Dans un monde des affaires de plus en plus interconnecté, la complexité est devenue la norme. Les problèmes ne sont plus des événements isolés, mais les symptômes de dynamiques plus profondes. Pour survivre et prospérer, les entreprises privées doivent adopter un nouveau mode de pensée : la pensée systémique.
La pensée systémique n’est pas simplement une nouvelle méthode de gestion ; c’est un changement de perspective fondamental. Plutôt que de se concentrer sur des parties individuelles, elle encourage à voir l’entreprise comme un système holistique, un ensemble de parties interdépendantes qui interagissent entre elles pour créer des résultats. Ces parties peuvent inclure les employés, les départements, les fournisseurs, les clients, les concurrents et même l’environnement social et réglementaire.
Pourquoi la pensée systémique est-elle si cruciale ?
La pensée systémique offre plusieurs avantages clés qui peuvent transformer la performance d’une entreprise :
Résolution de problèmes plus efficace : Au lieu de ne traiter que les symptômes, la pensée systémique permet d’identifier et de résoudre les causes profondes des problèmes. Par exemple, une baisse des ventes pourrait ne pas être due à un mauvais marketing, mais à une mauvaise communication entre les équipes de vente et de production. En comprenant ces interactions, on peut mettre en place des solutions durables.
Innovation et créativité : En voyant les connexions entre les différents éléments, les entreprises peuvent découvrir de nouvelles opportunités. L’innovation ne vient pas seulement d’une idée brillante, mais souvent de la reconfiguration de composants existants. La pensée systémique favorise la découverte de ces configurations inattendues.
Anticipation des risques : La capacité à modéliser les relations de cause à effet permet aux entreprises d’anticiper les conséquences imprévues de leurs décisions. Une décision apparemment anodine peut avoir des répercussions en cascade sur l’ensemble du système, et la pensée systémique aide à identifier ces effets avant qu’ils ne se produisent.
Collaboration accrue : En reconnaissant que chaque département est une partie essentielle du tout, la pensée systémique encourage la collaboration interfonctionnelle. Elle brise les silos organisationnels, permettant aux équipes de travailler ensemble vers un objectif commun plutôt que de se concentrer uniquement sur leurs objectifs individuels.
Comment intégrer la pensée systémique dans votre entreprise ?
L’adoption de la pensée systémique ne se fait pas du jour au lendemain, mais elle peut être intégrée progressivement dans la culture d’entreprise :
Former les équipes : Organisez des ateliers pour sensibiliser les employés aux principes de base de la pensée systémique. Apprenez-leur à utiliser des outils comme les diagrammes de causalité pour visualiser les relations complexes.
Encourager la curiosité : Incitez les employés à poser des questions au-delà de leur périmètre immédiat : « Comment mon travail affecte-t-il les autres départements ? », « Quelles sont les conséquences à long terme de cette décision ? ».
Créer des boucles de rétroaction : Mettez en place des mécanismes pour recueillir des informations sur les performances et les effets des actions. Analysez ces données non pas comme des chiffres isolés, mais comme des indicateurs de la santé globale du système.
Adopter la pensée systémique est un investissement dans la résilience et la croissance à long terme.
Dans un monde où les changements sont constants et les connexions omniprésentes, elle n’est plus un simple avantage concurrentiel, mais une nécessité pour la survie et le succès.
Paris accueillait du 11 au 14 juin 2025 l’édition tant attendue de VivaTechnology, le rendez-vous incontournable de l’innovation et de la tech en Europe.
Au cœur de cet événement mondial, la French Tech, l’écosystème français des startups, a brillé de mille feux, témoignant de son dynamisme, de son ambition et de sa contribution croissante aux défis technologiques et sociétaux.
La French Tech : Un écosystème soutenu et structuré
Née en 2013, la Mission French Tech est l’administration d’État chargée de déployer les politiques publiques en faveur des startups et de fédérer un écosystème qui compte aujourd’hui près de 25 000 entreprises françaises, tant en France qu’à l’international.
Son objectif principal est de soutenir la structuration et la croissance de cet écosystème, en offrant un cadre propice à l’innovation et au développement.
Les activités de la French Tech s’articulent autour de plusieurs axes majeurs :
Accompagnement des startups : À travers des programmes phares comme le French Tech Next40/120, qui réunit les 120 scale-up françaises les plus performantes, la Mission French Tech offre un accompagnement individualisé et collectif sur des enjeux stratégiques tels que le développement international, le financement, le développement commercial (achats publics et privés), le recrutement, l’implantation territoriale, la propriété intellectuelle et les enjeux réglementaires. Le programme French Tech 2030, quant à lui, met l’accent sur les solutions répondant aux grands défis industriels et technologiques, de la transition écologique à la souveraineté numérique.
Promotion de l’écosystème : La French Tech œuvre activement à valoriser la « marque France » dans le domaine de la technologie, en mettant en lumière le fait que les startups françaises constituent un atout majeur sur la scène économique internationale. Elle organise ou participe à de nombreux événements nationaux et internationaux (comme le CES de Las Vegas ou le Web Summit) pour favoriser les rencontres entre startups, investisseurs et grands groupes.
Impulsion de synergies et de collaborations : L’initiative « Je choisis la French Tech » vise à doubler le recours aux solutions innovantes des startups par les acteurs privés et publics d’ici 2027, en encourageant les administrations publiques et les entreprises à privilégier les solutions françaises. Des événements dédiés facilitent les rencontres entre directions des achats et startups.
Engagement pour une tech plus inclusive et durable : La Mission French Tech s’est engagée pour un écosystème plus vertueux, paritaire, inclusif et respectueux de l’environnement. Des initiatives comme le Pacte Parité visent à réduire les inégalités et à promouvoir une meilleure représentation des femmes dans la tech.
Le programme French Tech Tremplin, quant à lui, favorise l’égalité des chances en accompagnant les entrepreneurs issus de milieux sous-représentés.
La French Tech à VivaTech 2025 : Un coup de projecteur sur l’innovation française
VivaTech 2025 représente un temps fort pour la French Tech, qui y déploie une présence significative pour mettre en avant ses champions et ses initiatives. Du 11 au 14 juin, la Mission French Tech était présente avec son propre stand, véritable vitrine de l’innovation française.
De nombreuses régions et communautés French Tech, telles que la French Tech Grand Paris, la French Tech Nouvelle-Aquitaine ou la French Tech Bourgogne-Franche-Comté, avaient également leurs propres pavillons et événements. Ces espaces offrent aux startups locales une visibilité unique, des opportunités de rencontrer des investisseurs et des clients potentiels, et d’accélérer leur développement.
Mes amis acteurs clés de l’innovation d’Auvergne Rhône Alpes étaient également présents en force.
La French Tech, avec sa forte proportion d’entreprises œuvrant dans la chaîne de valeur de l’IA (35% des entreprises du French Tech Next40/120), y a joué un rôle de premier plan. Des conférences, des démonstrations de solutions innovantes et des présentations sur l’impact de l’IA sur les grandes organisations étaient au programme.
J’ai pu découvrir notamment des startups développant des plateformes de Data Quality alimentées par l’IA, des solutions de transformation de processus métier via l’IA générative ou encore des outils de gouvernance, risques et conformité augmentés par l’IA.
VivaTech 2025 a été l’occasion pour la French Tech de réaffirmer son leadership en matière d’innovation, de démontrer sa capacité à relever les défis de demain et de renforcer son positionnement comme un acteur majeur de la scène technologique mondiale.
Grâce à la FrenchTech, j’avais pu présenté quelques unes de nos innovations « smart » et « objets connectés » à Bratislava lors de la présidence européenne de la Slovaquie il y a de cela 10 ans déjà.
10 ans plus tard, c’est toujours un plaisir de vous revoir !!! A la prochaine donc 🙂
Meet a visionary architect of sustainable change featured in Europe’s Top Leaders List.
We are thrilled to announce that Yves Zieba, a prominent figure in ethical innovation and sustainable transformation, has been featured in the prestigious publication, « The Trailblazers: Europe’s Top Visionary Leaders to Watch in 2025. »
This recognition underscores his profound impact and forward-thinking approach in shaping the future of business and society.
« The Trailblazers » series highlights individuals who are not just adapting to change but are actively driving it, setting new benchmarks for leadership and innovation across Europe.
Yves Zieba’s inclusion is a testament to his unwavering commitment to integrating ethical practices with cutting-edge technology, fostering a more sustainable and impactful global landscape.
Who is Yves Zieba?
Yves Zieba is a multifaceted professional renowned for his expertise in strategy consulting, innovation advising, and sustainability.
With a rich background that includes studies at esteemed institutions like ESCP Business School, IMD, and London Business School, Yves Zieba has honed a unique blend of business acumen and a deep commitment to societal improvement.
He is the founder of his own consulting and innovation firm, established in 2015, with a clear mission: to help businesses embed sustainability and ethical practices into their core operations. His work champions Environmental, Social, and Governance (ESG) principles, focusing not only on reducing environmental impact but also on addressing critical social issues such as inequality and diversity.
Why is Yves Zieba a « Trailblazer »?
His visionary leadership is marked by several key characteristics that align perfectly with the ethos of « The Trailblazers »:
Ethical Innovation: He advocates for a holistic approach to innovation, ensuring that technological advancements serve a greater purpose beyond profit. His focus is on creating solutions that benefit both businesses and the communities they serve.
Sustainable Transformation: Yves is a strong proponent of the Blue Economy and other sustainable models, guiding companies towards decarbonization and nature-based solutions. He is actively involved in projects that contribute to the UN Global Goals.
Global Network Vision: Looking ahead to 2025 and beyond, Yves Zieba is actively working on establishing a global open innovation network. This ambitious initiative aims to connect businesses, startups, and social enterprises that share a common commitment to sustainability, facilitating access to resources, funding, and knowledge for groundbreaking solutions.
Mentorship and Empowerment: Beyond his direct consultancy, Yves is dedicated to mentoring young entrepreneurs and sharing his vast knowledge. He believes in empowering the next generation of leaders to take bold steps towards a more responsible future.
Digital Transformation with a conscience: His expertise extends to advanced digital transformation, including AI, blockchain, IoT, and quantum computing, always with an emphasis on sustainable IT and responsible implementation.
A Glimpse into Yves’s Vision for 2025
For Yves Zieba, 2025 is not just another year; it’s a pivotal moment for redefining the intersection of business and sustainability. He envisions a future where collective action drives solutions to the world’s most pressing challenges. His planned sustainability-focused incubators are set to nurture innovative ideas in clean energy, green tech, and social equity, laying the groundwork for a truly impactful shift.
We encourage everyone to delve into « The Trailblazers » to gain deeper insights into the minds of leaders like Yves Zieba, who are setting the pace for positive change across Europe.
L’économie symbiotique à l’honneur lors de la conférence UNOC : Lancement de mon e-book « Archi »
Dans le cadre de la conférence UNOC sur la protection des océans et la biodiversité marine, je souhaite mettre en lumière un concept clé : l’économie symbiotique.
Face aux enjeux cruciaux liés à la pollution plastique et chimique, ainsi qu’à la préservation de notre écosystème marin, ce modèle économique apparaît comme une solution prometteuse.
Qu’est-ce que l’économie symbiotique ?
L’économie symbiotique prône des interactions bénéfiques entre les acteurs économiques, les communautés et l’environnement. En transformant les déchets en ressources et en favorisant la coopération, elle vise à créer un équilibre durable. Ce modèle est particulièrement pertinent dans le contexte actuel, où la santé de nos océans est menacée par diverses formes de pollution.
Annonce du lancement de mon e-book « Archi »
C’est avec une grande fierté que j’annonce le lancement de mon e-book « Archi », écrit dans le cadre d’un atelier de design fiction. Cet ouvrage présente des récits prospectifs et optimistes qui imaginent un avenir où l’économie symbiotique joue un rôle central dans la protection de nos océans et de la biodiversité marine.
« Archi » : Un récit pour inspirer le changement
Dans « Archi », j’explore des scénarios où la collaboration entre les acteurs économiques et la nature permet de lutter efficacement contre la pollution et de restaurer les écosystèmes marins. Chaque histoire offre une vision inspirante, soulignant l’importance de repenser nos pratiques et d’adopter des solutions durables.
Téléchargez votre exemplaire dès maintenant !
Pour célébrer cette conférence et l’importance de l’économie symbiotique dans la protection de nos océans, je vous offre « Archi » en téléchargement gratuit. Découvrez ces récits qui éveillent les consciences et encouragent l’action collective.
Merci de vous engager avec moi pour un avenir où l’économie soutient la santé de notre planète et de nos océans. Ensemble, imaginons un futur où la symbiose entre l’humain et la nature devient une réalité.
J’ai hâte de connaître vos retours sur « Archi » et les idées que ces récits peuvent susciter. Ensemble, construisons un monde meilleur pour nos océans et notre biodiversité. 🌊🌱✨
Une révolution inspirée par les neurosciences et les technologies émergentes
L’éducation est à un tournant décisif.
Les avancées en neuroscience, en particulier la compréhension de la neuroplasticité, redéfinissent notre approche de l’apprentissage.
Ce changement de paradigme, associé à des technologies innovantes comme l’intelligence artificielle (IA) et la réalité virtuelle (VR), ouvre des perspectives fascinantes pour créer un environnement d’apprentissage plus inclusif et efficace. Je partage avec vous ce que j’ai pu découvrir à l’occasion du 50ème anniversaire du Salon International des Inventions de Genève. Une des catégories était consacré à l’éducation et aux « edtech ».
Neuroplasticité et apprentissage actif
La neuroplasticité nous enseigne que le cerveau humain est capable de se réorganiser en réponse à l’expérience.
Cette capacité d’adaptation signifie que l’apprentissage peut se produire à tout moment de la vie.
Des jeux éducatifs interactifs, tels que ceux développés par le projet Kahoot!en Norvège, exploitent cette dynamique en engageant les étudiants dans des quiz ludiques.
En Suisse, des plateformes comme LearningApps permettent de créer des exercices interactifs adaptés aux différents styles d’apprentissage, renforçant ainsi la mémorisation et la compréhension des concepts.
Conception Universelle des Apprentissages (CUA)
La CUA est essentielle pour créer des environnements d’apprentissage accessibles à tous. En intégrant des outils d’apprentissage interactifs, comme ClassDojo, qui offre des retours instantanés et un suivi personnalisé, les enseignants peuvent mieux répondre aux besoins des élèves.
En France, l’utilisation delivres numériques adaptéspour les élèves dyslexiques a montré des résultats prometteurs, illustrant l’importance de l’inclusion dans le système éducatif.
L’Intelligence Artificielle (IA) : Un tuteur intelligent
L’IA a le potentiel de transformer l’éducation en offrant des solutions personnalisées. Des plateformes comme Squirrel AI en Chine adaptent le contenu pédagogique en fonction des performances des élèves, permettant un apprentissage sur mesure.
En Europe, des projets similaires émergent. Par exemple, des universités suisses développent des systèmes d’IA capables d’analyser les réponses des étudiants et de fournir des recommandations d’apprentissage spécifiques.
IA et analyse des données
L’utilisation de l’IA permet également une analyse approfondie des données d’apprentissage.
En suivant les interactions des élèves avec le contenu, les systèmes peuvent identifier les lacunes de compréhension et proposer des ressources supplémentaires.
Cela favorise non seulement un apprentissage individualisé, mais encourage également l’auto-réflexion chez les étudiants.
Réalité Virtuelle : immersion et engagement
La réalité virtuelle (VR) offre des expériences d’apprentissage immersives qui peuvent transformer la manière dont les étudiants interagissent avec le contenu.
Des universités en Suisse, comme l’Université de Lausanne, utilisent la VR pour simuler des environnements historiques, permettant aux étudiants de « vivre » l’histoire au lieu de la lire.
Ce type d’apprentissage immersif augmente l’engagement des étudiants et facilite une compréhension plus profonde des concepts.
Prototypes VR et usines virtuelles
Des prototypes de VR, comme les usines virtuelles, permettent aux étudiants d’interagir avec des processus de production en temps réel.
Ces environnements virtuels offrent une formation pratique sans les contraintes d’un cadre physique, préparant ainsi les étudiants aux défis du monde professionnel.
Des projets pilotes en Europe montrent que les étudiants peuvent acquérir des compétences techniques en manipulant des outils virtuels dans des simulations réalistes.
Eye Tracking et personnalisation de l’apprentissage
Une autre innovation prometteuse est l’utilisation de la technologie d’eye tracking en VR. En suivant le regard des étudiants, les systèmes peuvent déterminer quelles parties du contenu attirent leur attention et adapter l’expérience en conséquence.
Cela permet de créer des parcours d’apprentissage encore plus personnalisés, en identifiant les éléments qui suscitent le plus d’intérêt et ceux qui nécessitent une attention accrue.
Engagement étudiant.e et créativité
L’intégration de ces technologies favorise également l’engagement des étudiants. Les méthodes d’enseignement traditionnelles sont souvent perçues comme passives, mais les outils interactifs et immersifs encouragent une participation active. Des projets de recherche au sein de l’Espace Européen de l’Éducation (ESA) mettent en avant des prototypes innovants qui exploitent cette notion d’engagement. Par exemple, des plateformes de réalité augmentée permettent aux étudiants de collaborer sur des projets en temps réel, transformant l’apprentissage en une expérience communautaire.
Soutien ciblé et accessibilité
Les technologies assistives, telles que les logiciels de reconnaissance vocale et les applications d’apprentissage personnalisées, jouent un rôle crucial dans l’inclusivité de l’éducation.
En Suisse, des projets comme Read&Write offrent un soutien ciblé aux élèves en difficulté, leur permettant d’accéder à des ressources éducatives de manière autonome.
Ces outils favorisent l’autonomie des élèves, tout en leur fournissant les moyens nécessaires pour surmonter les obstacles.
Conclusion : Une éducation transformée
L’avenir de l’éducation sera marqué par une intégration harmonieuse de la neuroscience, de la technologie et de la créativité. En Europe et en Suisse, des exemples concrets d’innovation montrent que nous sommes déjà sur la bonne voie.
En adoptant ces nouvelles méthodes et outils, nous pouvons non seulement améliorer l’apprentissage, mais aussi préparer les étudiants à devenir des penseurs critiques et créatifs, capables de s’adapter aux défis du XXIe siècle.
L’éducation doit évoluer pour devenir un écosystème d’apprentissage inclusif et dynamique, où chaque étudiant peut réaliser son potentiel.
Grâce à la science et à la technologie, nous avons l’opportunité de transformer cette vision positive en réalité, ouvrant ainsi la voie à une nouvelle ère éducative, plus inclusive, plus motivante pour les apprenants.
L’utilisation de l’accessibilité dans le design de produits, d’espaces et de services présente plusieurs avantages significatifs :
Inclusion sociale :
Égalité d’accès : L’accessibilité permet à tout le monde, y compris les personnes ayant des handicaps ou des limitations temporaires (comme une jambe cassée), d’accéder et d’utiliser les mêmes ressources que les autres. Cela favorise l’inclusion et l’égalité des chances.
Amélioration de l’Expérience Utilisateur (UX) :
Design Universel : Les principes d’accessibilité améliorent l’expérience pour tous les utilisateurs. Par exemple, des sous-titres ou des descriptions d’images peuvent aider non seulement les personnes sourdes ou malvoyantes, mais aussi celles qui apprennent une nouvelle langue ou qui sont dans des environnements bruyants.
Conformité légale :
Réglementations et normes : De nombreux pays ont des lois qui exigent que les produits et services soient accessibles, comme la loi sur le handicap de 2005 en France ou l’ADA (Americans with Disabilities Act) aux États-Unis. L’intégration de l’accessibilité dès le début aide à se conformer à ces régulations.
Économie et efficacité :
Réduction des coûts : En intégrant l’accessibilité dès le début du processus de design, on peut éviter des coûts supplémentaires liés à la rétro-ingénierie ou aux modifications après le lancement du produit.
Élargissement du marché : Un produit accessible peut atteindre un plus grand nombre de consommateurs, ce qui peut potentiellement augmenter les revenus.
Innovation et créativité :
Penser différemment : Les contraintes d’accessibilité poussent les designers à innover. Parfois, les solutions trouvées pour répondre aux besoins d’accessibilité peuvent offrir des avantages inattendus, améliorant le produit pour tous.
Réputation et image de marque :
Responsabilité Sociale : Les entreprises qui s’engagent pour l’accessibilité sont souvent perçues comme socialement responsables, ce qui peut améliorer leur image de marque et leur fidélisation client.
Sécurité et ergonomie :
Conception pour tous : Les principes d’accessibilité prennent souvent en compte la sécurité et l’ergonomie, rendant les produits et les espaces non seulement plus utilisables mais aussi plus sûrs pour tout le monde.
L’accessibilité n’est pas juste un impératif éthique ou légal; elle est une composante essentielle du design qui améliore la qualité, l’utilité, et la pertinence des produits, des services, et des espaces pour une population diverse.
Pour rendre une entreprise plus accessible, voici des actions concrètes que vous pouvez mettre en place, couvrant à la fois l’accessibilité physique, numérique, et en termes de services :
Accessibilité physique
Adaptation des locaux :
Installer des rampes d’accès, des ascenseurs, ou des plateformes élévatrices pour les personnes en fauteuil roulant.
Aménager des portes plus larges, des toilettes accessibles avec barres d’appui, et des zones de manoeuvre pour les fauteuils roulants.
Ajouter des balises sonores et visuelles pour les alarmes d’incendie pour les personnes malentendantes et malvoyantes.
Signalisation et orientation :
Utiliser des panneaux de signalisation en braille, avec des pictogrammes clairs, et des indications au sol pour guider les personnes malvoyantes ou aveugles.
Mettre en place des systèmes de guidage pour les malvoyants, comme des bandes podotactiles.
Accessibilité numérique
Site Web et applications :
S’assurer que le site web ou l’application respecte les WCAG (Web Content Accessibility Guidelines) au niveau AA, ce qui inclut :
Texte alternatif pour les images.
Sous-titres et descriptions audio pour les vidéos.
Navigation au clavier pour ceux qui ne peuvent pas utiliser une souris.
Contraste suffisant entre le texte et l’arrière-plan.
Formation des employés :
Former le personnel sur l’utilisation des outils d’accessibilité et sur la manière de communiquer et d’assister les clients ayant des handicaps.
Accessibilité des services
Communication et information :
Offrir des documents en différents formats (gros caractères, braille, audio).
Prévoir des options de communication comme des numéros pour malentendants ou des services de traduction en langue des signes.
Politique d’emploi inclusive :
Revoir les processus de recrutement pour qu’ils soient non discriminatoires et accessibles (entretiens à distance, formulaires en ligne accessibles).
Offrir des aménagements de poste pour les employés qui en ont besoin (logiciels adaptés, temps de travail flexible, etc.).
Sensibilisation et éducation :
Promouvoir une culture d’inclusion au sein de l’entreprise avec des sessions de sensibilisation sur les handicaps.
Encourager le feedback des employés et clients pour améliorer continuellement l’accessibilité.
Partenariats et conseils :
Collaborer avec des associations ou des consultants spécialisés en accessibilité pour évaluer et améliorer les pratiques de l’entreprise.
Évaluation continue :
Réaliser des audits d’accessibilité réguliers pour mesurer les progrès et identifier les zones d’amélioration.
Publicité et marketing digital inclusifs :
Inclure des personnes de divers horizons, y compris avec des handicaps, dans les campagnes marketing pour montrer l’engagement de l’entreprise envers l’inclusion.
Mettre en oeuvre ces changements nécessitera probablement du temps et des ressources, mais cela peut être fait progressivement en priorisant les modifications les plus impactantes en fonction de vos capacités.
L’engagement envers l’accessibilité non seulement aide à respecter les obligations légales mais enrichit également l’entreprise en faisant d’elle un espace de travail et de commerce plus inclusif et innovant.
Pour mettre en place un plan d’action et faire de l’accessibilité un atout pour votre entreprise, n’hésitez pas à me contacter.
Les visites se succèdent, on a viré x fois nos commerciaux, mais rien n’y fait, plus personne ne veut venir dans nos bureaux…
Comment booster l’attractivité d’un espace vide ?
Comment attirer puis fidéliser la GenZ à venir voir puis à rester ?
Comment rester dans le coup et anticiper les tendances quand on est propriétaire des murs ?
Depuis la crise du COVID19, de nombreux employés ne sont pas retournés à 100% sur leur lieu de travail. Désormais, leurs attentes ont énormément changé.
N’est-ce pas cool de changer de bureaux (devrais-je dire lieu ?) tous les jours ?
C’est très agréable comme style de vie, mais cela a des conséquences (risque d’isolement, instabilité, absence de relations sociales régulières…). Et puis, quand on commence un nouveau projet ambitieux, on a envie d’un bel endroit pour se poser avec son équipe.
Ce nomadisme des slashers a pour conséquence l’augmentation des surfaces de bureaux peu ou pas occupées. Cela challenge le modèle économique des acteurs de l’immobilier commercial.
La plupart des employeurs visent le retour des employés (mais ils rament), et les promoteurs s’emploient à remplir de nouveau les surfaces de bureau, mais aujourd’hui, une table, des chaises, le wifi et du café, sont devenus des « commodités banales » que l’on trouve partout ou presque, autrement dit nécessaire, mais pas suffisant ni différentiant pour attirer les personnes, et encore moins les bons projets.
S’improviser « fablab » ou « makerspace » ou « hackerspace » avec une imprimante 3D dans un coin de la cave. cela ne fonctionne plus vraiment (à part pour les quelques puristes du Do It Yourself (DIY) et de la culture libre). Qui a envie de vivre au milieu des machines et de leurs fumées dans des zones industrielles insipides et reculées ou dans des vieux sous-sols sombres et humides ?
Même la proximité et le marketing de lieux ne suffisent plus, car les occupants sont devenus des cibles mobiles.
Deux grandes possibilités s’offrent aux promoteurs immobiliers : soit on métamorfose (en habitation) si c’est autorisé, soit on revoit sa copie pour proposer des espaces mieux positionnés, qui offrent une valeur ajouté.
Alors que faire pour muscler son genre et augmenter l’attractivité d’un lieu d’innovation, faciliter l’émergence de communauté de valeurs et d’intérêt, initier les échanges entre locataires des surfaces si on a des m2 vides (le chrono tourne et les loyers ne rentrent pas) ?
Équipements Spécialisés vs. Polyvalence :
Ateliers Spécialisés : Si l’on cherche à attirer une expertise ou des équipements très spécifiques (comme des laboratoires de biotechnologie, des ateliers de haute couture technologique, ou des centres de recherche avancée en physique), ces lieux jouent alors sur la spécialisation et les technologies de pointe.
Accessibilité et Communauté :
Makerspaces Commerciaux : Des endroits comme TechShop (avant sa faillite :-)) offraient des formations professionnelles et une accessibilité 24/7, le modèle reste intéressant si l’on valorise la capacité d’accès et la formation structurée.
Incubateurs et Accélérateurs : Pour les startups et innovateurs, des incubateurs qui fournissent non seulement un espace de travail mais aussi du mentoring, des réseaux, et du financement, peuvent être attrayants pour lever des fonds et recruter des équipes.
Éducation et Formation :
Universités et Écoles Techniques : Si l’objectif est l’éducation formelle, les universités ou les écoles techniques avec des laboratoires intégrés offrent une structure éducative, des diplômes, et des ressources pédagogiques qui sont adaptés pour une formation académique ou professionnelle.
Innovation et Recherche :
Centres de Recherche et Développement (R&D) : Pour les projets de recherche avancée ou l’innovation technologique, les centres de R&D avec des budgets substantiels pour la recherche permettent d’avoir une capacité d’innovation et de développement de prototypes très sophistiqués.
Accessibilité et Coût :
Services d’Imprimantes 3D à la Demande : Pour des personnes ou des petites entreprises qui n’ont pas besoin d’un accès constant mais plutôt de services ponctuels, des services en ligne ou des boutiques qui offrent des impressions 3D ou d’autres fabrications sur demande peuvent être très économiques et pratiques.
Flexibilité et Nomadisme :
Espaces de Travail Nomades : Avec l’avènement du travail à distance et de la technologie cloud, certains entrepreneurs pourraient trouver que des espaces de coworking avec un bar ou des bars avec un espace de coworking 🙂 selon la façon dont on voit les choses, sont suffisants et maximisent leur bonheur au travail. Des services à la demande de fabrication sur demande ou des espaces de fabrication mobile (comme des imprimantes 3D portables) adaptés à un mode de vie nomade ou très flexible.
Finalement, la clé dans tout cela, c’est d’anticiper les usages futurs, notamment ceux des nouvelles générations Z et Alpha.
Ma prédiction sur les communautés d’ « infidèles aux bureaux » semble se réaliser. Pour le moment, la GenZ veut surtout profiter de la vie et les vieux bureaux ne font pas partie de leurs plans.
Je fais le pari qu’ils voudront le meilleur des différents concepts et quelques playstations !!! On y travaille notamment avec AgileNetup et Syntezia Smart Building Automation 🙂
Et vous, quelles sont vos priorités quand vous choisissez vos lieux ?
Comment parvenez vous à garder vos surfaces bankables ?
C’est une des questions que nous avons explorées à l’occasion de la table ronde à l’Espace André Malraux de Nantua, un magnifique écrin, tout proche du lac, dans un des haut lieux de la gastronomie, de la nature et de la résistance, pendant une soirée débat dans le cadre du MAIF numérique éthique tour qui présentait des solutions pédagogiques et numériques pour les petits et pour les grands.
Le soleil était au rendez vous sur les rives du lac de Nantua et aux abords de la médiathèque et de l’espace André Malraux.
Il y avait foule pour découvrir les robots, les casques de réalités virtuelles, les stands de sensibilisation à la cyber sécurité, aux risques de harcèlement en ligne. Cette journée était une belle occasion de présenter les solutions de recyclage des appareils électroniques et les imprimantes 3D des fablabs voisins, mais aussi de mettre en valeur les filières et les matériaux naturels comme le bois local, et de trouver des alternatives pour sortir du plastique.
Très impressionné par le travail de préparation, d’animation, de sensibilisation des conseillers numériques de Haut Bugey Agglomération, et par la mobilisation des acteurs de l’écosystème de Nantua à cette occasion.
Le numérique éthique tour fédéré par la MAIF propose notamment d’aller de ville en ville avec un camion et des stands/présentoirs amovibles en bois très bien conçu. Une sorte de fablab itinérant pour aller à la rencontre des territoires et des citoyen.ne.s.
Ce tour faisait escale à Nantua cette semaine, et j’ai eu le plaisir de participer à la table ronde sur l’impact de l’intelligence artificielle sur les métiers d’aujourd’hui et de demain. Après avoir été chaleureusement accueilli par Monsieur le Maire de Nantua, Jean-Pascal Thomasset, nous avons pu explorer les nouveaux risques et les belles opportunités que l’intelligence artificielle créé, notamment du point de vue de l’avenir des métiers.
Ravi de revoir pour l’occasion, Pascal Minguet Deschamps, avec qui nous avons pu échanger lors de cette table ronde. Nos parcours se croisent décidemment lors de belles occasions, souvent sur les sujets de médias, de santé, de protection de la nature, de gastronomie, de tiers-lieux et de fablabs et j’apprends beaucoup à chacun de nos retours d’expérience !!!
A l’évidence, l’IA représente une opportunité à saisir pour l’avenir d’une ville de 4000 habitants, telle que Nantua et pour une agglomération telle que celle du Haut Bugey.
Les questions posées par le public ont porté sur les conséquences éthiques et sociétales de l’IA.
Ravi d’avoir pu soutenir cette belle initiative de sensibilisation à l’importance du numérique éthique et durable. Les sujets sont très proches de ceux que nous traitons dans les chartes et dans les labels de l’Institut du Numérique Responsable (INR / l’ISIT) en France ou en Suisse.
Je n’oublie pas que la MAIF avait déjà été il y a 10 ans notre premier assureur lorsque nous étions quelques pionniers à vouloir faire de l’innovation numérique dans des espaces ouverts et inclusifs, (des fablabs, des makers spaces ou des hackerspaces : anglicismes pour ateliers partagés et lieux de créativité et d’innovation ouverte), et dans des tiers-lieux et que leurs conseils nous ont sensibilisé aux risques à couvrir dans de tels espaces créatifs et à la responsabilité des dirigeants de tels lieux hybrides.
A l’époque, ils nous ont ouvert la porte et ont accepté de nous assurer quand d’autres assureurs ne comprenaient pas ce que voulait dire « fablab » ou refusait tout simplement de couvrir (comprendre?) un concept qui ne rentre pas dans leurs cases.
Notre format coordonné et animé de main de maître par Odile Verdure Labeille, (Conseillère Numérique France Services), sur l’intelligence artificielle et sur les métiers de demain, est désormais bien rodé !!!
Au plaisir de poursuivre les débats aux quatre coins de la Région Auvergne Rhône-Alpes, de la France ou sur les chemins de l’Europe ou de la francophonie 😉 !!!
La première fois que l’on a évoqué la neuro-diversité, c’était lors d’un dialogue avec une amie qui prépare un programme d’entrepreneuriat, et souhaite le rendre unique et singulier. C’est vrai qu’il y a tellement de vrais-faux incubateurs / accélérateurs avec des vrais-faux coachs / experts que l’on a du mal à s’y retrouver ou à évaluer le réel apport. Lorsqu’elle a évoqué le principe de neuro-diversité, en lien avec l’innovation et l’entrepreneuriat, cela a fait tilt. Je me suis dit, il faut que je me renseigne.
L’intelligence est-elle unique ?
Cela ferait un bon sujet d’épreuve de philosophie, c’est d’actualité. A l’heure ou on peut réviser l’essentiel de la philosophie sur TikTok (quand les professeurs sont absents ou juste ennuyeux), et à l’heure où l’intelligence artificielle peut faire parler Socrate, Platon, Kant, Descartes et autres grands penseurs, se poser la question des différentes formes d’intelligence et de leur utilité pour innover ou entreprendre, m’a semblé pertinente. Mais évidemment, comme les intelligences ne se voient pas, comment les identifier, les évaluer, les développer, les faire grandir pour en faire un atout dans le cadre d’une initiative d’intrapreneuriat, d’entrepreneuriat ou de projet innovant au sein d’une structure existante ?
Comment détecter l’invisible ?
Lorsque qu’on évoque la diversité, on pense spontanément à la couleur de peau, au genre ou à l’âge.
On voit bien l’intérêt des langues ou des cultures, des soft skills et des hardskills pour aiguiser la curiosité et la soif de découverte des équipes pluri-disciplinaires.
Il est plus rare de penser spontanément à la neuro-diversité.
Pourquoi les avancées en neuroscience ne se répercutent pas plus vite dans le monde académique et professionnel ?
Ne passe-t-on pas à côté d’une opportunité en or, et d’une belle chance pour l’équipe que l’on constitue ?
Comment aborder cette question en terme d’identification de compétences ou d’évaluation de potentiel ?
Après avoir eu la chance de travailler avec de nombreuses équipes, j’observe que certains sujets sont pris en considération comme critère de diversité et d’inclusion, et d’autres moins.
Même si nous croisons encore souvent des équipes de « copycat », de personnes qui ont à peu près le même profil, des anciens collègues, ou des personnes qui ont les mêmes écoles, le thème des équipes interdisciplinaires commence à faire son chemin, et celles et ceux qui ont tenté de constituer des consortiums ou des équipes pluri-disciplinaire, à travers plusieurs pays et plusieurs cultures, mentionnent régulièrement la richesse des échanges comme source de satisfaction, dans les évaluations annuelles à la clôture des projets ou des évènements.
En ce qui concerne la neuro-diversité, je l’ai moins croisée, (ou alors je ne l’ai pas remarqué !) et le sujet m’intéresse, j’ai envie de creuser.
Celles et ceux qui ont déjà enseigné, communiqué ou sensibilisé sur un sujet ou un autre, se rendent compte que quel.le que soit le sujet, et quel.le que soit la façon de le transmettre, certain.e.s personnes comprennent, d’autres pas ou pas aussi vite. On peut être plus ou moins intéressé par la matière, plus ou moins réceptif à certains messages, à certains contenus ou à certaines méthodes pédagogiques.
Cette hétérogénéité des préférences (ma façon préférée d’apprendre n’est pas la même que la tienne) entraîne une hétérogénéité des besoins d’apprentissage.
C’est bien pour cela que je suis un adepte de la Conception Universelle des Apprentissages.
Je vois bien l’intérêt d’expliquer de façon différente la même chose, précisément en réponse à cette hétérogénéité des besoins et des préférences de mes interlocutrices et interlocuteurs. C’est moins répétitif, plus varié et de façon pragmatique bien plus efficace.
Entre les merveilles des méthodes pédagogiques modernes, les avancées des technologies adaptatives, et ce que nous apprenons chaque jour des avancées en neuroscience, comment s’en saisir de façon concrète et pragmatique ?
Est-ce que cela peut devenir un principe d’inclusion ?
Comment le faire vivre au quotidien ?
Comment y penser la prochaine fois que l’on recrute, que l’on constitue une équipe ou un consortium ?
Comment monitorer ou mesurer les effets positifs et les éventuels challenges de la neurodiversité ?
L’approche permet-elle de réduire le nombre des équipes qui éclatent ou se disputent sans vraiment savoir pourquoi ? (si oui, imaginez le potentiel de cette opportunité…. Combien de projets ou d’initiatives s’arrêtent en raison des conflits interpersonnels ?).
Nous partageons avec vous ces quelques ressources qui nous ont inspiré pour aller un peu plus loin sur le sujet.
Dans cet article, on revient sur la théorie des intelligences multiples (Gartner) et on reprend la définition de la neurodiversité, comme concept créé par Judy Singer, psychologue et sociologue lors de l’écriture de sa thèse dans les années 1990 afin de désigner la diversité des profils cognitifs humains. Elle pose notamment que, comme la biodiversité est essentielle à l’équilibre de notre planète, la neurodiversité est essentielle à l’humanité.
Moi qui suit adepte des équilibres (géopolitiques, gouvernance) et du Ying et du Yang, cela m’a bien plu comme parallèle.
Et en ces temps troubles de guerre et de tensions liées aux changements climatiques, politiques, monétaires et sociologiques, quelques grammes d’équilibre ne devrait pas nous faire de mal.
Différent selon qui ?
Qui es-tu pour soutenir que je suis différent ? Selon quelle norme ?
Ou pour le dire plus directement, qui es-tu pour me juger ?
En creusant un peu, je suis tombé sur ce rapport de 140 pages d’HEC Montreal, qui pose les bonnes questions, et soulèvent les aberrations de la norme, surtout lorsqu’elle est abusivement utilisée pour exclure. En observant les pratiques et leurs divergences, notamment les différences entre les pratiques d’inclusion professionnelle existantes et la théorie de la neurodiversité, j’ai trouvé que c’était une bonne piste de réflexion pour toute organisation qui souhaite s’engager sur la route de la DEI (Diversité, Equité, Inclusion).
Et comme je ne souhaitais pas m’arrêter là, j’ai cherché des pistes innovantes à la croisée de chemin entre les disciplines (c’est souvent là que je trouve mes petites pépites !)
Bref, me voilà convaincu et déterminé, c’est décidé, nous allons désormais expérimenter la neuro-diversité à chaque occasion pour en faire une force.
Concrêtement, comment vais-je mettre en avant cette vision sur la neurodiversité ?
La façon la plus immédiate pour moi, est de créer les occasions de rencontres entre les personnes avec des parcours et des compétences variés ou atypiques, pour observer ce qu’il en ressort.
Evènement, réseautage, ou invitation thématique en petit groupe, je vais varier les formats pour varier les plaisirs.
Pour inclure la neuro-diversité dans un projet en cours, je vais par exemple inclure des profils très variés dans une réponse à un appel à projet sur la durabilité. Le sujet est complexe, on parle de « weaked problem », nous avons dans une certaine mesure quelques clés avec des méthodes et des outils, mais la richesse viendra des échanges.
Et vous, comment avez-vous mis en place la diversité dans votre organisation ?
Quels exemples réussis souhaitez-vous partager ?
A quels défis de DEI (diversité, équité, inclusion) êtes-vous confrontés ?
Comment comptez-vous vous saisir de cette chance à l’avenir ?
Que la force de la neurodiversité soit avec toi !!!
(et dis-nous comment tu fais en commentaire, on a soif d’apprendre !)
Comment créer la rencontre entre les soignants, les patients et les « innovateurs » ?
Comment orchestrer cette collaboration pour qu’elle soit fructueuse en terme d’idées et de projets ?
Quelles avancées concrètes peuvent ressortir d’une telle initiative ?
Je me posais ces questions et quelques autres avant d’aller participer le week-end dernier au Defisource 2021 organisé par Silab et l’Ecole La Source à Lausanne (#defisource #silab #ecolelasource).
Sans préjuger des résultats du Day D (aujourd’hui!) et du format de pitch de 4 minutes qui se déroulera aujourd’hui en live sur YouTube, je peux déjà témoigner du niveau d’engagement des équipes, du bon sens (qui manque parfois cruellement dans d’autres format purement « tech ») et de l’originalité de leur propositions.
Lorsque le « groupe cible » se trouve être des patients ou des soignants ou les deux (modèle bi-face), évidemment cela raisonne fort et on se retrouve assez logiquement en posture d’empathie, les besoins semblent parfois évidents et avérés.
Cela ne nous a pas empêché de travailler sur les mêmes modèles (faisabilité, viabilité économique, attractivité de la proposition de valeur, segmentation des groupes clients, modèle économique, préparation au pitch).
Côté technologique, ce ne sont pas les options qui manquent, objets connectés pour détecter et alerter, réalité virtuelle, format moderne de transformation de compétences (lorsque l’on doit changer de fonction très rapidement et assimiler de nouveaux savoirs et de nouvelles compétences en un temps éclair), robotique, scan et impression 3D pour le médical, pour ne citer que quelques options technologiques, croisées pendant ce camp d’entraînement intensif pour l’apprentissage de différents types de compétences.
C’était également une sorte de « rentrée des classes » présentielles des coachs de l’écosystème et donc forcément un vrai plaisir pour moi de les retrouver. Difficile d’imaginer meilleure ambiance et meilleures conditions pour co-créer, développer, tester et expérimenter ses idées que le Silab.
L’autre bonne nouvelle, c’est que vous pouvez vous aussi participer à l’aventure, rien de plus simple, il vous suffit de vous connecter sur YouTube pour voir les pitchs de 4 minutes (les équipes ont travaillé très dur pour en arriver là).
Sans spoiler les projets, je crois bien que l’équipe du défi source a trouvé la formule gagnante, et je vous promet que cela promet (sic) !
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