Les vacances se terminent, (snif, snif…) et c’est désormais le moment d’organiser les emplois du temps. Qui va emmener les enfants le matin, qui ira les chercher le soir, comment gérer le jeudi, lorsqu’il y a un trou de 3 heures sans cours, pour notre petite dernière…
Au moment où nous effectuons nos courses de rentrée scolaires, et où nos enfants se demandent si ils/elles seront dans la même classe que leurs amis de l’année dernière, et si ils auront la chance de ne plus avoir ce proesseur si terrible de l’an dernier, une autre question se pose :
avons-nous appris des erreurs ou errements du passé ? Les écoles privées ou publiques, ont-elles améliorer leur performance digitales ?
allons-nous revivre ces scènes de visio-conférences qui ne fonctionnent pas à la prochaine obligation de confinement ?
le cyber-harcèlement, que l’on dit en progression fortement inquiétante, va-t-il faire son entrée dans les smartphones de nos enfants ?
Toutes ces questions, parents et enfants se les posent légitimement.
Simple, efficace et moderne.
Du coté des institutions (Crêches, jardins d’enfants, écoles, cycle1, cycle2, cycle3, collèges, lycées…), c’est aussi l’heure de la rentrée. Avouons-le, souvent l’ « informatique » n’est pas toujours le point fort des équipes, combien de tablettes inutilisées, ou de logiciels qui ne fonctionnent plus comme on le souhaiterait ?
L’ENT ou l’Ecole Directe ou tout autre système d’administration et de communication, permettra-t-il de répondre aux attentes de ce nouveau monde digital ?
Pour les établissements, ces questions du numérique sont devenues stratégiques. Rater ce virage, c’est passer pour l’arrière garde de l’éducation, c’est avoir un temps de retard, et c’est finalement ne plus attirer les meilleurs enseignants. A terme, ce sont les parents et les enfants qui partent, si l’institution n’est pas à l’avant garde sur ces sujets du numérique.
Souvent, c’est la multitude des systèmes, et leurs complexités qui s’additionnent, qui sont l’une des causes du problème.
Alors que faire ? Changer de système informatique ? Mettre à la poubelle l’ENT ou l’EcoleDirecte ou ce système interne qui date de quand déjà ????
Oulala, cela pourrait être compliqué. Je ne sais pas si le développeur pourrait nous le faire ? Et puis, on a toujours fait comme cela ici !
Ce genre de commentaires (parfois de la bouche même de la direction) peut faire des ravages sur la réputation de l’établissement. Clairement, si la direction de l’école n’a pas un discours de modernité sur le numérique, nous n’allons pas leur confier l’avenir de nos enfants.
Quelle école n’a pas un enfant doué en numérique dans ses classes, ou un parent d’élèves un peu observateur, qui va vite repérer ce que l’école fait correctement ou au contraire, ce qu’elle fait d’un peu « ringard » en terme de pratique pédagogique et de logiciels.
Une expérience utilisateur ratée, et c’est potentiellement les inscriptions de l’année suivante qui plongent.
Pendant la première crise de la COVID19, on a pu se cacher derrière l’effet surprise, désormais, ce joker n’existe plus, et les attentes (légitimes) des parents et des élèves sont plus présentes que jamais.
Un nouveau camouflé ne pardonnera pas !
De coté des bonnes nouvelles, la technologie évolue, et il est maintenant possible de faire mieux et de gagner sur tous les fronts. Un système plus simple, une interface plus agréable pour satisfaire tout le monde, pour un prix qui fait du bien au cash flow de l’école.
Cette solution unique remplace généralement entre 5 et 8 systèmes existants, et permet de passer à une nouvelle ère.
La transition énergétique, depuis le temps qu’on en parle, on se dit que ce serait sans doute bien le moment de migrer des énergies fossiles vers les énergies décarbonnées.
Dans le mix énergétique du futur, l’hydrogène semble voué à jouer un rôle. Oui, mais quel rôle exactement ?
Certains l’annoncent comme le remède miracle, d’autres nous disent « pas avant 30 ans », finalement on se demande bien par où on commence, qu’est-ce qu’on migre, qu’est-ce qu’on change…
Si les technologies sont prêtes et n’attendent plus que nous, pourquoi alors les migrations (passage du fossil à l’hydrogène) et les changements d’habitude, de comportements et d’achats se font encore attendre ? C’est quoi l’excuse !!!???
En cherchant à comprendre ce qui motive ou freine l’adoption de l’hydrogène, le code couleur semble important !!!
« L’hydrogène est vanté par les industriels et les gouvernements du monde entier comme la nouvelle énergie «propre» censée nous sauver du chaos climatique. Financé à coups de milliards d’euros d’argent public, l’hydrogène s’avère pourtant nocif pour le climat comme le révèle une dernière étude scientifique » selon Joëlle Leconte.
Alors, cet hydrogène, solution miracle ou nocive ? Rêve de la transition ou cauchemar de la décarbonation ?
Il y a débat, alors comment savoir ?
S’il existe plusieurs couleurs, comment s’y retrouver ? Quelle couleur choisir ? Comment être sûr de ne pas se tromper ?
Pour les non-initiés, l’hydrogène existe en vert, en bleu, en jaune, en gris, ou en « nature » et tous les pays ne semblent pas choisir la même couleur. On évoque même 50 nuances !!! Et oui, on arrive même à faire du sensuel dans l’industrie de l’énergie !!!
Perdu au milieu de ces débats d’experts aux enjeux économiques colossaux, comment faire pour faire la part des choses et pour décider par soi-même de la meilleure option de décarbonation ?
Qu’en pensez-vous ? Sur quelle option misez-vous ?
Urgence climatique, plan climat, loi pour le climat, journées mondiales diverses et variées, COP 25, 26, 27, 28, débat sur la transition énergétique ou l’économie bas carbone… ce ne sont pas les grands plans stratégiques et les grandes rencontres au sommet qui manquent, avec pour objectif commun la baisse des émissions de CO2 et de gaz à effets de serre. Fresque, jeux, colloques, votes, les initiatives s’enchaînent, il y a urgence. Malgré toutes ces bonnes volontés, on a parfois l’impression que rien ne bouge.
A l’autre bout de la chaîne, vous, moi, en train de nous demander ce que nous pourrions bien faire à notre humble niveau, dans nos habitudes ou comportements de tous les jours pour contribuer concrêtement à améliorer les choses, ou au moins à ne pas les empirer.
Entre ces approches macro (que certains critiqueront comme étant « hors sol », sans plan d’action et donc sans réel impact ou résultat), et votre cahier d’idées ou le mien sans moyen, comment trouver le bon chemin, celui qui consiste à avoir un impact plus grand qu’au niveau individuel, sans pour autant tomber dans les pièges de la réunionite qui n’avance pas et ne mène à rien ?
Dès lors, comment passer du « micro au macro » et du « macro au micro » sans se perdre ?
Ce « morceau du milieu » qui manque, je crois qu’il tient en fait, aux outils et aux méthodes qui permettent aux bonnes idées d’être testées et expérimentées à une plus grande échelle, et d’être facilement adaptable, réplicable, modifiable pour être déployées et adoptées par d’autres ailleurs. Comment faire pour que ce « mix & remix » de votre idée fonctionne ?
Très bien alors, admettons que nous ayons une bonne idée, avec un impact environnemental positif, par où commencer ?
C’est justement ce sur quoi nous travaillons avec les différents cercles de médiation de Syntezia sur des sujets tels que :
Le transport longue distance intense en carbone (comprendre pour ou contre l’hydrogène vert des bus, camions, bateaux, avions!)
Les nouvelles formes de mobilité urbaine décarbonnée (one-wheel, e-scooter, vélo électrique, trotinette, vélo cargo, EV…)
Le smart home, le smart building et le smart city (c’est bien gentil d’être smart à tous les niveaux, mais comment mesurer l’impact réel une fois que les usagers arrivent dans les murs !)
Les énergies décarbonnées du futur (hydrogène, batteries, micro-grid…)
L’économie circulaire (notamment dans le textile et la mode, que nous savons si problématique)
Les alternatives aux plastiques à usage unique
La protection de la biodiversité terrestre et marine
Les projets de digitalisation, objets connectés, intelligence artificielle, RPA, wearables, qualité de vie, blockchain ou crypto-monnaies (qui font beaucoup parler d’eux ces temps-ci)
Réduire les emballages (éco-conception, vrac…)
Nous participons avec nos idées et nos projets innovants à alimenter le dispositif suisse d’accélérateur d’innovation, qui permet un accompagnement méthodologique (par les fablabs et les living labs) et un financement des idées retenues mois après mois par un jury appelé « innovation committee ».
Concrêtement, qu’est-ce que cela permet de faire avec les bonnes idées ?
Vos idées peuvent être partagées publiquement sur une plateforme d’innovation ouverte afin de recevoir des commentaires d’autres acteurs de l’innovation. Il y a de la valeur dans l’échange, dans les commentaires, et c’est aussi parfois une bonne façon d’identifier un futur partenaire, qui cherche à faire sensiblement la même chose que vous ! Cela peut aussi permettre à un recruteur ou à des financiers de trouver des projets à impact.
Comment savoir si mon idée a le potentiel d’aller plus loin ?
Nous avons tout un processus pour cela, cela commence par la constitution d’une équipe de 2 personnes minimum (tout seul, c’est moins drôle!), l’ébauche d’une idée de décarbonation, vous pouvez ensuite la soumettre et vous rapprocher de nous pour étudier ensemble comment notre démarche de living lab (proche de celle du design thinking, avec une emphase particulière sur l’empathie et l’impact) va pouvoir vous aider à bien vous préparer avant de passer devant le jury et de savoir si votre équipe et si votre idée peuvent être accompagnées méthodologiquement et financées.
Si ça m’intéresse, et si j’ai une idée, je fais comment ?
Nous vous invitons simplement à vous faire connaître avec ce formulaire simple et nous vous contacterons très rapidement pour prendre rendez-vous, et discuter de la meilleure approche méthodologique pour se structurer.
Là tout de suite, je n’ai pas vraiment l’idée du siècle, mais le sujet m’intéresse, et je donnerais volontiers un coup de main, comment faire ?
Cela tombe bien, de nombreuses équipes émergentes cherchent des compétences, des co-financements et des partenaires de mise en oeuvre, et cela pourrait être vous !
Nous organisons des séances pour faciliter les rencontres, la mise en réseau par thème et les discussions.
Comment créer la rencontre entre les soignants, les patients et les « innovateurs » ?
Comment orchestrer cette collaboration pour qu’elle soit fructueuse en terme d’idées et de projets ?
Quelles avancées concrètes peuvent ressortir d’une telle initiative ?
Je me posais ces questions et quelques autres avant d’aller participer le week-end dernier au Defisource 2021 organisé par Silab et l’Ecole La Source à Lausanne (#defisource #silab #ecolelasource).
Sans préjuger des résultats du Day D (aujourd’hui!) et du format de pitch de 4 minutes qui se déroulera aujourd’hui en live sur YouTube, je peux déjà témoigner du niveau d’engagement des équipes, du bon sens (qui manque parfois cruellement dans d’autres format purement « tech ») et de l’originalité de leur propositions.
Lorsque le « groupe cible » se trouve être des patients ou des soignants ou les deux (modèle bi-face), évidemment cela raisonne fort et on se retrouve assez logiquement en posture d’empathie, les besoins semblent parfois évidents et avérés.
Cela ne nous a pas empêché de travailler sur les mêmes modèles (faisabilité, viabilité économique, attractivité de la proposition de valeur, segmentation des groupes clients, modèle économique, préparation au pitch).
Côté technologique, ce ne sont pas les options qui manquent, objets connectés pour détecter et alerter, réalité virtuelle, format moderne de transformation de compétences (lorsque l’on doit changer de fonction très rapidement et assimiler de nouveaux savoirs et de nouvelles compétences en un temps éclair), robotique, scan et impression 3D pour le médical, pour ne citer que quelques options technologiques, croisées pendant ce camp d’entraînement intensif pour l’apprentissage de différents types de compétences.
C’était également une sorte de « rentrée des classes » présentielles des coachs de l’écosystème et donc forcément un vrai plaisir pour moi de les retrouver. Difficile d’imaginer meilleure ambiance et meilleures conditions pour co-créer, développer, tester et expérimenter ses idées que le Silab.
L’autre bonne nouvelle, c’est que vous pouvez vous aussi participer à l’aventure, rien de plus simple, il vous suffit de vous connecter sur YouTube pour voir les pitchs de 4 minutes (les équipes ont travaillé très dur pour en arriver là).
Sans spoiler les projets, je crois bien que l’équipe du défi source a trouvé la formule gagnante, et je vous promet que cela promet (sic) !
Le 20 Avril à 18h00 avec Camila Amaya-Castro, nous vous donnons rendez-vous pour parler de l’économie bleue.
Vous êtes ainsi cordialement invités à nous rejoindre pour parler de :
« Ce que chaque entreprise peut apprendre de l’économie bleue »
Mais quelle “économie bleue”, dites vous ?
L’économie bleue, concept économique relatif à des activités économiques liées aux océans, aux mers et à leurs côtés. Ou l’économie bleue, concept initié par Gunter Pauli en 2010, répond aux besoins fondamentaux de tous avec ce que l’on a, en introduisant des innovations inspirées par la nature.
Nous vous parlerons des économie bleues. Inscription gratuite et obligatoire (places limités) 🗓 Save the date ➡ 20 Avril à 18h00. Pour s’inscrire c’est par ici : https://lnkd.in/eGRVDui
Nous parlerons notamment des enjeux et des droits de la mer, de la protection des littoraux et de la biodiversité marine.
Des évolutions et des innovations dans le secteur de l’hydroponie et de l’aquaculture, comme recours pour la résilience alimentaire.Sans oublier bien entendu le côté plaisir et récréationnel que nous offre les océans et les mers. Et vous qu’en pensez vous ? A votre niveau, dans votre organisation, qu’allez vous faire pour protéger cet héritage ?
Ces dernières années, j’ai eu l’occasion et le plaisir de former de nombreux cadres supérieurs et C-Level Executives sur des sujets comme la stratégie de communication, le marketing digital ou la stratégie media et relation publique.
Dans mes cours, j’ai pu également accueillir des scientifiques, des chercheurs et des académiques, avec des connaissances de pointe dans des sujets précis, voire assez « niche », habitués aux applaudissements dans des grands colloques spécialisées entre pairs.
Dans tous les cas, une tendance forte émerge, lorsque ces personnes quittent l’institution qui les accueille (Centre de recherche, université, multinationale ou organisation internationale…), elles retrouvent une certaine liberté d’expression, ce qui les réjouit, et elles doivent surtout compter sur elles-mêmes pour gérer leur présence digitale, leur image, leur contenu et pour rayonner auprès d’une audience. Envolées les fonctions support, à qui on pouvait balancer nos Word et nos PowerPoint, et à qui on pouvait demander « pourquoi ce n’est pas encore publié ? ça fait quand même déjà 5 minutes que je te l’ai envoyé !!! » C’était quand même bien pratique d’avoir quelqu’un qui « s’occupait de la com » ! Maintenant, il convient de s’organiser pour exister, indépendamment de l’institution que nous venons de quitter. J’ose rarement un conseil en carrière, mais celui là me semble important, on ne sait jamais ce qui peut arriver à ce contrat de travail ou à l’entreprise qui m’emploie 😉 surtout par les temps qui courent.
Après avoir pu échanger avec ces différentes personnes sur leurs envies, leurs aspirations et leurs besoins, plusieurs tendances ont retenu mon attention, et j’ai voulu comprendre :
Pourquoi celles et ceux qui avaient objectivement produit le meilleur contenu jusqu’à présent, n’étaient pas celles et ceux qui avaient réussi à obtenir la meilleure visibilité ?
Est-ce parce qu’elles ne savent pas le partager ?
Est-ce une question de format ?
Comment font celles et ceux qui tirent leur épingle du jeu ?
Est-ce uniquement une question d’argent ou est-il possible d’améliorer sa visibilité sans se ruiner ?
Parmi les nombreuses anecdotes que l’on m’a confié, j’ai pu puiser quelques bonnes pratiques, que je recommande à mon tour à mes clients.
Un apprenant m’a par exemple indiqué avoir produit une vidéo avec plus de 300,000 vues pour une candidate à une élection (je lui ai demandé son secret…). Un autre avait arrêté de faire des vidéos par drône tellement c’était facile. Un troisième m’expliquait comment il avait choisi de racheter un restaurant, après s’être rendu compte que l’établissement était magnifique et que le propriétaire précédent ne faisait aucun marketing en ligne.
Plus exotique, un client devait détecter aujourd’hui de futurs champions masculins européens, susceptibles d’être de futures icônes pour une audience chinoise féminine, en amont des jeux olympiques.
Le nombre de cas est infini, et chaque personne a son cahier d’idées, de rêves et de projets. Ce que je trouve passionnant, c’est de pouvoir déterminer ensemble la bonne stratégie, le bon use case, les bons objectifs, les bons personas, les bons outils pour qu’ils puissent réaliser leur projet.
Ne pas confondre objectifs et canaux
Il n’est pas rare au début de nos ateliers que les questions posées soient sur les canaux. Facebook ou LinkedIN ? Faut-il être sur Instagram ? C’est vrai qu’il faut être sur YouTube ? J’ai une copine qui a trouvé ses clients sur TikTok, vous pensez que je devrai y aller aussi ?
Revenir aux fondammentaux pour mettre de l’ordre dans tout cela.
Il ne s’agit pas vraiment de savoir si tel ou tel canal est bon dans l’absolu, ou si on aime bien Twitter ou si on préfère Pinterest !!! Il s’agit plutôt de savoir qui est dans notre cible, sur quel canal cette cible se trouve, et passe son temps, et comment nous allons pouvoir l’atteindre avec nos messages. Le choix des outils, c’est certes important, mais cela découle de la stratégie et des objectifs (ce n’est donc pas par cela qu’on commence).
Tout est dans le contenu, non ?
C’est bien connu, le contenu est roi ! Cette perception est encore bien présente. Est-ce toujours vrai ? Effectivement, mieux vaut avoir un bon contenu qu’un mauvais. C’est une condition nécessaire pour exister. Sans contenu, on ne peut pas faire grand chose. Le contenu est donc utile et nécessaire, mais il n’est pas suffisant. Loin de là.
J’ai une mine d’or de contenu et tout le monde s’en fout 😦 !
Combien de fois, j’ai pu constater que des auteurs avec un contenu incroyable (des viviers de photos magnifiques et inédites, des rapports d’experts de 500 pages ou des présentations PowerPoint d’enfer, avec une double effet spirale 🙂 !!!) et tout cela pour… une audience proche de zéro (les bons jours) !!! Damn It !!!
Quand on pense que des YouTubers de gaming ont des millions de fans et que des jeunes Instagrameuses, qui testent un nouveau maquillage bleu ou un nouveau shampoing vert, se font rémunérer, et que personne n’a lu mes trois rapports de thèses, il y a de quoi enrager, non ? Quelle injustice flagrante !!!
Alors que faire pour devenir « visible » ?
En fouillant bien, nous avons toutes et tous dans nos archives du contenu de qualité. Il ne s’agit certainement pas de tout réutiliser, mais cela peut nous donner une bonne base, un bon premier vivier de photos, d’infographies, de textes. Nous pouvons aussi produire du contenu, tout frais, tout neuf. Pour ce que l’on produit, c’est bien de connaître les canaux que nous utiliserons, car le canal détermine le format. C’est surtout vrai pour les photos et les vidéos. Dans mes cours, j’explique quel format fonctionne le mieux pour les différents canaux. Je me rend compte fréquemment, ce sont aussi des barrières psychologiques qui nous freinent ou nous bloquent. « Parler face caméra, cela fait vraiment trop peur », « je n’aime pas mon image », croire que l’ « on n’y arrivera jamais à faire une vidéo » ou à créer un site, c’est un truc de geek, ou encore croire que l’ « on est nul en com » et que l’on sera toujours.
C’est trop chronophage
Vous êtes bien aimable avec tous vos gadgets, mais vous comprenez, nous avons des choses sérieuses à faire ici !!!!
Souvent, les auteurs préfèrent produire du contenu que de « perdre leur temps sur les réseaux sociaux ». C’est pas tout ça, mais on a d’autres choses plus importantes à faire. Admettons. Certes, c’est chronophage et on peut facilement y passer sa journée. Mais il faut savoir ce que l’on veut. Si on veut être présent et visible, cela ne se fait pas sans temps, ni sans effort. D’où l’importance de clarifier ses priorités et de faire des choix. Nous avons toutes et tous nos limites de compétences, on ne peut pas être bons sur tous les outils, et c’est utile de savoir à quel moment déléguer. Les jeunes générations sont très calées sur ces sujets et nous apprennent plein de choses.
De toute façon, à la fin, c’est toujours Google, Facebook et LinkedIN qui gagnent.
C’est souvent le premier réflexe quasi pavlovien. Est-ce le bon choix ? Cela dépend !!! Certes tout le monde y est, et c’est difficile de ne pas être là où tout le monde se trouve. Cela ne signifie pas nécessairement qu’il ne faut pas explorer d’autres alternatives, souvent moins concurrentielles et qui peuvent néanmoins rapporter gros.
Une bonne vidéo, cela compte autant que 75 sites web
Quoi ? C’est vrai !!!!? Quand je pense au temps que j’ai mis à créer mon site web… Bon, là aussi, dédramatisons des deux cotés. Faire une vidéo, ce n’est plus réservé à des experts spécialistes, tout le monde peut en faire avec son smartphone (de la captation à la publication en passant par le montage). Créer son site web, dans les hackathons, on le fait en 5 minutes avant la présentation. On peut créer un site sans coder, c’est devenu facile de mettre en valeur son contenu.
Tout se mesure, mais dois-je tout mesurer ?
Alors, lorsqu’on aborde les sujets des données et des Analytics, c’est souvent là que cela se gatte, et que certains décrochent. Donc posture formateur… ne mettons pas les personnes en situation d’échec !!!! Je peux comprendre que c’est un peu complexe (même si cela s’apprend très bien avec des vidéos de 5 minutes qu’on peut suivre dans le tram, le bus ou le train. Grâce au digital, on peut tout mesurer. C’est génial, c’est vertigineux, c’est fantastique. Oui, mais … c’est aussi un peu un piège, et je vois pas mal de personnes, qui se perdent dans les analytics (je forme essentiellement sur Google Marketing Platform, sur Mailchimp et Hubspot). Le fait de pouvoir tout mesurer, c’est grisant, mais si on ne sait pas ce qu’on cherche à atteindre comme objectif, c’est un peu comme partir en vacances sans savoir où aller.
Et l’éthique dans tout cela ?
Au moment de choisir vos canaux, vous allez être confronté à quelques dilemnes cornéliens.
Il y a bien sûr les outils que vous connaissez et maîtrisez, (souvent ceux de l’organisation dans laquelle vous avez passé beaucoup de temps) et il y a les nouveaux outils qui émergent et qu’il faut apprendre. Ce sont sans doute ceux que vos futurs employeurs, clients ou partenaires vont avoir adopter. Donc, il y a fatalement besoin de former un minimum.
Autre bonne nouvelle, les algorythmes changent constamment. Je savais que vous alliez l’aimer celle là… donc non seulement il faut apprendre comment les algorythmes de Facebook, Google et consors fonctionnent, mais en plus, cela fonctionnera différemment dans disons, quelques mois. Alors heureux !!! 🙂
Il y a des agences publicitaires peu scrupuleuses (qui commencent par F et finissent par K.) et il y a des plateformes beaucoup plus sensibles à la protection des données privées. Sur certaines plateformes, on peut légitimement se demander si nous sommes le client ou le produit. Pour vous faire un avis éclairé, je vous recommande Social Dilemna sur Netflix et cet article qui le présente. Et un petit conseil qui ne mange pas de pain, et que personne ne fait, c’est quand même bien de lire les conditions générales d’utilisation. Je sais, c’est super ennuyeux, mais c’est quand même là dessus que presque tout se joue.
Opportunité de visibilité ou complicité de capitalisme de surveillance ?
Entre les deux, mon coeur balance !!! Celui des personnes que je coache aussi. Il y a probablement autant de profils de directrice ou de directeur marketing que de personnalités. Certains font favoriser le « call to action » très direct, avec des boutons « Buy now » un peu partout. En gros, les 3 options qui se présentent pour le visiteur, sont « Achète maintenant », « Achète tout de suite » ou « pourquoi tu n’as pas encore acheté, c’est quoi ton problème?! ». On peut saluer l’efficacité transactionnelle de l’approche. Parfois, c’est approprié. Parfois moins.
D’autres vont vous proposer douze étapes de sensibilisation avant de vous proposer quinze étapes éducatives à vocation d’infléchir votre position légèrement, avant de ne plus savoir quel était déjà le « call to action » dont on avait parlé le mois dernier. Difficile de se positionner dans l’absolu. Disons que le juste milieu est celui qui convertit, qui atteint l’objectif et minimise le taux de d’abandon, tout en rendant le client satisfait de son expérience. N’oublions pas nos objectifs et notre pipeline d’opportunités, c’est quand même un peu pour cela qu’on fait tout cela !!! Facile à dire, moins évident à mettre en place. Disons que c’est important de ne pas oublier l’UX, les tests, le design d’interaction, la voix, le podcast et le SEO !!! Je dis cela, je dis rien, C’est juste comme cela au cas où vous seriez tenté de faire l’impasse 😉
Varions les plaisirs, tous les plaisirs !
En terme de production (ou de curation) de contenu, c’est un peu comme pour la gastronomie, les fromages et les vins, j’aime bien la variété. Dans mes medias training, je propose de s’essayer à plusieurs formats: les discours, les interviews, les panels, les micro-trottoirs, les reels, les live 360, les stories, …. En fait, c’est aussi en variant les exercices, que l’on progresse et que l’on trouve des façons différentes de faire passer des messages. C’est aussi une façon de toucher de plusieurs façons différentes une audience. Il parait qu’un message doit être perçu 7 fois avant de déclencher une action (de type achat, engagement). Cela vous donne une bonne indication. Penser qu’en un post, en un tweet, en une story ou un reel, on va changer le comportement des foules, c’est un peu illusoire, cela va prendre du temps.
C’est bien gentil, mais avec tout cela, je ne sais toujours pas quel outil adopter !!!
Au risque de vous décevoir, je ne vais pas vous faire de recommendations d’outils, mais plutôt partager avec vous un document qui fait référence et qui, à mon sens, vous permettra de vous faire votre propre idée sur les 3 ou les 5 canaux qui sont les meilleurs pour vous ou pour votre marque. Vous pouvez ainsi vous familiariser avec les tendances 2021 sur les médias.
Bon alors, on commence quand pour vous donner la visibilité que vous méritez ?
Je vous entends déjà me dire, « j’ai un autre problème, je n’ai que deux PHD et demi, et je n’ai pas encore fini le troisième, est-ce que vous pouvez quand même m’aider pour ma visibilité ? Rassurez-vous, personne n’est parfait !!! Vous vous occupez de finir votre 3ème Phd, et je vous donne un coup de main pour votre visibilité. Deal ?
Entretien qui sera diffusé aujourd’hui à 10h40, 12h40, 16h40 sur 92.2
En répondant aux questions de Karine Pollien, j’ai pu revenir sur la genèse du projet initié pendant le hackathon Resilience Hack d’open geneva, la recherche de partenaires, la sélection des meilleures solutions, la préparation de la campagne et la recherche des 20 récompenses (objets, ateliers, parcours, coaching en ligne, rencontres) que nous proposons en contreparties jusqu’au 7 novembre 2020 pour encourager les genevoises et les genevois à soutenir les créatrices et les créateurs de mode durable et de luxe durable.
Au delà de la campagne, notre objectif est de métamorphoser les genevoises et les genevois en consommactrices et en consammacteurs en leur faisant découvrir ou redécouvrir toute la qualité de ce qui existe localement, avec des circuits courts et sans déchet.
Vous pouvez nous aider de nombreuses façons, en nous présentant des designers, en nous aidant à trouver un espace, avec votre temps, vos compétences, vos machines ou vous pouvez nous aider financièrement en échange de récompenses.
Nous interviewons volontiers les consommatrices et les consommateurs qui ont déjà modifié leurs habitudes de consommation.
Nous cherchons également des partenaires technologiques, médias et financiers pour pouvoir mettre en oeuvre les solutions de résilience que nous avons préparé en réponse à la crise du COVID19.
Parce que les structures porteuses des designers sont parfois de petite taille, il est parfois facile de croire que peu d’emplois sont en jeu. Après nos entretiens, nous savons qu’au contraire, de nombreux emplois sont directement et indirectement concernés.
C’est pour cela que notre équipe se mobilise.
Découvrez les récompenses jusqu’au 7 Novembre 2020 sur ces liens :
Au moment où un reconfinement partiel ou complet se précise (ou couvre-feu, appelez le comme vous voulez), de nombreux messages de vigilance circulent pour prédire une catastrophe économique annoncée. Pourquoi ? N’at-on rien appris du premier confinement ? Ces ruptures de chaines d’approvisionnement logistique vont elles se reproduire ? Plus graves ou moins graves qu’au printemps ?
Quand ça casse…
Lors du premier confinement, nous avons pu plaider la surprise. Tel fournisseur ne peut plus nous livrer, tel avion n’a pas pu décoler, telle frontière était fermée… nous devons attendre que cela reprenne. Soit.
Cette fois-ci, qu’en sera-t-il ?
Avons-nous eu le temps de privilégier les circuits courts ?
Avons-nous eu le souhait de rebattre les cartes, de trouver des alternatives et de renégocier les contrats ?
Ou au contraire, avons-nous fait le pari d’attendre que cela se passe sans rien faire ?
La première fois, on peut comprendre la dépendance, être tolérant, rester fidèle à un fournisseur de longue date. Admettons, ce sont les aléas, on ne pouvait pas prévoir.
Mais la deuxième fois, nous ne pouvons plus dire que nous ne savons pas que nous dépendons de ce fournisseur chinois, turc, brésilien ou éthiopien. Nous avons nécessairement expérimenté ces soucis une fois déjà. Nous ne pouvons plus prétendre que nous ne connaissons pas cette vulnérabilité.
La bulle est toujours belle, avant d’éclater.
Ne faut-il pas se dire qu’il est temps de changer quelque chose et de miser sur les circuits courts ?
Et si c’était l’occasion de redécouvrir les savoirs-faire du coin. Redécouvrir la proximité, le local, le 100% d’ici !!!
Un bon petit goût de circuit court
Allons-nous encore pouvoir attendre éternellement que les vols reprennent, que les frontières rouvrent ou que ce fournisseur reprenne le travail ?
A partir de quel moment cela va induire des changements stratégiques de rapprochements locaux, d’internalisation, de renégociation de contrats ou de diversification des fournisseurs ?
Avec toutes les vidéoconférences que nous avons écoutées d’une oreille sur la résilience, le rebond, ou la relance, qu’allons nous faire différemment cette fois-ci ?
coronavirus covid-2019
Pause… réfléchissons, avec cette nouvelle crise de la COVID19 (ou 20), vers quoi allons nous ? Vers quoi souhaitons nous aller ?
Plus de numérique ? OK, mais lequel ?
Plus de GAFAM ? Vraiment ?
Plus d’achats compulsifs sur internet depuis nos portables, confortablement installés dans nos canapés ?
Plus d’heures passées devant Netflix ?
Plus de télétravail ? Forcé, subi, choisi ? Pour les emplois de service et d’administration, c’est jouable, mais pour les autres, comment faire ?
Est-ce vraiment ce que nous voulons cette fois-ci ?
Comment prédire si mon client va me payer, si mon fournisseur va me livrer ?
Avec les mesures d’accompagnement, et selon les offices de statistiques, le premier confinement n’a pas été fatal pour trop d’entreprises, fort heureusement, mais il est probable que les entreprises aient dû réduire leurs réserves, leurs matelas de secours. Le second confinement risque de le devenir. Les trésoreries n’ont probablement pas eu le temps de se reconstituer.
En pleine période d’élection américaine, avec un Brexit encore plus dur que prévu, avec les tensions avec la Turquie et ses alliés, n’est-ce pas le bon moment de miser sur les partenaires européens de proximité et de confiance ?
Et vous, qu’en pensez-vous ? Qu’allez vous faire différemment cette fois-ci ?
I have the great pleasure to participate in the jury of plastic revolution, which takes place this afternoon.
From 4pm live on Facebook Livestream, you will be able to discover the best ideas and the personalities that make up the jury.
With this award we celebrate Young impact innovators!
We want to honour great ideas, people and initiatives that develop and implement strong ideas against the plastic insanity. We can no longer stand by and watch animals perish, our food become contaminated and our environment destroyed.
This afternoon, we will celebrate the shapers who actively initiate the Plastic Revolution in 9 main areas !
Here is the agenda for this afternoon.
Agenda: 4pm – welcome and intro 4pm15 – start of pitches (starting with ecopals) each pitch maximum 5min + short recap+questions by jury
Ideas will be judged on how well your idea achieves the following results:
Impact – How much plastic does your idea conserve?
Reach – How many people will be affected by your idea?
Implementation – What is the feasibility of your solution being implemented at global scale?
Environmental – What is the overall environmental impact of your idea?
Avec la crise du COVID19, nous avons toutes et tous dû passer une grande partie de nos activités en ligne, lorsque c’était possible.
Les séminaires sont devenus des webinaires, les formations se sont transformées en cours en ligne, les réunions se sont presque toutes transformées en vidéo-conférence. Très bien. Nous en avons presque une overdose aujourd’hui, tellement « tout est passé en ligne ».
Malheureusement, pour certains formats d’évènements, passer 100% n’est pas évident. Les grands rassemblements, pas évident de les passer en ligne, sans perdre au passage un peu de l’expérience, un peu de la qualité d’échange, un peu de la convivialité que nous cherchons tous dans des évènements. Je croyais que pour les hackathons, c’était difficile de les organiser en ligne. Pas de lieu iconique, pas de pause café/croissant, pas de possibilité de rendez vous face to face pour approfondir les centres d’intérêt commun, pas de bons petits plats… bref tout passer en ligne, me semblait complexe. Et bien, je me suis trompé.
L’équipe d’organisation d’open geneva nous a concocté un programme sur plusieurs jours, qui s’est révélé très attrayant et efficace.
Parmi les moments clés que j’ai vécu, la possibilité de parler à un conseiller d’état, les conseils de nombreux coachs hyper compétent, une séance de méditation à distance le dimanche matin au réveil, et la découverte des campagnes de crowdsupport.
Evidemment pas de possibilités de partager les repas, mais l’équipe d’organisation avait prévu des cours de cuisine en ligne et aussi un spectable vidéo de stand-up pour se détendre.
Le reste des fondammentaux est resté, à savoir la constitution des équipes par thème (9 sujets qui contribuent à la résilience de Genève), l’usage des outils classiques (interviews, proposition de valeur, modèle économique, coaching et pitch de 120 secondes).
Nous avons donc participé à cette co-opétition avec un projet dans la catégorie « Expression, culture, sport, danse, musique et mode durable.
Pour accéder à l’espace collaboratif de notre projet d’autonomisation économique des créateurs et des créatrices de mode, il vous suffit d’accéder à ce sparkboard.
Vous pouvez nous soutenir et soutenir les créatrices et les créateurs de mode en votant pour notre projet dès 18h aujourd’hui.
Pour voter pour notre projet et aider les créatrices et les créateurs de mode, votez pour notre projet en votant pour le projet numéro 6.2, Hack Your Style en accédant à ce site.
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