L’IA au cœur de la révolution EdTech

De la théorie à la pratique

L’édition 2025 de VivaTech a marqué un tournant décisif : l’Intelligence Artificielle est passée de la « science-fiction à l’application concrète », comme l’a souligné François Bitouzet, Directeur Général de l’événement. Si l’IA était déjà sur toutes les lèvres en 2024, cette année a été celle des innovations tangibles, particulièrement dans le secteur de l’éducation. Les EdTechs, tirant parti de cette maturité technologique, ont présenté des solutions transformatives qui redéfinissent l’apprentissage et la formation.


L’IA et la pédagogie moderne : Des exemples concrets

La promesse d’une révolution industrielle portée par l’IA se concrétise, et l’éducation est un terrain fertile pour ses applications. Les startups et entreprises EdTech ont démontré comment l’IA peut non seulement améliorer les gains de productivité, mais aussi repenser fondamentalement l’expérience d’apprentissage.

  • Apprentissage personnalisé et adaptatif : Fini les parcours uniformes ! Des plateformes comme « AdaptiLearn AI » présentées à VivaTech utilisent l’IA pour analyser en temps réel le rythme et les difficultés de chaque apprenant. Elles proposent ensuite des contenus sur mesure, des exercices ciblés et des révisions personnalisées, transformant l’apprentissage en une expérience véritablement individuelle. Un élève ayant des difficultés en algèbre pourrait par exemple se voir proposer des exercices supplémentaires et des explications alternatives générées par l’IA, tandis qu’un autre, plus avancé, serait orienté vers des défis plus complexes ou des applications pratiques de ces concepts.
  • Tutorat intelligent et soutien instantané : Imaginez un tuteur disponible 24h/24, 7j/7. C’est la promesse de solutions comme « CogniCoach », une innovation mise en avant cette année. Basées sur des modèles de langage avancés, ces intelligences artificielles peuvent répondre aux questions des étudiants, expliquer des concepts complexes, fournir des exemples et même simuler des conversations pour développer des compétences orales. Un étudiant en langues pourrait ainsi pratiquer la conversation avec un chatbot bilingue, recevant des retours immédiats sur sa prononciation et sa grammaire.
  • Création de contenu pédagogique automatisée : La production de supports de cours est souvent chronophage. Des outils comme « EduContent AI », exposés à VivaTech, exploitent l’IA pour générer automatiquement des quiz, des résumés de cours, des flashcards, voire des modules d’e-learning complets à partir de textes ou de vidéos existants. Un enseignant pourrait télécharger un chapitre de manuel et obtenir en quelques secondes une série de questions à choix multiples pour évaluer la compréhension de ses élèves.
  • Évaluation innovante et feedback constructif : L’évaluation ne se limite plus aux examens traditionnels. Des systèmes basés sur l’IA, tels que « AssessBot », peuvent analyser des travaux écrits, des projets ou même des prestations orales, offrant un feedback détaillé et personnalisé aux apprenants. Au-delà de la simple correction, l’IA identifie les lacunes spécifiques et suggère des pistes d’amélioration. Pour un projet de code, l’IA pourrait non seulement signaler les erreurs, mais aussi proposer des optimisations et des explications sur les bonnes pratiques de programmation.
  • Simulations immersives et réalité virtuelle/augmentée (RV/RA) : L’IA est le moteur d’expériences d’apprentissage immersives. Des solutions EdTech ont démontré comment l’IA, combinée à la RV/RA, peut créer des environnements virtuels où les étudiants peuvent s’exercer dans des situations réalistes et sécurisées. Un futur chirurgien pourrait s’entraîner à une opération complexe dans une salle d’opération virtuelle, guidé par une IA qui évalue ses gestes et lui fournit des retours en temps réel. De même, des applications de RA pourraient superposer des informations sur des objets du monde réel, permettant par exemple à un étudiant en mécanique de visualiser les composants internes d’un moteur en pointant son téléphone vers celui-ci.

L’intégration de l’IA en entreprise : L’exemple des pionniers

L’adoption de l’IA n’est pas l’apanage des géants de la technologie. Matthieu Birach, DRH de Doctolib, et Stanislas Polu, co-fondateur de Dust, ont souligné lors de la conférence « The AI Toolbox: Shaping the Future of Work » l’importance d’une approche pragmatique et incrémentale. L’IA doit devenir un outil adapté au terrain, comme le prouve Doctolib qui l’utilise pour améliorer le quotidien des professionnels de santé. De même, Dust révolutionne la productivité des entreprises grâce à ses assistants basés sur le machine learning.

Leur credo : « commencer petit » et permettre aux équipes de s’approprier l’IA par l’expérimentation. Cela signifie identifier des cas d’usage précis, à faible risque, pour créer un « réflexe de l’IA ». Cette approche est cruciale pour passer de la théorie à une adoption généralisée. L’IA, selon Stanislas Polu, n’est pas réservée aux équipes techniques et pourrait automatiser 45% de nos heures de travail (selon McKinsey), offrant ainsi l’opportunité de travailler « différemment et mieux ».


La formation face à l’urgence : Une course contre la montre

L’impact de l’IA sur l’emploi, notamment sur les « jobs entry level » qui devront s’y former très tôt, est unanime. Cette transformation exige de nouvelles compétences : la création de lien, la pédagogie, la résilience, la « capacité d’action et de prise d’initiative en situation d’incertitude » (agency), et l’innovation par le « test & learn ».

L’urgence de la formation est palpable. L’étude Pollen-Edflex présentée à VivaTech 2025 révèle que 87% des entreprises font de l’IA leur priorité numéro un en matière de formation. Pourtant, seulement 10% d’entre elles s’estiment suffisamment matures sur le sujet, bien que 79% des salariés français l’aient déjà adoptée dans leur quotidien. Il est donc impératif de repenser les programmes de formation, les éloignant des approches trop rigides pour s’adapter à l’évolution rapide des modèles algorithmiques.


L’Europe, acteur majeur de l’IA : Le partenariat NVIDIA X Mistral AI

Le point d’orgue de VivaTech 2025 a été sans conteste l’annonce du partenariat entre NVIDIA et Mistral AI, en présence de Jensen Huang, patron de NVIDIA, et du président Emmanuel Macron. Cette alliance stratégique vise à créer une infrastructure IA européenne dotée de 18 000 super-puces Blackwell, décuplant ainsi la capacité de calcul de l’IA sur le continent. Ce signal fort, salué par Clara Chappaz, Ministre Déléguée chargée de l’intelligence artificielle et du Numérique, renforce l’ambition de l’Europe de devenir souveraine en matière de numérique et de rivaliser avec les géants chinois et américains.

Avec un record de plus de 180 000 participants et 14 000 start-ups, VivaTech 2025 a démontré que l’IA n’est plus une promesse lointaine, mais une réalité qui façonne déjà notre avenir, avec les EdTechs en première ligne pour préparer les talents de demain.

Quelles sont, selon vous, les innovations EdTech basées sur l’IA qui auront le plus grand impact sur la démocratisation de l’accès aux compétences ?

Vivatech 2025 : Plongée au cœur des tendances tech du moment

Le salon Vivatech 2025 vient de fermer ses portes, laissant derrière lui une impression durable de progrès technologique et d’innovation foisonnante.

Cette édition a une fois de plus démontré la capacité du salon à se positionner comme un carrefour mondial de l’innovation, attirant des géants de la technologie, des startups prometteuses et des délégations internationales venues présenter leurs avancées.

L’Intelligence Artificielle en chef de file

Sans surprise, l’Intelligence Artificielle (IA) a dominé les conversations et les démonstrations. Omniprésente, elle s’est manifestée sous diverses formes : de l’IA générative capable de créer du contenu textuel et visuel en un clin d’œil, aux systèmes d’IA embarqués améliorant l’efficacité énergétique ou la détection précoce de maladies.

De nombreuses entreprises ont mis en avant leurs solutions basées sur l’IA pour optimiser les processus industriels, personnaliser l’expérience client ou encore proposer des assistants virtuels toujours plus performants.

L’accent a été mis sur des IA plus éthiques et transparentes, avec un effort collectif pour adresser les préoccupations liées à la confidentialité des données et aux biais algorithmiques.

L’occasion idéale pour lancer mon e-book sur les 100 cas d’usage de l’IA en entreprise :

La Réalité Virtuelle et Augmentée : Une immersion toujours plus réelle

La Réalité Virtuelle (RV) et la Réalité Augmentée (RA) ont également eu leur part de projecteurs, offrant des expériences immersives bluffantes. Les progrès en matière de matériel ont permis des casques plus légers, des résolutions d’écran améliorées et des interactions plus naturelles.

Le Meta Quest a notamment attiré l’attention avec des démonstrations de ses dernières avancées, montrant comment la RV peut transformer le divertissement, l’éducation et même la collaboration professionnelle.

Les applications en RA, notamment pour l’assistance à la maintenance industrielle ou l’amélioration de l’expérience d’achat en magasin, ont également été très présentes.

Les géants français à l’honneur

Les grands groupes français ont une nouvelle fois démontré leur engagement en faveur de l’innovation :

  • L’Oréal a présenté des innovations de pointe en matière de beauté augmentée et personnalisée, grâce à l’IA et à la data. On a pu voir des diagnostics de peau basés sur l’IA, des simulateurs de maquillage en réalité augmentée et des solutions pour des produits cosmétiques ultra-personnalisés.
  • LVMH, fidèle à sa réputation, a exposé des innovations alliant luxe et technologie. De la traçabilité des produits via la blockchain à des expériences client immersives en magasin grâce à la RA, le groupe a montré comment la technologie peut sublimer l’artisanat et l’expérience haut de gamme.
  • Orange a mis en avant ses avancées en matière de connectivité 5G et 6G, essentielles pour le déploiement de l’IA et de la RV. Leurs démonstrations incluaient des solutions de cybersécurité avancées, des services de cloud edge et des applications de l’IoT pour les villes intelligentes.
  • TotalEnergies et Engie ont souligné leurs efforts pour accélérer la transition énergétique grâce à la technologie. Les innovations présentées portaient sur l’optimisation de la production d’énergies renouvelables via l’IA, le stockage d’énergie, les solutions de mobilité électrique et la gestion intelligente des réseaux énergétiques.

L’effervescence des startups

Vivatech est avant tout le salon des startups, et cette édition n’a pas dérogé à la règle. Des milliers de jeunes pousses venues du monde entier ont présenté leurs idées disruptives, couvrant un large éventail de secteurs : la santé connectée, l’agritech, la fintech, l’edtech, les RH et bien d’autres.

La diversité des solutions proposées, souvent axées sur la durabilité et l’impact social, a démontré la vitalité de l’écosystème entrepreneurial mondial.

Les espaces dédiés aux pitchs et aux rencontres investisseurs étaient particulièrement animés, soulignant l’importance de Vivatech comme tremplin pour ces entreprises en devenir.

Les pavillons des pays : Un aperçu de l’innovation mondiale

Les différents pavillons des pays présents ont offert un panorama fascinant des stratégies nationales en matière d’innovation. Chaque pavillon mettait en lumière les forces technologiques spécifiques de son pays, des initiatives gouvernementales en faveur de la recherche et développement, et les startups les plus prometteuses.

On a pu observer des délégations venues d’Europe, d’Asie, d’Amérique du Nord, d’Afrique et du Moyen-Orient, chacune présentant des innovations uniques, des technologies vertes développées en Scandinavie aux solutions de smart cities proposées par les pays asiatiques.

Cette diversité a renforcé le caractère international de Vivatech et a favorisé les échanges interculturels et les partenariats mondiaux.

En conclusion, Vivatech 2025 a confirmé sa position de rendez-vous incontournable pour l’innovation.

En mettant en lumière les dernières avancées en IA et RV, en présentant les efforts des grands groupes pour se réinventer, et en offrant une scène aux startups du monde entier, le salon a esquissé les contours d’un futur toujours plus connecté, intelligent et, espérons-le, durable.

Unlocking Corporate Opportunities with the European Ocean Pact

Opportunities for Innovative Corporates Under the European Ocean Pact

The European Ocean Pact, unveiled by the European Commission in June 2025, presents a transformative framework aimed at addressing the critical challenges facing our oceans. This initiative not only focuses on environmental sustainability but also opens a plethora of opportunities for innovative corporates looking to engage in the blue economy. Here’s how businesses can capitalize on the opportunities presented by the Ocean Pact.

1. Investment in Sustainable Technologies

The Ocean Pact emphasizes the need for sustainable practices across various sectors, including fisheries, aquaculture, and maritime transport. Corporates can invest in innovative technologies that enhance resource efficiency, reduce waste, and promote eco-friendly operational practices. This includes:

  • Renewable Energy Solutions: Companies can develop offshore wind and ocean energy technologies, contributing to the EU’s climate goals.
  • Sustainable Aquaculture Systems: Innovations in aquaculture that minimize environmental impact and enhance productivity will be crucial.

2. Research and Development Collaborations

The Pact highlights the importance of research and innovation in achieving its objectives. Corporates have the opportunity to partner with research institutions and universities to:

  • Develop New Solutions: Collaborate on projects aimed at restoring marine ecosystems or improving marine biodiversity.
  • Access Funding: Engage in EU-funded research initiatives that support innovative ocean technologies and sustainable practices.

3. Enhanced Market Access

The Ocean Pact aims to create a more cohesive regulatory framework for maritime activities. This presents corporates with:

  • Easier Compliance: Streamlined regulations can reduce barriers to entry, making it easier for businesses to operate within the blue economy.
  • New Markets: As the demand for sustainable products grows, companies that align with the Pact’s goals can tap into emerging markets focused on eco-friendly goods and services.

4. Public-Private Partnerships

The Ocean Pact encourages collaboration between public authorities and private entities. Corporates can leverage this by:

  • Engaging in Joint Ventures: Participate in projects that focus on marine conservation, sustainable tourism, or coastal community development.
  • Influencing Policy: Work with government bodies to shape policies that favor innovative practices and technologies.

5. Consumer Engagement and Brand Loyalty

As public awareness of ocean health grows, consumers increasingly favor brands that demonstrate environmental responsibility. Corporates can:

  • Enhance Brand Image: Aligning business practices with the Ocean Pact can improve corporate reputation and customer loyalty.
  • Educational Initiatives: Invest in community-based programs that promote ocean literacy, thereby engaging customers and building a positive brand narrative.

6. Access to Funding Mechanisms

The Ocean Pact encourages investments in sustainable initiatives, creating access to various funding sources:

  • EU Grants and Loans: Corporates can apply for financial support from EU programs aimed at fostering sustainable blue economy projects.
  • Impact Investment: Attract impact investors interested in supporting businesses that contribute positively to ocean health and sustainability.

Conclusion

The European Ocean Pact is more than just an environmental initiative; it is a gateway for innovative corporates to engage in the blue economy. By leveraging the opportunities presented by the Pact, businesses can not only contribute to the health of our oceans but also drive growth and innovation in their sectors. As the EU leads the charge in sustainable ocean governance, corporates that align with these goals stand to gain significantly in terms of market access, brand loyalty, and long-term profitability.

Emplois verts et bleus : clés de la transition écologique

Le programme « Just Transition » vise à promouvoir une transition équitable vers une économie durable, en mettant l’accent sur la création d’emplois « verts » et « bleus ».

Commençons par quelques définitions pour bien comprendre le périmètre et la différence entre ces deux couleurs d’emplois.

1. Green Jobs (Emplois Verts)

Les emplois verts se concentrent sur des secteurs qui contribuent à la protection de l’environnement. Cela inclut :

  • Énergies renouvelables : Installation et maintenance de panneaux solaires, éoliennes.
  • Efficacité énergétique : Amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments.
  • Agriculture durable : Pratiques agricoles respectueuses de l’environnement.
  • Gestion des déchets : Recyclage et réduction des déchets.

2. Blue Jobs (Emplois Bleus)

Les emplois bleus sont liés à la gestion et à la préservation des ressources maritimes et aquatiques. Cela comprend :

  • Pêche durable : Pratiques de pêche qui préservent les stocks et l’écosystème.
  • Tourisme durable : Activités touristiques respectueuses des environnements aquatiques.
  • Gestion des écosystèmes aquatiques : Protection des habitats marins et des rivières.

De façon pragmatique, quel plan d’actions peut se mettre en place pour une région comme Auvergne Rhône Alpes ou un canton comme celui de Genève ?

Auvergne-Rhône-Alpes

  1. Formation et éducation : Développer des programmes de formation axés sur les compétences nécessaires pour les emplois verts (énergies renouvelables, agriculture durable).
  2. Soutien aux startups : Encourager les entreprises innovantes dans le secteur des technologies vertes et durables.
  3. Projets de rénovation énergétique : Lancer des initiatives de rénovation des bâtiments pour améliorer leur efficacité énergétique.

Canton de Genève

  1. Politique de pêche durable : Mettre en place des régulations pour promouvoir des pratiques de pêche durables sur le lac Léman.
  2. Tourisme écoresponsable : Développer des initiatives pour un tourisme qui préserve les ressources naturelles, comme des sentiers écologiques autour du lac.
  3. Collaboration interrégionale : Établir des partenariats avec d’autres régions pour partager des meilleures pratiques en matière d’emplois verts et bleus.

En s’inspirant des principes du programme « Just Transition », ces régions peuvent non seulement favoriser la création d’emplois durables, mais aussi contribuer à la protection de l’environnement et à la résilience économique.

Avec l’entreprise Syntezia Sàrl, et avec nos partenaires qui partagent nos valeurs, nous facilitons cette transition vers des emplois verts et bleus, depuis de nombreuses années, notamment à travers des actions de sensibilisation, information, à travers nos analyses des besoins du marché en terme de compétences et d’emplois, dans le contenu de nos curriculums de formation continue et dans nos activités d’outplacement vers ces métiers de la transition juste.

Nous sommes également très actifs au niveau de l’accompagnement des startups greentech et des projets innovants de l’économie bleue.

Pour découvrir ces nouveaux métiers, identifier les compétences utiles qui permettent d’y accéder ou tout simplement pour en discuter, je vous invite à me contacter.

Excellent week end !

Naviguer l’information : sélectionner des sources de confiance

En 2000, je travaillais pour Reuters, le leader mondial de l’information et l’une de mes responsabilités consistait à gérer les relations avec les fournisseurs de contenu.

Nous les évaluions sur de nombreux critères au sein du département « Content Acquisition & Rights Management ».

En tant que « supermarché de l’information », il en allait de la réputation du fournisseur d’information qui produisait l’information (Platts, S&P, Moody’s… ou autre fournisseurs d’analyses, de news, de commentaires, de rumeurs ou d’indices), mais aussi de l’agence de presse qui les diffuse (Reuters en l’occurence, Bloomberg, l’AP ou l’AFP également).

Déjà à l’époque, c’était passionnant, et je me souviens de la double contrainte de l’évaluation, il fallait être précis (accurate), factuel (freedom from bias), mais aussi rapide (pour « breaker la news »).

Vous me voyez venir…, cela prend du temps de vérifier l’exactitude… et la tentation est forte d’aller vite et de passer outre les vérifications d’exactitude.

25 ans plus tard, qu’en est-il ?

À l’ère de l’information instantanée, il est crucial de savoir comment sélectionner ses sources d’information.

Avec la multitude de contenus disponibles, il est facile de se perdre dans un océan de données, certaines fiables et d’autres moins sérieuses.

Voici quelques conseils pratiques pour vous aider à inclure des sources dignes de confiance tout en excluant celles qui ne le sont pas.

Je l’avoue, c’est devenu aujourd’hui un art et une attention de tous les instants avec la multiplication des réseaux sociaux et l’explosion de la désinformation ou autre « vérité alternative ».

1. Vérifiez l’autorité de la source

a. Qui est l’auteur ?

Renseignez-vous sur l’auteur ou l’organisation derrière l’information.

Un expert reconnu dans un domaine spécifique est généralement plus fiable qu’un blog personnel sans références.

b. Quelle est la réputation de la publication ?

Consultez les publications réputées, telles que des revues académiques, des journaux respectés ou des sites d’actualités fiables.

Évitez les sites dont la réputation est douteuse ou qui sont connus pour relayer de fausses informations.

2. Analyser la qualité du contenu

a. Objectivité

Examinez si le contenu présente différents points de vue et évite les biais. Une source fiable devrait s’efforcer de fournir une analyse équilibrée.

b. Sources citées

Une bonne source d’information doit citer ses références. Vérifiez les études, les statistiques ou les autres articles mentionnés pour confirmer leur véracité.

3. Évaluer la date de publication

L’actualité des informations est primordiale. Une source peut être fiable, mais si ses données sont obsolètes, elles peuvent ne plus être pertinentes. Assurez-vous de consulter des informations récentes, surtout dans des domaines en constante évolution comme la science, la technologie ou la politique.

4. Considérer le format et le style

a. Présentation professionnelle

Une source bien structurée, avec une présentation soignée et des références claires, est souvent plus fiable. Méfiez-vous des contenus qui semblent mal écrits ou peu soignés.

b. Transparence

Les sources fiables sont transparentes quant à leurs méthodes et leurs financements. Si un site ou un auteur cache ces informations, cela peut être un signal d’alerte.

5. Recouper les informations

Ne vous fiez pas à une seule source.

Recoupez les informations avec d’autres sources fiables pour vérifier la véracité des faits. Si plusieurs sources dignes de confiance rapportent la même information, il y a de fortes chances qu’elle soit correcte.

6. Utiliser des outils de vérification des faits

Il existe de nombreux sites dédiés à la vérification des faits, tels que Snopes, FactCheck.org ou encore les services de vérification des médias.

Utilisez-les pour vérifier des informations douteuses ou sensationnelles.

7. Écouter son intuition

Enfin, faites confiance à votre instinct. Aujourd’hui on parle d’ « esprit critique »… J’aime ajouter l’importance de « comprendre les enjeux » ou de détecter à qui profite l’information.

Si une information semble trop incroyable pour être vraie ou si elle suscite des émotions fortes, prenez le temps de la vérifier avant de la partager ou de l’accepter comme vérité.

Conclusion

Choisir ses sources d’information est essentiel pour naviguer efficacement dans le monde moderne.

En suivant ces conseils pratiques, vous pouvez vous assurer que vous vous appuyez sur des informations fiables et pertinentes.

Cela vous permettra non seulement de mieux comprendre le monde qui vous entoure, mais aussi de prendre des décisions éclairées basées sur des faits solides.

Rappelez-vous que l’esprit critique est votre meilleur allié dans la quête de la vérité.

Et vous, comment vous y prenez vous pour inclure des sources fiables et pour exclure celles qui ne le sont pas ?

Analyse SWOT de DeepSeek : Forces et Faiblesses

C’est le buzz du moment, comment s’avoir s’il faut adopter DeepSeek, on vous donne quelques pistes pour décider.

DeepSeek est un acteur émergent dans le domaine de l’intelligence artificielle, offrant des solutions innovantes pour l’analyse de données et la recherche d’informations. Cet article propose une analyse SWOT (forces, faiblesses, opportunités, menaces) de DeepSeek, afin d’évaluer son positionnement sur le marché et ses perspectives d’avenir.

Forces

1. Technologie Avancée

DeepSeek utilise des algorithmes d’apprentissage automatique et de traitement du langage naturel (NLP) de pointe, permettant des analyses précises et rapides des données.

2. Interface Utilisateur Intuitive

La plateforme est conçue pour être conviviale, facilitant l’adoption par des utilisateurs non techniques. Cela élargit son potentiel de marché en incluant diverses industries.

3. Flexibilité et Personnalisation

DeepSeek offre des solutions personnalisables adaptées aux besoins spécifiques des clients, ce qui renforce sa valeur ajoutée et satisfaits les exigences variées des entreprises.

4. Expertise en Données

L’équipe de DeepSeek possède une vaste expérience en science des données, ce qui contribue à la crédibilité et à la fiabilité de ses solutions.

Faiblesses

1. Visibilité de la Marque

En tant qu’entreprise relativement nouvelle, DeepSeek peut souffrir d’un manque de reconnaissance de marque par rapport à des concurrents établis.

2. Ressources Financières Limitées

La startup peut faire face à des limitations budgétaires pour le marketing et le développement, ce qui pourrait freiner sa croissance.

3. Dépendance à la Technologie

Une forte dépendance à l’égard de la technologie peut poser des problèmes en cas de bugs ou de défaillances du système, affectant la confiance des utilisateurs.

Opportunités

1. Croissance du Marché de l’IA

Le marché de l’intelligence artificielle connaît une croissance exponentielle. DeepSeek a l’opportunité de capitaliser sur cette tendance en élargissant son portefeuille de produits.

2. Partenariats Stratégiques

En nouant des partenariats avec d’autres entreprises technologiques ou des institutions académiques, DeepSeek peut renforcer ses capacités et sa portée sur le marché.

3. Demande Croissante de Solutions de Données

Avec l’augmentation des données générées quotidiennement, les entreprises cherchent des solutions efficaces pour les analyser. DeepSeek peut répondre à cette demande croissante.

Menaces

1. Concurrence Intense

Le secteur de l’intelligence artificielle est très compétitif, avec des acteurs majeurs et des startups qui innovent constamment. DeepSeek doit se démarquer pour rester pertinent.

2. Évolution Technologique Rapide

La rapidité des évolutions technologiques peut rendre certaines solutions obsolètes. DeepSeek doit continuellement innover pour rester à la pointe.

3. Risques de Sécurité des Données

Les préoccupations croissantes concernant la sécurité des données pourraient dissuader certaines entreprises d’adopter des solutions basées sur l’IA, affectant la demande pour DeepSeek.

Conclusion

L’analyse SWOT de DeepSeek révèle un potentiel significatif pour cette startup dans le domaine de l’intelligence artificielle. En tirant parti de ses forces et en capitalisant sur les opportunités du marché, tout en étant conscient des défis à relever, DeepSeek peut non seulement renforcer sa position, mais également se développer dans un secteur en pleine expansion. La clé de son succès résidera dans sa capacité à innover, à établir des partenariats stratégiques et à maintenir la confiance de ses utilisateurs en matière de sécurité des données.

7 bonnes raisons d’investir dans l’accessibilité pour votre entreprise

L’utilisation de l’accessibilité dans le design de produits, d’espaces et de services présente plusieurs avantages significatifs :

  1. Inclusion sociale :
    • Égalité d’accès : L’accessibilité permet à tout le monde, y compris les personnes ayant des handicaps ou des limitations temporaires (comme une jambe cassée), d’accéder et d’utiliser les mêmes ressources que les autres. Cela favorise l’inclusion et l’égalité des chances.
  2. Amélioration de l’Expérience Utilisateur (UX) :
    • Design Universel : Les principes d’accessibilité améliorent l’expérience pour tous les utilisateurs. Par exemple, des sous-titres ou des descriptions d’images peuvent aider non seulement les personnes sourdes ou malvoyantes, mais aussi celles qui apprennent une nouvelle langue ou qui sont dans des environnements bruyants.
  3. Conformité légale :
    • Réglementations et normes : De nombreux pays ont des lois qui exigent que les produits et services soient accessibles, comme la loi sur le handicap de 2005 en France ou l’ADA (Americans with Disabilities Act) aux États-Unis. L’intégration de l’accessibilité dès le début aide à se conformer à ces régulations.
  4. Économie et efficacité :
    • Réduction des coûts : En intégrant l’accessibilité dès le début du processus de design, on peut éviter des coûts supplémentaires liés à la rétro-ingénierie ou aux modifications après le lancement du produit.
    • Élargissement du marché : Un produit accessible peut atteindre un plus grand nombre de consommateurs, ce qui peut potentiellement augmenter les revenus.
  5. Innovation et créativité :
    • Penser différemment : Les contraintes d’accessibilité poussent les designers à innover. Parfois, les solutions trouvées pour répondre aux besoins d’accessibilité peuvent offrir des avantages inattendus, améliorant le produit pour tous.
  6. Réputation et image de marque :
    • Responsabilité Sociale : Les entreprises qui s’engagent pour l’accessibilité sont souvent perçues comme socialement responsables, ce qui peut améliorer leur image de marque et leur fidélisation client.
  7. Sécurité et ergonomie :
    • Conception pour tous : Les principes d’accessibilité prennent souvent en compte la sécurité et l’ergonomie, rendant les produits et les espaces non seulement plus utilisables mais aussi plus sûrs pour tout le monde.

L’accessibilité n’est pas juste un impératif éthique ou légal; elle est une composante essentielle du design qui améliore la qualité, l’utilité, et la pertinence des produits, des services, et des espaces pour une population diverse.

Pour rendre une entreprise plus accessible, voici des actions concrètes que vous pouvez mettre en place, couvrant à la fois l’accessibilité physique, numérique, et en termes de services :

Accessibilité physique

  1. Adaptation des locaux :
    • Installer des rampes d’accès, des ascenseurs, ou des plateformes élévatrices pour les personnes en fauteuil roulant.
    • Aménager des portes plus larges, des toilettes accessibles avec barres d’appui, et des zones de manoeuvre pour les fauteuils roulants.
    • Ajouter des balises sonores et visuelles pour les alarmes d’incendie pour les personnes malentendantes et malvoyantes.
  2. Signalisation et orientation :
    • Utiliser des panneaux de signalisation en braille, avec des pictogrammes clairs, et des indications au sol pour guider les personnes malvoyantes ou aveugles.
    • Mettre en place des systèmes de guidage pour les malvoyants, comme des bandes podotactiles.

Accessibilité numérique

  1. Site Web et applications :
    • S’assurer que le site web ou l’application respecte les WCAG (Web Content Accessibility Guidelines) au niveau AA, ce qui inclut :
      • Texte alternatif pour les images.
      • Sous-titres et descriptions audio pour les vidéos.
      • Navigation au clavier pour ceux qui ne peuvent pas utiliser une souris.
      • Contraste suffisant entre le texte et l’arrière-plan.
  2. Formation des employés :
    • Former le personnel sur l’utilisation des outils d’accessibilité et sur la manière de communiquer et d’assister les clients ayant des handicaps.

Accessibilité des services

  1. Communication et information :
    • Offrir des documents en différents formats (gros caractères, braille, audio).
    • Prévoir des options de communication comme des numéros pour malentendants ou des services de traduction en langue des signes.
  2. Politique d’emploi inclusive :
    • Revoir les processus de recrutement pour qu’ils soient non discriminatoires et accessibles (entretiens à distance, formulaires en ligne accessibles).
    • Offrir des aménagements de poste pour les employés qui en ont besoin (logiciels adaptés, temps de travail flexible, etc.).
  3. Sensibilisation et éducation :
    • Promouvoir une culture d’inclusion au sein de l’entreprise avec des sessions de sensibilisation sur les handicaps.
    • Encourager le feedback des employés et clients pour améliorer continuellement l’accessibilité.
  4. Partenariats et conseils :
    • Collaborer avec des associations ou des consultants spécialisés en accessibilité pour évaluer et améliorer les pratiques de l’entreprise.
  5. Évaluation continue :
  • Réaliser des audits d’accessibilité réguliers pour mesurer les progrès et identifier les zones d’amélioration.

Publicité et marketing digital inclusifs :

  • Inclure des personnes de divers horizons, y compris avec des handicaps, dans les campagnes marketing pour montrer l’engagement de l’entreprise envers l’inclusion.

    Mettre en oeuvre ces changements nécessitera probablement du temps et des ressources, mais cela peut être fait progressivement en priorisant les modifications les plus impactantes en fonction de vos capacités.

    L’engagement envers l’accessibilité non seulement aide à respecter les obligations légales mais enrichit également l’entreprise en faisant d’elle un espace de travail et de commerce plus inclusif et innovant.

    Pour mettre en place un plan d’action et faire de l’accessibilité un atout pour votre entreprise, n’hésitez pas à me contacter.

    L’IA, votre assistant.e rêvé dispo 24/24

    24% d’efficacité ici, 32% d’efficience là, toujours disponible, le jour, la nuit, le week-end…

    Non, ce n’est pas l’employé du mois…

    C’est ce que l’on entend au sujet des technologies d’IA.

    • Peut-on continuer de faire comme si les technologies d’IA n’existaient pas ?
    • Que peut-elle réellement faire pour nous, entreprises ?
    • Quels risques devons nous anticiper ?

    Les technologies d’Intelligence Artificielle (IA) présentent pour les entreprises un mélange complexe d’opportunités et de risques, reflétant la dualité de cette révolution technologique dans le monde des affaires.

    Les Opportunités à saisir :

    • Automatisation et Efficacité : L’IA permet l’automatisation des tâches répétitives, libérant ainsi les employés pour des activités à plus forte valeur ajoutée. Cela peut mener à une réduction des coûts opérationnels et une augmentation de l’efficacité.
    • Prise de Décision Éclairée : Grâce à l’analyse de données à grande échelle, l’IA aide à identifier des tendances, à prévoir les comportements de marché, et à fournir des insights pour des décisions stratégiques, améliorant ainsi la réactivité et la compétitivité des entreprises.
    • Personnalisation et Expérience Client : L’IA peut offrir des expériences client personnalisées, comme des recommandations basées sur les préférences ou l’historique d’achat, ce qui peut accroître la satisfaction et la fidélité des clients.
    • Innovation et Création de Valeur : En facilitant le développement de nouveaux produits et services, l’IA ouvre des marchés émergents et peut transformer des secteurs entiers, comme la santé avec des diagnostics assistés par IA, ou le transport avec l’automobile autonome.
    • Sécurité et Gestion des Risques : Des applications d’IA peuvent améliorer la détection de fraudes, la gestion des risques, et même la cybersécurité, en identifiant des anomalies dans les comportements ou les transactions.

    Les Risques à anticiper :

    • Biais et Discrimination : Les modèles d’IA, si mal conçus ou mal entraînés, peuvent perpétuer ou amplifier des biais présents dans les données d’entraînement, menant à des décisions discriminatoires ou injustes.
    • Sécurité et Vie Privée : L’IA nécessite souvent l’accès à de grandes quantités de données, ce qui peut poser des risques concernant la confidentialité et la sécurité des informations personnelles ou sensibles des clients et des employés.
    • Impact sur l’Emploi : L’automatisation peut réduire la demande pour certaines compétences humaines, entraînant des inquiétudes quant à la perte d’emplois et nécessitant une requalification de la main-d’œuvre.
    • Dépendance Technologique : Une trop grande dépendance à l’égard de l’IA pourrait réduire la capacité d’innovation humaine et la résilience des entreprises face aux failles ou aux défaillances technologiques.
    • Régulation et Conformité : Avec l’émergence de réglementations comme le Règlement sur l’IA de l’UE, les entreprises doivent naviguer dans un cadre légal évolutif, s’assurant que leurs applications d’IA respectent les normes de transparence, de traçabilité, et d’équité.
    • Risques de Sécurité Nationale et Démocratique : L’IA peut être utilisée de manière malveillante pour des cyberattaques, la manipulation de l’information, ou dans des systèmes de surveillance étatique, posant des questions sur la démocratie et la vie privée.

    Pour maximiser les opportunités tout en minimisant les risques, les entreprises doivent adopter une approche équilibrée, investissant dans la formation continue, la gouvernance des données, et l’éthique de l’IA.

    Elles doivent également rester à l’affût des développements réglementaires et technologiques pour s’adapter rapidement aux nouvelles exigences et aux innovations.

    L’IA est là pour rester et l’adopter n’est plus un débat. En revanche, déterminer par où commencer, comment l’introduire auprès des employés et comment être en mesure de déterminer son impact, voilà où se trouvent les enjeux d’aujourd’hui.

    Cette gestion proactive de l’IA peut conduire à une transformation durable et bénéfique pour les entreprises (réduire les coûts, augmenter les revenus), tout en contribuant positivement à la société.

    Personnellement, j’utilise notamment ChatGPT, Grok, Breeze, Deepl, Gemini comme outils et quelques autres technologies d’IA selon les cas d’usage et les départements d’entreprise.

    Pour en savoir plus, n’hésitez pas à me contacter.

    Et vous, quels outils avez vous choisi pour quel objectif ?

    Aïe !!! mon espace est vide et n’intéresse plus personne…

    Les visites se succèdent, on a viré x fois nos commerciaux, mais rien n’y fait, plus personne ne veut venir dans nos bureaux…

    Comment booster l’attractivité d’un espace vide ?

    Comment attirer puis fidéliser la GenZ à venir voir puis à rester ?

    Comment rester dans le coup et anticiper les tendances quand on est propriétaire des murs ?

    Depuis la crise du COVID19, de nombreux employés ne sont pas retournés à 100% sur leur lieu de travail. Désormais, leurs attentes ont énormément changé.

    N’est-ce pas cool de changer de bureaux (devrais-je dire lieu ?) tous les jours ?

    C’est très agréable comme style de vie, mais cela a des conséquences (risque d’isolement, instabilité, absence de relations sociales régulières…). Et puis, quand on commence un nouveau projet ambitieux, on a envie d’un bel endroit pour se poser avec son équipe.

    Ce nomadisme des slashers a pour conséquence l’augmentation des surfaces de bureaux peu ou pas occupées. Cela challenge le modèle économique des acteurs de l’immobilier commercial.

    La plupart des employeurs visent le retour des employés (mais ils rament), et les promoteurs s’emploient à remplir de nouveau les surfaces de bureau, mais aujourd’hui, une table, des chaises, le wifi et du café, sont devenus des « commodités banales » que l’on trouve partout ou presque, autrement dit nécessaire, mais pas suffisant ni différentiant pour attirer les personnes, et encore moins les bons projets.

    S’improviser « fablab » ou « makerspace » ou « hackerspace » avec une imprimante 3D dans un coin de la cave. cela ne fonctionne plus vraiment (à part pour les quelques puristes du Do It Yourself (DIY) et de la culture libre). Qui a envie de vivre au milieu des machines et de leurs fumées dans des zones industrielles insipides et reculées ou dans des vieux sous-sols sombres et humides ?

    Même la proximité et le marketing de lieux ne suffisent plus, car les occupants sont devenus des cibles mobiles.

    Deux grandes possibilités s’offrent aux promoteurs immobiliers : soit on métamorfose (en habitation) si c’est autorisé, soit on revoit sa copie pour proposer des espaces mieux positionnés, qui offrent une valeur ajouté.

    Alors que faire pour muscler son genre et augmenter l’attractivité d’un lieu d’innovation, faciliter l’émergence de communauté de valeurs et d’intérêt, initier les échanges entre locataires des surfaces si on a des m2 vides (le chrono tourne et les loyers ne rentrent pas) ?

    1. Équipements Spécialisés vs. Polyvalence :
      • Ateliers Spécialisés : Si l’on cherche à attirer une expertise ou des équipements très spécifiques (comme des laboratoires de biotechnologie, des ateliers de haute couture technologique, ou des centres de recherche avancée en physique), ces lieux jouent alors sur la spécialisation et les technologies de pointe.
    2. Accessibilité et Communauté :
      • Makerspaces Commerciaux : Des endroits comme TechShop (avant sa faillite :-)) offraient des formations professionnelles et une accessibilité 24/7, le modèle reste intéressant si l’on valorise la capacité d’accès et la formation structurée.
      • Incubateurs et Accélérateurs : Pour les startups et innovateurs, des incubateurs qui fournissent non seulement un espace de travail mais aussi du mentoring, des réseaux, et du financement, peuvent être attrayants pour lever des fonds et recruter des équipes.
    3. Éducation et Formation :
      • Universités et Écoles Techniques : Si l’objectif est l’éducation formelle, les universités ou les écoles techniques avec des laboratoires intégrés offrent une structure éducative, des diplômes, et des ressources pédagogiques qui sont adaptés pour une formation académique ou professionnelle.
    4. Innovation et Recherche :
      • Centres de Recherche et Développement (R&D) : Pour les projets de recherche avancée ou l’innovation technologique, les centres de R&D avec des budgets substantiels pour la recherche permettent d’avoir une capacité d’innovation et de développement de prototypes très sophistiqués.
    5. Accessibilité et Coût :
      • Services d’Imprimantes 3D à la Demande : Pour des personnes ou des petites entreprises qui n’ont pas besoin d’un accès constant mais plutôt de services ponctuels, des services en ligne ou des boutiques qui offrent des impressions 3D ou d’autres fabrications sur demande peuvent être très économiques et pratiques.
    6. Flexibilité et Nomadisme :
      • Espaces de Travail Nomades : Avec l’avènement du travail à distance et de la technologie cloud, certains entrepreneurs pourraient trouver que des espaces de coworking avec un bar ou des bars avec un espace de coworking 🙂 selon la façon dont on voit les choses, sont suffisants et maximisent leur bonheur au travail. Des services à la demande de fabrication sur demande ou des espaces de fabrication mobile (comme des imprimantes 3D portables) adaptés à un mode de vie nomade ou très flexible.

    Finalement, la clé dans tout cela, c’est d’anticiper les usages futurs, notamment ceux des nouvelles générations Z et Alpha.

    Ma prédiction sur les communautés d’ « infidèles aux bureaux » semble se réaliser. Pour le moment, la GenZ veut surtout profiter de la vie et les vieux bureaux ne font pas partie de leurs plans.

    Je fais le pari qu’ils voudront le meilleur des différents concepts et quelques playstations !!! On y travaille notamment avec AgileNetup et Syntezia Smart Building Automation 🙂

    Et vous, quelles sont vos priorités quand vous choisissez vos lieux ?

    Comment parvenez vous à garder vos surfaces bankables ?

    L’IA, mythe ou réalité ?

    Récemment, plusieurs entreprises m’interpellent au sujet de l’intelligence artificielle. Leurs directions se demandent s’il faut « s’y mettre » sans trop savoir par où commencer.

    Ils se demandent surtout s’il y a des risques associés à l’adoption de l’IA. La peur semble l’emporter, alors que je pense qu’il y a surtout une tonne d’opportunités à explorer et un domaine des possibles vertigineux.

    Je partage donc avec vous ma veille active des cas d’usage concrêts mis en place pour les entreprises pour les aider à démarrer dans l’IA.

    Quel est l’intérêt de l’IA pour les entreprises ? Quelles opportunités peuvent elles saisir ?

    J’en vois 3 principales : l’efficacité, la personnalisation et la prise de décision.

    Cette année l’intelligence artificielle (IA) s’est profondément intégrée dans les opérations des entreprises, offrant une gamme de solutions.

    1. Service Client : Les chatbots et assistants virtuels propulsés par l’IA offrent un service client 24/7, réduisant les délais de réponse et augmentant la satisfaction client par des interactions personnalisées.
    2. Ressources Humaines : L’IA simplifie le recrutement via l’analyse des CV, l’identification de talents cachés, et l’anticipation des besoins en formation. Elle aide également à personnaliser les parcours de développement des employés.
    3. Marketing Personnalisé : L’analyse des comportements clients permet de proposer des recommandations personnalisées, optimisant l’engagement et la conversion.
    4. Optimisation des Processus : Dans la logistique, l’IA optimise les stocks, les itinéraires de livraison, et la gestion des ressources, réduisant ainsi les coûts et améliorant l’efficacité.
    5. Prise de Décision : L’analyse prédictive aide les entreprises à anticiper les tendances du marché, identifier de nouvelles opportunités, et ajuster leurs stratégies en temps réel.
    6. Maintenance Prédictive : Utilisée dans l’industrie et la fabrication, l’IA prédit les pannes avant qu’elles n’arrivent, augmentant la fiabilité des équipements et diminuant les coûts de maintenance.
    7. Génération de Contenu : L’IA générative produit du contenu (texte, images, vidéos) rapidement, ce qui peut économiser du temps et des ressources, permettant aux employés de se concentrer sur des tâches plus stratégiques.
    8. Automatisation des Tâches Administratives : De la génération de documents à la gestion des congés, l’IA automatise diverses tâches administratives, libérant du temps pour des activités plus créatives ou stratégiques.
    9. Analyse de Données : L’IA permet une analyse en profondeur des données, fournissant des insights qui peuvent révolutionner la manière dont les entreprises comprennent leurs marchés, leurs clients, et leurs opérations.
    10. Sécurité et Surveillance : L’IA aide dans la détection des anomalies et la surveillance en temps réel, améliorant la sécurité et la gestion des risques.

    Ces applications de l’IA en entreprise démontrent non seulement une amélioration de l’efficacité et de la compétitivité mais aussi une transformation profonde des modèles d’affaires, des interactions client, et des processus internes.

    Quels sont les risques à se lancer ?

    Les entreprises qui se lancent dans l’intégration de l’intelligence artificielle en 2024 s’exposent à une série de risques qui peuvent affecter leur fonctionnement, leur réputation, et leur compétitivité :

    1. Cybersécurité et Protection des Données : L’IA, en utilisant des quantités massives de données, devient une cible attractive pour les cyberattaques. Les entreprises doivent veiller à la sécurité de ces données, car une brèche pourrait exposer des informations confidentielles, entraînant des pertes financières, des sanctions légales, et une perte de confiance des clients.
    2. Biais et Éthique : L’IA peut reproduire ou amplifier des biais présents dans les données d’entraînement, ce qui peut mener à des décisions injustes ou discriminatoires. Les entreprises doivent investir dans des méthodes pour détecter et corriger ces biais, tout en assurant que les applications de l’IA respectent les normes éthiques et légales, comme le règlement européen sur l’IA qui impose des exigences strictes pour les systèmes d’IA à risque élevé.
    3. Dépendance et Compétence Humaine : Une trop grande dépendance envers l’IA peut diminuer les compétences humaines dans les secteurs où l’IA prend des décisions ou optimise des processus. Il y a le risque de perdre l’expertise humaine, rendant les entreprises vulnérables si l’IA échoue ou si des changements rapides dans la technologie rendent obsolètes leurs systèmes d’IA.
    4. Impact sur l’Emploi : L’automatisation par l’IA peut réduire la demande pour certains types de travaux, ce qui pourrait entraîner des licenciements ou une reconversion professionnelle pour les employés. Les entreprises doivent anticiper ces changements et offrir des programmes de formation pour éviter le désarroi social et maintenir la satisfaction des employés.
    5. Responsabilité et Transparence : Avec l’IA prenant des décisions, déterminer la responsabilité en cas d’erreur ou d’accident peut devenir complexe. La transparence des algorithmes, expliquant comment et pourquoi les décisions sont prises, devient cruciale pour la confiance des consommateurs et la conformité légale.
    6. Coûts et Retour sur Investissement : Développer ou intégrer des solutions d’IA peut être coûteux, avec des investissements en recherche, développement, et maintenance. Il y a un risque que le retour sur investissement ne soit pas aussi rapide ou élevé que prévu, surtout si la technologie évolue rapidement, nécessitant des mises à jour constantes.
    7. Réglementations et Conformité : Les régulations en matière d’IA, comme celles en cours d’adoption en Europe, peuvent changer rapidement. Les entreprises doivent rester à jour avec ces évolutions pour éviter des sanctions et s’assurer que leur adoption de l’IA est conforme aux lois en vigueur.
    8. Perception Publique et Marque : L’utilisation de l’IA, surtout dans des secteurs sensibles comme la santé ou la justice, peut affecter la perception publique. Les entreprises doivent gérer cette perception pour éviter des réactions négatives ou des mouvements de boycott.
    9. Innovation et Concurrence : Si l’IA est mal intégrée, elle pourrait freiner l’innovation en standardisant les processus créatifs ou décisionnels, rendant les entreprises moins agiles face à la concurrence ou aux changements du marché.

    En naviguant ces risques, les entreprises doivent adopter une approche proactive, investissant dans la formation, la recherche, et le développement, tout en gardant un œil sur l’évolution des technologies et des régulations.

    L’IA offre des opportunités significatives, mais sa gestion requiert une vigilance continue et une stratégie bien pensée pour minimiser ses risques.

    Bref, en conclusion, l’adoption de l’IA permet aux entreprises de se réinventer, offrant des solutions plus agiles et adaptées à un marché en constante évolution. Pour en savoir plus, pour tester certains outils, découvrir les risques et les opportunités spécifiques à votre activité, selon les forces et les faiblesses actuelles de votre entreprise, n’hésitez pas à me contacter pour en discuter. (Yves Zieba, +41795611054)

    Et selon vous, quels sont les principaux risques et les principales opportunités ?