La transition énergétique, depuis le temps qu’on en parle, on se dit que ce serait sans doute bien le moment de migrer des énergies fossiles vers les énergies décarbonnées.
Dans le mix énergétique du futur, l’hydrogène semble voué à jouer un rôle. Oui, mais quel rôle exactement ?
Certains l’annoncent comme le remède miracle, d’autres nous disent « pas avant 30 ans », finalement on se demande bien par où on commence, qu’est-ce qu’on migre, qu’est-ce qu’on change…
Si les technologies sont prêtes et n’attendent plus que nous, pourquoi alors les migrations (passage du fossil à l’hydrogène) et les changements d’habitude, de comportements et d’achats se font encore attendre ? C’est quoi l’excuse !!!???
En cherchant à comprendre ce qui motive ou freine l’adoption de l’hydrogène, le code couleur semble important !!!
« L’hydrogène est vanté par les industriels et les gouvernements du monde entier comme la nouvelle énergie «propre» censée nous sauver du chaos climatique. Financé à coups de milliards d’euros d’argent public, l’hydrogène s’avère pourtant nocif pour le climat comme le révèle une dernière étude scientifique » selon Joëlle Leconte.
Alors, cet hydrogène, solution miracle ou nocive ? Rêve de la transition ou cauchemar de la décarbonation ?
Il y a débat, alors comment savoir ?
S’il existe plusieurs couleurs, comment s’y retrouver ? Quelle couleur choisir ? Comment être sûr de ne pas se tromper ?
Pour les non-initiés, l’hydrogène existe en vert, en bleu, en jaune, en gris, ou en « nature » et tous les pays ne semblent pas choisir la même couleur. On évoque même 50 nuances !!! Et oui, on arrive même à faire du sensuel dans l’industrie de l’énergie !!!
Perdu au milieu de ces débats d’experts aux enjeux économiques colossaux, comment faire pour faire la part des choses et pour décider par soi-même de la meilleure option de décarbonation ?
Qu’en pensez-vous ? Sur quelle option misez-vous ?
Urgence climatique, plan climat, loi pour le climat, journées mondiales diverses et variées, COP 25, 26, 27, 28, débat sur la transition énergétique ou l’économie bas carbone… ce ne sont pas les grands plans stratégiques et les grandes rencontres au sommet qui manquent, avec pour objectif commun la baisse des émissions de CO2 et de gaz à effets de serre. Fresque, jeux, colloques, votes, les initiatives s’enchaînent, il y a urgence. Malgré toutes ces bonnes volontés, on a parfois l’impression que rien ne bouge.
A l’autre bout de la chaîne, vous, moi, en train de nous demander ce que nous pourrions bien faire à notre humble niveau, dans nos habitudes ou comportements de tous les jours pour contribuer concrêtement à améliorer les choses, ou au moins à ne pas les empirer.
Entre ces approches macro (que certains critiqueront comme étant « hors sol », sans plan d’action et donc sans réel impact ou résultat), et votre cahier d’idées ou le mien sans moyen, comment trouver le bon chemin, celui qui consiste à avoir un impact plus grand qu’au niveau individuel, sans pour autant tomber dans les pièges de la réunionite qui n’avance pas et ne mène à rien ?
Dès lors, comment passer du « micro au macro » et du « macro au micro » sans se perdre ?
Ce « morceau du milieu » qui manque, je crois qu’il tient en fait, aux outils et aux méthodes qui permettent aux bonnes idées d’être testées et expérimentées à une plus grande échelle, et d’être facilement adaptable, réplicable, modifiable pour être déployées et adoptées par d’autres ailleurs. Comment faire pour que ce « mix & remix » de votre idée fonctionne ?
Très bien alors, admettons que nous ayons une bonne idée, avec un impact environnemental positif, par où commencer ?
C’est justement ce sur quoi nous travaillons avec les différents cercles de médiation de Syntezia sur des sujets tels que :
Le transport longue distance intense en carbone (comprendre pour ou contre l’hydrogène vert des bus, camions, bateaux, avions!)
Les nouvelles formes de mobilité urbaine décarbonnée (one-wheel, e-scooter, vélo électrique, trotinette, vélo cargo, EV…)
Le smart home, le smart building et le smart city (c’est bien gentil d’être smart à tous les niveaux, mais comment mesurer l’impact réel une fois que les usagers arrivent dans les murs !)
Les énergies décarbonnées du futur (hydrogène, batteries, micro-grid…)
L’économie circulaire (notamment dans le textile et la mode, que nous savons si problématique)
Les alternatives aux plastiques à usage unique
La protection de la biodiversité terrestre et marine
Les projets de digitalisation, objets connectés, intelligence artificielle, RPA, wearables, qualité de vie, blockchain ou crypto-monnaies (qui font beaucoup parler d’eux ces temps-ci)
Réduire les emballages (éco-conception, vrac…)
Nous participons avec nos idées et nos projets innovants à alimenter le dispositif suisse d’accélérateur d’innovation, qui permet un accompagnement méthodologique (par les fablabs et les living labs) et un financement des idées retenues mois après mois par un jury appelé « innovation committee ».
Concrêtement, qu’est-ce que cela permet de faire avec les bonnes idées ?
Vos idées peuvent être partagées publiquement sur une plateforme d’innovation ouverte afin de recevoir des commentaires d’autres acteurs de l’innovation. Il y a de la valeur dans l’échange, dans les commentaires, et c’est aussi parfois une bonne façon d’identifier un futur partenaire, qui cherche à faire sensiblement la même chose que vous ! Cela peut aussi permettre à un recruteur ou à des financiers de trouver des projets à impact.
Comment savoir si mon idée a le potentiel d’aller plus loin ?
Nous avons tout un processus pour cela, cela commence par la constitution d’une équipe de 2 personnes minimum (tout seul, c’est moins drôle!), l’ébauche d’une idée de décarbonation, vous pouvez ensuite la soumettre et vous rapprocher de nous pour étudier ensemble comment notre démarche de living lab (proche de celle du design thinking, avec une emphase particulière sur l’empathie et l’impact) va pouvoir vous aider à bien vous préparer avant de passer devant le jury et de savoir si votre équipe et si votre idée peuvent être accompagnées méthodologiquement et financées.
Si ça m’intéresse, et si j’ai une idée, je fais comment ?
Nous vous invitons simplement à vous faire connaître avec ce formulaire simple et nous vous contacterons très rapidement pour prendre rendez-vous, et discuter de la meilleure approche méthodologique pour se structurer.
Là tout de suite, je n’ai pas vraiment l’idée du siècle, mais le sujet m’intéresse, et je donnerais volontiers un coup de main, comment faire ?
Cela tombe bien, de nombreuses équipes émergentes cherchent des compétences, des co-financements et des partenaires de mise en oeuvre, et cela pourrait être vous !
Nous organisons des séances pour faciliter les rencontres, la mise en réseau par thème et les discussions.
Nous commençons à découvrir la permaculture et ses principes, par contre la question difficile, c’est souvent celle du modèle économique. Comment faire pour trouver le modèle stable, viable et, pourquoi pas, rentable ?
Ce sont ces questions que nous allons aborder lors de la journée G3ID, à Genève. Journée placée sous le signe de l’accélération des mesures pour atteindre les objectifs de développement durable (SDGs) 10 ans plus rapidement que prévu (2020 au lieu de 2030). Avec la permaculture, nous nous attaquons à 3 de ces objectifs.
Nous nous baserons sur un cas concrêt, un vrai agriculture, une vraie association de permaculture, pour « crash tester » leur modèle économique. Vous êtes tous invités à venir jouer les « mentors bienveillants » pour co-créer ce modèle.
Après les premières réunions de préparation avec nos amis d’ITC (Raphael Dard) et en compagnie d’Antonio, Alicia et Guillaume, qui portent le projet concrêt que nous allons crash-tester.
Nous serons dans la session 2, « embrasser l’échec », à partir de 14h15, venez co-créer l’impossible avec nous !
Dans cet article publié par Le Pôle Education, nous explorons plusieurs pistes qui permettent aux enfants et aux adolescents de se rendre compte du style de vie des entrepreneurs, de leurs contraintes, de leurs challenges, de leur réussite, et nous les emmenons dans les innovations d’usage et de processus, afin qu’ils se rendent compte de l’intérêt de ce qu’ils apprennent à l’école, pour les métiers qu’ils devront inventer.
Alors oui, plutôt que de les laisser passifs devant leurs écrans, invitons les dans les tiers-lieux, emmenons les dans les fablabs, dans les living labs les plus proches de chez vous. C’est sans doute en partie dans ces espaces que s’inventent aujourd’hui, les métiers qui seront les leurs demain.
Une fois sur place, la diversité des projets et des compétences sur site, devrait les aider à éveiller leur curiosité suffisamment pour qu’ils souhaitent rapidement apprendre et développer leur propre projet de leur propre initiative, et retrouver le plaisir de réaliser quelque chose de concret, inventé, conçu et fabriqué de leurs propres mains.
Que ce soit pour les aider à s’orienter ou pour développer une de leur passion, cela va leur permettre de résoudre des problèmes, de travailler en équipe, de collaborer avec d’autres générations, et de « vivre la vie » des entrepreneurs proches d’eux.
Pas toujours facile de comprendre le lien entre modèle économique et écologie. Y-en a t-il un d’ailleurs ? Comment les innovations de modèles économiques peuvent s’appliquer au développement durable et aux défis environnementaux de notre société ?
Les questions sont complexes, et les forwarders de Without Model ont relevé le défi, pour tenter de se poser les bonnes questions. Toujours réunis autour de Louis-David Benyayer, la fine équipe de contributeurs défricheurs a commis ce nouvel ouvrage. Après la publication d’Open Models, la communauté de chercheurs, dirigeants, entrepreneurs et designers a poursuivi son travail d’investigation et de prospective. Retrouvez notamment l’interview de Thibault Mercier, également membre du conseil d’administration de Pangloss Labs, sur les modèles économiques du smart grid, de l’habitat durable et les perspectives offertes par les énergies renouvelables.
Retrouvez aussi les avis des experts des questions liées au défi environnemental et aux modèles économiques, notamment Daniel Kaplan, Olivia Lisicki, Aurélien Acquier, Damien Demailly, Valentina Carbone, Myriam Bouré, Julien Cantoni, Flore Berlingen, François Pellegrini, Jean-Christophe Elineau, David Bourguignon.
N’hésitez plus, pour tout savoir sur la sortie prochaine du livre, et pour connaitre les programmes de Webinar, consulter ce lien.
Le projet de #librairie connectée Quartier Libre, HackLib passe à la vitesse supérieure et propose une première en France, à @Lyon ! (le 19/11 de 18h à 21h) :
Une #conférence#connectée, #interactive et #crossmédia autour du #livre Open Models édité par Without Model.
Ce concept de librairie nomade montre qu’il est vain d’opposer le livre virtuel, le livre imprimé pour tisser des liens relationnels véritables autour d’un livre.
Thème : Comprendre les business models de l’économie ouverte
Je serai présent avec 3 autres auteurs (Lionel Maurel, Célya Gruson-Daniel, Chloé Bonnet).
– conférence, échanges avec les auteurs,
– lecture en direct en #streaming,
– #téléchargement sur toutes les plateformes
– et rematérialisation du livre à la fin des échanges via l’#EBM (Espresso Book Machine).
Vous avez bien lu, à la suite des débats vous aurez l’occasion d’acheter et de faire imprimer en live une version papier et personnalisée du livre, à dédicacer par les auteurs présents !!
Bien que ma tête soit évidemment avec tous mes amis parisiens, touchés de près ou de loin par les attaques, je vais néanmoins participer à la nuit de l’entrepreneuriat à Genève, aujourd’hui de 16h à 21h, dans le cadre de l’évènement qui lance la semaine mondiale de l’entrepreneuriat.
Initier les jeunes générations aux innovations rendues possibles par l’ouverture de l’accès à l’information, aux possibilités immenses d’accéder aux différentes formes de savoirs et aider les entrepreneurs de demain à comprendre tout ce que l’éducation a à leur offrir, est une certaine forme de réponse constructive, collective et optimiste aux moments terribles que nous vivons.
WikiStage Geneva Innovation
Je serai très bien entouré, puisque nous serons plusieurs à animer cet évènement, qui se déroulera notamment en présence de nos amis de l’incubateur d’innovation sociale Softweb (qui a coordonné toute la préparation de cet atelier pratique d’innovation sociale) et avec l’équipe du robot open source éducatif de Thymio, et d’Aseba, que nous connaissons bien et croisons de plus en plus souvent !
Ce sera également une belle occasion pour moi de vous présenter un premier retour d’expérience en tant que porteur de projet d’innovation sociale sur le thème de la conception universelle des apprentissages et de la classe inclusive.
Je partagerai avec vous ce que nous avons fait concrètement jusqu’ici, comment nous cherchons à développer notre projet, et comment nous avons expérimenté une plateforme de cours en ligne et une plateforme de crowdfunding d’innovation sociale Babele pour « booster » notre projet, en terme de compétences et de visibilité.
Enfin, en compagnie d’Antoine Burret, l’auteur du livre Tiers-Lieux et plus si affinités, un mode d’emploi pour réaliser vous mêmes votre tiers-lieux, nous vous raconterons où nous en sommes avec notre projet de laboratoire d’éducation au sein du Tiers-Lieux Pangloss à Ferney-Voltaire, dans le Genevois Français.
Fil de discussion du Barcamp sur l’innovation sociale
Retrouvez le programme ici. On vous attend nombreux ! La suite de la semaine sera également passionnante avec de nombreuses sessions organisées par nos partenaires et amis de l’écosystème d’entrepreneuriat et de l’innovation du Grand Genève.
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