Entretien qui sera diffusé aujourd’hui à 10h40, 12h40, 16h40 sur 92.2
En répondant aux questions de Karine Pollien, j’ai pu revenir sur la genèse du projet initié pendant le hackathon Resilience Hack d’open geneva, la recherche de partenaires, la sélection des meilleures solutions, la préparation de la campagne et la recherche des 20 récompenses (objets, ateliers, parcours, coaching en ligne, rencontres) que nous proposons en contreparties jusqu’au 7 novembre 2020 pour encourager les genevoises et les genevois à soutenir les créatrices et les créateurs de mode durable et de luxe durable.
Au delà de la campagne, notre objectif est de métamorphoser les genevoises et les genevois en consommactrices et en consammacteurs en leur faisant découvrir ou redécouvrir toute la qualité de ce qui existe localement, avec des circuits courts et sans déchet.
Vous pouvez nous aider de nombreuses façons, en nous présentant des designers, en nous aidant à trouver un espace, avec votre temps, vos compétences, vos machines ou vous pouvez nous aider financièrement en échange de récompenses.
Nous interviewons volontiers les consommatrices et les consommateurs qui ont déjà modifié leurs habitudes de consommation.
Nous cherchons également des partenaires technologiques, médias et financiers pour pouvoir mettre en oeuvre les solutions de résilience que nous avons préparé en réponse à la crise du COVID19.
Parce que les structures porteuses des designers sont parfois de petite taille, il est parfois facile de croire que peu d’emplois sont en jeu. Après nos entretiens, nous savons qu’au contraire, de nombreux emplois sont directement et indirectement concernés.
C’est pour cela que notre équipe se mobilise.
Découvrez les récompenses jusqu’au 7 Novembre 2020 sur ces liens :
Cela ne vous a pas échappé, de nombreux enfants ont exulté au moment de l’annonce de la fermeture des écoles, collèges, lycées et universités.
C’est compréhensible, nous avons aussi été enfants ! Oui mais voilà, nous ne sommes pas en vacances.
Nous voilà donc en situation de parent, mais aussi d’apprenti-enseignant à la maison, et « professeur particulier » de nos propres enfants (tout en travaillant), cela va être un magnifique défi.
Comme de nombreux parents, j’ai fait quelques recherches et voici des ressources pédagogiques qui me semblent utiles. Il y a des super idées en France, en Suisse et ailleurs. Une petite sélection de bonnes ressources peut aider.
Ce moment particulier va nous permettre de jongler entre les instructions envoyées par les institutions, mais aussi d’avoir plus de dialogues avec nos enfants.
Comment trouver le juste milieu entre se préparer aux métiers du futur et contrôler le temps devant les écrans ?
Commençons par le temps passé devant les écrans. Comment on fait pour décoller les enfants des écrans ? Facile à dire, pas facile à faire. Ces choses là peuvent avoir des effets addictifs.
Maintenant que le temps devant les écrans est bien contrôlé, on peut passer en revue les ressources pédagogiques.
Les ressources des éditeurs
Certains éditeurs ont eu le bon réflexe de mettre à disposition des ressources en ligne.
C’est le cas notamment des éditions Bordas, qui donne un accès libre à l’ensemble de leurs manuels numériques de primaire et de collège disponibles sur le Canal numérique des Savoirs, afin d’assurer une continuité pédagogique pour les élèves concernés : https://www.cns-edu.com
Tous les manuels du CP à la 3e disponibles sous forme numérique sont désormais accessibles d’un simple clic sur le site : https://adistance.manuelnumerique.com
Pour la programmation, nous avons misé sur Scratch et Unity.
Pour Scratch, je vous recommende la version 3, et voici des ressources éducatives pour les parents.
Découvrir Python, cela pourrait aussi être une très bonne idée. Les métiers de l’intelligence artificielle sont très demandeurs.
Pour les moments de récréation, Minecraft reste une valeur sûre pour apprendre la conception en 3D. Le site éducatif de Minecraft est vraiment très bien conçu.
Comment organiser une journée type ?
Ce site vous donne des pistes intéressantes. Gérer les rythmes d’apprentissage et de pause, ce n’est pas si évident.
Les temps d’attention sont importants (25 minutes max), et beaucoup de pauses ludiques et sportives !!!
Pour aller plus loin et être utile pour l’avenir de nos enfants
Vous pourriez me dire, oui, c’est bien gentil tout cela, mais c’est du jeu, et cela ne mène pas à vrai à un vrai job, vraiment sérieux, comme avocat ou médecin ou éventuellement notaire 😉
Le site LePole.Education est très complet, avec des ressources variées et gratuites en français et en anglais.
Souhaitez-vous connaître les 10 compétences à avoir en 2020 ? Cette infographie vous aide. Pour le sens de la négociation, je parie que vos enfants sont déjà très doués 😉
Korben vous propose de télécharger des livres gratuitement.
Regardez cette vidéo de Cadremploi qui explique ce que seront les métiers du futurs et quelles compétences seront utiles.
Les musées sont fermés ? Très bien, visitez-les virtuellement !
Voici plusieurs ressources pour visiter des endroits de rêve, tout en restant calfeutré à la maison.
Dernier point, chemin faisant, il n’est pas impossible que les parents y trouvent aussi leur compte et découvre de nouvelles passions.
La fête de la science, c’est tous les jours à la maison !!!
La fête de la science, c’est en Octobre chaque année. Les activités sont documentées de façon très bien faite. Vous avez 30 ans d’historique à consulter.
Apprendre en s’amusant, et sans être isolé.
Enfin et surtout, c’est beaucoup plus drôle d’apprendre tout cela à plusieurs, de pouvoir poser des questions, y répondre, de pouvoir partager ses créations, ce que l’on a aimé ou pas.
Si les enfants peuvent se regrouper en petit groupe, c’est bien (tant que c’est possible).
Parmi les nouveautés que ce #COVID19 nous apporte, il va falloir apprendre à vivre à la maison, en famille, avec les enfants et faire en sorte que tout cela ne parte pas complètement en vrille !!!
Comment faire en sorte que la petite fille ne vienne pas voir avec qui papa parle dans l’ordinateur ? Comment éviter que le petit garçon souhaite absolument gouter au moment où la vidéo-conférence de maman commence ? Comment demander au chat de ne pas miauler pendant qu’on négocie un contrat important avec un client ?
« Où est ma tablette ? Qui a pris mon smartphone ? Tu as fini tes devoirs ? J’ai pas le temps, je suis en « call » avec mon chef. Quand est-ce qu’on mange ? Tu n’as pas vu mon dossier, c’est hyper urgent. J’ai perdu mon cahier. Il n’y a plus de wifi ? Tu as fait les courses ? Mon PC plante. La commande est arrivée ? »
Papa est sur Skype, Maman est sur Zoom, et les enfants hurlent parce que ça laggue sur la PS !!!
Avec les nouvelles invitations à rester à la maison pour les enfants, et à opérer en télétravail pour les parents, comment allons-nous nous en sortir ?
Y-a-t-il assez de téléphones pour tout le monde ?
C’est vrai que nous devons tous travailler, faire nos devoirs, prendre des nouvelles de la famille et des amis, ne serait-ce que pour s’assurer qu’ils vont bien. En plus, on n’a plus l’habitude d’être 24/24 tous à la maison. Cela nous arrive encore parfois pendant les vacances, mais là, c’est autre chose, panique à la maison, il faut travailler, étudier, surveiller les jeunes et garder un oeil aussi sur les anciens qui vont se sentir super isolés ?
Comment va se dérouler cette cohabitation inédite ?
Commençons par les horaires, on ne va plus se faire gronder par la gentille directrice, si on arrive en retard au portail de l’école. Mais bon, on ne va quand même pas passer la matinée en pyjama ni jouer à la PS toute la nuit avec nos amis américains sur Fortnite. Il va falloir mettre des nouvelles règles simples de vie en commun. Qui va surveiller le frigo ? A quelle heure on mange si la vidéoconférence de maman se termine après que celle de papa commence ?
Techniquement, le dispositif va-t-il tenir ?
On avait pris l’habitude de se passer les téléphones, les tablettes, de parler chacun son tour au téléphone… et là soudainement, nous allons tous avoir besoin de tout, en même temps.
La bande passante va-t-elle être suffisante ? Le réseau va-t-il tenir ? Qui va devoir se déconnecter si on ne peut pas tous être connectés en même temps ?
« Tu y comprends quelque chose, toi, au VPN ? »
Si on est tous à la fois en vidéoconférence, sur Netflix, la PS4 et la Wii, nous risquons d’avoir des problèmes. On a pas tous un service IT à la maison, cela risque de se voir…
Alors quoi, on se met au tricot, à la belote et au Scrabble ?
Peut-être pas, mais on peut songer à inventer le « smart home office/smart home schooling » phygital, avec des plages horaires pour se reposer les yeux des uns, pendant que les autres utilisent la bande passante.
Cela n’existait pas, il va falloir l’inventer. J’imagine que dans ce nouveau contexte, de nouveaux usages vont émerger. Les entrepreneurs et les slashers ont sans doute un avantage… ils ont pris l’habitude de ces agendas irréguliers, de ce mélange vie privée / vie professionnelle.
Gardons le sourire, restons positif, cela va sans doute permettre aux familles de passer du temps ensemble, de gérer des problèmes ensemble, et pour tous les coachs qui prônent le juste équilibre entre vie professionnelle et vie familiale, tout en recommendant de faire des coupures nettes entre les deux, il va falloir être créatif. Par exemple, faire des pauses ensemble toutes les 25 minutes, sanctuariser la pause de midi, se replonger dans les programmes scolaires des enfants, se mettre à suivre un MOOC ensemble avec un parent et un enfant. Il y a moyen de passer des bons moments, on va gagner du temps de qualité en étant moins dans les transports. C’est aussi une opportunité pour les enfants de découvrir le métier de leur parent, et de les voir en action. Tout cela, c’est inédit, et espérons-le, une fois dans la vie. Une belle expérience à inventer.
Finalement, certes cette situation est plus subie que voulue, mais c’est peut-être aussi cela le « lifestyle » du 21ème siècle. Ce méchant virus va nous forcer à nous organiser, à travailler et à étudier différemment. On va apprendre en s’amusant ensemble, et cela c’est plutôt une bonne nouvelle. C’est peut-être le début d’un « nouveau contrat de famille ».
En tout cas, je vous souhaite un joyeux méli-mélo dans votre « smart home phygital » à vous !!!
Le mois de mars arrive à grands pas, et avec lui le printemps. Nous vous avons préparé trois belles occasions de se rencontrer, et d’échanger, avec des séminaires à taille humaine pour pouvoir avoir des temps d’interaction privilégiés.
Pilotage avec Laurent & Hendrick
La première occasion, c’est la soirée des pilotes executifs à Genève.
Avec Laurent et Hendrick, nous vous avons préparé un programme pour parler de capital humain, de maturité financière et de cohérence stratégique. Le tarif préférentiel « Early Bird » est ouvert jusqu’au samedi 29 février, à 90- au lieu de 120- sur le lien suivant:
Pour tout savoir, et pour réserver votre place, voici le lien.
Sport et performance avec Angélique
La seconde occasion, nous vous la proposons avec Angélique Tefenkgi, avec une approche inédite de la performance et de l’état d’esprit, à travers des parallèles avec le sport de haut niveau.
Hackons la mode avec vous tous !
La troisième occasion, ce sera le samedi 21 Mars au Campus Biotech, le temps d’un hackathon sur la mode durable pendant le festival d’innovation ouverte Open Geneva. L’évènement est gratuit pour les participants, l’inscription est obligatoire sur ce lien, qui vous permettra de mettre en lumière votre profil et de découvrir les challenges que nous vous proposons de relever.
Vous pouvez aussi nous soutenir en devenant sponsor. Il suffit de me contacter pour en savoir plus.
Bref, un magnifique printemps en perspective, j’espère que nous pourrons nous voir lors de ces séminaires.
Peut on collaborer sur tout ? Oui, on peut collaborer sur tout, mais pas avec n’importe qui (clin d’oeil évidemment à Coluche, on a les références qu’on peut).
De pair à pair ? Ok, mais pas avec toi !
Tout le monde parle de l’économie collaborative au niveau « macro », c’est certain, cela va être un carton, oui mais personne ne nous a vraiment bien expliqué comment collaborer au niveau « micro ».
A l’heure où l’on voit bien que nous allons devoir collaborer de plus en plus plutôt que d’entrer en compétition systématique, où l’on se rend compte que les modèles économiques qui reposaient sur une asymétrie de l’information, ou un accès privilégié aux ressources naturelles, doivent se réinventer, et où intelligence artificielle, blockchain, automatisme et objets connectés prennent une place grandissante dans notre vie, comment faire pour bien s’entourer ? Avec qui allons-nous être compatible, complémentaire et avec qui allons nous avoir envie et plaisir à collaborer ?
Qui es-tu bel(le) inconnu(e) ? Es-tu compatible et complémentaire avec moi ?
Jusqu’à présent, il était clairement établi que l’on ne choisissait pas les personnes avec qui on travaille, ni son chef, ni ses collègues, ni ses clients. Il faut faire avec. Mais, cela, c’était avant !
Désormais, nous tendons vers une société où nous serons toutes et tous, à la fois plus indépendants, plus résilients, mais vraisemblablement moins fidèles à nos employeurs, car moins fidélisés.
Dès lors, trouver les bons associés, les bons amis, les bons partenaires devient encore plus important.
Comment faire pour trouver les bons et les garder ?
Comment les chercher, comment les trouver, comment se mettre d’accord et comment durer ensemble pour former une belle équipe d’associés.
Vaste question, large débat.
Les modèles d’association et autre pacte d’actionnaire existent depuis bien longtemps, mais ce n’est pas de cela dont il s’agit.
Pour que l’économie soit collaborative, il faut trouver les bonnes personnes avec qui on peut collaborer.
Ce n’est pas uniquement une question de proximité. Ce n’est pas uniquement la fréquentation d’un même lieu qui va tout faire et qui va permettre la collaboration. Les lieux, aussi agréables soient-ils, ont par ailleurs aussi des hauts et des bas, voir ce qui arrive à WeWork. Nous pensions qu’ils allaient manger tout cru tous les espaces sympas de coworking, il y a quelques mois, et les voilà en difficulté.
Alors les réseaux sociaux peut-être? Le monde virtuel créateur de lien. Et bien, non. N’importe qui contacte n’importe qui d’autre pour tout un tas de mauvaise raisons, notamment pour leur vendre ce qu’ils n’ont pas vraiment demandé. Il suffit de payer un peu pour pouvoir envoyer un message direct à quasiment n’importe quelle personne cible dans LinkedIN. Sans présentation, sans intermédiaire, sans briser la glace, sans même devoir prendre un café !!!
C’est sans doute beaucoup plus subtile que cela. Trouver les bonnes personnes (de préférence) avant de s’associer, c’est en fait un travail de longue aleine. C’est de plus en plus complexe et multi-dimensions et c’est précisemment pour cela que cela devient intéressant.
Etre 100% nomade et sans attache alors ? Et bien, non plus. Voir les mésaventures de The Shared Brain, uberisateur uberisé ? pourtant super prometteur à leurs débuts.
Il doit bien y a quelques pistes intéressantes pour ne pas se tromper. Je pense notamment à The Slicing Pie pour proposer une méthode fair et équitable pour s’associer.
Ah oui, en plus de trouver les bonnes personnes, il faut aussi que le modèle collaboratif (contribution & rétribution) soit équitable, sinon, personne n’a envie d’être le dindon de la farce. Ensuite il faut se mettre d’accord sur les rôles, les responsabilités. Après cela ne fonctionne quasiment jamais comme prévu…
Bref, tout cela pour dire que je n’ai pas encore trouvé la solution. En design thinking, j’ai appris que ce n’est pas grave, et que l’essentiel, c’est de passer plus de temps dans la phase d’empathie. Finalement, cette phase d’empathie est plutôt agréable, voire carrément très agréable.
On rencontre des personnes toutes plus intéressantes les unes que les autres. C’est en tout cas ce qui m’arrive en 2019, et c’est super agréable !
Notamment en cette période de rentrée avec notamment notre petit groupe de réflection sur les communautés d’intérêt, et de valeurs, la mise en place de la SBA Suisse, l’organisation du Global Goals Jam à Genève, le déplacement à Thessalonique pour les Open Living Lab Days, l’initiative Isynnov, le Living Lab de Mobilité Douce SnailMobLab, le hackaton, le défilé de mode éthique et responsable, la célébration du bicentenaire de l’ESCP à Genève, et tous nos petits groupes de travail secrets. Bref, un belle liste d’expériences magnifiques et de rencontres inspirantes. Pourvu que cela dure !
Et si le bon modèle, c’était chacun chez soi et on se rencontre quand on en a besoin ?
Tous indépendants ? tous autonomes ? tous interdépendants ? C’est probablement ce vers quoi nous nous dirigeons dans notre merveilleux monde des MeetUps, des start-ups, des scale-ups et des entrepreneurs (« wannabe », « dontwannabe » et « nottoosureyet » entrepreneurs).
Des associations de petits groupes à géométrie variable, le temps d’un projet qui se passe bien. Sans doute pas plus. Nous nous dirigerions donc vraisemblablement vers de nouvelles formes de collaboration. Finies les réunions inutiles et interminables (tant mieux), et découvrons ces milles endroits où nous allons réinventer le monde !
Une mauvaise expérience ? Arrêtons tout de suite et plus jamais cela.
Un ego surdimensionné, un mauvais payeur, un incompétent ? Aujourd’hui cela se sait très vite. Savoir qui éviter, c’est devenu aussi très important.
Evidemment que lorsque l’on croise quelqu’un et que cela se passe mal, on a désormais beaucoup plus de latitude pour ne plus jamais perdre de temps avec cette personne. (évidemment cela ne vaut que si ce n’est pas votre chef ou votre client principal), mais disons à minimum que nous pouvons chercher plus facilement des alternatives.
Une bonne expérience ? Cela donne envie de recommencer et d’aller plus loin dans la collaboration.
Alors que retenir de tout cela ? Faisons quelques hypothèses prospectives.
Peut-être que les nouvelles formes de gouvernance, plus horizontales, moins centralisées, plus participatives, plus simples, vont elles-aussi se développer et trouver leurs places. A condition que cela n’empêche pas d’avancer. N’a t-on pas trop entendu l’adage : « Tout seul, on va plus vite, ensemble on va plus loin. » Peut-être mais cela dépend aussi avec qui ? Aucune envie d’aller plus loin plus longtemps avec des personnes qui ne sont même pas drôles !!! C’est un peu comme choisir avec qui on va passer nos prochaines vacances. Vaut mieux bien s’entendre.
Peut-être que les communautés de valeur et d’intérêt vont se faire et se défaire plus rapidement, au fur et à mesure que l’on clarifie les visions que l’on croyait partagées, et que l’on explicite les divergences émergentes.
Peut-être aussi que les espaces d’innovation vont se remplir et se vider encore plus rapidement que ce que nous pensions.
Avant, nous travaillons pour un employeur toute sa vie, et on travaillait avec les mêmes collègues toute sa vie. Il fallait faire avec les bons et les moins bons ! Je ne sais pas si c’était la panacée, mais c’était en tout cas relativement stable et prévisible. Nous avions le temps de les évaluer, de es apprivoiser, de créer la relation de confiance et de trouver nos affinités dans le temps long.
Aujourd’hui, et sans doute encore plus demain, nous devons nous préparer à collaborer avec beaucoup plus de personnes différentes dans des temps beaucoup plus courts.
Alors comment choisir, comment filtrer, comment sélectionner ?
Les hard-skills ? CEO/CFO/CTO… ? Mouais. C’est bien mais cela ne suffit pas pour constituer une équipe de rock-stars. Cela implique que nous devons déveloper nos aptitudes de flexibilité et notre capacité à accorder sa confiance et à tolérer l’autre beaucoup plus vite, voire instantanément et a priori.
Là encore, pas certain que nous y soyons toutes et tous bien préparés.
Existe-t-il des canaux, des formations, des livres pour ne pas se tromper, pour faire les bons choix ? Plus important que du recrutement, plus important que de la prospection commerciale. Comment trouver l’oiseau rare, en qui avoir confiance ?
Et toi, quel est ton pipeline d’associés potentiels ?
Si choisir ses associés, c’est au moins aussi important que trouver son prochain client, comment mettre en place une veille active pour faire appel aux bonnes personnes au bon moment ?
Je rêve de trouver celles et ceux qui me font avancer, qui me font aller plus loin, et que je peux aider et soutenir. Et vous, comment vous y arrivez comment ? 🙂
A l’occasion d’un passage à Bordeaux, je ne pouvais pas manquer d’aller jeter un petit coup d’oeil au tiers-lieu référence du moment: Darwin. Imaginez une rive très industrielle, des friches, à proximité immédiate d’un centre ville cossu. Autrefois, personne n’aurait voulu s’y installer, désormais, c’est « the place to be » pour tout startuper qui se respecte.
Comment ce miracle économique se met-il en place ? Pourquoi cela séduit les millenials ? Ce modèle de tiers-lieu « bio/bobo/solidaire/local », est-ce réplicable ailleurs ?
Nous y sommes allés pour déjeuner et pour voir, et effectivement, c’était bel et bien vibrant !
1- Un lieu convivial dans lequel on peut manger et boire local et bio.
Impossible de manquer le magazin général, l’épicerie bio (et plutôt chère) et le restaurant/bar/café de ce site. Nous y avons mangé, on a pu tester la bière bio et locale, la « Darwinbeer », le friz cola local et militant, une formule végétarienne et bio (évidemment), et le fameux « Darwin » Burger 🙂 que nous avons pu payer avec la monnaie locale.
La café est torrefié sur place, et le vin de Bordeaux coule à flot au milieu d’une belle sélection d’objets vintage (flipper, moto, scooter, lampes…)
2- Le skateboard « roi »
Très impressionné par les infrastructures en bois pour le skatepark d’intérieur (les pipes sont impressionnants) et le bol d’extérieur en béton pour les skates et les trotinettes, qui se mèlent joyeusement avec des bancs et des tables de récupérations, et un sauna solaire (dans tous les sens du terme!).
La mobilité douce est au coeur de l’espace, aucune voiture ne circule, et c’est très rassurant pour visiter le site à vélo et/ou avec des enfants. Notamment par les temps qui courent.
3- Le sport, ingrédient de la qualité de vie sur site.
On peut faire du skate (on a compris), mais on peut également y faire du sport, du baby-foot, du basket, du yoga, de la zumba, du piano, de la gym, de la méditation… avant de pouvoir se détendre dans des endroits de convivialité vintage.
4- Le Street-Art est partout
Difficile de trouver un mur non taggué, et finalement, cela donne un tout plutôt cohérent et disons-le très réussi. Cela m’a rappelé certains quartiers et squats de Berlin dans les années 90 (Prenzlauerberg, Kreuzberg, Mitte) juste après la chute du mur. Quartiers devenus aujourd’hui incontournables économiquement.
5- Des pros du marketing et de la com, critère clé de succès
Tout dans la décoration, dans la signalétique, dans la sélection des objets vintage a été soigneusement choisi. Rien dans le style n’est laissé au hasard. Même la vieille goutière est devenu un support publicitaire pour les autocollants des start-ups !
Ici règne l’esprit « bobo-hipster-steampunk-à chiens » et tout est fait pour attirer les « startupers millenials » dans le coup, sensibles à la cause environnementale et recyclage. Assez bizarrement il n’y a pas de fablab, sur le site, mais l’esprit DIY y est néanmoins invoqué, et les déchets à recycler et revaloriser sont visibles.
6- Une conciergerie « prestataire de services »
Les business-centers n’ont plus qu’à bien se tenir, que ce soit à l’accueil où le catalogue de services est très clair, ou dans les espaces de co-working sécurisé à l’étage, il y a tout ce qui faut pour développer sa startup, surtout si elle a du sens.
On croise notamment des agences de com, des startups d’e-santé, des prestataires d’externalisation RH, helloasso (que nous connaissons bien!), la plateforme de paiement des associations, du mobilier design, des salles de réunion flexibles et modulables, (quand l’une s’appelle « Meta », celle d’à coté s’appelle « morphose »!), du mobilier pro familier.
7- Une programmation qui a du chien
Une grande salle permet l’organisation de grands concerts. La prochaine accueillera Franz Ferdinand et d’autres groupes célèbres à l’occasion du prochain festival Ocean Climax, du 7 au 10 septembre 2017 pour une éco-mobilisation de rentrée, forte.
Le lieu devrait vibrer encore un peu plus à cette occasion.
Alors, finalement, est-ce un modèle ? Peut-on le répliquer ? Quelles sont les recettes qui marchent pour redonner vie à un site qui avait a priori tout contre lui ? Quels enseignements pour les autres espaces qui cherchent à se métamorphoser ?
Tout semble indiquer que le lieu (la friche industrielle d’une caserne désaffectée immense), le quartier (une rive sous-estimée dans une ville coupée en deux par la Garonne, avec peu de ponts), et surtout les personnes qui ont créé cette communauté sont uniques. Pourtant, des projets de répliquer Darwin ailleurs, (notamment à Lyon), sont dans les cartons. Il y a assurément des bonnes idées derrière tout cela.
Après tout, il y a sans doute d’autres friches industrielles à métamorphoser, non ?
Cette semaine, nous avons testé le concept du tourisme entrepreneurial. L’idée est simple: se retrouver entre entrepreneurs de la nouvelle économie, venus d’horizons et de marchés différents, avec pour point commun, l’envie féroce d’innover et un gros appétit pour voir se développer un entrepreneuriat conscient.
Nous n’avons pas encore la formule magique, mais voici ce qui nous a beaucoup plu:
1- L’agenda flexible.
Comme nous arrivions tous de villes et de pays différents, certains sont arrivés en retard, d’autres ont dû partir en avance, ou zapper une activité (pour servir un client singapourien exigeant au téléphone!). Comme il y avait plusieurs possibilités d’activités, des parcours plus ou moins exigeants physiquement, nous avons tous pu à un moment ou à un autre apprendre à se connaître et à échanger deux ou trois tuyaux et bons plans d’entrepreneurs.
2- La haute montagne en été
Pour plein de raisons, on circule bien, il fait beau, on est hors saison, donc tout est moins cher, il y a moins de monde, donc pas d’attente, c’est rafraichissant et cela change des foules sur les plages.
Toutes les personnes que nous avons rencontré nous ont semblé plus facilement enclin à engager la discussion (moins de clients, moins de stress, moins d’hyper dépendance à la neige…).
Cascade et fonte des glaciers
3- Le lieu de créativité et d’innovation
Nous étions à Argentière, dans le centre-ville (Argentière, c’est plus de soleil et plus de neige que la ville voisine de Chamonix, selon les locaux !), et la configuration des lieux (Les Rives d’Argentière) permet à chacun d’entre nous d’avoir son indépendance, mais aussi d’avoir plusieurs lieux de partage (petit déjeuner commun, salon, jacuzzi, terrasse, cinéma…).
Avec 4 chalets différents, cela permet une taille de groupe d’entrepreneurs flexible. Pendant les repas (croute au fromage, mais aussi super fraisiers d’un traiteur art culinaire.
4- Des activités pour tous les goûts, qui renforcent notre coté « entrepreneurs conscients ».
On a pu profiter d’une séance de cinéma-débat sur les glaciers, avec un expert de la question. Nous avons aussi eu plusieurs possibilités de randonnée, pour voir les vaches (il y avait des urbains parmi nous!), et entendre parler des bouquetins, des ours et des autres grands prédateurs de la région Haute Savoie, tout en contemplant une magnifique cascade et en écoutant l’importance et le fonctionnement d’un barrage hydraulique voisin, notamment pour gérer les volumes d’eau colossaux qui dévalent de la montagne lorsque les glaciers fondent. Les vues du ciel sont incroyables.
5- Une bonne dose d’adrénaline
Pour les adeptes de sensations fortes, nous avons testé pour vous le vol en hélicoptère, clou du spectacle le dernier jour. Une montée en douceur, et une descente sensationnelle. Notre pilote était impressionnant, il s’est rapproché de plusieurs pics, ou autres dents, avant de redescendre (240 km / h quand même), avec deux ou trois virages à vous couper le souffle. Dans notre hélico, nous avons eu une météo incroyable (soleil, pas de vent), et une vue géniale sur les Grandes Jorasses (sans doute une de ces expériences les plus éblouissantes à faire une fois dans sa vie).
6- Découvrir le territoire
Nous sommes tous pressés, mais ce serait une honte de ne pas prendre le temps de découvrir cette merveilleuse région en Haute Savoie. Nous étions accompagné lors des randonnées, de guides de haute montagne pour découvrir notamment les villages, les barrages (Emosson), les cascades et les glaciers. En plus d’être plutôt « très beaux-gosses » (mesdames!), ils nous ont appris des tonnes de trucs sur les glaciers, sur l’eau, sur la faune, sur la flore et sur les grandes épopées de l’alpinisme. En chemin, nous avons croisé plusieurs parisiens, qui ont « tout lâché » pour venir vivre au calme, ouvrir un bar ou un restaurant sympa.
C’est indispensable en montagne; seul, on a vite fait de se perdre !!! Cela arrive même aux habitants. On est aussi allé écouter le soir des artistes locaux qui se produisaient sur la scène du Jazz Club local, la Maison des Artistes.
Bref, on a passé des superbes journées, on a rencontré une sélection d’entrepreneurs de la nouvelle économie, venus de tous horizons qui donnent la pêche, qui ont envie de changer le monde, on a pu se rapprocher de la nature et toucher du doigts ce qu’il se passe avec notre environnement.
Enfin et surtout, nous avons profité d’un accueil et d’une organisation impeccable. Un grand merci à Marc, Guillaume, Jennifer, Romain et à toute l’équipe pour leur sourire du soir au matin. Pour plus d’info #eductourlesrivesdargentiere.
En 2025, un ordinateur portable de 1000 $ aura la puissance de calcul d’un cerveau humain et dans un proche avenir 40% des emplois aux États-Unis pourrait être automatisé. Sentez-vous le même sentiment d’urgence pour aider vos « digital natifs » à être prêts pour saisir les opportunités d’un avenir numérique qui sera nécessairement dans un monde différent et transformé?
Voici notre manifeste « Digital Atelier »:
Notre mission est d’éveiller les « Digital Natives » à leur faire réaliser leur plein potentiel.
Nous constatons l’accélération de la technologie qui va déclencher et créer un monde nouveau et singulier, redéfinir notre économie, réinventer la structure sociale, les relations humaines, l’emploi, l’éducation et le divertissement.
Nous voulons que nos enfants s’épanouissent, et qu’ils soient heureux. Il leur faudra bien plus que des compétences de codage. La conscience de soi, la pensée critique, les valeurs humaines, la faculté d’être en contact avec la réalité seront des compétences primordiales dans un monde où l’intelligence artificielle et la robotisation surpassent déjà les humains.
Nous voulons que les enfants deviennent des pionniers, qu’ils créent leur monde, qu’ils l’inventent, et qu’ils ne le subissent pas.
Ils ont été passifs en regardant la télévision, ont pris en main les applications mobiles et les réseaux sociaux de leur génération. Nous aimerions désormais qu’ils fassent, créent, pensent et sentent.
Nous développons une expérience qui stimule la curiosité naturelle des Digital Natives. Ce ne sera pas un apprentissage linéaire. Ne vous attendez pas à des quiz pour valider votre apprentissage.
Nous vous guidons à travers le labyrinthe de contenu sélectionné pour leur qualité, pour construire des compétences diverses et vous encourager à plonger dans des sujets qui suscitent votre curiosité ou pour lesquels vos enfants manifestent de l’intérêt.
Nous voulons déclencher des discussions entre les autochtones et les « immigrants numériques » – parents, enseignants. Digital Atelier cherche à renforcer les relations humaines. Notre succès sera complet lorsque vous verrez l’étincelle dans les yeux de vos enfants.
Nous sommes très heureux de partager avec vous le contenu que nous avons trouvé, testé et partagé avec nos propres enfants … espérons que vous apprécierez !
Notre livre augmenté est disponible sur Amazon ou sur TheBookEdition, pour moins de 5 dollars pour le ebook et moins de 14 dollars pour le livre physique, nous avons voulu qu’il soit réellement accessible à tous. Il fonctionne avec les smartphones IOS et Android sur lesquels il suffit d’installer une app gratuite de reconnaissance d’image. La majorité de nos contenus sont des vidéos en anglais.
Nous avons co-conçu avec Benoit Gaillard, Digital Atelier, un livre augmenté que vous pouvez acheter en ligne sur le site TheBookEdition dans sa version papier. Nous le rendons également disponible en version Kindle (ebook) sur Amazon.
Vous aurez ensuite besoin de télécharger l’application Unitag, disponible pour les appareils Apple / IOS et pour les appareils Android, pour que les images du livre puissent vous amener aux vidéos et plus généralement au contenu que nous avons sélectionné pour vous.
Dans ce livre, nous donnons la possibilité au lecteur adulte de partager un moment avec ses enfants pour découvrir un contenu principalement en anglais, que nous avons sélectionné et garanti sans gros mots !
Il s’agit généralement de vidéos courtes, qui vous permettent d’explorer les centres d’intérêt de vos enfants. Sont-ils plutôt attirés par les robots, par la programmation, par les jeux, par des thèmes porteurs de sens (comme résoudre la faim dans le monde, ou donner accès à l’eau potable à tous) ?
Comprennent-ils le lien entre l’algèbre qu’ils apprennent à l’école et les algorythmes, qui prennent une place grandissante dans nos sociétés ?
En tant que Digital Natives, gardent-t-ils le contact avec la réalité ? avec vous ? avec leurs amis ? Quel sens du beau sont-ils en train de développer ? Parviennent-ils à nouer le dialogue avec de nouveaux amis connectés ? S’isolent-t-ils au fur et à mesure qu’ils découvrent ce qu’internet leur permet de faire et de voir ? Que faut il penser de l’open source et des différents types de licences libres ? Est-ce important pour l’avenir de nos enfants ?
Ce sont quelques unes des questions et quelques uns des débats, que ce livre vous donnera l’occasion d’explorer avec vos enfants, et nous espérons que cela vous permettra de réveiller tout votre potentiel digital et tout le potentiel digital de vos enfants !
Enfin et c’est important, l’intégralité des sommes que nous récolterons grâce à la vente de ce livre, seront réinvesties pour en produire un second, puis un troisième et pour continuer de co-créer du contenu de qualité avec vous pour les générations futures !
Nous vous souhaitons une bonne lecture, de bons « scans » d’images, un dialogue passionnant avec vos enfants et avec vos amis et restons à votre écoute pour poursuivre cette belle aventure.
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