Du plan climat à votre cahier d’idées

Urgence climatique, plan climat, loi pour le climat, journées mondiales diverses et variées, COP 25, 26, 27, 28, débat sur la transition énergétique ou l’économie bas carbone… ce ne sont pas les grands plans stratégiques et les grandes rencontres au sommet qui manquent, avec pour objectif commun la baisse des émissions de CO2 et de gaz à effets de serre. Fresque, jeux, colloques, votes, les initiatives s’enchaînent, il y a urgence. Malgré toutes ces bonnes volontés, on a parfois l’impression que rien ne bouge.

A l’autre bout de la chaîne, vous, moi, en train de nous demander ce que nous pourrions bien faire à notre humble niveau, dans nos habitudes ou comportements de tous les jours pour contribuer concrêtement à améliorer les choses, ou au moins à ne pas les empirer.

Entre ces approches macro (que certains critiqueront comme étant « hors sol », sans plan d’action et donc sans réel impact ou résultat), et votre cahier d’idées ou le mien sans moyen, comment trouver le bon chemin, celui qui consiste à avoir un impact plus grand qu’au niveau individuel, sans pour autant tomber dans les pièges de la réunionite qui n’avance pas et ne mène à rien ?

Dès lors, comment passer du « micro au macro » et du « macro au micro » sans se perdre ?

Ce « morceau du milieu » qui manque, je crois qu’il tient en fait, aux outils et aux méthodes qui permettent aux bonnes idées d’être testées et expérimentées à une plus grande échelle, et d’être facilement adaptable, réplicable, modifiable pour être déployées et adoptées par d’autres ailleurs. Comment faire pour que ce « mix & remix » de votre idée fonctionne ?

Très bien alors, admettons que nous ayons une bonne idée, avec un impact environnemental positif, par où commencer ?

C’est justement ce sur quoi nous travaillons avec les différents cercles de médiation de Syntezia sur des sujets tels que :

  • Le transport longue distance intense en carbone (comprendre pour ou contre l’hydrogène vert des bus, camions, bateaux, avions!)
  • Les nouvelles formes de mobilité urbaine décarbonnée (one-wheel, e-scooter, vélo électrique, trotinette, vélo cargo, EV…)
  • Le smart home, le smart building et le smart city (c’est bien gentil d’être smart à tous les niveaux, mais comment mesurer l’impact réel une fois que les usagers arrivent dans les murs !)
  • Les énergies décarbonnées du futur (hydrogène, batteries, micro-grid…)
  • L’économie circulaire (notamment dans le textile et la mode, que nous savons si problématique)
  • Les alternatives aux plastiques à usage unique
  • La protection de la biodiversité terrestre et marine
  • Les projets de digitalisation, objets connectés, intelligence artificielle, RPA, wearables, qualité de vie, blockchain ou crypto-monnaies (qui font beaucoup parler d’eux ces temps-ci)
  • Réduire les emballages (éco-conception, vrac…)

Nous participons avec nos idées et nos projets innovants à alimenter le dispositif suisse d’accélérateur d’innovation, qui permet un accompagnement méthodologique (par les fablabs et les living labs) et un financement des idées retenues mois après mois par un jury appelé « innovation committee ».

Concrêtement, qu’est-ce que cela permet de faire avec les bonnes idées ?

Vos idées peuvent être partagées publiquement sur une plateforme d’innovation ouverte afin de recevoir des commentaires d’autres acteurs de l’innovation. Il y a de la valeur dans l’échange, dans les commentaires, et c’est aussi parfois une bonne façon d’identifier un futur partenaire, qui cherche à faire sensiblement la même chose que vous ! Cela peut aussi permettre à un recruteur ou à des financiers de trouver des projets à impact.

Comment savoir si mon idée a le potentiel d’aller plus loin ?

Nous avons tout un processus pour cela, cela commence par la constitution d’une équipe de 2 personnes minimum (tout seul, c’est moins drôle!), l’ébauche d’une idée de décarbonation, vous pouvez ensuite la soumettre et vous rapprocher de nous pour étudier ensemble comment notre démarche de living lab (proche de celle du design thinking, avec une emphase particulière sur l’empathie et l’impact) va pouvoir vous aider à bien vous préparer avant de passer devant le jury et de savoir si votre équipe et si votre idée peuvent être accompagnées méthodologiquement et financées.

Si ça m’intéresse, et si j’ai une idée, je fais comment ?

Nous vous invitons simplement à vous faire connaître avec ce formulaire simple et nous vous contacterons très rapidement pour prendre rendez-vous, et discuter de la meilleure approche méthodologique pour se structurer.

Là tout de suite, je n’ai pas vraiment l’idée du siècle, mais le sujet m’intéresse, et je donnerais volontiers un coup de main, comment faire ?

Cela tombe bien, de nombreuses équipes émergentes cherchent des compétences, des co-financements et des partenaires de mise en oeuvre, et cela pourrait être vous !

Nous organisons des séances pour faciliter les rencontres, la mise en réseau par thème et les discussions.

Pour être tenu au courant de nos futurs match-making, vous pouvez nous envoyer un message (par mail à l’adresse yves.zieba@syntezia.com) et suivre nos pages LinkedIN pour ne rien manquer (digitalisation, mode et luxe durable, énergie renouvelable et hydrogène, mobilité décarbonnée, smart building & smart city, biodiversité terrestre et marine)

Qu’en pensez vous ?

Un hackathon 100% en ligne ? c’est possible et c’est même fort agréable.

Avec la crise du COVID19, nous avons toutes et tous dû passer une grande partie de nos activités en ligne, lorsque c’était possible.

Les séminaires sont devenus des webinaires, les formations se sont transformées en cours en ligne, les réunions se sont presque toutes transformées en vidéo-conférence. Très bien. Nous en avons presque une overdose aujourd’hui, tellement « tout est passé en ligne ».

Malheureusement, pour certains formats d’évènements, passer 100% n’est pas évident. Les grands rassemblements, pas évident de les passer en ligne, sans perdre au passage un peu de l’expérience, un peu de la qualité d’échange, un peu de la convivialité que nous cherchons tous dans des évènements. Je croyais que pour les hackathons, c’était difficile de les organiser en ligne. Pas de lieu iconique, pas de pause café/croissant, pas de possibilité de rendez vous face to face pour approfondir les centres d’intérêt commun, pas de bons petits plats… bref tout passer en ligne, me semblait complexe. Et bien, je me suis trompé.

L’équipe d’organisation d’open geneva nous a concocté un programme sur plusieurs jours, qui s’est révélé très attrayant et efficace.

Parmi les moments clés que j’ai vécu, la possibilité de parler à un conseiller d’état, les conseils de nombreux coachs hyper compétent, une séance de méditation à distance le dimanche matin au réveil, et la découverte des campagnes de crowdsupport.

Evidemment pas de possibilités de partager les repas, mais l’équipe d’organisation avait prévu des cours de cuisine en ligne et aussi un spectable vidéo de stand-up pour se détendre.

Le reste des fondammentaux est resté, à savoir la constitution des équipes par thème (9 sujets qui contribuent à la résilience de Genève), l’usage des outils classiques (interviews, proposition de valeur, modèle économique, coaching et pitch de 120 secondes).

Nous avons donc participé à cette co-opétition avec un projet dans la catégorie « Expression, culture, sport, danse, musique et mode durable.

Pour accéder à l’espace collaboratif de notre projet d’autonomisation économique des créateurs et des créatrices de mode, il vous suffit d’accéder à ce sparkboard.

Vous pouvez nous soutenir et soutenir les créatrices et les créateurs de mode en votant pour notre projet dès 18h aujourd’hui.

Pour voter pour notre projet et aider les créatrices et les créateurs de mode, votez pour notre projet en votant pour le projet numéro 6.2, Hack Your Style en accédant à ce site.

#openinnovation #livinglab #fablab #GVAResilienceHack #hackathon #résilience #innovation #innovationouverte #innovationdurable

La plateforme technologique du grand Genève

Merci au Dauphiné pour cet article sur notre plateforme technologique, et sur la possibilité de co-designer de nouveaux projets grâce à elle.

L’occasion de faire un retour sur les 3 dernières années d’activité de notre association, de nos principaux succès (la Fête de la Science, le bootcamp entrepreneurial, des cours de design thinking ou de découpe/gravure laser, nos campagnes de financement participatif, nos activités de création de jeux vidéos ou les initiations à la robotique), de nos différentes étapes vers la croissance, en utilisant les principes de l’innovation ouverte et aussi et surtout de remercier toute l’équipe qui a contribué à ce beau parcours collectif.

L’occasion aussi de faire un peu de prospective et d’inventer ensemble, en utilisant l’intelligence collective de notre groupe, comment nous allons faire émerger de nouveaux écosystèmes innovantes, en capitalisant sur les parcours de chacun et la combinaison de compétences pour aller vers de nouveaux succès.

Dauphine

La 3D pour les nuls

Difficile de ne pas en avoir entendu parler, la 3D est partout, c’est le thème à la mode du moment. Essayons de comprendre le phénomène en le décomposant simplement.

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Dans un dispositif 3D, que cherchons nous à mettre en place ?

  • Comment choisir vos matériaux ?
  • Comment choisir vos machines ?
  • Comment y voir clair dans les différents procédés ?
  • Quel logiciel doit-on apprendre pour pouvoir maîtriser toute la chaîne des compétences clé ?

Nous ne sommes pas tous nés ingénieurs en science des matériaux. Par contre, il est facile de comprendre que selon les caractéristiques de votre objet, son contexte d’utilisation, qui va le manipuler, son usage, sa fonctionnalité, les propriétés que vous souhaitez que votre objet possède (solidité, résistance à la température, flexibilité, interaction avec d’autres matériaux…).  Très schématiquement, pour un prototype, vous pouvez partir sur du bois ou du plastique, c’est le plus simple, les métaux sont rapidement plus honéreux.

Quitte à réindustrialiser, faisons le en recyclant !

Il est aussi important de réfléchir au recyclage de votre objet, une fois qu’il aura accompli sa mission. Des matériaux recyclés et/ou recyclables vous proposent des possibilités très variés d’objets. Pensez y !

En général, dans un fablab, pour l’impression 3D, on commence avec les plastiques.

Une fois les plastiques maitrisés, on évolue vers les matières naturels, les composites (par exemple mélange fibre de bois et plastique). Pour vous aider à vous y retrouver, voici une classification des plastiques, pour que vous redécouvriez le plaisir d’apprendre à connaître ces matériaux.

Vous y voyez plus clair en terme de matériau ? Les thermoplastiques, les thermodurcissables et les polymers n’ont plus de secrets pour vous ? Alors passons aux machines. Comment bien choisir vos machines 3D ? Vos imprimantes 3D, vos scanners 3D, vos machines d’usinage 3D.

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Deux grands modèles s’offrent à vous. Le monde du libre et de l’open source d’une part, et le monde « Pro » d’autre part.

Le principe de toutes ces machines est le même: la machine produit bêtement ce que vous lui demander de produire. (typiquement l’imprimante 3D imprime le fichier .stl que vous lui demandez d’imprimer).

Comment avoir un bon fichier 3D ?

Vous pouvez concevoir chez vous, et réaliser votre pièce dans un fablab. Souvent on vous demande votre fichier .stl (souvent votre sésame, la garantie du succès de votre impression 3D) ?

.stl pour fichier de stéréolithographie. Pas de panique. La stéréolithographie n’est ni plus ni moins qu’un des procédés de l’impression 3D (un de ceux de la photopolymérisation en cuve). Les autres sont détaillés dans cette infographie (pour les plus curieux d’entre vous).

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Vous pouvez piocher dans les librairies d’objets que d’autres ont créé avant vous, si ils ont décidé de le mettre en accès libre.

Une source d’idées quasi infinie (pour Noël et pour toute l’année)

Le site Thingiverse est une vraie caverne d’Ali Baba, une mine d’information pour trouver des designs de bonne qualité réalisés par d’autres.

Le fin du fin, c’est quand même de faire soi-même.

C’est à dire de partir de la feuille blanche, d’imaginer l’objet à partir de rien (ou presque rien), et de le concevoir vous-même.

C’est là que le choix des logiciels prend toute son importance. Parmi les logiciels de modélisation tridimensionnelle (logiciels de conception assistée par ordinateur), vous avez plusieurs choix, selon que vous êtes débutant, amateur, semi-pro ou professionnels. Pour la modélisation tridimensionnelle, voici une première grille de lecture, pour pousser la porte des fablabs avec quelques billes.

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Il existe une multitude de logiciels de modélisation 3D. En voici quelques-uns :

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Nous, on aime bien Blender, SketchUp, Rhino3D, AutoCAD, Solidworks et Catia. On vous conseille d’utiliser les mêmes logiciels que vos amis, histoire de pouvoir avancer ensemble !

L’impression 3D n’est qu’un des nombreux outils que vous retrouverez dans les fablabs. Vous y verrez aussi des scanners 3D, des machines d’usinage (fraiseuse numérique/CNC), des drones.

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Bref, pas de limite, vous pouvez concevoir des objets, des sculptures, des personnages, des maisons, des villes, des bateaux, des avions… Rêvez grand, et ce sera réussi ! La 3D pour tous, c’est maintenant.

Alors voilà, il n’y a plus qu’à vous y mettre et de rejoindre le fablab le plus proche de chez vous pour vous aussi retrouver le goût d’innover et de réaliser vous même des dessins, de maitriser vous-même des logiciels de conception, et de repartir chez vous avec votre objet en pouvant dire:

C’est moi qui l’ai fait !

 

 

 

 

L’émergence des fablabs, analyser la situation actuelle avec quelques chiffres clés.

Selon l’étude de marché Fablab, il y aurait 634 fablabs dans le monde, 341 en Europe, 64 en France sont recensés par le MIT (plus de 10% du nombre de Fablab dans le monde. Dans le club restreint des fablabs, qui compte plus de 100 membres, on ne compte que 11 fablabs. Un seul a plus de 500 membres. A noter cependant que dans certains cas, l’adhésion est gratuite. La notion de membre est donc difficile comparable ! Elle se confond et se mélange parfois avec celle de « communauté ».

Parmi les 64 fablabs de France, on note un grand nombre de fablab peu fréquenté, c’est à dire qu’ils ont peu de visiteurs et peu de membres (par rapport aux mêmes statistiques dans le reste du monde). Y en a t-il déjà trop en France ?

Activité à but lucratif ?

70% des fablabs en France ont un statut associatif, les autres 30% sont des sociétés.

Qui fréquente les fablabs ?

Les fablabs sont fréquentés en moyenne, par des particuliers (54%), des entrepreneurs (16%) et des étudiants (30%).

45% de la population sait ce qu’est un fablab (55% n’en a aucune idée). Dans 65% des cas, la découverte du fablab s’est fait dans le cadre académique (Ecoles, universités, structures scolaires).

Acheter ou créer ?

37% préfèrent acheter, 63% préfèrent apprendre à faire eux-même. 24% des personnes interrogées ont déjà créé un objet elle-même.

Le cimetière des fablabs

Ceux qui ont commencé avec une grosse subvention, sans communauté, ou avec des prix dissuasifs, ont déjà rejoint le cimetière des fablabs. Un modèle économique pertinent, la puissance de la communauté et la qualité des formations (Arduino, 3D, Raspberry Pi, OpenScan…) dans la durée, fidélise les membres et permet de faire en sorte qu’ils viennent et reviennent. Cela est la condition sine-qua-none pour péreiniser la structure.

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Et notre fablab dans tout cela ?

Par rapport au 63 autres fablabs de France, après 10 mois d’activité, notre fablab se positionne donc déjà dans le club restreint des fablabs avec une forte fréquentation, dans le Top 10 en terme de nombre de membres (payants, on ne compte pas comme membres, les curieux qui n’ont pas encore adhérer!), et notre croissance en terme de membres est trois fois plus rapide que la moyenne des fablabs français. Clairement plus orienté vers l’entrepreneuriat que nos confrères, notre fablab continue d’attirer entrepreneurs, particuliers, entreprises et indépendants de France (Auvergne Rhône Alpes principalement) et de Suisse Romande. Dans le club de l’élite des fablab à plus de 100 membres,  rare sont ceux qui ont atteint ce cap important de croissance en moins d’un an. Créer une communauté prend du temps et beaucoup d’efforts marketing. Notre positionnement prix s’avère conforme aux attentes de nos membres depuis le début, et est confirmée par les résultats de cette étude nationale. Bravo donc à toute l’équipe !

FabLab

Bratislava, initier une collaboration européenne autour des objets connectés

Nous nous étions donné rendez-vous à Bratislava en plein mois de Juillet, pour échanger entre écosystèmes des « objets connectés », IOT, thème choisi pour initier une série de conférences pour mettre en place des collaborations concrêtes entre la Slovaquie, actuelle présidente de l’Union Européenne, les pays du V4 (Slovaquie + République Tchèque, Pologne et Hongrie) et leurs partenaires européens, notamment la France.

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En plein Euro de football, et en plein Brexit, c’était passionnant de voir comment la Slovaquie et les pays de V4 voient les choses.

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Le rendez vous avait été particulièrement bien préparé avec notamment le soutien de l’institut français, de la chambre de commerce franco-slovaque, de l’ambassade et du label French Tech, venu soutenir les meilleurs startups françaises, et participer à un des premiers évènements phares de la présidence slovaque au sein de l’Union Européenne.

Discours du président slovaque, et des officiels CCI, SBA… 

 

Après un mot de bienvenu du Président, nous avons pu assister à des tables rondes, des pitchs de start-ups, échanger sur des stands, et participer à des séances de speed-networking avec des partenaires triés sur le volet.

Les tables rondes thématiques

Du beau monde de passage sur les stands

Il fallait se frayer un chemin entre les différents acteurs de l’industrie IOT.

Entrepreneur, startup, fablab, living labs, hackerspace, coworking spaces, universités, faculté, centre de recherche, techno transfert, knowledge transfert, ambassadeur, ministres, chambre de commerce, promotion économique, Business France, French Tech, Institut Français, investisseurs, gros industriels (Orange, Dassault…).

 

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L’écosystème francophone venu en force.

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De gauche à droite, des représentants de NUMA; de la IOT Valley de Toulouse et de Pangloss , parmi les écosystèmes de Paris, de Bordeaux, de Normandie, de Corse, et d’Auvergne Rhône-Alpes, étaient venus pitcher les meilleurs projets IOT de France, soutenus par la French Tech et venus aussi découvrir les projets émergents des startups émergentes venus des pays V4.

Les pitchs: 3 minutes pour séduire.

Les pitchs et les keynotes se sont succédés pour rythmer la journée. Virtual Realité, réalité augmentée, caméra 360 immersive, application de dating géolocalisé, objets connectés, des tonnes de capteurs, des displays digitaux pour afficher les statistiques de réseaux sociaux, des smart bots, de l’intelligence artificielle, des robots, des solutions de valorisation des déchets, du smart home, du smart city, des smart objects, des SOO… il n’y avait que du smart !

Parmi les keynotes, celle d’Hyperloop n’est pas passé inaperçu. Dans quelques années, Bratislava devrait être relié à Vienne par une capsule allant à la vitesse du son, mettant ainsi les deux capitales, à 9 minutes l’une de l’autre au lieu d’une heure. Cela laisse rêveur, vivement que nous ayons cela entre Genève, Lausanne, Lyon, Milan, Turin et Zurich !!!

Intéressant aussi de découvrir que cette nouvelle folie visionnaire d’Elon Musk, devrait utiliser des technologies provenant de nos amis et voisins du CERN.

Histoire de bien ringardiser les transports en train actuels, Bebop Gresta, nous a rappelé que l’écart des rails, suit la logique de la largeur de l’arrière train de deux chevaux du temps de l’Empire Romain. Et que cela n’a pas changé depuis !

Toujours difficile (et un peu stressant!) de passer en pitch de 3 minutes, juste après un orateur tel que Bebop  Gresta, alias « le cowboy », un habitué des studios de CNN, qui semblait tout droit sorti de la série « Silicon Valley ». Bebop nous a présenté le projet Hyperloop, et souhaitait aussi attirer les talents vers le projet. Questionné sur « pourquoi il avait laissé pousser sa barbe, il nous a aussi révélé qu’il ne contrôlait plus l’aspect visuel de sa barbe, et que son look était depuis longtemps entre les mains de conseiller en image ». Comme quoi, la mode, le style, le look, et les technologies disruptives, ne sont deux mondes si éloignés que cela.

 

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Le pitch de Pangloss et de nos projets IOT, notamment notre SmartLab s’est très bien passé (2:57 min pour être précis! j’avais laissé 3 secondes pour les questions du public ;-)) et surtout des supers contacts venus nous voir, parmi les acteurs de l’écosystème IOT les plus innovants.

Soirées chez l’Ambassadeur et au château

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…histoire de remercier les organisateurs et de poursuivre les discussions de partenariats.

La France ce soir-là a battu l’Allemagne 2-0, c’était le soir de Griezmann, cela nous a permis de fêter cela dans le centre ville.

Ensuite, il nous a fallu quitter Bratislava pour un retour vers Vienne en bus et Genève en avion, avec de nouvelles perspectives sur l’avenir de l’Europe, plein d’idées et de projets collaboratifs à concrétiser.