Liberté d’expression, sommes-nous assez vigilant.e.s ?

Au moment où la justice se penche sur les médias, à l’époque où les médias surveillent les politiques, en dénoncent certaines dérives, et avec l’émergence de technologies qui rende l’usurpation d’identité à la portée du premier venu, pas étonnant que la liberté d’expression fasse débat.

Cela fait maintenant plusieurs années que j’ai été marqué par la confusion qui existe entre la presse dite d’opinion, et la presse dite d’information.

Pour moi, jusque récemment, les choses étaient assez claires, les agences de presse (AFP, Reuters, AP…) informent de façon factuelle, et les médias reprennent ou ne reprennent pas les dépêches, choisissent une ligne éditoriale, y ajoutent leurs points de vue, confrontent les opinions, organisent le débat de société.

Mais ça, c’était avant… 20 ans de réseaux sociaux plus tard, les choses ont changé.

Expression, information, opinion, désinformation, tout se mélange dans un joyeux cocktail de « contenu ».

Tout se vaut puisque nous avons toutes et tous un smartphone et une possibilité de publier instantanément sans filtre, de modifier le contenu brut avec des logiciels et même de créer du contenu sans trop savoir comment, grâce à ces nombreuses « IA magiques » et opaques.

Ce bon vieux monde médiatique clair et net a bien changé.

Qui aujourd’hui parvient encore à faire la distinction entre un fait, un avis, une opinion, une news ?

Perdu.e.s dans l’immensité du volume d’information disponible, qui parvient encore à filtrer les sources selon leur crédibilité, qui parvient encore à exclure les menteurs pathologiques, les manipulateurs de l’information, et les fabricants de fake news ?

Puisque l’on zappe en 7 secondes nos vidéos « réel » ou TikTok, je doute que nous prenions le temps de cette vérification pourtant si important.

Allons-nous exercer notre sens critique à chaque vidéo regardée, à chaque podcast écouté ou à chaque texte lu ?

Photo de JJ Jordan sur Pexels.com

Est-ce que tous les médias se valent vraiment ?

Tout est devenu média, et garder le discernement entre « presse d’état », « média neutre », « média d’opinion » et « fake news abusives » n’est pas trivial. Et cela va sans doute devenir encore plus compliqué.

La récente volonté du Conseil d’Etat en France de s’intéresser au sujet du pluralisme, de l’indépendance de l’information et la liberté d’expression a le mérité d’ouvrir le débat.

A priori, tout le monde est pour la liberté d’expression en tant que droit fondammental et celles ou ceux qui sont contre, cherchent potentiellement à censurer l’autre (pour de nombreuses raisons potentielles), ou a minima pour s’exprimer plus ou mieux (si l’on se place dans la sphère politique, c’est un moyen de prendre un ascendant, de répandre ses idées, ses réussites ou ses punchlines…)

Quelle est la différence entre liberté d’expression, accès à l’information et liberté d’opinion ?

Ce qui m’a marqué en préparant cet article, c’est que la notion de liberté d’opinion peut varier selon les pays.

En Suisse, par exemple, la Constitution fédérale prévoit que « La liberté d’opinion et la liberté d’information sont garanties. Toute personne a le droit de former, d’exprimer et de répandre librement son opinion. Toute personne a le droit de recevoir librement des informations, de se les procurer aux sources généralement accessibles et de les diffuser » (article 16)2.

En France, La liberté d’opinion est apparue à la fin du xviiie siècle au cours de la Révolution française, dès le 26 août 1789 dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen.

Sans doute peut-on reprocher aux médias d’Etat d’être sous influence du pouvoir, sans doute peut-on aussi reprocher aux médias privés d’être sous l’influence d’intérêts privés, sans doute peut-on reprocher à certains influenceurs de nous vendre n’importe quelle soupe… et je pourrais continuer longtemps.

De là à verrouiller à double tour, la production de contenu et l’expression, pour en assurer la validité ou la qualité, faut il franchir le pas ?

Conflit justice vs média… De quoi s’agit-il au juste ?

Les médias influencent la justice, c’est de bonne guère que la justice cherche à se mêler des affaires des médias…

Biais implicite et explicite d’un coté, volontaire ou involontaire, révélation sensationnelle pour le scoop au détriment du secret de l’instruction… Temps réel des médias, temps long de la justice.

Journaliste d’investigation ou d’activisme attaqué en justice par celles et ceux qu’ils/elles dénoncent.

Les deux sont en concurrence finalement sur qui fera la meilleure enquête.

On pourrait croire que tout les oppose.

Photo de fauxels sur Pexels.com

Media et Justice, même combat ? N’ont-ils finalement pas vocation à s’entraider ?

Si l’on se place du point de vue du citoyen ou de la citoyenne, usager, utilisatrice ou consommateur de médias et avides d’information, on peut faire l’hypothèse qu’il y a une demande pour une information de qualité, vérifiée, non manipulable, non manipulée. Une information « vraie ».

Admettons un instant que ce soit le cas et que la très grande majorité de la population souhaite avoir accès à une information « vraie ».

Ok pour le récepteur, imaginons qu’un consensus soit possible pour « exfiltrer toutes les fakes news » de notre vue (vaste sujet en soi).

Très bien, mais alors qui est l’émetteur de cette information « vraie » ?…

Les politiques pour la clairvoyance de leur lecture de la société, les médias pour leur fine analyse et compréhension des mécanismes de la société, ou la justice évidemment la seule à avoir pris le recul et le temps nécessaire à la défense de chaque partie…

Il y a débat… tous ont leurs intérêts. Qu’en pensez vous ?

Photo de Brett Jordan sur Pexels.com

Des temps différents et une course contre la montre sans fin

Nous avons d’un coté l’immédiateté de l’information en temps réel et la viralité instantanée rendue possible notamment par les réseaux sociaux et les nouvelles technologies.

Et nous avons de l’autre le temps de la justice, long, en partie par surcharge administrative, en partie par soucis de la recherche d’indices ou de la vérité.

Le temps, c’est de l’argent pour les médias. Il faut « breaker la news » et être les premiers à faire le buzz.

Malheureusement, vérifier les sources d’une information, cela prend du temps ( et donc coute de l’argent), cela va plus vite de produire (ou générer, devrais-je dire…) du contenu sans le vérifier.

Photo de energepic.com sur Pexels.com

Une course à l’audience également

Tant qu’une vidéo de fake news d’un faux pape qui ressemble au vrai et qui danse en doudoune fera un buzz nettement plus important que le dernier rapport indigeste d’une commission d’expert, allons nous parvenir à progresser en tant que société de savoir et de compétences ?

Tant que les live streaming commerciaux sur TikTok auront le succès qu’ils ont en terme de volume de vente et tant qu’ils prendront le dessus sur le rapport d’analyse de risques de l’association de consommateurs, peu probable que les comportements d’achats impulsifs soient modifiés.

Pas étonnant que les magasins de centre-ville ferment. (c’est un autre débat…)

Dans l’argumentaire commercial, c’est un peu comme dans certains argumentaires politiques, tous les mensonges et tous les coups sont permis !!!

C’est à nous de faire le tri et de faire nos choix. En sommes-nous capable.s individuellement ou est-ce une mission qu’il est préférable de confier à une plus haute instance pour être protégé.e, pour notre bien ?

Photo de Vlada Karpovich sur Pexels.com

Tant qu’une « fake news de lobbyistes » avec un bon choix de mots clés et un SEO/VSEO sera plus lue qu’une véritable étude d’expert scientifique, moins optimisé ou moins bien référencée, difficile d’en vouloir au lecteur ou à la lectrice de croire la fake news qui a su utiliser toutes les ficelles de la portée, de l’engagement et de la viralité et de ne pas croire la « véritable information vraie », restée dans l’ombre.

Photo de Kindel Media sur Pexels.com

Alors que faire pour bien s’informer ?

Sommes-nous alors condamnés à être manipulé.e.s par le presse d’état, par les lobbys et par les médias privés sous intérêt ?

Est-ce si simple pour eux de nous faire gober n’importe quoi ?

Pouvons-nous encore faire preuve de discernement et d’un certain recul, face à un contenu quelque soit sa forme ?

Les nouvelles technologies vont-elles nous créer plus de problèmes de « fake news », d’usurpation d’identité que de solutions de « validité » et de crédibilité des sources ?

Il paraît que la pensée critique est une compétence du futur à développer… je dirais même plus que c’est une compétence déjà bien actuelle pour survivre dans cet océan informationnel.

Photo de SHVETS production sur Pexels.com

Si je devais réconcilier information et droit, média et justice demain, je me dis que la co-création de charte d’éthique et de déontologie entre les pouvoirs publics et les organes de presse serait une belle première étape pour anticiper les inévitables dérives que l’IA propose déjà.

IA et fablab peuvent-ils faire bon ménage ?

Entre démocratisation de l’accès, amour du lowtech et accélération de l’IA, comment trouver les bons équilibres dans votre fablab ?

Faut-il foncer sans trop réfléchir pour saisir les opportunités de l’IA ou plutôt attendre le temps de bien cerner les risques ?

L’intelligence artificielle (IA) est une technologie en plein essor qui a le potentiel de révolutionner de nombreux domaines, dont celui de la fabrication numérique. Dans un fablab, l’IA peut être utilisée pour améliorer la productivité, la créativité et l’innovation.

Améliorer la productivité

L’IA peut être utilisée pour automatiser des tâches répétitives et chronophages, telles que la conception, la fabrication et le contrôle qualité. Cela peut libérer les utilisateurs du fablab pour se concentrer sur des tâches plus créatives et stratégiques.

Par exemple, un logiciel d’IA peut être utilisé pour générer des modèles 3D à partir de descriptions textuelles, ce qui peut réduire le temps nécessaire à la conception d’un objet. Une machine à commande numérique (CNC) peut être équipée d’un système d’IA pour suivre automatiquement les contours d’un objet, ce qui permet d’éliminer les erreurs de découpe. Un système de vision artificielle peut être utilisé pour contrôler la qualité des produits fabriqués, ce qui permet de détecter les défauts et de les corriger rapidement.

Favoriser la créativité

L’IA peut être utilisée pour aider les utilisateurs du fablab à explorer de nouvelles idées et à créer des objets plus innovants.

Par exemple, un logiciel d’IA peut être utilisé pour générer des suggestions de design, en fonction des préférences de l’utilisateur ou des contraintes techniques. Un système d’IA peut être utilisé pour analyser des données historiques afin de trouver des tendances ou des corrélations qui peuvent inspirer de nouveaux projets. Une plateforme d’IA peut être utilisée pour permettre aux utilisateurs de partager leurs créations et d’obtenir des commentaires des autres.

Développer l’innovation

L’IA peut être utilisée pour aider les utilisateurs du fablab à résoudre des problèmes complexes et à développer de nouvelles technologies.

Par exemple, un logiciel d’IA peut être utilisé pour simuler le comportement de matériaux ou de systèmes, ce qui peut aider les utilisateurs à concevoir des objets plus performants. Un système d’IA peut être utilisé pour rechercher de nouvelles solutions à des problèmes techniques, en explorant un espace de solutions plus vaste que ce que les humains pourraient faire seuls. Une communauté d’IA peut être utilisée pour fédérer des experts de différents domaines afin de collaborer sur des projets innovants.

Les différentes applications de l’IA dans un fablab

L’IA peut être utilisée dans de nombreux domaines différents dans un fablab, notamment :

  • La conception : l’IA peut être utilisée pour générer des modèles 3D, concevoir des circuits électroniques, ou créer des prototypes de produits.
  • La fabrication : l’IA peut être utilisée pour automatiser des tâches de fabrication, telles que la découpe, le soudage ou le collage.
  • Le contrôle qualité : l’IA peut être utilisée pour détecter les défauts de fabrication ou pour assurer la conformité des produits aux normes.
  • La maintenance : l’IA peut être utilisée pour diagnostiquer les pannes d’équipement ou pour proposer des solutions d’optimisation.
  • La gestion : l’IA peut être utilisée pour suivre les stocks, gérer les commandes ou analyser les données.

Les avantages de l’utilisation de l’IA dans un fablab

L’utilisation de l’IA dans un fablab présente de nombreux avantages, notamment :

  • Une augmentation de la productivité : l’automatisation des tâches permet de libérer les utilisateurs pour se concentrer sur des tâches plus créatives et stratégiques.
  • Une amélioration de la créativité : l’IA peut aider les utilisateurs à explorer de nouvelles idées et à créer des objets plus innovants.
  • Un développement de l’innovation : l’IA peut aider les utilisateurs à résoudre des problèmes complexes et à développer de nouvelles technologies.

Les défis de l’utilisation de l’IA dans un fablab

L’utilisation de l’IA dans un fablab présente également quelques défis, notamment :

  • La complexité de l’IA : l’IA peut être une technologie complexe à maîtriser, ce qui peut nécessiter une formation et un accompagnement spécifiques.
  • La disponibilité des données : l’IA nécessite des données pour s’entraîner et fonctionner, ce qui peut être un défi dans certains cas.
  • L’éthique de l’IA : l’utilisation de l’IA soulève des questions éthiques, telles que la discrimination ou la sécurité.

L’IA est une technologie prometteuse qui a le potentiel de révolutionner la fabrication numérique. Dans un fablab, l’IA peut être utilisée pour améliorer la productivité, la créativité et l’innovation.

Le meilleur parc machines pour un fablab dépend de plusieurs facteurs, notamment de la taille du fablab, de ses objectifs et de son budget. Cependant, certains équipements sont essentiels à tout fablab, notamment :

  • Une imprimante 3D : l’imprimante 3D est l’équipement le plus populaire dans les fablabs. Elle permet de créer des objets en trois dimensions à partir d’un modèle numérique.
  • Une découpeuse laser : la découpeuse laser permet de couper et de graver des matériaux tels que le bois, le plastique, le cuir ou le tissu.
  • Une fraiseuse CNC : la fraiseuse CNC permet de fraiser et de percer des matériaux tels que le bois, le métal ou le plastique.
  • Un scanner 3D : le scanner 3D permet de numériser un objet physique en trois dimensions.

En plus de ces équipements essentiels, les fablabs peuvent également investir dans d’autres équipements, pour se distinguer et se différencier les uns des autres, tels que :

  • Une brodeuse : la brodeuse permet de broder des motifs sur des textiles.
  • Une découpeuse vinyle : la découpeuse vinyle permet de découper des motifs dans du vinyle autocollant.
  • Une table de découpe : la table de découpe permet de découper des matériaux tels que le papier, le carton ou le tissu.
  • Une imprimante 2D : l’imprimante 2D permet d’imprimer des documents et des images sur du papier, souvent grand format.

Le coût d’un parc machines pour un fablab varie en fonction de la taille et de la qualité des équipements. En général, le coût d’une imprimante 3D se situe entre 500 et 5 000 euros, celui d’une découpeuse laser entre 1 000 et 10 000 euros, et celui d’une fraiseuse CNC entre 5 000 et 50 000 euros.

Le coût des autres équipements est également variable.

Les investissements sont conséquents, les cas d’usage souvent à inventer, c’est pour cela que mutualiser les machines, les compétences et les ressources est clé pour réussir.

L’intelligence artificielle (IA) peut être utile dans un fablab de différentes manières, notamment :

  • Pour automatiser des tâches répétitives et chronophages, telles que la conception, la fabrication et le contrôle qualité. Cela peut libérer les utilisateurs du fablab pour se concentrer sur des tâches plus créatives et stratégiques.
  • Pour aider les utilisateurs à explorer de nouvelles idées et à créer des objets plus innovants. L’IA peut être utilisée pour générer des suggestions de design, analyser des données historiques ou encore fédérer des experts de différents domaines afin de collaborer sur des projets innovants.
  • Pour résoudre des problèmes complexes, telles que la conception de nouveaux matériaux ou de nouveaux systèmes. L’IA peut être utilisée pour simuler le comportement de matériaux ou de systèmes, ou encore pour rechercher de nouvelles solutions à des problèmes techniques.

Voici quelques exemples concrets d’applications de l’IA dans un fablab :

  • Un logiciel d’IA peut être utilisé pour générer des modèles 3D à partir de descriptions textuelles, ce qui peut réduire le temps nécessaire à la conception d’un objet.
  • Une machine à commande numérique (CNC) peut être équipée d’un système d’IA pour suivre automatiquement les contours d’un objet, ce qui permet d’éliminer les erreurs de découpe.
  • Un système de vision artificielle peut être utilisé pour contrôler la qualité des produits fabriqués, ce qui permet de détecter les défauts et de les corriger rapidement.
  • Un logiciel d’IA peut être utilisé pour générer des suggestions de design, en fonction des préférences de l’utilisateur ou des contraintes techniques.
  • Un système d’IA peut être utilisé pour analyser des données historiques afin de trouver des tendances ou des corrélations qui peuvent inspirer de nouveaux projets.
  • Une plateforme d’IA peut être utilisée pour permettre aux utilisateurs de partager leurs créations et d’obtenir des commentaires des autres.

Le choix de l’IA à utiliser dans un fablab dépend des besoins et des objectifs spécifiques du fablab. Cependant, les technologies d’IA qui sont les plus susceptibles d’être utiles dans un fablab sont celles qui peuvent automatiser des tâches, aider à la créativité et résoudre des problèmes complexes.

L’IA est déjà dans les fablabs.

Voici quelques exemples d’IA déjà utilisées dans les fablabs :

  • Autodesk Fusion 360 : un logiciel de conception 3D qui utilise l’IA pour générer des suggestions de design, détecter les erreurs de conception et améliorer la productivité.
  • Cura : un logiciel de tranchage pour imprimantes 3D qui utilise l’IA pour optimiser le temps d’impression et la qualité des impressions.
  • Slic3r : un autre logiciel de tranchage pour imprimantes 3D qui utilise l’IA pour les mêmes objectifs que Cura.
  • OpenCV : une bibliothèque de logiciels open source de vision artificielle qui peut être utilisée pour des tâches telles que le contrôle qualité, la reconnaissance de formes et la détection de mouvement.
  • TensorFlow : un framework de machine learning open source qui peut être utilisé pour développer des modèles d’IA personnalisés pour des tâches spécifiques.

Ces technologies sont déjà utilisées dans une variété de fablabs, à travers le monde. Elles sont notamment utilisées pour :

  • Automatiser la conception 3D
  • Améliorer la qualité des impressions 3D
  • Contrôler la qualité des produits fabriqués
  • Développer de nouveaux matériaux et systèmes

L’utilisation de l’IA dans les fablabs est en pleine croissance, et de nouvelles applications sont développées en permanence.

Et vous, comment votre communauté utilise-t-elle l’IA dans votre fablab ?

Mon offre « vendredi vert »

Pour dénoncer les effets néfastes sur l’environnement occasionnés par le Black Friday (symbole de surconsommation s’il en est) et pour proposer des alternatives francophones et conscientes, je me suis posé la question :

  • Comment agir ?
  • Comment faire plus pour l’environnement ?
  • Que puis-je proposer de pertinent pour être à la hauteur des enjeux climatiques, à mon humble niveau ?
  • Pré-diagnostic
  • Diagnostic
  • Plan d’actions prioritaires

C’est le fameux trio magique des missions d’accompagnement !

Pour faire simple, je vous propose donc un package de 3 heures d’accompagnement par visio conférence (1 heure de pré-diagnostic pour déterminer ce qui est le plus pertinent pour vous, 1 heure de diagnostic pour voir où vous en êtes sur les sujets prioritaires pour votre organisation, et 1 heure pour vous aider à mettre en place votre plan d’action) pour 750 francs suisses.

L’accompagnement pour sur un des six sujets liés à la responsabilité sociétale, i.e.

  • Direction
  • Société
  • Processus internes
  • Environnement
  • Santé, sécurité
  • Economie

Pour profiter de l’offre, et planifier vos séances, je vous invite à prendre rendez-vous avant vendredi 24 novembre 2023 minuit.

https://meetings.hubspot.com/yves-zieba/15-min ou à m’écrire par mail yveszieba@ik.me, en mentionnant comme titre « vendredi vert ».

38% de la population affectés par des maladies psychiques, sommes-nous tou.te.s en train de devenir folles et fous ?

Même dans les pays financièrement très bien dotés, la portion de la population qui souffre de troubles ou de maladies psychiques est en croissance. On ne voit sans doute pas encore les effets des guerres Russie-Ukraine ou du Proche Orient.

Ce chiffre de 38%, est donc très vraisemblablement sous estimé.

Sommes-nous en train de devenus fous ?

Sommes-nous déjà toutes et tous concernés par ces maladies psychiques ?

Comment se préparer à la croissance (qui semble inévitable) de ces troubles pour nous et pour les autres ?

Les neurosciences peuvent elles nous sauver ?

On peut se poser la question et commencer à chercher des réponses et des parades pour prévenir ces maladies et ces troubles.

Photo de Bahram Yaghooti sur Pexels.com

La prévention des maladies psychiques implique une approche holistique qui prend en compte le bien-être mental, émotionnel et social.

Voici quelques conseils généraux que je partage avec vous pour nous aider à prévenir les problèmes de santé mentale :

1. Maintenir un équilibre de vie :

  • Équilibrez travail et vie personnelle en établissant des limites claires.
  • Accordez une importance particulière au sommeil. Un bon sommeil contribue au bien-être mental.

2. Gérer le stress :

  • Apprenez des techniques de gestion du stress, comme la méditation, la respiration profonde et le yoga.
  • Identifiez les sources de stress et essayez de les gérer de manière proactive.

3. Maintenir une vie sociale active :

  • Cultivez des relations sociales solides. Le soutien social est essentiel pour la santé mentale.
  • Participez à des activités sociales et engagez-vous avec la communauté.

4. Adopter un mode de vie sain :

  • Faites de l’exercice régulièrement. L’activité physique est liée à une amélioration de l’humeur et à la réduction du stress.
  • Adoptez une alimentation équilibrée. Certains nutriments peuvent avoir un impact sur la santé mentale.

5. Éviter les substances nocives :

  • Limitez la consommation d’alcool et évitez les drogues illicites. Ces substances peuvent aggraver les problèmes de santé mentale.

6. Apprendre à reconnaître les signes précoces :

  • Éduquez-vous sur les signes de détresse émotionnelle et apprenez à reconnaître les premiers signes de troubles mentaux.

7. Équilibre professionnel :

  • Assurez-vous d’avoir un équilibre sain entre les exigences professionnelles et votre bien-être mental.
  • Prenez des pauses régulières et des vacances lorsque cela est possible.
  • Certaines professions avec beaucoup de pression doivent probablement en faire davantage.

8. Demander de l’aide lorsque nécessaire :

  • N’hésitez pas à parler à des amis, à la famille ou à des professionnels si vous ressentez le besoin de partager vos préoccupations.
  • La recherche d’un soutien professionnel, comme un psychologue ou un conseiller, peut être bénéfique.

9. Promouvoir une culture de bien-être au travail :

  • Les employeurs peuvent jouer un rôle crucial en créant des environnements de travail favorables à la santé mentale, en fournissant des ressources de soutien et en encourageant l’équilibre travail-vie personnelle.

10. Participer à des activités qui procurent du plaisir :

  • Engagez-vous dans des activités qui vous procurent du plaisir et qui contribuent à votre bien-être émotionnel.

11. S’informer sur la santé mentale :

La prévention des maladies psychiques est un processus continu qui nécessite une attention régulière à votre bien-être global.

Il est important de reconnaître que demander de l’aide et prendre soin de sa santé mentale sont des signes de force, et non de faiblesse.

Surtout que le domaine des neurosciences est en pleine évolution, et que l’on peut comprendre de plus en plus d’éléments et de causes de burnout et de problèmes de santé mentale.

Si vous avez des préoccupations concernant votre santé mentale, n’hésitez pas à consulter un professionnel de la santé mentale.

L’IA, l’interdire ou la démocratiser ?

C’est une des questions que nous avons explorées à l’occasion de la table ronde à l’Espace André Malraux de Nantua, un magnifique écrin, tout proche du lac, dans un des haut lieux de la gastronomie, de la nature et de la résistance, pendant une soirée débat dans le cadre du MAIF numérique éthique tour qui présentait des solutions pédagogiques et numériques pour les petits et pour les grands.

Le soleil était au rendez vous sur les rives du lac de Nantua et aux abords de la médiathèque et de l’espace André Malraux.

Il y avait foule pour découvrir les robots, les casques de réalités virtuelles, les stands de sensibilisation à la cyber sécurité, aux risques de harcèlement en ligne. Cette journée était une belle occasion de présenter les solutions de recyclage des appareils électroniques et les imprimantes 3D des fablabs voisins, mais aussi de mettre en valeur les filières et les matériaux naturels comme le bois local, et de trouver des alternatives pour sortir du plastique.

Très impressionné par le travail de préparation, d’animation, de sensibilisation des conseillers numériques de Haut Bugey Agglomération, et par la mobilisation des acteurs de l’écosystème de Nantua à cette occasion.

Le numérique éthique tour fédéré par la MAIF propose notamment d’aller de ville en ville avec un camion et des stands/présentoirs amovibles en bois très bien conçu. Une sorte de fablab itinérant pour aller à la rencontre des territoires et des citoyen.ne.s.

Ce tour faisait escale à Nantua cette semaine, et j’ai eu le plaisir de participer à la table ronde sur l’impact de l’intelligence artificielle sur les métiers d’aujourd’hui et de demain. Après avoir été chaleureusement accueilli par Monsieur le Maire de Nantua, Jean-Pascal Thomasset, nous avons pu explorer les nouveaux risques et les belles opportunités que l’intelligence artificielle créé, notamment du point de vue de l’avenir des métiers.

Ravi de revoir pour l’occasion, Pascal Minguet Deschamps, avec qui nous avons pu échanger lors de cette table ronde. Nos parcours se croisent décidemment lors de belles occasions, souvent sur les sujets de médias, de santé, de protection de la nature, de gastronomie, de tiers-lieux et de fablabs et j’apprends beaucoup à chacun de nos retours d’expérience !!!

A l’évidence, l’IA représente une opportunité à saisir pour l’avenir d’une ville de 4000 habitants, telle que Nantua et pour une agglomération telle que celle du Haut Bugey.

Les questions posées par le public ont porté sur les conséquences éthiques et sociétales de l’IA.

Ravi d’avoir pu soutenir cette belle initiative de sensibilisation à l’importance du numérique éthique et durable. Les sujets sont très proches de ceux que nous traitons dans les chartes et dans les labels de l’Institut du Numérique Responsable (INR / l’ISIT) en France ou en Suisse.

Je n’oublie pas que la MAIF avait déjà été il y a 10 ans notre premier assureur lorsque nous étions quelques pionniers à vouloir faire de l’innovation numérique dans des espaces ouverts et inclusifs, (des fablabs, des makers spaces ou des hackerspaces : anglicismes pour ateliers partagés et lieux de créativité et d’innovation ouverte), et dans des tiers-lieux et que leurs conseils nous ont sensibilisé aux risques à couvrir dans de tels espaces créatifs et à la responsabilité des dirigeants de tels lieux hybrides.

A l’époque, ils nous ont ouvert la porte et ont accepté de nous assurer quand d’autres assureurs ne comprenaient pas ce que voulait dire « fablab » ou refusait tout simplement de couvrir (comprendre?) un concept qui ne rentre pas dans leurs cases.

Notre format coordonné et animé de main de maître par Odile Verdure Labeille, (Conseillère Numérique France Services), sur l’intelligence artificielle et sur les métiers de demain, est désormais bien rodé !!!

Au plaisir de poursuivre les débats aux quatre coins de la Région Auvergne Rhône-Alpes, de la France ou sur les chemins de l’Europe ou de la francophonie 😉 !!!

Permawashing ou permanagement ? Attention aux arnaques… Comment savoir faire la différence et détecter les impostures ?

Le terme « permawashing » fait référence à une pratique de communication médiocre utilisée par certaines entreprises ou organisations pour se présenter comme respectueuses de l’environnement et durables, alors qu’en réalité, elles ne prennent que des mesures superficielles ou cosmétiques dans ce domaine (avec abondance de photos dans Instagram ou de vidéo tiktok typiquement !!!). Est-ce en train de devenir la forme à la mode de « greenwashing » ?

Si la permaculture pour l’agriculture est bien connue et si le bienfondé scientifique de ses principes fait assez largement consensus, appliquer une telle philosophie à l’entreprise n’est pas triviale et personne n’a envie d’envoyer des entreprises dans le mur.

  • Certaines entreprises préfèrent traiter les enjeux environnementaux avec de la communication plutôt qu’avec de la science.
  • Comment dénicher les impostures ?
  • Dois-je vraiment gérer mon entreprise comme mon jardin ?

Voici donc mes recommendations pour détecter le permawashing (souvent de pair avec l’incompétence) :

  1. Recherchez les preuves concrètes : Ne vous fiez pas uniquement aux déclarations ou aux slogans. Recherchez des preuves tangibles de l’engagement de l’entreprise envers la durabilité, telles que des certifications indépendantes, des rapports de durabilité détaillés ou des initiatives spécifiques. Challengez les belles histoires en demandant des éléments concrêts, des exemples.
  2. Analysez les actions par rapport aux déclarations : Comparez les actions réelles de l’entreprise avec ses déclarations publiques. Si les actions ne correspondent pas aux engagements pris, il pourrait bien s’agir de permawashing.
  3. Évaluez la transparence : Les entreprises authentiques en matière de durabilité sont généralement transparentes quant à leurs pratiques et à leurs performances. Recherchez des informations détaillées sur les politiques environnementales, les objectifs, les progrès réalisés et les éventuelles lacunes.
  4. Soyez sceptique face aux affirmations vagues du style « si il y a de la joie, le chiffre d’affaires suit » peuvent faire rire, mais c’est en fait assez grave d’envoyer des organisations dans le mur avec des conseils aussi bidons. Ce genre d’affirmation vague révèle souvent l’incompétence de votre interlocuteur et sa méconnaissance de la réalité des entreprises. Si les déclarations de l’entreprise sont vagues, floues ou manquent de détails concrets, cela peut être un signe de permawashing. Les termes génériques comme « respectueux de l’environnement » ou « durable » sans précision ne suffisent pas à établir un réel engagement.
  5. Examinez les pratiques dans l’ensemble de l’entreprise : Vérifiez si les pratiques durables sont appliquées de manière cohérente dans toutes les activités de l’entreprise. Si seules certaines parties de l’entreprise semblent adopter des mesures durables, cela pourrait être un signe de permawashing. On met en avant les uns tout en cachant ce que font les autres.
  6. Tenez compte de la durabilité sur le long terme : La durabilité ne se résume pas à des initiatives ponctuelles ou temporaires. Les entreprises authentiquement durables s’engagent sur le long terme et intègrent des pratiques respectueuses de l’environnement dans leur modèle commercial global.
  7. Consultez des sources tierces fiables : Les certifications indépendantes et les évaluations externes peuvent vous aider à évaluer l’engagement d’une entreprise envers la durabilité. Recherchez des informations provenant d’organismes crédibles et impartiaux. Par exemple, cette source nous semble fiable et documentée : https://www.researchgate.net/publication/354048005_Permanagement_a_new_perspective_on_management_inspired_by_permaculture

En gardant ces conseils à l’esprit, vous serez en mesure de mieux détecter les pratiques de permawashing, les impostures et de prendre des décisions plus éclairées en matière de durabilité pour votre organisation.

Et vous, avez vous déjà détecté ou rencontré un.e permawasher ???

6 bonnes raisons d’aller vers un engagement plus fort pour la durabilité

J-7 pour encore plus de durabilité de la part des TPE/PME dans le canton de Genève

Si vous avez une TPE ou une PME; c’est une opportunité en or pour vous lancer dans un processus d’amélioration de votre approche de la durabilité ou pour aller plus loin dans vos engagements.

Le programme « Diagnostic-action » de la DG DERI (Direction générale du développement économique, de la recherche et de l’innovation) permet aux bénéficiaires, les TPE et les PME basées dans le Canton de Genève, dès cet été, de profiter d’un accompagnement sur mesure afin de vous adapter aux enjeux actuels de la durabilité: diagnostic à 360° suivi de propositions de mesures concrètes et d’un plan d’action.

Pourquoi postuler ?

Voici 6 bonnes raisons de répondre à cet appel et autant de raisons de saisir cette opportunité maintenant.


– Contribuer à l’effort collectif contre le réchauffement climatique et la perte de biodiversité terrestre et marine

– Développer l’image de votre marque employeur et l’image d’une entreprise responsable et engagée

– Assurer la pérennité stratégique et financière de votre PME / TPE


– Attirer et retenir vos employés, collaboratrices, collaborateurs et partenaires, tous vos talents de plus en plus en quête de sens 

– Crédibiliser votre démarche et vous différencier par rapport aux praticiens du greenwashing, en mettant vos propos en cohérence avec votre action.

– Anticiper l’évolution des normes, des réglementations et de la législation sur le plan environnemental pour avoir un coup d’avance sur vos concurrents.

Quand postuler ?

Il reste encore une semaine, jusqu’au 14 mai, pour postuler au programme « Diagnostic-action » de la DG DERI.

Vous pouvez indiquer que vous venez de la part de Syntezia Sàrl pour que votre entreprise et vous soyez accompagné.e par un des experts de l’équipe de cette entreprise genevoise, spécialisée dans la durabilité et la décarbonation.


Pour tout savoir sur comment en bénéficier, voici le lien pour postuler : https://www.ge.ch/soutien-aux-entreprises-leurs-premiers-pas-dans-durabilite/postuler-diagnostic-action-entreprises

Saisir la chance de la neurodiversité au vol

 

La première fois que l’on a évoqué la neuro-diversité, c’était lors d’un dialogue avec une amie qui prépare un programme d’entrepreneuriat, et souhaite le rendre unique et singulier. C’est vrai qu’il y a tellement de vrais-faux incubateurs / accélérateurs avec des vrais-faux coachs / experts que l’on a du mal à s’y retrouver ou à évaluer le réel apport. Lorsqu’elle a évoqué le principe de neuro-diversité, en lien avec l’innovation et l’entrepreneuriat, cela a fait tilt. Je me suis dit, il faut que je me renseigne.

L’intelligence est-elle unique ?

Cela ferait un bon sujet d’épreuve de philosophie, c’est d’actualité. A l’heure ou on peut réviser l’essentiel de la philosophie sur TikTok (quand les professeurs sont absents ou juste ennuyeux), et à l’heure où l’intelligence artificielle peut faire parler Socrate, Platon, Kant, Descartes et autres grands penseurs, se poser la question des différentes formes d’intelligence et de leur utilité pour innover ou entreprendre, m’a semblé pertinente. Mais évidemment, comme les intelligences ne se voient pas, comment les identifier, les évaluer, les développer, les faire grandir pour en faire un atout dans le cadre d’une initiative d’intrapreneuriat, d’entrepreneuriat ou de projet innovant au sein d’une structure existante ?

Comment détecter l’invisible ?

Lorsque qu’on évoque la diversité, on pense spontanément à la couleur de peau, au genre ou à l’âge.

On voit bien l’intérêt des langues ou des cultures, des soft skills et des hardskills pour aiguiser la curiosité et la soif de découverte des équipes pluri-disciplinaires.

Il est plus rare de penser spontanément à la neuro-diversité.

  • Pourquoi les avancées en neuroscience ne se répercutent pas plus vite dans le monde académique et professionnel ?
  • Ne passe-t-on pas à côté d’une opportunité en or, et d’une belle chance pour l’équipe que l’on constitue ?
  • Comment aborder cette question en terme d’identification de compétences ou d’évaluation de potentiel ?

Après avoir eu la chance de travailler avec de nombreuses équipes, j’observe que certains sujets sont pris en considération comme critère de diversité et d’inclusion, et d’autres moins.

Même si nous croisons encore souvent des équipes de « copycat », de personnes qui ont à peu près le même profil, des anciens collègues, ou des personnes qui ont les mêmes écoles, le thème des équipes interdisciplinaires commence à faire son chemin, et celles et ceux qui ont tenté de constituer des consortiums ou des équipes pluri-disciplinaire, à travers plusieurs pays et plusieurs cultures, mentionnent régulièrement la richesse des échanges comme source de satisfaction, dans les évaluations annuelles à la clôture des projets ou des évènements.

En ce qui concerne la neuro-diversité, je l’ai moins croisée, (ou alors je ne l’ai pas remarqué !) et le sujet m’intéresse, j’ai envie de creuser.

Celles et ceux qui ont déjà enseigné, communiqué ou sensibilisé sur un sujet ou un autre, se rendent compte que quel.le que soit le sujet, et quel.le que soit la façon de le transmettre, certain.e.s personnes comprennent, d’autres pas ou pas aussi vite. On peut être plus ou moins intéressé par la matière, plus ou moins réceptif à certains messages, à certains contenus ou à certaines méthodes pédagogiques.

Cette hétérogénéité des préférences (ma façon préférée d’apprendre n’est pas la même que la tienne) entraîne une hétérogénéité des besoins d’apprentissage. 

C’est bien pour cela que je suis un adepte de la Conception Universelle des Apprentissages.

Je vois bien l’intérêt d’expliquer de façon différente la même chose, précisément en réponse à cette hétérogénéité des besoins et des préférences de mes interlocutrices et interlocuteurs. C’est moins répétitif, plus varié et de façon pragmatique bien plus efficace.

Entre les merveilles des méthodes pédagogiques modernes, les avancées des technologies adaptatives, et ce que nous apprenons chaque jour des avancées en neuroscience, comment s’en saisir de façon concrète et pragmatique ?

  • Est-ce que cela peut devenir un principe d’inclusion ?
  • Comment le faire vivre au quotidien ?
  • Comment y penser la prochaine fois que l’on recrute, que l’on constitue une équipe ou un consortium ?
  • Comment monitorer ou mesurer les effets positifs et les éventuels challenges de la neurodiversité ?

L’approche permet-elle de réduire le nombre des équipes qui éclatent ou se disputent sans vraiment savoir pourquoi ? (si oui, imaginez le potentiel de cette opportunité…. Combien de projets ou d’initiatives s’arrêtent en raison des conflits interpersonnels ?).

Nous partageons avec vous ces quelques ressources qui nous ont inspiré pour aller un peu plus loin sur le sujet.

…. Le concept de neurodiversité peut-il révolutionner l’école ? | Cairn.info

Dans cet article, on revient sur la théorie des intelligences multiples (Gartner) et on reprend la définition de la neurodiversité, comme concept créé par Judy Singer, psychologue et sociologue lors de l’écriture de sa thèse dans les années 1990 afin de désigner la diversité des profils cognitifs humains. Elle pose notamment que, comme la biodiversité est essentielle à l’équilibre de notre planète, la neurodiversité est essentielle à l’humanité.

Moi qui suit adepte des équilibres (géopolitiques, gouvernance) et du Ying et du Yang, cela m’a bien plu comme parallèle.

Et en ces temps troubles de guerre et de tensions liées aux changements climatiques, politiques, monétaires et sociologiques, quelques grammes d’équilibre ne devrait pas nous faire de mal.

  • Différent selon qui ?
  • Qui es-tu pour soutenir que je suis différent ? Selon quelle norme ?
  • Ou pour le dire plus directement, qui es-tu pour me juger ?

En creusant un peu, je suis tombé sur ce rapport de 140 pages d’HEC Montreal, qui pose les bonnes questions, et soulèvent les aberrations de la norme, surtout lorsqu’elle est abusivement utilisée pour exclure. En observant les pratiques et leurs divergences, notamment les différences entre les pratiques d’inclusion professionnelle existantes et la théorie de la neurodiversité, j’ai trouvé que c’était une bonne piste de réflexion pour toute organisation qui souhaite s’engager sur la route de la DEI (Diversité, Equité, Inclusion).

…. delhoume_fran_m2021.pdf (hec.ca)

Et comme je ne souhaitais pas m’arrêter là, j’ai cherché des pistes innovantes à la croisée de chemin entre les disciplines (c’est souvent là que je trouve mes petites pépites !)

…. Revue de la neurodiversité / Journal of Neurodiversity – L’espace d’échanges entre les sciences sociales, les pratiques et les savoirs expérientiels / The meeting-space between researchers, professionals, and neurodivergent communities. (revue-neurodiversite.org)

Bref, me voilà convaincu et déterminé, c’est décidé, nous allons désormais expérimenter la neuro-diversité à chaque occasion pour en faire une force.

Concrêtement, comment vais-je mettre en avant cette vision sur la neurodiversité ?

La façon la plus immédiate pour moi, est de créer les occasions de rencontres entre les personnes avec des parcours et des compétences variés ou atypiques, pour observer ce qu’il en ressort.

Evènement, réseautage, ou invitation thématique en petit groupe, je vais varier les formats pour varier les plaisirs.

Pour inclure la neuro-diversité dans un projet en cours, je vais par exemple inclure des profils très variés dans une réponse à un appel à projet sur la durabilité. Le sujet est complexe, on parle de « weaked problem », nous avons dans une certaine mesure quelques clés avec des méthodes et des outils, mais la richesse viendra des échanges.

Et vous, comment avez-vous mis en place la diversité dans votre organisation ?

  • Quels exemples réussis souhaitez-vous partager ?
  • A quels défis de DEI (diversité, équité, inclusion) êtes-vous confrontés ?
  • Comment comptez-vous vous saisir de cette chance à l’avenir ?

Que la force de la neurodiversité soit avec toi !!!

(et dis-nous comment tu fais en commentaire, on a soif d’apprendre !)

La recette gagnante du bootcamp santé

  • Comment créer la rencontre entre les soignants, les patients et les « innovateurs » ?
  • Comment orchestrer cette collaboration pour qu’elle soit fructueuse en terme d’idées et de projets ?
  • Quelles avancées concrètes peuvent ressortir d’une telle initiative ?

Je me posais ces questions et quelques autres avant d’aller participer le week-end dernier au Defisource 2021 organisé par Silab et l’Ecole La Source à Lausanne (#defisource #silab #ecolelasource).

Sans préjuger des résultats du Day D (aujourd’hui!) et du format de pitch de 4 minutes qui se déroulera aujourd’hui en live sur YouTube, je peux déjà témoigner du niveau d’engagement des équipes, du bon sens (qui manque parfois cruellement dans d’autres format purement « tech ») et de l’originalité de leur propositions.

Lorsque le « groupe cible » se trouve être des patients ou des soignants ou les deux (modèle bi-face), évidemment cela raisonne fort et on se retrouve assez logiquement en posture d’empathie, les besoins semblent parfois évidents et avérés.

Cela ne nous a pas empêché de travailler sur les mêmes modèles (faisabilité, viabilité économique, attractivité de la proposition de valeur, segmentation des groupes clients, modèle économique, préparation au pitch).

Côté technologique, ce ne sont pas les options qui manquent, objets connectés pour détecter et alerter, réalité virtuelle, format moderne de transformation de compétences (lorsque l’on doit changer de fonction très rapidement et assimiler de nouveaux savoirs et de nouvelles compétences en un temps éclair), robotique, scan et impression 3D pour le médical, pour ne citer que quelques options technologiques, croisées pendant ce camp d’entraînement intensif pour l’apprentissage de différents types de compétences.

C’était également une sorte de « rentrée des classes » présentielles des coachs de l’écosystème et donc forcément un vrai plaisir pour moi de les retrouver. Difficile d’imaginer meilleure ambiance et meilleures conditions pour co-créer, développer, tester et expérimenter ses idées que le Silab.

L’autre bonne nouvelle, c’est que vous pouvez vous aussi participer à l’aventure, rien de plus simple, il vous suffit de vous connecter sur YouTube pour voir les pitchs de 4 minutes (les équipes ont travaillé très dur pour en arriver là).

Sans spoiler les projets, je crois bien que l’équipe du défi source a trouvé la formule gagnante, et je vous promet que cela promet (sic) !

Voici le lien! https://dday.eventwise.ch/fr (gratuit et inscription obligatoire)

Les équipes vont devoir vous convaincre, vous le public inscrit.

Elles devront aussi convaincre le jury de la pertinence de leur solution innovante.

Les projets qui remporteront le plus de voix se verront décerner un ou plusieurs prix.

Ce que vous pouvez apprendre de l’économie bleue

Le 20 Avril à 18h00 avec Camila Amaya-Castro, nous vous donnons rendez-vous pour parler de l’économie bleue.

Vous êtes ainsi cordialement invités à nous rejoindre pour parler de :

« Ce que chaque entreprise peut apprendre de l’économie bleue »

Mais quelle “économie bleue”, dites vous ?



L’économie bleue, concept économique relatif à des activités économiques liées aux océans, aux mers et à leurs côtés. Ou l’économie bleue, concept initié par Gunter Pauli en 2010, répond aux besoins fondamentaux de tous avec ce que l’on a, en introduisant des innovations inspirées par la nature.

Nous vous parlerons des économie bleues.
Inscription gratuite et obligatoire (places limités)
🗓 Save the date ➡ 20 Avril à 18h00.
Pour s’inscrire c’est par ici : https://lnkd.in/eGRVDui

Nous parlerons notamment des enjeux et des droits de la mer, de la protection des littoraux et de la biodiversité marine.

Des évolutions et des innovations dans le secteur de l’hydroponie et de l’aquaculture, comme recours pour la résilience alimentaire.
Sans oublier bien entendu le côté plaisir et récréationnel que nous offre les océans et les mers. Et vous qu’en pensez vous ? A votre niveau, dans votre organisation, qu’allez vous faire pour protéger cet héritage ?