La nouvelle ère du réseautage : au-delà des cartes de visite
Si l’art de la réussite consiste à s’entourer des meilleur.e.s, alors le réseautage ne se limite plus à une simple accumulation de contacts. L’art de se connecter évolue. Aujourd’hui, on ne cherche plus seulement un réseau, mais une communauté. Une tribu. Et au cœur de cette transformation se trouvent les concepts de cercles de médiation, de communautés d’usage, d’intérêt et de valeur.
Ces notions ne sont pas de simples mots à la mode. Elles représentent un changement profond dans la manière dont nous bâtissons nos relations professionnelles et personnelles.
Qu’est-ce qu’un cercle de médiation ?
C’est un espace, physique ou virtuel, où les interactions ne sont pas directes. Elles passent par une tierce personne ou un sujet commun. La plateforme d’innovation ouverte de Syntezia Sàrl en est un excellent exemple avec ses 9 cercles de médiation. C’est l’activité partagée qui crée le lien, qui permet aux participants de se découvrir, de se connecter et de s’entraider naturellement, sans la pression d’un « réseautage » classique où chacun.e se présente avec un pitch.
Ces cercles sont d’une puissance incroyable pour des entrepreneurs ou des créateurs. C’est l’endroit parfait pour des collaborations inattendues, parce que les échanges se font de manière authentique, sans masque. On ne se présente pas comme « directeur de » ou « fondatrice de », mais simplement comme un être humain qui partage une passion.
Au-delà de l’usage : créer du lien et des valeurs
Le réseautage tel qu’on le connaît se concentre souvent sur l’usage. Je me connecte à cette personne parce que j’ai besoin de son expertise, ou parce qu’elle peut m’ouvrir une porte. C’est transactionnel. Utile, certes, mais limité.
Mais la véritable magie opère quand on passe aux communautés d’intérêt et de valeur.
Une communauté d’intérêt est construite autour d’un sujet commun. La communauté AgileNetupet ses groupes technologiques en sont une parfaite illustration. C’est un groupe d’individus qui partagent un même intérêt, le désir de s’entraider et d’évoluer ensemble.
Et au sommet se trouve la communauté de valeur. Là, ce n’est plus seulement l’intérêt qui nous unit, mais un ensemble de valeurs et de principes fondamentaux. C’est le sens que l’on donne à nos activités professionnelles. Dans un monde qui bouge vite, ces communautés de valeur offrent un ancrage, une raison d’être qui dépasse les succès individuels, comme c’est le cas pour la communauté des sustainable shapers de Hack Your Stylequi promeut la mode et le luxe durable.
Êtes-vous prêt.e à passer du réseautage transactionnel à la connexion authentique ?
L’IA s’invite dans la salle du conseil : comment l’intelligence artificielle redéfinit le leadership
L’intelligence artificielle n’est plus une simple technologie d’automatisation. Elle est en train de devenir un véritable copilote pour les dirigeants, transformant la manière dont les décisions stratégiques sont prises, la performance mesurée, et la culture d’entreprise façonnée. Pour les PDG, cadres et autres décideurs, comprendre l’impact de l’IA n’est plus une option, mais une nécessité.
Au-delà de l’automatisation : l’IA comme catalyseur de performance
Historiquement, l’IA a été perçue comme un outil d’efficacité opérationnelle, reléguant les tâches répétitives et chronophages aux machines. Aujourd’hui, son rôle a radicalement évolué. L’IA apporte une nouvelle dimension au leadership en permettant d’analyser d’immenses volumes de données en temps réel, de détecter des signaux faibles et d’anticiper des tendances avec une précision inégalée.
Optimiser la prise de décision : Des tableaux de bord intelligents aux systèmes de prévision, l’IA offre une vision 360° de l’entreprise. En croisant les données financières, opérationnelles et de marché, elle permet de prendre des décisions plus éclairées et de réduire les risques.
Renforcer l’engagement des employés : L’IA peut également être utilisée pour comprendre les facteurs de satisfaction et de désengagement des équipes. En analysant les retours d’expérience, les sondages et les indicateurs de performance, elle aide à identifier les problèmes à la source et à proposer des solutions ciblées, renforçant ainsi la cohésion et la motivation.
Placer l’humain au cœur de la stratégie
L’intégration de l’IA dans la salle du conseil n’est pas une question de remplacer l’humain par la machine, mais bien d’augmenter les capacités humaines. L’expertise d’un dirigeant, son intuition et sa créativité demeurent irremplaçables. L’IA est là pour les amplifier.
Pour Yves Zieba, expert en transformation numérique, l’enjeu est de taille : « L’IA doit être un outil au service de l’humain. Elle peut aider à mettre en place un recrutement sans biais, ou encore à anticiper le désengagement d’un collaborateur pour agir de manière proactive. » C’est une approche qui met l’accent sur l’éthique et la durabilité, en veillant à ce que la technologie serve des objectifs alignés sur les valeurs de l’entreprise.
Une feuille de route pour les leaders
L’intégration de l’IA nécessite une stratégie claire et une gestion du changement efficace. La réussite ne se mesure pas uniquement à la performance technologique, mais aussi à la capacité à emmener les équipes dans ce nouveau voyage.
Éduquer et former : Il est crucial de former les équipes aux nouvelles technologies et de les sensibiliser à leurs bénéfices.
Expérimenter de manière ciblée : Commencez par des projets pilotes à petite échelle pour valider les cas d’usage avant de les généraliser.
Prioriser l’éthique : Établissez des principes clairs pour l’utilisation de l’IA afin de garantir la transparence, l’équité et le respect de la vie privée.
Pour approfondir le sujet, nous vous invitons à découvrir le guide stratégique d’Yves Zieba, un e-book incontournable pour les dirigeants qui souhaitent non seulement suivre la révolution de l’IA, mais la mener.
Découvrez comment l’IA peut propulser la performance, renforcer l’engagement et placer l’humain au cœur de votre stratégie.
Rétention des talents à l’ère de l’intelligence artificielle : données, cas concrets et mode d’emploi pour dirigeants
Pourquoi agir maintenant ?
L’intelligence artificielle (IA) transforme radicalement le monde du travail. Selon McKinsey, d’ici 2030, jusqu’à 30 % des heures de travail pourraient être automatisées. Cela oblige les entreprises à réinventer leurs stratégies de gestion des compétences et de fidélisation des talents. Parallèlement, LinkedIn a montré que les entreprises avec une forte culture d’apprentissage enregistrent +57 % de rétention et +23 % de mobilité interne. Or, 40 % des dirigeants estiment que leurs équipes devront être requalifiées d’ici 3 ans pour rester compétitives.
Dans ce contexte, la rétention des talents ne consiste plus seulement à proposer de bons salaires, mais à bâtir un écosystème d’apprentissage, de mobilité et de sens, où l’IA devient un allié.
Exemples concrets d’entreprises
Unilever – Un marché interne des talents alimenté par l’IA
L’entreprise a déployé « Flex Experiences », une plateforme interne de talents basée sur l’IA. Résultat : des milliers d’heures « libérées », une mobilité accrue, et un engagement renforcé des 65 000 collaboratrices et collaborateurs concernés.
Schneider Electric – Former massivement à l’IA
En 2024, Schneider a formé 48 000 employé·e·s via sa Data & AI School, avec plus de 138 000 cours complétés. L’objectif : démocratiser l’IA, développer la « data literacy » et favoriser la mobilité interne.
Amazon – « Upskilling 2025 »
Avec un investissement de 700 millions de dollars, Amazon a entrepris de requalifier 100 000 employé·e·s vers des métiers d’avenir (IA, robotique, santé). Ce programme d’upskilling massif a permis de retenir des talents qui, autrement, auraient quitté l’entreprise.
7 leviers de rétention à l’ère de l’IA
Cartographier les compétences Identifier les compétences critiques et « adjacentes » pour créer des passerelles de carrière.
Institutionnaliser l’apprentissage continu Proposer du micro-learning, des droits formation « always-on », et du temps dédié.
Activer un marché interne de talents Déployer une plateforme IA qui recommande des missions, mentors et opportunités internes.
Re-designer les rôles « homme–IA » Délester les tâches répétitives pour laisser place à la créativité et à la collaboration humaine.
Leadership & gouvernance IA Mettre en place un comité IA, assurer transparence et éthique dans les usages.
Carrières et rémunérations basées sur les compétences Valoriser les compétences rares (IA, data), prévoir des primes de certification.
Donner du sens et de l’impact Communiquer clairement l’utilité de l’IA pour l’entreprise, les clients et la société.
Checklists pratiques pour dirigeantes et dirigeants
A. Diagnostic « Rétention & IA »
Cartographie des compétences critiques/adjacentes
Inventaire des tâches (automatisables, augmentables, humaines)
Mesure des mobilités internes et des raisons de départ
Parcours de formation IA différenciés (initiation, métier, expert)
Plateforme ou process de marché interne de talents
Gouvernance IA RH (éthique, conformité, transparence)
B. Mise en place d’un marché interne de talents
Plateforme adaptée + matching IA
Rituels (revue de talents trimestrielle, vitrines de projets)
Indicateurs (mobilité, temps de staffing, satisfaction)
C. Parcours d’upskilling IA
Fondations (2–4 h) : IA responsable et sécurité des données
Métier-spécifique (8–20 h) : cas d’usage, prompts/outils
Éthique : non-discrimination, gouvernance IA trimestrielle
Feuille de route 90 jours
J0–30 : Poser les bases
Diagnostic des compétences et des tâches
Définition de la politique IA RH
Lancement d’un pilote sur 1 ou 2 BU
J31–60 : Former et expérimenter
Déploiement des parcours IA (fondations + métiers)
Premiers projets internes via le marché de talents
Mise en place du tableau de bord KPI
J61–90 : Mesurer et étendre
Rétroaction et ajustement des rôles « homme–IA »
Extension progressive à plusieurs entités
Modèle de financement via gains de turnover évités
Points de vigilance
Expérience employé : prévenir l’isolement et la surcharge numérique.
Conformité et équité : surveiller les biais dans les outils IA, garantir la transparence.
Pragmatisme : toutes les tâches ne sont pas automatisables – prioriser celles à forte valeur.
En résumé
La rétention des talents à l’ère de l’IA repose sur une équation claire :
Rétention = (Apprentissage continu × Mobilité interne) × Gouvernance IA × Sens
Les preuves sont là : +57 % de rétention avec une culture d’apprentissage, 40 % des effectifs à requalifier, et des primes de marché déjà visibles sur les compétences IA.
Les entreprises qui réussiront seront celles capables de transformer l’IA en levier d’engagement et de développement humain, plutôt qu’en simple outil de productivité.
L’euphorie autour de l’intelligence artificielle (IA) et l’explosion de la bulle Internet en 2000 partagent une tension fondamentale : celle entre les promesses transformatrices à long terme et les excès spéculatifs à court terme. De nombreux signaux actuels, des valorisations boursières démesurées à la formation d’un écosystème en circuit fermé, rappellent les dérives de la fin des années 1990.
Les projets d’intégration de l’IA échouent en majorité, et les business plans de certaines entreprises phares semblent déconnectés de la réalité opérationnelle. Des ambitions financières telles que celles affichées par OpenAI, qui visent des chiffres d’affaires de plusieurs centaines de milliards de dollars, paraissent disproportionnées par rapport aux marchés existants et aux modèles économiques actuels, qu’il s’agisse du B2B ou du B2C. Cette situation prépare une phase de désillusion massive, un passage inévitable de la « courbe de la hype ». Dans un an ? Dans deux ans, peut-être trois ? Nous verrons bien.
Mais l’éclatement d’une bulle n’est pas l’essentiel. L’IA reste une technologie fondamentalement transformatrice. La véritable question est de savoir comment passer d’une logique de sprint spéculatif à une approche de marathon axée sur la durabilité.
Un cadre stratégique pour une trajectoire durable
Pour naviguer à travers cette période de volatilité et se concentrer sur les bénéfices durables de l’IA, les entreprises et les investisseurs doivent adopter un cadre stratégique basé sur trois piliers.
1. Mesurer la valeur ajoutée réelle
Il est crucial de se défaire des indicateurs de valorisation déconnectés de la réalité et de se concentrer sur la valeur ajoutée tangible. .
De l’optimisation à la transformation : Au lieu de se limiter à des gains d’efficacité marginaux, les entreprises devraient chercher à appliquer l’IA pour créer de nouveaux modèles d’affaires, améliorer l’expérience client ou révolutionner leurs chaînes de valeur. L’IA n’est pas un simple outil d’optimisation, mais un catalyseur de transformation.
Investir dans le « monde réel » : Les applications les plus prometteuses de l’IA ne sont pas toujours les plus médiatisées. Les avancées dans les sciences fondamentales (découverte de molécules en chimie, nouveaux matériaux, biologie, physique nucléaire) et la mise à disposition d’auxiliaires opérationnels dans des métiers variés (aide à la rédaction pour les juristes, détection de défauts dans l’ingénierie, assistance au diagnostic médical) représentent des terrains d’investissement plus solides et moins spéculatifs.
2. Adopter une culture d’expérimentation patiente
L’IA n’est pas une solution « plug-and-play » qui produit des résultats instantanés. Elle nécessite une approche itérative et une tolérance à l’échec et à l’erreur.
Projets pilotes à petite échelle : Au lieu de lancer des projets d’intégration massifs et risqués, les entreprises doivent privilégier des projets pilotes ciblés, avec des objectifs clairs et mesurables. Cela permet d’apprendre, de s’ajuster et de prouver la valeur de l’IA avant de la déployer à plus grande échelle.
Investir dans les compétences internes : Le succès de l’IA ne dépend pas seulement de la technologie, mais aussi de la capacité des équipes à l’utiliser efficacement. Former les collaborateurs, recruter des talents spécialisés et créer une culture d’innovation continue sont des investissements fondamentaux qui garantissent une trajectoire durable.
3. Privilégier la collaboration ouverte
Le modèle en circuit fermé où les géants du numérique investissent dans les startups qui consomment leurs services peut masquer une dynamique de dépendance plutôt que de croissance saine.
Partenariats diversifiés : Les entreprises devraient chercher des partenaires technologiques et des fournisseurs de services variés pour éviter la concentration des risques. La diversification des sources (cloud, processeurs, modèles d’IA) encourage la compétition, stimule l’innovation et réduit les coûts.
Standardisation et interopérabilité : Encourager des standards ouverts permet d’éviter l’enfermement propriétaire et facilite l’intégration des technologies de différents acteurs. Cela crée un écosystème plus sain, où la valeur est créée à travers l’interconnexion plutôt que la dépendance.
La vraie valeur de l’IA ne se trouve pas dans la vitesse des levées de fonds ou l’ampleur des projections financières, mais dans la capacité à construire patiemment une trajectoire de transformation qui résout des problèmes concrets.
C’est en se concentrant sur les bénéfices durables que le marathon de l’IA portera ses fruits.
L’impact de l’intelligence artificielle sur l’industrie des médias est un sujet complexe et en constante évolution.
L’IA transforme la création, la curation et la diffusion de contenu, offrant de nouvelles opportunités tout en soulevant des défis importants.
Cet article de blog vise à démystifier ces changements et à expliquer comment l’IA redessine le paysage médiatique.
L’IA à l’œuvre : de la production à la personnalisation
L’intelligence artificielle n’est pas qu’un mot à la mode ; c’est un ensemble de technologies qui révolutionnent la manière dont le contenu est produit et consommé. Son impact est palpable à toutes les étapes du cycle de vie des médias.
1. Création de contenu : quand la machine devient co-créatrice 🤖
Historiquement, la création de contenu était un processus purement humain, exigeant de la créativité et de l’expertise. Aujourd’hui, l’IA s’immisce dans ce processus, agissant souvent comme un outil d’assistance. Par exemple :
Rédaction automatisée : Des systèmes d’IA peuvent générer des articles basiques, comme des résumés de résultats sportifs ou des rapports financiers, en utilisant des données structurées. Ce n’est pas de la grande littérature, mais ça permet de libérer les journalistes pour des enquêtes plus approfondies.
Génération d’images, de voix et de vidéos : Des plateformes comme Midjourney ou DALL-E 2 permettent de créer des images à partir d’une simple description textuelle. De même, des logiciels d’IA peuvent générer des voix off ou même des clips vidéo pour des besoins de marketing ou d’actualités.
L’IA n’est pas encore un créateur autonome au sens propre, mais elle est devenue un puissant accélérateur de la production.
2. Curation de contenu : le tri intelligent 🧠
La surcharge d’informations est l’un des plus grands défis de l’ère numérique. L’IA joue un rôle crucial en agissant comme un filtre intelligent pour aider les utilisateurs à trouver ce qui les intéresse vraiment.
Algorithmes de recommandation : Des plateformes comme Netflix ou YouTube utilisent des algorithmes sophistiqués pour analyser vos habitudes de visionnage et vous proposer des films ou des vidéos susceptibles de vous plaire. C’est le même principe qui s’applique sur les sites d’actualités pour suggérer des articles.
Personnalisation à l’échelle : L’IA permet de créer une expérience unique pour chaque utilisateur. Un site d’information peut afficher des gros titres différents pour deux personnes basées sur leurs centres d’intérêt, leur localisation, ou même leur historique de lecture.
3. Diffusion de contenu : atteindre la bonne personne au bon moment 🎯
Au-delà de la production et de la curation, l’IA optimise également la manière dont le contenu est distribué.
Publicité ciblée : Les annonceurs utilisent l’IA pour analyser les données des utilisateurs (démographie, comportement en ligne, etc.) et diffuser des publicités extrêmement précises. Cela rend la publicité plus efficace pour les marques, mais soulève également des questions sur la vie privée.
Optimisation des titres et des miniatures : Des outils d’IA peuvent analyser des milliers de titres et d’images pour déterminer ceux qui généreront le plus de clics, augmentant ainsi l’engagement sur les plateformes.
Référencement intelligent : Les moteurs de recherche, qui sont basés sur l’IA, comprennent de plus en plus le sens d’une requête et la pertinence d’un contenu, ce qui change la manière dont les créateurs de contenu doivent optimiser leurs articles.
Les implications pour l’industrie des médias et au-delà
L’intégration de l’IA n’est pas sans conséquences. Si elle offre des gains de productivité et des expériences plus personnalisées, elle pose aussi des questions éthiques et économiques.
Le défi de la désinformation : L’IA peut générer de fausses nouvelles (ou « fake news ») et des vidéos truquées (« deepfakes ») de manière très convaincante, ce qui rend de plus en plus difficile la distinction entre le vrai et le faux.
Évolution des compétences : Les professionnels des médias doivent désormais se familiariser avec les outils d’IA. Le journaliste du futur devra peut-être moins se concentrer sur la rédaction pure que sur la vérification des faits et l’analyse critique de l’information.
Monétisation et business models : L’IA modifie la valeur du contenu. Si le contenu généré automatiquement devient une commodité, la valeur résidera de plus en plus dans le contenu original, de haute qualité, et le travail journalistique humain.
L’IA n’est pas une menace pour l’industrie des médias, mais plutôt une force de transformation majeure. Elle ne remplacera pas la créativité humaine, le sens critique ou l’empathie d’un bon journaliste, mais elle changera la manière dont ces qualités sont mises à profit. Le futur des médias se construira sur une collaboration fructueuse entre l’humain et la machine.
Pour comprendre ce que cela change concrêtement pour le journalisme et pour les médias :
FabLabs, those vibrant hubs of digital fabrication, creativity, and community, have exploded in popularity worldwide. Born from MIT’s vision to democratize access to tools for invention, they offer a unique space where ideas blossom into tangible prototypes, and learning happens through doing. But beyond the buzz of 3D printers and laser cutters, a crucial question remains for many: how does a FabLab become financially sustainable?
The answer isn’t always straightforward, as the very essence of a FabLab often blends social mission with practical application. However, by strategically approaching their operations, FabLabs can absolutely find viable business models. Here’s how:
The FabLab Ethos: Balancing Openness and Revenue
At their core, FabLabs are about open access, knowledge sharing, and empowering individuals to « make almost anything. » This commitment to public good is enshrined in the Fab Charter. However, providing state-of-the-art equipment, maintaining the space, and supporting a team all come with costs. The key lies in finding the sweet spot where accessibility and community engagement can coexist with diverse revenue streams.
Diversifying Your Income Streams: More Than Just Memberships
Relying solely on membership fees or donations often isn’t enough for long-term sustainability. Successful FabLabs typically employ a multi-faceted approach:
Membership Tiers & Access Fees:
Tiered Memberships: Offer different levels of access, machine time, and support based on membership fees. This could range from basic access for hobbyists to premium plans for entrepreneurs needing dedicated time and advanced training.
Pay-per-use: For casual users, a system where they pay for machine time or material usage can be effective.
Corporate Memberships: Businesses can pay for access for their employees, using the FabLab for R&D, prototyping, or team-building workshops.
Workshops & Training Programs:
Skill-building Workshops: Teach foundational skills in 3D printing, laser cutting, CNC milling, electronics, and design software. These can be priced individually or bundled into courses.
Specialized Training: Offer advanced or industry-specific training for professionals looking to upskill or incorporate digital fabrication into their work.
Educational Partnerships: Collaborate with schools, universities, and vocational programs to offer hands-on learning experiences and curricula. This provides a steady stream of participants and can often secure grant funding.
Prototyping & Production Services:
Custom Fabrication: Offer design and fabrication services to individuals, startups, and small businesses who need prototypes or small-batch production but don’t have the equipment or expertise themselves.
Consultancy: Leverage the expertise of your lab managers and skilled members to offer consulting services on product development, design for manufacturing, or material selection.
« Made in FabLab » Products: Develop and sell unique products designed and manufactured within the FabLab, showcasing the capabilities of the space and generating revenue. This could include bespoke items, educational kits, or locally-sourced goods.
Grants & Public Funding:
Government & Municipal Support: Many local, regional, and national governments recognize the value of FabLabs in fostering innovation, education, and local economies. Explore grants for community development, technology education, or entrepreneurship.
Research & Development Grants: Partner with universities or research institutions on projects that align with the FabLab’s capabilities.
Cultural & Social Impact Grants: Position the FabLab as a force for social good, offering access to marginalized communities or addressing local challenges.
Corporate Partnerships & Sponsorships:
Equipment Sponsorship: Hardware and software companies might sponsor equipment in exchange for visibility or use as a testing ground for new technologies.
Program Sponsorship: Companies can sponsor specific workshops, events, or outreach programs.
Innovation Challenges: Collaborate with businesses to host innovation challenges, where the FabLab provides the tools and expertise for participants to develop solutions.
Key Considerations for Success:
Define Your Niche: While FabLabs are designed to « make almost anything, » identifying a specific focus (e.g., sustainable design, robotics, textile innovation, community engagement) can help attract a dedicated user base and funding.
Strong Leadership and Management: A passionate and skilled team is crucial for both technical support and community building.
Community Engagement: Foster a vibrant and supportive community. Engaged members are more likely to utilize services, recommend the FabLab, and even contribute their own skills.
Strategic Location: Accessibility is key. Consider proximity to educational institutions, business incubators, or residential areas.
Clear Value Proposition: Articulate what makes your FabLab unique and valuable to different user segments.
Transparent Costing: Be clear about pricing for services, memberships, and materials.
Case Studies in Sustainability:
Embedded FabLabs: Many successful FabLabs are embedded within larger organizations like universities (e.g., Fab Lab Barcelona at IAAC), libraries, or science parks. This often provides a stable infrastructure and administrative support.
Social Enterprises: Some FabLabs operate as social enterprises, balancing their social mission with generating revenue to sustain operations, often through services for local businesses or educational programs.
Collaborative Models: FabLabs forming co-ops or partnerships with local businesses (like Fablab013 in the Netherlands) can create a shared ownership model that bridges non-profit and for-profit structures.
Finding a viable business model for a FabLab is an iterative process. It requires creativity, adaptability, and a deep understanding of your community’s needs and the broader market.
By embracing diverse revenue streams, fostering a strong community, and continuously demonstrating your value, your FabLab can not only survive but thrive, becoming a powerful engine for innovation and empowerment in your region.
I share with you more examples to help your fablab become viable in this ebook.
Dans un monde où l’innovation collaborative devient une nécessité, je vous invite à explorer une approche fascinante dans son ouvrage unique : le rôle des objets frontières.
Ces artefacts, qu’ils soient concrets ou symboliques, ont le pouvoir de connecter des mondes différents, de faciliter la collaboration et de donner vie à des idées au sein des Living Labs.
Voici pourquoi ce livre est un incontournable pour quiconque souhaite repenser ses pratiques de co-création et de codesign.
Pourquoi ce livre est-il utile ?
Collaborer pour innover n’est pas une mince affaire. Entre visions divergentes, langages variés et objectifs parfois flous, les projets collaboratifs peuvent vite devenir complexes.
Ce guide pratique et inspirant propose une solution : les objets frontières, des outils capables de structurer, clarifier et dynamiser les démarches de co-création.
Que vous soyez facilitateur, chercheur, designer, élu ou citoyen engagé, ce livre vous équipe pour transformer vos pratiques et maximiser l’impact de vos collaborations.
Ce que vous allez découvrir dans cet ouvrage est bien plus qu’un simple manuel : c’est une véritable boîte à outils pour les acteurs de l’innovation.
Voici un aperçu de ce qui vous attend :
100 objets frontières : Classés par phase du processus d’innovation (vision, prototypage, évaluation, engagement), ces artefacts sont des leviers pour structurer et enrichir vos projets.
Exemples concrets : Des outils visuels, cartes, prototypes, rituels d’animation et méthodes d’expérimentation, tous issus de pratiques réelles en Living Labs. Comme celui-ci.
Conseils pratiques : Des techniques d’animation éprouvées, accompagnées de questions puissantes pour stimuler le dialogue et approfondir la compréhension mutuelle.
Approche inspirante : Une méthodologie nourrie par des années d’expérience terrain, à la croisée de la théorie et de la pratique.
À qui s’adresse ce livre ? Ce livre-outil s’adresse à un large public, notamment :
Animateurs de communautés d’innovation cherchant à dynamiser leurs ateliers.
Designers de politiques publiques ou de services souhaitant intégrer des méthodes collaboratives.
Acteurs de l’innovation sociale, durable ou technologique en quête d’outils pour fédérer des équipes pluridisciplinaires.
Formateurs, enseignants et chercheurs en co-construction, désireux d’enrichir leurs approches pédagogiques.
Un livre, trois dimensions. Ce livre se distingue par sa polyvalence. Il est à la fois :
Un livre-outil : Pratique, il propose des solutions directement applicables pour structurer vos démarches.
Un livre-miroir : Il invite à réfléchir sur vos pratiques et à identifier les leviers d’amélioration.
Un livre-passerelle : Il crée des ponts entre disciplines, cultures et perspectives pour une collaboration fluide et créative.
Pour faciliter son utilisation, le livre inclut :
Une table des matières interactive pour naviguer facilement entre les sections.
Des fiches de synthèse prêtes à l’emploi pour appliquer les concepts dans vos projets.
Prêt à transformer vos espaces de co-création ?
Avec cet ouvrage, Yves Zieba vous donne les clés pour donner forme à l’invisible et faire dialoguer les mondes.
Que vous souhaitiez activer la créativité collective, clarifier des idées complexes ou engager des parties prenantes variées, ce livre sera votre allié.
Le maintien à domicile représente un enjeu crucial pour de nombreuses personnes âgées ou en situation de dépendance, leur permettant de préserver autonomie et qualité de vie.
Cependant, cette aspiration est souvent confrontée à des défis de taille pour les aidants familiaux et les professionnels de santé, notamment en matière de sécurité, de surveillance et de coordination des soins.
Et si l’intelligence artificielle (IA) était la solution pour surmonter ces obstacles et offrir un soutien sans précédent ?
L’IA au service d’un maintien à domicile serein et épanoui
Imaginez un quotidien où la technologie travaille de concert avec l’humain pour garantir sécurité, autonomie et bien-être.
C’est précisément la promesse de l’IA appliquée au maintien à domicile.
Loin des spéculations futuristes, l’IA déploie déjà des solutions concrètes et éprouvées qui révolutionnent le soutien aux personnes âgées et dépendantes.
Comment l’IA transforme le soutien aux personnes âgées et dépendantes
Je suis ravi d’annoncer le lancement de mon nouvel eBook, « Découvrez comment l’IA transforme le soutien aux personnes âgées et dépendantes ». Cet ouvrage vous plonge au cœur des innovations les plus prometteuses qui redéfinissent le maintien à domicile.
Vous y explorerez les applications concrètes de l’IA, de la domotique intelligente aux assistants vocaux personnalisés, en passant par les systèmes de détection de chutes et les plateformes de télémédecine.
Dans cet eBook, vous découvrirez en détail :
Comprendre les fondamentaux : Qu’est-ce que l’IA et comment ses différentes branches (apprentissage automatique, vision par ordinateur, traitement du langage naturel) sont-elles appliquées au maintien à domicile ?
Sécurité renforcée : Explorez les solutions d’IA qui préviennent les accidents domestiques, détectent les situations d’urgence et alertent instantanément les aidants, offrant une tranquillité d’esprit inégalée.
Autonomie accrue : Découvrez comment l’IA aide à gérer les tâches quotidiennes, à suivre les traitements médicamenteux et à faciliter la communication, permettant aux individus de conserver leur indépendance plus longtemps.
Santé et bien-être connectés : Apprenez comment les dispositifs portables et les capteurs intelligents, alimentés par l’IA, surveillent les signes vitaux, analysent les habitudes de sommeil et identifient les changements subtils dans l’état de santé, permettant une intervention rapide.
Soutien aux aidants : Comprenez comment l’IA peut alléger le fardeau des aidants en fournissant des informations précieuses, en automatisant certaines tâches et en offrant un soutien émotionnel.
Les défis et perspectives : Abordez les questions éthiques, de confidentialité et d’accessibilité liées à l’intégration de l’IA dans les soins à domicile, et projetez-vous dans l’avenir de cette technologie révolutionnaire.
Cet eBook est une ressource essentielle pour toute personne souhaitant mieux comprendre le potentiel de l’IA pour améliorer la qualité de vie et le bien-être des personnes âgées et dépendantes, ainsi que le quotidien de leurs aidants.
Téléchargez dès aujourd’hui votre exemplaire et découvrez comment l’IA ouvre de nouvelles perspectives pour un maintien à domicile digne et sécurisé !
À l’heure où le numérique redéfinit nos usages, les médias traditionnels (presse écrite, radio, télévision) sont confrontés à un double défi : garder leur audience tout en adaptant leurs formats, leur vitesse de traitement de l’information et leurs modèles économiques. L’intelligence artificielle (IA) apparaît aujourd’hui comme un levier puissant pour opérer cette transformation. Loin de remplacer les journalistes, elle les assiste, accélère les processus et ouvre la voie à de nouveaux récits.
1. Une rédaction augmentée : l’IA au service du journaliste
L’IA transforme le travail rédactionnel en automatisant certaines tâches répétitives. Grâce à des outils de traitement du langage naturel (NLP), les rédactions peuvent :
Générer des dépêches automatiquement (résultats sportifs, données boursières, météo) à partir de bases de données structurées.
Traduire et résumer des textes pour gagner du temps lors de la veille internationale.
Reformuler ou réécrire des contenus pour les adapter à différents canaux (site web, réseaux sociaux, newsletters).
Des médias comme The Washington Post ou Associated Press utilisent déjà des algorithmes pour publier plus rapidement, tout en laissant aux journalistes humains le soin de produire des enquêtes, des analyses et des récits à forte valeur ajoutée.
2. Une meilleure compréhension de l’audience
Grâce au machine learning, les médias peuvent analyser finement les comportements de leurs lecteurs, auditeurs ou téléspectateurs :
Quels sujets génèrent le plus d’engagement ?
À quel moment publier pour maximiser l’audience ?
Quelles thématiques fidélisent ou font fuir ?
Ces données permettent de personnaliser les contenus proposés à chaque lecteur, à la manière d’un Netflix de l’information. L’IA joue ici un rôle d’assistant marketing, permettant d’optimiser les titres, les formats et même les angles éditoriaux.
3. L’innovation dans les formats narratifs
L’IA permet aussi d’explorer de nouveaux types de narration :
Podcasts enrichis par synthèse vocale, avec des voix générées automatiquement.
Reportages immersifs en réalité virtuelle, construits à partir de modèles 3D créés par IA.
Infographies et visualisations de données dynamiques et interactives, générées à partir de grandes bases d’informations.
Ces innovations offrent aux médias la possibilité de se différencier, en rendant l’information plus vivante, plus immersive et plus accessible.
4. La lutte contre la désinformation
Paradoxalement, alors que l’IA peut être utilisée pour générer de faux contenus (deepfakes, fake news), elle constitue aussi une réponse puissante pour les détecter :
Détection automatisée des incohérences factuelles
Analyse de la source et de la propagation d’un contenu
Vérification croisée des citations, images et vidéos
De nombreux médias collaborent aujourd’hui avec des startups spécialisées dans la vérification automatisée des faits, pour rétablir la confiance avec leur public.
5. Un nouveau modèle économique en construction
Enfin, l’IA aide les médias à identifier de nouvelles sources de revenus :
Paywalls dynamiques qui adaptent l’offre d’abonnement en fonction du profil du lecteur.
Publicité programmatique intelligente, plus ciblée et plus rentable.
Production de contenus sponsorisés assistée par IA, avec un meilleur équilibre entre valeur éditoriale et impératifs commerciaux.
Ces pistes permettent de sortir du modèle unique basé sur la publicité, aujourd’hui fragilisé, pour construire des sources de revenus diversifiées et durables.
Conclusion
L’intelligence artificielle ne signe pas la fin des médias traditionnels, bien au contraire : elle leur offre une opportunité unique de se réinventer, en réconciliant rigueur journalistique et agilité technologique.
Dans cette nouvelle ère, le rôle du journaliste évolue vers celui d’un curateur, d’un analyste, d’un conteur augmenté. L’IA est un outil, pas un substitut — et c’est dans l’alliance entre intelligence humaine et artificielle que réside l’avenir du journalisme.
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