants, l’inscription est obligatoire sur ce lien, qui vous permettra de mettre en lumière votre profil et de découvrir les challenges que nous vous proposons de relever.

Vous pouvez aussi nous soutenir en devenant sponsor. Il suffit de me contacter pour en savoir plus.

Bref, un magnifique printemps en perspective, j’espère que nous pourrons nous voir lors de ces séminaires.

Rendez-vous pour sauver les océans et la biodiversité marine

Mardi prochain, le 4 février 2020, j’ai le plaisir de participer au BlueInvest Day 2020, qui se déroulera à Bruxelles.

  • Comment la nouvelle Europe post-Brexit va-t-elle s’y prendre pour mettre en place le nouveau Green Deal ?
  • Quelles sont les start-ups et les scale-ups qui vont briller lors du concours de pitch ?
  • Quels seront les dispositifs clés d’accompagnement de l’innovation pour l’économie bleue ?

Nous découvrirons cela sur des sujets aussi importants que :

L’énergie propre de l’océan.

Solutions, procédés et technologies innovants dans le domaine des énergies renouvelables et de l’énergie des océans.


L’océan intelligent.

Technologies, produits et solutions numériques de la prochaine génération dans le domaine de l’intelligence artificielle, de la robotique, des ports et terminaux intelligents, de la télédétection et de la navigation.


Nourriture et aliments pour animaux provenant de l’océan.

Nouvelles denrées alimentaires et nouveaux aliments pour animaux innovants issus de l’aquaculture et de ressources biologiques aquatiques renouvelables.


Bioéconomie bleue et solutions vertes.

Nouveaux produits, nouvelles technologies, solutions innovantes et processus ingénieux issus de ressources biologiques aquatiques renouvelables, y compris les emballages et les produits médicaux/pharmaceutiques. Elle couvre également les solutions visant à « écologiser » les industries maritimes traditionnelles, les déchets marins, l’économie circulaire, la gestion du capital naturel/des ressources océaniques, entre autres.

Le BlueInvest Day se tiendra à Bruxelles le 4 février 2020. Vous pouvez nous y rencontrer le jour de l’évènement ou les jours suivants à Bruxelles en dehors de l’événement. Nous serons heureux de vous parler de votre projet, de votre portefeuille d’investissement, de votre idée innovante ou de votre dernière entreprise. Cette journée annuelle BlueInvest Day 2020 réunira des innovateurs, des entrepreneurs, des investisseurs business coach et des facilitateurs de la Blue Economy. Notre objectif sera de vous offrir de nouvelles opportunités commerciales concrètes et une visibilité accrue.

20 des meilleures start-ups et PME européennes de l’économie bleue se présenteront sur la scène principale devant un jury d’investisseurs pour les BlueInvest Awards. Rencontrez les fondateurs de produits, solutions et technologies de nouvelle génération, hautement innovants et perturbateurs pour l’économie bleue.

La journée BlueInvest offrira également de nombreuses opportunités pour des solutions, des projets et des initiatives qui favorisent l’économie circulaire, la décarbonisation, la lutte contre le changement climatique ou qui sont en rapport avec les objectifs de développement durable, que vous soyez ou non sur la scène principale.

Les présentations seront diffusées en direct pour une exposition maximale aux clients et partenaires potentiels. Les finalistes bénéficieront d’un coaching et d’un retour d’information de la part de nos spécialistes du secteur avant l’événement.

Pendant l’évènement, vous pourrez entrez en contact avec des capitaines d’industrie, des investisseurs d’impact et des représentants de haut niveau du gouvernement, du secteur public, du secteur privé, des PME, des extrapolations et des start-ups. Parmi les sujets dont nous aimerions discuter avec vous, citons notamment :

  • Environnement, action climatique, durabilité, énergies renouvelables, technologies propres et affaires maritimes
  • Transformation numérique, respect de la vie privée dès la conception, nouveaux écosystèmes IoT, intelligence artificielle, robotique
  • Eau, hydrogène, yacht, navigation de plaisance, poisson, aquaculture, agroalimentaire, algues, protection des plages et du littoral
  • Observation de la Terre, imagerie satellitaire, aperçu et navigation
  • Intelligence collective, innovation ouverte, modèles économiques
  • Ville intelligente, énergie décarbonisée, laboratoire de mobilité urbaine

Pour nous rencontrer à Bruxelles pendant la semaine, contactez Yves Zieba par email: yves.zieba@syntezia.com ou par téléphone +41795611054.

Les moments forts des « open living lab days 2019 » à Thessalonique.

Arrivée matinale. Passage devant la Tour emblématique de la ville. Ici, c’est la Macédoine !
La découpe laser a tourné à plein régime, pour illustrer nos modes de transport en triangle pour co-créer des solutions de mobilité urbaine dans les centres villes pour l’expérience du « Last mile » de demain.
Métamorphose de la table de ma chambre en « fablab éphémère »: carte, ficelle, scotch, et bien sûr Icosahedrons, qui ne me quittent plus.
Une version collector de notre Icosahedron
Avant d’animer l’atelier sur le « futur de la mobilité des centres urbains » pour de vrai, on le teste avec nos amis des francophonies Living Lab.
Restaurants, bar, terrasse, c’est dehors que cela se passe à Thessalonique !

Notre papier de recherche, co-rédigé avec Isis Gouédard, a été sélectionné, notre présentation a permis de proposer à notre audience de considérer que l’on peut être sérieux tout en utilisant les mécanismes des jeux.

Collaborer, mythe ou réalité ?

Peut on collaborer sur tout ? Oui, on peut collaborer sur tout, mais pas avec n’importe qui (clin d’oeil évidemment à Coluche, on a les références qu’on peut).

De pair à pair ? Ok, mais pas avec toi !

Tout le monde parle de l’économie collaborative au niveau « macro », c’est certain, cela va être un carton, oui mais personne ne nous a vraiment bien expliqué comment collaborer au niveau « micro ».

A l’heure où l’on voit bien que nous allons devoir collaborer de plus en plus plutôt que d’entrer en compétition systématique, où l’on se rend compte que les modèles économiques qui reposaient sur une asymétrie de l’information, ou un accès privilégié aux ressources naturelles, doivent se réinventer, et où intelligence artificielle, blockchain, automatisme et objets connectés prennent une place grandissante dans notre vie, comment faire pour bien s’entourer ? Avec qui allons-nous être compatible, complémentaire et avec qui allons nous avoir envie et plaisir à collaborer ?

Qui es-tu bel(le) inconnu(e) ? Es-tu compatible et complémentaire avec moi ?

Jusqu’à présent, il était clairement établi que l’on ne choisissait pas les personnes avec qui on travaille, ni son chef, ni ses collègues, ni ses clients. Il faut faire avec. Mais, cela, c’était avant !

Désormais, nous tendons vers une société où nous serons toutes et tous, à la fois plus indépendants, plus résilients, mais vraisemblablement moins fidèles à nos employeurs, car moins fidélisés.

Dès lors, trouver les bons associés, les bons amis, les bons partenaires devient encore plus important.

Comment faire pour trouver les bons et les garder ?

Comment les chercher, comment les trouver, comment se mettre d’accord et comment durer ensemble pour former une belle équipe d’associés.

Vaste question, large débat.

Les modèles d’association et autre pacte d’actionnaire existent depuis bien longtemps, mais ce n’est pas de cela dont il s’agit.

Pour que l’économie soit collaborative, il faut trouver les bonnes personnes avec qui on peut collaborer.

Ce n’est pas uniquement une question de proximité. Ce n’est pas uniquement la fréquentation d’un même lieu qui va tout faire et qui va permettre la collaboration. Les lieux, aussi agréables soient-ils, ont par ailleurs aussi des hauts et des bas, voir ce qui arrive à WeWork. Nous pensions qu’ils allaient manger tout cru tous les espaces sympas de coworking, il y a quelques mois, et les voilà en difficulté.

Alors les réseaux sociaux peut-être? Le monde virtuel créateur de lien. Et bien, non. N’importe qui contacte n’importe qui d’autre pour tout un tas de mauvaise raisons, notamment pour leur vendre ce qu’ils n’ont pas vraiment demandé. Il suffit de payer un peu pour pouvoir envoyer un message direct à quasiment n’importe quelle personne cible dans LinkedIN. Sans présentation, sans intermédiaire, sans briser la glace, sans même devoir prendre un café !!!

C’est sans doute beaucoup plus subtile que cela. Trouver les bonnes personnes (de préférence) avant de s’associer, c’est en fait un travail de longue aleine. C’est de plus en plus complexe et multi-dimensions et c’est précisemment pour cela que cela devient intéressant.

Etre 100% nomade et sans attache alors ? Et bien, non plus. Voir les mésaventures de The Shared Brain, uberisateur uberisé ? pourtant super prometteur à leurs débuts.

Il doit bien y a quelques pistes intéressantes pour ne pas se tromper. Je pense notamment à The Slicing Pie pour proposer une méthode fair et équitable pour s’associer.

Ah oui, en plus de trouver les bonnes personnes, il faut aussi que le modèle collaboratif (contribution & rétribution) soit équitable, sinon, personne n’a envie d’être le dindon de la farce. Ensuite il faut se mettre d’accord sur les rôles, les responsabilités. Après cela ne fonctionne quasiment jamais comme prévu…

Bref, tout cela pour dire que je n’ai pas encore trouvé la solution. En design thinking, j’ai appris que ce n’est pas grave, et que l’essentiel, c’est de passer plus de temps dans la phase d’empathie. Finalement, cette phase d’empathie est plutôt agréable, voire carrément très agréable.

On rencontre des personnes toutes plus intéressantes les unes que les autres. C’est en tout cas ce qui m’arrive en 2019, et c’est super agréable !

Notamment en cette période de rentrée avec notamment notre petit groupe de réflection sur les communautés d’intérêt, et de valeurs, la mise en place de la SBA Suisse, l’organisation du Global Goals Jam à Genève, le déplacement à Thessalonique pour les Open Living Lab Days, l’initiative Isynnov, le Living Lab de Mobilité Douce SnailMobLab, le hackaton, le défilé de mode éthique et responsable, la célébration du bicentenaire de l’ESCP à Genève, et tous nos petits groupes de travail secrets. Bref, un belle liste d’expériences magnifiques et de rencontres inspirantes. Pourvu que cela dure !

Et si le bon modèle, c’était chacun chez soi et on se rencontre quand on en a besoin ?

Tous indépendants ? tous autonomes ? tous interdépendants ? C’est probablement ce vers quoi nous nous dirigeons dans notre merveilleux monde des MeetUps, des start-ups, des scale-ups et des entrepreneurs (« wannabe », « dontwannabe » et « nottoosureyet » entrepreneurs).

Des associations de petits groupes à géométrie variable, le temps d’un projet qui se passe bien. Sans doute pas plus. Nous nous dirigerions donc vraisemblablement vers de nouvelles formes de collaboration. Finies les réunions inutiles et interminables (tant mieux), et découvrons ces milles endroits où nous allons réinventer le monde !

Une mauvaise expérience ? Arrêtons tout de suite et plus jamais cela.

Un ego surdimensionné, un mauvais payeur, un incompétent ? Aujourd’hui cela se sait très vite. Savoir qui éviter, c’est devenu aussi très important.

Evidemment que lorsque l’on croise quelqu’un et que cela se passe mal, on a désormais beaucoup plus de latitude pour ne plus jamais perdre de temps avec cette personne. (évidemment cela ne vaut que si ce n’est pas votre chef ou votre client principal), mais disons à minimum que nous pouvons chercher plus facilement des alternatives.

Une bonne expérience ? Cela donne envie de recommencer et d’aller plus loin dans la collaboration.

Alors que retenir de tout cela ? Faisons quelques hypothèses prospectives.

  • Peut-être que les nouvelles formes de gouvernance, plus horizontales, moins centralisées, plus participatives, plus simples, vont elles-aussi se développer et trouver leurs places. A condition que cela n’empêche pas d’avancer. N’a t-on pas trop entendu l’adage : « Tout seul, on va plus vite, ensemble on va plus loin. » Peut-être mais cela dépend aussi avec qui ? Aucune envie d’aller plus loin plus longtemps avec des personnes qui ne sont même pas drôles !!! C’est un peu comme choisir avec qui on va passer nos prochaines vacances. Vaut mieux bien s’entendre.
  • Peut-être que les communautés de valeur et d’intérêt vont se faire et se défaire plus rapidement, au fur et à mesure que l’on clarifie les visions que l’on croyait partagées, et que l’on explicite les divergences émergentes.
  • Peut-être aussi que les espaces d’innovation vont se remplir et se vider encore plus rapidement que ce que nous pensions.

Avant, nous travaillons pour un employeur toute sa vie, et on travaillait avec les mêmes collègues toute sa vie. Il fallait faire avec les bons et les moins bons ! Je ne sais pas si c’était la panacée, mais c’était en tout cas relativement stable et prévisible. Nous avions le temps de les évaluer, de es apprivoiser, de créer la relation de confiance et de trouver nos affinités dans le temps long.

Aujourd’hui, et sans doute encore plus demain, nous devons nous préparer à collaborer avec beaucoup plus de personnes différentes dans des temps beaucoup plus courts.

Alors comment choisir, comment filtrer, comment sélectionner ?

Les hard-skills ? CEO/CFO/CTO… ? Mouais. C’est bien mais cela ne suffit pas pour constituer une équipe de rock-stars. Cela implique que nous devons déveloper nos aptitudes de flexibilité et notre capacité à accorder sa confiance et à tolérer l’autre beaucoup plus vite, voire instantanément et a priori.

Là encore, pas certain que nous y soyons toutes et tous bien préparés.

Existe-t-il des canaux, des formations, des livres pour ne pas se tromper, pour faire les bons choix ? Plus important que du recrutement, plus important que de la prospection commerciale. Comment trouver l’oiseau rare, en qui avoir confiance ?

Et toi, quel est ton pipeline d’associés potentiels ?

Si choisir ses associés, c’est au moins aussi important que trouver son prochain client, comment mettre en place une veille active pour faire appel aux bonnes personnes au bon moment ?

Je rêve de trouver celles et ceux qui me font avancer, qui me font aller plus loin, et que je peux aider et soutenir. Et vous, comment vous y arrivez comment ? 🙂

Les objets connectés

Gadgets ou progrès ?

De quoi parle-t-on ? Qui les utilise ? Pour quoi faire ?

Dans le cadre du cycle de conférences publiques sur la transition numérique, pour animer la Stratégie Transition Numérique 2018-2022, du Grand Annecy Agglomération, nous aurons l’occasion d’échanger sur ces sujets de manières interactives, en découvrant de nombreux exemples d’objets connectés, en comprenant pourquoi certains sont des succès commerciaux, et d’autres pas.

Nous aurons également l’occasion de comprendre ensemble les enjeux principaux de cet écosystème émergent.

Pourquoi un tel buzz ? Quelles sont les opportunités à saisir ? Quels sont les points de vigilance à garder à l’esprit ?

Comment faire les bons choix pour son quotidien ? Les objets connectés peuvent-ils nous aider à devenir des consommateurs plus responsables ? Comment ces objets nous aident à modifier nos comportements et à changer nos habitudes ?

Devenir de meilleurs consommateurs ?

Comment savoir si tel ou tel objet a un intérêt ?

Comment éviter les gadgets inutiles ou superflus (voire ridicules) ?

Quels les liens pouvons nous établir entre objets connectés et le « smart building » ou la « smart city » ?

Le Smart Building, concrètement pour mon quotidien, cela veut dire quoi ?

Vous pouvez d’ores et déjà retrouver le « Teaser » de cette soirée qui se déroulera le 21 Mai 2019 dès 20h à Annecy, et découvrir le programme en cliquant sur ce lien.