Le programme « Just Transition » vise à promouvoir une transition équitable vers une économie durable, en mettant l’accent sur la création d’emplois « verts » et « bleus ».
Commençons par quelques définitions pour bien comprendre le périmètre et la différence entre ces deux couleurs d’emplois.
1. Green Jobs (Emplois Verts)
Les emplois verts se concentrent sur des secteurs qui contribuent à la protection de l’environnement. Cela inclut :
Énergies renouvelables : Installation et maintenance de panneaux solaires, éoliennes.
Efficacité énergétique : Amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments.
Agriculture durable : Pratiques agricoles respectueuses de l’environnement.
Gestion des déchets : Recyclage et réduction des déchets.
2. Blue Jobs (Emplois Bleus)
Les emplois bleus sont liés à la gestion et à la préservation des ressources maritimes et aquatiques. Cela comprend :
Pêche durable : Pratiques de pêche qui préservent les stocks et l’écosystème.
Tourisme durable : Activités touristiques respectueuses des environnements aquatiques.
Gestion des écosystèmes aquatiques : Protection des habitats marins et des rivières.
De façon pragmatique, quel plan d’actions peut se mettre en place pour une région comme Auvergne Rhône Alpes ou un canton comme celui de Genève ?
Auvergne-Rhône-Alpes
Formation et éducation : Développer des programmes de formation axés sur les compétences nécessaires pour les emplois verts (énergies renouvelables, agriculture durable).
Soutien aux startups : Encourager les entreprises innovantes dans le secteur des technologies vertes et durables.
Projets de rénovation énergétique : Lancer des initiatives de rénovation des bâtiments pour améliorer leur efficacité énergétique.
Canton de Genève
Politique de pêche durable : Mettre en place des régulations pour promouvoir des pratiques de pêche durables sur le lac Léman.
Tourisme écoresponsable : Développer des initiatives pour un tourisme qui préserve les ressources naturelles, comme des sentiers écologiques autour du lac.
Collaboration interrégionale : Établir des partenariats avec d’autres régions pour partager des meilleures pratiques en matière d’emplois verts et bleus.
En s’inspirant des principes du programme « Just Transition », ces régions peuvent non seulement favoriser la création d’emplois durables, mais aussi contribuer à la protection de l’environnement et à la résilience économique.
Avec l’entreprise Syntezia Sàrl, et avec nos partenaires qui partagent nos valeurs, nous facilitons cette transition vers des emplois verts et bleus, depuis de nombreuses années, notamment à travers des actions de sensibilisation, information, à travers nos analyses des besoins du marché en terme de compétences et d’emplois, dans le contenu de nos curriculums de formation continue et dans nos activités d’outplacement vers ces métiers de la transition juste.
Nous sommes également très actifs au niveau de l’accompagnement des startups greentech et des projets innovants de l’économie bleue.
Pour découvrir ces nouveaux métiers, identifier les compétences utiles qui permettent d’y accéder ou tout simplement pour en discuter, je vous invite à me contacter.
J’ai eu le plaisir de découvrir la magnifique ville d’Engelberg, dans le canton d’Obwald, réputé pour sa nature et son fromage à raclette.
J’y étais ce week end pour rejoindre mes collègues, partenaires et amis de l’écosystème de von Rundstedt Switzerland afin de célébrer ensemble les 10 ans de l’entreprise et se projeter vers l’avenir.
L’occasion pour moi de revoir de nombreux collègues et partenaires, et d’en découvrir de nouveaux, répartis dans les différentes villes et cantons suisses.
En marge de l’évènement, j’ai pu découvrir Engelberg à pied et profiter des premières neiges de la saison.
Situé dans la vallée et entouré de magnifiques paysages de montagne, Engelberg a également un monastère, tout proche des pistes de ski de fond.
En marge de cette magnifique fête d’anniversaire d’entreprise, j’ai pu prolonger le plaisir et découvrir la ville et les magnifiques panoramas d’Engelberg, ville également réputée pour le ski de fond en ville, et comme point de départ vers la montagne des Titlis.
Retour en images sur cette balade en ville avec le soleil, le froid, la neige fraiche et les illuminations de Noël fraichement installées.
Engelberg, nichée au cœur de la Suisse centrale, n’est pas seulement célèbre pour ses paysages alpins à couper le souffle, mais aussi pour son engagement envers un tourisme durable.
Si vous cherchez une destination où vos vacances peuvent contribuer positivement à l’environnement et à la communauté locale, Engelberg est l’endroit idéal.
1. Le ski écologique:
Engelberg est un paradis pour les amateurs de sports d’hiver, mais il s’efforce également de réduire son empreinte écologique.
Les stations de ski locales utilisent des énergies renouvelables pour leurs remontées mécaniques et encouragent le ski de fond comme alternative moins invasive pour l’environnement.
De plus, les pistes de ski sont conçues pour minimiser l’impact sur la faune alpine.
2. Hébergements respectueux de l’environnement:
Choisissez parmi une gamme d’hébergements allant des hôtels écologiques aux chalets traditionnels qui intègrent des pratiques durables.
Beaucoup d’établissements offrent des options de petit-déjeuner bio, utilisent des produits locaux, et ont des systèmes de gestion des déchets efficaces.
Par exemple, certains hôtels à Engelberg ont des programmes de compensation carbone pour les voyages des visiteurs.
3. Restauration locale et saisonnière:
La cuisine d’Engelberg est une célébration de la région.
Les restaurants mettent en avant des produits locaux, biologiques, et de saison, réduisant ainsi le transport et soutenant les agriculteurs locaux.
Ne manquez pas de goûter le fromage de la vallée ou une raclette préparée avec des ingrédients tout juste sortis des fermes environnantes.
4. Activités en plein air avec un impact minimal:
Randonnées: Des sentiers balisés vous invitent à explorer la beauté naturelle sans déranger la faune. Engelberg promeut le principe « Leave No Trace » (ne rien laisser derrière soi).
VTT et cyclisme: Avec des pistes conçues pour éviter les zones sensibles, vous pouvez pédaler à travers des paysages magnifiques tout en respectant l’environnement.
Parcours éducatifs: Participez à des visites guidées qui éduquent sur la biodiversité locale, la conservation et les efforts de durabilité.
5. Engagement communautaire:
En visitant Engelberg, vous soutenez directement l’économie locale. De nombreux projets communautaires, comme la préservation des sentiers de randonnée ou l’entretien des espaces naturels, bénéficient des taxes touristiques. Engagez-vous avec la communauté en participant à des ateliers ou à des événements culturels qui valorisent les traditions locales.
6. Transport durable:
Engelberg encourage l’utilisation des transports en commun ou le covoiturage (l’option que j’ai finalement choisie) pour se rendre à la station.
Une fois sur place, vous trouverez des options de mobilité douce comme les vélos électriques ou les sentiers de marche qui permettent de découvrir la région sans émissions de carbone.
Le bus de la gare aux remontées mécaniques qui emmènent les skieurs vers Titlis est gratuit.
Visiter Engelberg, c’est s’engager dans un tourisme qui respecte et préserve.
Ce ne sont pas seulement des vacances, mais une expérience enrichissante où chaque action contribue à la durabilité.
Que vous soyez un skieur passionné, un randonneur, ou simplement en quête de paix dans un cadre naturel, à 3h38 de train de Genève, Engelberg offre une escapade où vous pouvez profiter de la splendeur alpine tout en laissant un impact positif.
Planifiez votre visite et faites partie de cette communauté qui regarde vers l’avenir, un avenir où le tourisme et la durabilité vont de pair.
Depuis la chute du mur de Berlin en 1989, les relations entre l’Allemagne, la France et la Suisse ont évolué de manière significative, tant sur le plan économique que culturel.
Ces trois pays, bien que différents par leur histoire et leur culture, partagent des liens étroits qui se sont renforcés dans le cadre de l’Union européenne et de divers accords bilatéraux.
Après avoir vécu à Berlin peu de temps après la chute du mur, je vivais à Berlin de 1997 à 1999, suivre les relations entre ces pays a toujours été un centre d’intérêt fort pour moi.
Désormais à Genève, et alors que l’on célèbre aujourd’hui les 35 ans de la chute du mur, j’observe avec attention l’évolution de ces relations et de ces coopérations.
Quelles ont été les principales transformations de ces relations depuis la fin de la guerre froide ?
Allons-nous vers plus d’intégration et de coopération ?
Quels sont les exemples de réussite entre ces 3 nations ?
Contexte historique
La chute du mur de Berlin a marqué la fin d’une époque de division en Europe et a ouvert la voie à une intégration plus profonde des pays européens.
Pour l’Allemagne, cela a signifié la réunification, tandis que pour la France, cela a représenté une opportunité de renforcer son influence au sein d’une Europe unie.
La Suisse, tout en restant en dehors de l’Union européenne, a joué un rôle de médiateur et a maintenu des relations étroites avec ses voisins.
Relations économiques
Commerce et investissement
Les échanges commerciaux entre l’Allemagne, la France et la Suisse ont connu une croissance considérable depuis 1989.
L’Allemagne est l’un des principaux partenaires commerciaux de la France et de la Suisse.
En 2022, les exportations françaises vers l’Allemagne et la Suisse ont atteint des sommets, et les investissements directs étrangers ont également augmenté.
Les entreprises allemandes sont particulièrement présentes en France, notamment dans les secteurs de l’automobile, de la chimie et de l’électronique.
Coopération dans les secteurs stratégiques
Les trois pays collaborent dans plusieurs secteurs clés, tels que l’énergie, les technologies de l’information et les transports.
Par exemple, les projets d’infrastructures transfrontalières ont été renforcés, facilitant ainsi le commerce et la mobilité des personnes.
Des initiatives communes, comme le développement d’énergies renouvelables, illustrent également cette coopération.
Relations culturelles et « soft power »
Échanges culturels et éducation
Les relations culturelles entre l’Allemagne, la France et la Suisse se sont intensifiées grâce à divers programmes d’échanges.
Les universités et les institutions culturelles des trois pays ont établi des partenariats, favorisant l’échange d’étudiants et de chercheurs.
Le programme Erasmus, par exemple, a encouragé la mobilité des étudiants entre ces pays, renforçant ainsi les liens culturels.
Influence linguistique et artistique
La diversité linguistique est un trait caractéristique des relations entre ces pays.
En France, l’allemand est enseigné comme langue étrangère, tandis que le français est largement parlé en Suisse, en particulier dans la région romande.
Sur le plan artistique, des festivals, des expositions et des événements culturels communs, tels que la Fête de la musique, témoignent des échanges créatifs entre ces nations.
Défis et perspectives
Questions économiques et politiques
Malgré ces relations fructueuses, des défis subsistent. Les tensions économiques, comme celles liées à la concurrence dans certains secteurs, peuvent parfois créer des frictions. Par ailleurs, les différences de politiques migratoires et environnementales peuvent également poser des obstacles à une coopération plus étroite.
Vers plus de coopération ?
La coopération entre la France, la Suisse et l’Allemagne se manifeste à travers divers domaines, allant de l’économie à la culture.
Voici quelques-uns des meilleurs exemples de cette collaboration :
1. Accords de Schengen et de Dublin
Ces accords facilitent la libre circulation des personnes entre les pays signataires, y compris la France, l’Allemagne et la Suisse. Bien que la Suisse ne soit pas membre de l’UE, elle participe à ces accords, ce qui renforce la coopération en matière de sécurité et de gestion des frontières.
2. Projets d’infrastructure transfrontaliers
Des projets tels que le développement du réseau ferroviaire et routier entre ces pays favorisent le commerce et la mobilité. Par exemple, le projet de liaison ferroviaire entre Strasbourg (France) et Fribourg (Suisse) améliore l’accessibilité et les échanges. A Genève également, de nombreuses initiatives transfrontalières voient le jour.
3. Coopération en matière de recherche et d’innovation
Les universités et les centres de recherche collaborent sur des projets communs.
Des initiatives comme le programme Horizon Europe encouragent les partenariats entre chercheurs français, allemands et suisses dans des domaines tels que la santé, l’énergie et les technologies de l’information.
4. Échanges culturels et linguistiques
Des programmes d’échanges scolaires et universitaires, comme Erasmus+, permettent aux étudiants de vivre et d’étudier dans l’un des trois pays. Cela favorise la compréhension interculturelle et le partage des langues.
5. Initiatives environnementales
La coopération dans des projets environnementaux, comme la gestion des ressources en eau du Rhin, illustre l’engagement des trois pays envers la durabilité.
Des accords bilatéraux et multilatéraux portent sur la protection de l’environnement et la lutte contre le changement climatique.
6. Partenariat dans le secteur de la santé
La coopération en matière de santé publique est un autre exemple significatif, notamment pendant la pandémie de COVID-19.
Les pays ont échangé des informations et collaboré sur la recherche de traitements et de vaccins.
7. Événements culturels communs
Des festivals et des événements culturels, comme la Fête de la musique et les marchés de Noël, réunissent les citoyens des trois pays, favorisant l’échange culturel et la convivialité.
8. Commissions mixtes et forums économiques
Des forums tels que le Forum économique franco-allemand ou des commissions mixtes permettent de discuter de questions économiques et politiques d’intérêt commun, renforçant ainsi la coopération régionale.
Ces exemples démontrent que la France, la Suisse et l’Allemagne entretiennent des relations solides et diversifiées.
En travaillant ensemble, ces pays renforcent leur position en Europe et contribuent à un avenir commun basé sur la coopération et le respect mutuel.
Vers une intégration accrue ?
À l’avenir, la coopération entre l’Allemagne, la France et la Suisse pourrait encore se renforcer. Les enjeux mondiaux, tels que le changement climatique et la transition énergétique, nécessitent des réponses collectives. De plus, la nécessité de maintenir la stabilité en Europe face à des défis géopolitiques croissants pourrait inciter ces pays à renforcer leur collaboration.
Conclusion
Depuis la chute du mur de Berlin, les relations économiques et culturelles entre l’Allemagne, la France et la Suisse ont évolué vers une interconnexion plus forte.
Ces trois pays, malgré leurs différences, ont su créer des liens durables qui favorisent la prospérité et l’enrichissement mutuel.
L’avenir me semble donc prometteur, avec des opportunités de coopération accrue face aux défis globaux (évènements climatiques extrêmes, crise des ressources, pollutions, crise de la biodiversité) et à la nécessaire compétitivité, face aux autres blocs qui émergent très fortement.
En continuant à travailler ensemble, l’Allemagne, la France et la Suisse peuvent renforcer leur rôle en tant que piliers d’une Europe unie et dynamique.
Non, je ne suis pas en train de vous proposer un mauvais remix du tube d’Angèle, version Suisse.
Non, ce n’est pas non plus un chat qui a fait un copié/collé en marchant sur mon clavier, pendant que je me faisais un piccolo café !
Alors pourquoi ce titre et pourquoi cette déclaration d’amour à cette ville ?
Ce pourrait être parce que c’est une destination magnifique, que j’adore m’y promener et que je n’ai pas encore fini de découvrir les bars sympas, les hôtels accueillants et durables, le petit parc caché ou le dernier « co-working concept » du coin qui vient de s’ouvrir.
Ce pourrait être aussi pour marcher sur les pas de Voltaire, Rousseau, Sissi l’Impératrice ou Calvin, parce que j’aime accueillir les nouveaux arrivants et leur montrer ce que je connais de la culture de cette ville et de ce canton.
Ce pourrait être aussi parce que nous avons le Quartier de la Genève Internationale, des formations et des conférences incroyables et uniques, qui rassemblent des participants du monde entier.
Certes, c’est un peu pour tout cela, mais ce n’est pas uniquement pour cela que Genève, je t’aime, Genève, je t’aime.
Genève, si je t’aime, c’est surtout pour les rencontres que l’on fait dans ton Canton et pour ces moments uniques et magiques de certaines rencontres.
Quel type de rencontres me direz-vous ?
Non, rien à voir avec Tinder ou Meetic. 😉
Non, ce ne sont pas des extra-terrestres non plus.
Les rencontres dont je vous parle sont nombreuses et j’apprend à chacune d’entre elles. Certaines m’ont plus marqué que d’autres. La mémoire est sélective. Nous avons la chance de pouvoir rencontrer des personnes extraordinaires ici. Je vais vous donner quelques exemples non exhaustifs pour illustrer mon propos (et tant mieux si les personnes concernées se reconnaissent !).
Quand je pense aux rencontres mémorables que j’ai pu faire à Genève, je pense notamment à cette jeune étudiante iranienne qui étudie la poésie française, peut me l’enseigner et connaît mieux la culture française que de nombreux français.
J’ai eu la chance aussi de participer à ce dîner chaleureux entre collègues russes du WEF, qui m’ont convié à échanger avec eux. On a bien rigolé.
Je me souviens d’avoir pu suivre le travail d’un trinôme fantastique de jeunes étudiants palestinien, suisse et américain de la Graduate Institute, pour leur mémoire de groupe en Master, primé pour leur excellence.
J’accompagne plus récemment des réfugiés ukrainiens, qui ont laissé derrière eux en Ukraine une partie de leur famille et leurs entreprises jadis prospères. Difficile d’avoir de meilleurs exemples de résilience sous les yeux. Ces personnes sont juste admirables.
J’ai pu découvrir un « café philo » près de Carouge avec mon amie arménienne.
Ce café avec une colombienne qui m’explique ce qui se passe à la frontière avec le Vénézuela, je ne l’oublie pas.
J’ai pu aussi me balader et discuter avec une militante des droits des enfants, qui se bat aussi pour que sa langue et sa culture survive (Macédoine).
La dernière fête du nouvel an chinois était super sympa, on découvre tellement de choses sur cette culture, notamment des remèdes miracles pour à peu près tout.
Je n’ai pas compté les nationalités des personnes rencontrées en 25 ans de vie genevoise, (je devrais peut-être, cela me ferait un OKR original!) mais j’en ai pas mal au compteur.
Pourquoi cette liste à la Prévert finalement ?
Alors tant mieux pour moi, vous me direz, j’ai beaucoup de chance, je réalise mon « rêve d’international » et je croise la route de personnes extraordinaires.
J’ai retenu de mes belles années chez Reuters une bonne leçon, c’est que « les terroristes des uns sont les combattants de la liberté des autres ».
Mais ce n’est pas cela la morale de mon histoire à propos de Genève et de combien j’aime cette ville…
Désolé si cela sonne comme un mauvais discours de Miss, mais la morale de cette histoire, c’est qu’il y a des personnes formidables dans tous les pays, de toutes les nationalités et avec tous les types de passeport.
Vivre et travailler à Genève, c’est pouvoir en témoigner.
C’est incompréhensible que de si belles personnes ne parviennent pas à s’entendre pour vivre en paix sur une même planète, alors qu’on doit toutes et tous se retrousser les manches pour léguer une planète viable aux futures générations.
Si « Genève je t’aime, Genève je t’aime », c’est surtout parce que j’espère bien que c’est ici (ou ailleurs cela me va aussi) que l’on va trouver des solutions pour arrêter ces guerres insensées, cette folie meurtrière, ces prises d’otages ignobles, ces attaques sur des innocents, ces pogrums, ces atrocités et ces escalades sans fin, qui détruisent les vies de ces mêmes personnes formidables, de leurs familles ou de leurs proches.
Pour une fois, il y a le feu au lac, et j’espère bien que des solutions seront trouvées le plus vite possible, sinon, je ne comprends plus vraiment à quoi servent les diplomates, les relations internationales, les tractations secrètes et toutes les fines techniques de négociation ou de soft power que l’on enseigne ici à Genève ou ailleurs dans le monde.
Le coup de l’enveloppe dans laquelle on glisse une lettre avec 10 prédictions, on se l’envoie à soi-même avec pour instructions de ne surtout pas l’ouvrir avant un certain temps, afin de voir si on a réalisé ses rêves, on vous l’a déjà fait ?
La première fois qu’on me l’a proposé, j’ai d’abord douté de l’intérêt de ce stratagème. C’est quoi ce truc ???
Puisque c’était moi qui écrivait mes 10 rêves à réaliser en 10 ans, où serait la surprise au moment d’ouvrir la lettre ???
Soit je l’oublie, et cela ne va pas se faire tout seul, soit je ne l’oublie pas, et donc où est le suspense ???
Maintenant que nous avons les e-mails, les apps, et 1000 autres façons de faire le coup de l’enveloppe qui doit rester fermée, j’utilise des tactiques similaires pour me retourner et regarder le chemin parcouru. Quand on est entrepreneur, on a plus de chef.fe pour nous rappeler tout ce que l’on a fait de bien (bon, ça, c’est quand on a un.e supérieur.e hiérarchique de qualité).
Et alors, qu’est-ce que je vois quand j’ouvre l’enveloppe (ou quand je me retourne pour regarder en arrière afin de mieux repartir en avant) ?
Bonne nouvelle, j’en ai réalisé certains, et j’en suis très fier !!!
Certes, tous les rêves n’ont pas été réalisés (sans doute le coté un peu ambitieux de la jeunesse, je rêvais à l’époque d’Aston Martin, de devenir surfeur et de vivre dans une villa sur une île déserte quand même à l’époque !!!). Sur ces points, force est d’admettre que c’est un fail !!!!
Il y a les rêves qu’on avait et qu’on n’a pas réalisés et ceux qu’on n’avait pas et qu’on a réalisé !!!
En revanche, il y a un grand nombre de « rêves » qui n’étaient pas sur la liste à l’époque et qui en fait, m’apportent plus de satisfaction aujourd’hui. Mes priorités ont finalement changé très vite et j’ai réalisé d’autres rêves. Des belles rencontres improbables (comme ce dîner avec wine tasting le meilleur sommelier du monde, ou ce mariage où je partageai la table avec des champions olympiques, ou encore le challenge de « coacher » un des plus grands skippeurs du monde, si tant est que ce soit possible), des voyages dans des endroits inconnus (comme l’Île de Oland en Suède), une vie de rêve au Maroc pendant 3 ans, la création de mon fab-living lab et des déplacements dans des endroits assez improbables aux quatre coins de l’Europe (grâce aux disposififs européens avec lesquels je collabore).
Une de mes coachs plus tard m’a dit « Ne raisonne pas en terme de jobs, raisonne plutôt en terme d’expériences ». C’était au tour de la quarantaine. Sa petite phrase anodine m’a énormément aidé.
Elle a bien raison : il faut compter les superbes vacances, les apéros entre amis, les temps de famille, les invitations aux barbecues de parents d’élèves, le petit tour à vélo au bord du lac, et tous les petits moments que l’on apprécie. A Genève, on est gâté, on peut facilement s’arrêter un moment pour se créer un moment magique, contempler le Léman, s’asseoir et regarder toute la Chaîne du Mont Blanc ou sillonner la ville et découvrir des trésors informels cachés (même 25 ans après être arrivé).
Là encore, jamais je n’aurais imaginé dans ma liste de rêves, survoler les Alpes en hélicopter, voir des dauphins en Algarve ou en Corse, participer à un dîner de la chaîne des rôtisseurs ou être invité à faire partie d’un jury pour lutter contre la pollution plastique. Comment aurais-je pu rêver de publier un livre avant qu’on me le propose ?
En ne raisonnant plus en terme de job, cela m’a permis de contribuer au monde associatif, sportif, à co-créer une fondation, à conseiller un incubateur d’innovation sociale, à participer à des hackathons qui me tiennent à coeur, ou à rencontrer des nouvelles personnes. De façon paradoxale, cela m’a sans doute permis de créer mon propre job !
Maintenant je me demande bien ce que je vais mettre dans ma prochaine lettre…
Et vous alors, qu’y avait-il de croustillant sur cette lettre que vous vous êtes envoyé il y a 10 ans ?
participer à un 1500 mètres avec 1400 mètres de retard au départ ?
lancer un javelot 10 fois plus lourd que vos concurrents directs ?
participer à un match de football contre une sélection brésilienne avec une équipe de coiffeurs ?
se battre à deux contre un ?
Si oui, j’imagine que vous avez évidemment choisi de ne pas participer.
Logiquement, nous savons qu’il faut choisir ses batailles, concentrer ses efforts sur les disciplines que nous maitrisons le mieux et se mobiliser sur les opportunités où l’on a le plus de chances de l’emporter…
Avec les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris, j’observe que parfois, il y a des exceptions et qu’il existe des courses perdues d’avance, auxquelles il faut participer.
La devise du baron de Coubertin s’applique toujours, et pas uniquement dans les compétitions sportives.
Elle reste vraie pour tous les athlètes qui se battent avant tout contre eux-mêmes, repoussent leurs limites et améliorent leurs propres records. Les images et les parcours des athlètes de ces jeux paralympiques nous donnent de magnifiques illustrations. Pour d’autres causes aussi, il faut parfois courrir une course que l’on est « presque » certain de perdre.
Prenons la qualité de l’eau de la Seine pour exemple.
Les parisiens étaient très sceptiques sur la faisabilité de rendre la Seine baignable. Et pour cause, ils ne savent que trop « tout ce qui a été jeté dedans… ».
Nous savons désormais que le jour où la Ministre s’est baigné, la qualité de l’eau était insuffisante pour y nager en toute sécurité.
Si certaines épreuves ont pu se dérouler comme prévu, d’autres comme le triathlon paralympique doivent être repoussées et risque d’être déplacées.
Nous voyons bien que ce pari un peu fou de rendre la Seine baignable (nous ne parlons pas de potable) était pour le moins très ambitieux, et que c’est en fait probablement une de ces rares courses perdues d’avance à laquelle il faut participer.
Si nous ne parvenons pas à nettoyer convenablement le fleuve de la capitale avec tous les moyens financiers de jeux olympiques et de leurs sponsors, avec toute l’attention des médias du monde, avec tous les intérêts touristiques des 10 prochaines années en jeu, avec toute la motivation et la mobilisation de volontaires, de supporters, quand y parviendrons-nous en tant que société ?
Parfois, la volonté ou le volontarisme ne suffit pas, tellement le défi est colossal.
Ceux qui me connaissent, savent que je ne souhaite pas avoir un récit pessimiste, même si j’ai conscience des défis environnementaux considérables qui nous attendent.
Pour moi, cette course pour nettoyer la Seine, vaut la peine d’être courue, elle est essentielle même. Cette bataille vaut la peine d’être menée et il nous faut trouver une façon de la « reframer » pour que ce soit une victoire. Cette victoire consiste à nous faire prendre conscience de la taille de ce défi, et de la complexité de cette course folle et infinie entre pollution et nettoyage, entre ceux qui polluent et contribuent au problème, et ceux qui nettoient et contribuent à la solution.
C’est un match que nous ne sommes pas certains de gagner, loin de là. Mais il faut le jouer. On ne va quand même pas se défiler.
J’entends souvent dire que les jeunes générations ne sont pas si écolo que cela, qu’ils trainent des pieds pour trier leurs déchets, consommer responsable ou participer aux actions de nettoyage.
Ne faisons-nous pas fausse route collectivement ?
Ne sommes-nous pas en train de leur proposer des courses perdues d’avance ? (et ils le savent).
Si on veut avoir une chance de franchir la ligne d’arrivée, encore faut-il partir dans la bonne direction.
En terme de gestion des déchets et de préservation de la ressource en eau, j’observe que les initiatives pleines de bonne volonté se multiplient.
Ici, une journée d’entreprise pour nettoyer une partie de la montagne
Là, deux heures un samedi pour mobiliser des bénévoles pour nettoyer les rives d’un lac, en échange d’un verre de vin et d’un sandwich au saucisson
ou encore, une classe de neige où on skie le matin et on ramasse les déchets l’après-midi
Le problème avec ces initiatives de bénévolat, c’est celui de la justice.
Déjà que ce n’est pas un thème intrinsèquement sexy ou glamour. Si en plus nous demandons aux bonnes âmes charitables de « nettoyer » les m… et les déchets que d’autres ont jeté sauvagement, allons nous vraiment gagner cette course ?
Est-ce vraiment juste et motivant à long terme pour des bénévoles ? Chaque année, ils reviennent et il y a de plus en plus de déchets.
N’est-ce pas un « appel d’air » pour continuer à avoir toujours plus de pollueurs sauvages impunis et qui ne payent rien ?
Ne sommes nous pas en train d’épuiser et d’écœurer celles et ceux qui se mobilisent pour la protection de la nature ?
Allons-nous sérieusement leur demander de nettoyer tous les ans, puis tous les mois, puis tous les jours jusqu’à se rendre compte que cela reste insuffisant par rapport aux volumes de déchets en jeu ???
L’humanité génère près de deux milliards de tonnes de déchets solides municipaux chaque année, soit suffisamment pour remplir 822 000 piscines olympiques.
Que ce soit pour la Seine, pour les glaciers, les océans, les montagnes, pour la rivière ou pour le lac près de chez vous, comment s’y prendre pour gérer les déchets ?
Se mobiliser chacun à son rythme et à son échelle sera-t-il suffisant ?
Comme beaucoup d’autres, je tente de faire plus, plus vite et mieux pour la nature et pour l’environnement. A mon niveau, je cherche des alternatives aux plastiques (en évaluant des projets soumis dans le cadre de « plastic revolution » makeathon), j’investis dans des initiatives comme « Time for the Planet« , je soutiens les projets à impact ESG des amis et des connaissances (Too Good to Go, Zero Waste Switzerland, DIY Zerowaste), je rédige des demandes de financement pour des projets de décarbonation, de réindustrialisation, j’apprends la 3D, je fais la promotion des acteurs de la mode durable avec Hack Your Style, je coache des entreprises innovantes dans l’économie bleue via le dispositif européen BlueInvest, je m’intéresse aux matériaux avancés, aux matériaux immergés, je fais des fresques, je cherche des réponses aux problèmes des îlots de chaleur, mange moins de viande de ruminants, je prends le train plutôt que l’avion, je tente de prendre des engagements et des décisions responsables à chaque occasion…
Tout cela me comble, et c’est super, car je ne me lasse pas de découvrir des coins de nature propre.
Malgré tout, j’entends aussi les pessimistes et les sceptiques me dire « c’est trop tard », « c’est impossible », « on ne peut rien faire pour ces déchets », « les filières sont opaques et mafieuses », « il n’y a que des coups à prendre »… je me dis fréquemment que tout ce qui est fait est très insuffisant par rapport aux enjeux et que seul un changement de paradigme nous permettra d’avoir un impact d’une amplitude qui correspond aux enjeux.
C’est un peu « ma course perdue d’avance que je cours quand même » en ce moment, et j’aimerais beaucoup la gagner, ne serait-ce que pour battre les sceptiques à plate couture lors de la prochaine compét’ !
Et vous, comment vous préparez-vous mentalement quand le défi est colossal, quand la montagne semble insurmontable, quand la partie semble perdue d’avance ?
Bees protect the environment, that is why I support bees and beekeepers !!!
In the realm of nature’s wonders, few creatures capture the imagination like the humble honey bee. These industrious insects, with their penchant for pollination and honey production, have long been a source of fascination for humans. But did you know that honey bees also have a unique connection to the world of intellectual property? Enter the collective mark.
A collective mark is a type of trademark that is used to indicate membership in a collective organization. Think of it as a stamp of approval from a group of like-minded individuals or entities. In the case of honey bees, the collective mark is used to indicate that the honey being sold is produced by a group of beekeepers who adhere to specific standards and practices.
So, how does this all work? Let’s break it down.
The collective mark is typically owned by a cooperative or association of beekeepers. This organization sets the standards for honey production, including things like hive management, bee health, and honey quality. Beekeepers who meet these standards are then allowed to use the collective mark on their honey products.
The benefits of using a collective mark are twofold. For consumers, it provides a level of assurance that the honey they’re purchasing meets certain quality standards. It’s like a seal of approval from the beekeeping community. For beekeepers, the collective mark can help to differentiate their honey in a crowded market and potentially command a higher price.
But the story doesn’t end there. The use of collective marks also has a deeper connection to the cooperative nature of honey bees themselves. Just as a beehive is a highly organized society where each bee plays a specific role in the greater good of the colony, the use of a collective mark is a way for beekeepers to work together for the benefit of all.
In a world where competition is often the name of the game, the honey bee’s cooperative approach to survival and success is a refreshing reminder of the power of working together. And with the help of the collective mark, beekeepers are able to extend this cooperative spirit to the marketplace, providing consumers with a sweet taste of quality and trust.
So, the next time you reach for a jar of honey, take a moment to appreciate the buzzing world of bees, honey, and collective marks. It’s a tale of cooperation and quality that’s sure to leave you with a sweet taste in your mouth.
If you know me just a little, you know I am an epicurious man and I love to try and experiment new products and services.
I have not been able to resist the temptation of tasting their great combination of honey and cheese and to learn more about the product feature and nutritional benefits.
It must have been my lucky day as I have been amongst the 3 happy honey tasting winners !
A big thank you for the gift. What an amazing team !!! What an amazing honey taste !!! 😉
C’est bien connu, depuis la cour de récréation, les grands jouent avec les grands et les petits jouent avec les petits.
Dans le business, c’est très souvent la même chose.
Les gros acteurs de marché ne prennent aucun risque à acheter leurs produits ou leurs services auprès d’autres gros acteurs.
C’est rassurant. Pas de prise de risque. Personne ne va perdre son emploi pour avoir acheté de l’IBM, du Microsoft ou du McKinsey.
Comme beaucoup d’autres avant moi, j’ai aussi travaillé avec les « grands » (les « grands comptes », les « top clients », les « focus group accounts » et autre « priority accounts ») lorsque je travaillais pour de grands groupes.
Sans vraiment me poser de questions, par réflexe sans doute, par facilité aussi, et vraisemblablement en raison de tous les contrats existants en place.
A l’inverse, les PME aiment travailler ensemble d’égal à égal, moins de risque de se faire manger ou engloutir par la force juridique ou financière du grand partenaire.
Est-ce pour autant toujours la bonne décision et le bon réflexe de ne pas prendre de risque ?
Est-ce vraiment risqué de travailler avec les « plus petits » ou a minima de les comparer aux grands acteurs ?
En creusant un peu le sujet et en y regardant de plus près, quel est l’intérêt pour les grands acteurs, les grandes multinationales, les leaders de leur marché d’aller voir ce que les plus petits acteurs peuvent offrir ?
Pas de risque, pas de chocolat !!!
Et si on changeait ces habitudes, ces codes et ces réflexes, juste pour voir ce que cela donne … qui sait, on n’est pas à l’abri d’une bonne surprise.
4 bonnes raisons de travailler avec les TPE / PME et les startups
Pour une grande entreprise, travailler avec une TPE / PME locale présente de nombreux avantages qu’elle peut valoriser de plusieurs manières :
1. Dynamiser l’économie locale :
Soutenir l’emploi et le tissu économique local en collaborant avec des TPE / PME implantées dans la région.
Participer au développement économique local en favorisant la création de richesse et d’innovation.
Améliorer l’image de l’entreprise en tant qu’acteur responsable et engagé dans son territoire.
2. Bénéficier d’une expertise unique :
Accéder à des compétences et des savoir-faire spécifiques que les grandes entreprises ne possèdent pas toujours en interne.
Profiter de la réactivité et de l’agilité des TPE / PME pour mener à bien des projets ponctuels ou complexes.
Développer des solutions innovantes en co-création avec des TPE / PME à la pointe de leur domaine.
Les grands groupes raisonnent en terme d’économie d’échelle, les petites structures jouent évidemment un autre jeu pour tirer leur épingle du jeu.
3. Gagner en flexibilité et en agilité :
Travailler avec des TPE / PME permet de s’adapter plus facilement aux besoins spécifiques et aux évolutions du marché.
Bénéficier d’une relation plus étroite et personnalisée avec des partenaires locaux.
Réduire les délais de développement et de mise en œuvre des projets grâce à la proximité et à la réactivité des TPE / PME.
4. Renforcer sa communication et son engagement :
Valoriser son engagement auprès des parties prenantes locales en soulignant ses collaborations avec les TPE / PME.
Améliorer son image de marque en tant qu’entreprise responsable et solidaire.
Se différencier de la concurrence en mettant en avant son ancrage local et ses partenariats durables.
Voici quelques exemples concrets de valorisation possible pour le grand groupe pour finir de vous convaincre de franchir le pas :
Communication interne et externe : Mettre en avant les collaborations avec les PME locales dans les supports de communication de l’entreprise (site web, brochures, réseaux sociaux).
Organisation d’événements : Organiser des rencontres, des conférences ou des ateliers pour partager les expériences et les bonnes pratiques entre les grandes entreprises et les PME locales.
Mise en place de programmes de soutien : Développer des programmes de mentorat, d’incubation ou d’accélération pour accompagner les TPE / PME locales dans leur croissance.
Vous pouvez avoir tout cela simplement en collaborant, en co-créant.
Pas besoin de vouloir à tout prix prendre le contrôle dans des prises de participation ultra complexes, pour des valorisations très incertaines. Pas besoin d’intégrer les petits pour qu’ils se noient dans la grande megastructure. Savoir collaborer d’égal à égal, c’est la règle de base, celle que l’on pose en introduction de nos ateliers participatifs, notamment en design thinking ou en co-design.
Co-créer avec des TPE / PME locales offre de nombreux avantages pour les grandes entreprises.
En valorisant ces collaborations, les grandes entreprises peuvent renforcer leur ancrage territorial, stimuler l’économie locale et améliorer leur image de marque en tant qu’employeur, et en tant que contributeur à la collectivité.
On parie que vous prendrez le risque ??? 😉
PS : Après avoir eu la chance de cotoyer certaines des meilleures TPE / PME suisses et européennes, après avoir appris au contact d’incroyables entrepreneurs audacieu.se.s et après avoir pu évaluer leurs projets innovants, j’ai la conviction qu’elles détiennent des trésors d’agilité et de créativité à découvrir, et parfois une mine d’or en terme de culture d’entreprise.
Au moment où la justice se penche sur les médias, à l’époque où les médias surveillent les politiques, en dénoncent certaines dérives, et avec l’émergence de technologies qui rende l’usurpation d’identité à la portée du premier venu, pas étonnant que la liberté d’expression fasse débat.
Cela fait maintenant plusieurs années que j’ai été marqué par la confusion qui existe entre la presse dite d’opinion, et la presse dite d’information.
Pour moi, jusque récemment, les choses étaient assez claires, les agences de presse (AFP, Reuters, AP…) informent de façon factuelle, et les médias reprennent ou ne reprennent pas les dépêches, choisissent une ligne éditoriale, y ajoutent leurs points de vue, confrontent les opinions, organisent le débat de société.
Mais ça, c’était avant… 20 ans de réseaux sociaux plus tard, les choses ont changé.
Expression, information, opinion, désinformation, tout se mélange dans un joyeux cocktail de « contenu ».
Tout se vaut puisque nous avons toutes et tous un smartphone et une possibilité de publier instantanément sans filtre, de modifier le contenu brut avec des logiciels et même de créer du contenu sans trop savoir comment, grâce à ces nombreuses « IA magiques » et opaques.
Ce bon vieux monde médiatique clair et net a bien changé.
Qui aujourd’hui parvient encore à faire la distinction entre un fait, un avis, une opinion, une news ?
Perdu.e.s dans l’immensité du volume d’information disponible, qui parvient encore à filtrer les sources selon leur crédibilité, qui parvient encore à exclure les menteurs pathologiques, les manipulateurs de l’information, et les fabricants de fake news ?
Puisque l’on zappe en 7 secondes nos vidéos « réel » ou TikTok, je doute que nous prenions le temps de cette vérification pourtant si important.
Allons-nous exercer notre sens critique à chaque vidéo regardée, à chaque podcast écouté ou à chaque texte lu ?
Tout est devenu média, et garder le discernement entre « presse d’état », « média neutre », « média d’opinion » et « fake news abusives » n’est pas trivial. Et cela va sans doute devenir encore plus compliqué.
A priori, tout le monde est pour la liberté d’expression en tant que droit fondammental et celles ou ceux qui sont contre, cherchent potentiellement à censurer l’autre (pour de nombreuses raisons potentielles), ou a minima pour s’exprimer plus ou mieux (si l’on se place dans la sphère politique, c’est un moyen de prendre un ascendant, de répandre ses idées, ses réussites ou ses punchlines…)
Ce qui m’a marqué en préparant cet article, c’est que la notion de liberté d’opinion peut varier selon les pays.
En Suisse, par exemple, la Constitution fédérale prévoit que « La liberté d’opinion et la liberté d’information sont garanties. Toute personne a le droit de former, d’exprimer et de répandre librement son opinion. Toute personne a le droit de recevoir librement des informations, de se les procurer aux sources généralement accessibles et de les diffuser » (article 16)2.
Sans doute peut-on reprocher aux médias d’Etat d’être sous influence du pouvoir, sans doute peut-on aussi reprocher aux médias privés d’être sous l’influence d’intérêts privés, sans doute peut-on reprocher à certains influenceurs de nous vendre n’importe quelle soupe… et je pourrais continuer longtemps.
De là à verrouiller à double tour, la production de contenu et l’expression, pour en assurer la validité ou la qualité, faut il franchir le pas ?
Conflit justice vs média… De quoi s’agit-il au juste ?
Les médias influencent la justice, c’est de bonne guère que la justice cherche à se mêler des affaires des médias…
Biais implicite et explicite d’un coté, volontaire ou involontaire, révélation sensationnelle pour le scoop au détriment du secret de l’instruction… Temps réel des médias, temps long de la justice.
Journaliste d’investigation ou d’activisme attaqué en justice par celles et ceux qu’ils/elles dénoncent.
Les deux sont en concurrence finalement sur qui fera la meilleure enquête.
Media et Justice, même combat ? N’ont-ils finalement pas vocation à s’entraider ?
Si l’on se place du point de vue du citoyen ou de la citoyenne, usager, utilisatrice ou consommateur de médias et avides d’information, on peut faire l’hypothèse qu’il y a une demande pour une information de qualité, vérifiée, non manipulable, non manipulée. Une information « vraie ».
Admettons un instant que ce soit le cas et que la très grande majorité de la population souhaite avoir accès à une information « vraie ».
Ok pour le récepteur, imaginons qu’un consensus soit possible pour « exfiltrer toutes les fakes news » de notre vue (vaste sujet en soi).
Très bien, mais alors qui est l’émetteur de cette information « vraie » ?…
Les politiques pour la clairvoyance de leur lecture de la société, les médias pour leur fine analyse et compréhension des mécanismes de la société, ou la justice évidemment la seule à avoir pris le recul et le temps nécessaire à la défense de chaque partie…
Il y a débat… tous ont leurs intérêts. Qu’en pensez vous ?
Des temps différents et une course contre la montre sans fin
Nous avons d’un coté l’immédiateté de l’information en temps réel et la viralité instantanée rendue possible notamment par les réseaux sociaux et les nouvelles technologies.
Et nous avons de l’autre le temps de la justice, long, en partie par surcharge administrative, en partie par soucis de la recherche d’indices ou de la vérité.
Le temps, c’est de l’argent pour les médias. Il faut « breaker la news » et être les premiers à faire le buzz.
Malheureusement, vérifier les sources d’une information, cela prend du temps ( et donc coute de l’argent), cela va plus vite de produire (ou générer, devrais-je dire…) du contenu sans le vérifier.
Tant qu’une vidéo de fake news d’un faux pape qui ressemble au vrai et qui danse en doudoune fera un buzz nettement plus important que le dernier rapport indigeste d’une commission d’expert, allons nous parvenir à progresser en tant que société de savoir et de compétences ?
Tant que les live streaming commerciaux sur TikTok auront le succès qu’ils ont en terme de volume de vente et tant qu’ils prendront le dessus sur le rapport d’analyse de risques de l’association de consommateurs, peu probable que les comportements d’achats impulsifs soient modifiés.
Pas étonnant que les magasins de centre-ville ferment. (c’est un autre débat…)
Dans l’argumentaire commercial, c’est un peu comme dans certains argumentaires politiques, tous les mensonges et tous les coups sont permis !!!
C’est à nous de faire le tri et de faire nos choix. En sommes-nous capable.s individuellement ou est-ce une mission qu’il est préférable de confier à une plus haute instance pour être protégé.e, pour notre bien ?
Tant qu’une « fake news de lobbyistes » avec un bon choix de mots clés et un SEO/VSEO sera plus lue qu’une véritable étude d’expert scientifique, moins optimisé ou moins bien référencée, difficile d’en vouloir au lecteur ou à la lectrice de croire la fake news qui a su utiliser toutes les ficelles de la portée, de l’engagement et de la viralité et de ne pas croire la « véritable information vraie », restée dans l’ombre.
Sommes-nous alors condamnés à être manipulé.e.s par le presse d’état, par les lobbys et par les médias privés sous intérêt ?
Est-ce si simple pour eux de nous faire gober n’importe quoi ?
Pouvons-nous encore faire preuve de discernement et d’un certain recul, face à un contenu quelque soit sa forme ?
Les nouvelles technologies vont-elles nous créer plus de problèmes de « fake news », d’usurpation d’identité que de solutions de « validité » et de crédibilité des sources ?
Il paraît que la pensée critique est une compétence du futur à développer… je dirais même plus que c’est une compétence déjà bien actuelle pour survivre dans cet océan informationnel.
Si je devais réconcilier information et droit, média et justice demain, je me dis que la co-création de charte d’éthique et de déontologie entre les pouvoirs publics et les organes de presse serait une belle première étape pour anticiper les inévitables dérives que l’IA propose déjà.
Motiver et inspirer la génération Alpha avec nos codes à nous, vous vous en êtes sans doute rendu compte, cela ne marche plus.
Les codes ont changés, leurs codes ne sont pas les mêmes que celles des générations précédentes, ok boomer !!!
Nous, les Boomers, X,Y,Z ou autres espèces paléolithiques avons tout intérêt à les comprendre et à apprendre leurs caractéristiques et leurs besoins propres, pour pouvoir collaborer en intergénérationnel avec plaisir et ambition.
La génération Alpha, née à partir de 2005 ou de 2010 selon les théories, est la première génération à naître et à grandir dans un monde numérique hyper-connecté. Nos vieilles méthodes ne fonctionnent pas avec cette génération. Pour être agile, il faut comprendre leurs codes pour pouvoir jouer avec eux dans la même ligue.
Pour les motiver, il est crucial de comprendre leurs caractéristiques et besoins uniques :
1. Hyper-connectés et tech-savvy:
Ayant grandi avec les smartphones et les tablettes, ils sont à l’aise avec la technologie et l’utilisent pour apprendre, se divertir et se connecter.
Ils privilégient les interactions et les contenus multimédias interactifs, courts et percutants.
2. Impatients et à la recherche de stimulation constante:
Habitués à un flux d’informations constant, ils ont une courte durée d’attention et s’ennuient rapidement.
Ils recherchent des expériences et des défis nouveaux et stimulants pour rester engagés.
3. Conscients des enjeux sociaux et environnementaux:
Sensibilisés aux problèmes du monde comme le changement climatique et l’injustice sociale, ils recherchent des marques et des organisations qui partagent leurs valeurs.
Ils sont attirés par des missions et des objectifs qui ont un impact positif sur la société et l’environnement.
4. Désireux d’autonomie et d’entrepreneuriat:
Ils aspirent à prendre en charge leur destin et à créer leur propre chemin.
Ils valorisent l’apprentissage par l’expérience et la liberté de tester et d’échouer.
5. Attachés à l’authenticité et la transparence:
Ils sont sensibles aux discours authentiques et transparents et fuient les marques et organisations qui semblent artificielles ou trompeuses.
Ils apprécient les interactions humaines sincères et les relations basées sur la confiance.
Mes 6 conseils pour motiver la génération Alpha :
Favoriser l’apprentissage interactif et ludique: Utilisez des technologies immersives, des jeux et des simulations pour rendre l’apprentissage plus stimulant et engageant.
Proposer des défis et des objectifs clairs: Donnez-leur un sentiment d’accomplissement en fixant des objectifs atteignables et en reconnaissant leurs efforts.
Mettre l’accent sur l’impact social et environnemental: Intégrez des valeurs éthiques et durables dans vos missions et activités pour les inspirer et les mobiliser.
Encourager l’autonomie et la prise d’initiative: Donnez-leur la liberté de choisir leurs projets et de prendre des décisions responsables.
Cultiver une communication authentique et transparente: Soyez clair, honnête et ouvert dans vos communications pour gagner leur confiance.
Valoriser l’esprit d’équipe et la collaboration: Encouragez les interactions et les échanges entre pairs pour favoriser l’apprentissage et la créativité.
En s’adaptant aux caractéristiques et aux besoins de la génération Alpha, les organisations et les éducateurs peuvent mieux les motiver et les inspirer à réaliser leur plein potentiel.
N’oubliez pas que chaque individu est unique, et que ces caractéristiques générales ne s’appliquent pas nécessairement à tous les membres de la génération Alpha.
C’est ce que nous nous efforçons de mettre en place en expérimentant chez Syntezia Sàrl.
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