Emplois verts et bleus : clés de la transition écologique

Le programme « Just Transition » vise à promouvoir une transition équitable vers une économie durable, en mettant l’accent sur la création d’emplois « verts » et « bleus ».

Commençons par quelques définitions pour bien comprendre le périmètre et la différence entre ces deux couleurs d’emplois.

1. Green Jobs (Emplois Verts)

Les emplois verts se concentrent sur des secteurs qui contribuent à la protection de l’environnement. Cela inclut :

  • Énergies renouvelables : Installation et maintenance de panneaux solaires, éoliennes.
  • Efficacité énergétique : Amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments.
  • Agriculture durable : Pratiques agricoles respectueuses de l’environnement.
  • Gestion des déchets : Recyclage et réduction des déchets.

2. Blue Jobs (Emplois Bleus)

Les emplois bleus sont liés à la gestion et à la préservation des ressources maritimes et aquatiques. Cela comprend :

  • Pêche durable : Pratiques de pêche qui préservent les stocks et l’écosystème.
  • Tourisme durable : Activités touristiques respectueuses des environnements aquatiques.
  • Gestion des écosystèmes aquatiques : Protection des habitats marins et des rivières.

De façon pragmatique, quel plan d’actions peut se mettre en place pour une région comme Auvergne Rhône Alpes ou un canton comme celui de Genève ?

Auvergne-Rhône-Alpes

  1. Formation et éducation : Développer des programmes de formation axés sur les compétences nécessaires pour les emplois verts (énergies renouvelables, agriculture durable).
  2. Soutien aux startups : Encourager les entreprises innovantes dans le secteur des technologies vertes et durables.
  3. Projets de rénovation énergétique : Lancer des initiatives de rénovation des bâtiments pour améliorer leur efficacité énergétique.

Canton de Genève

  1. Politique de pêche durable : Mettre en place des régulations pour promouvoir des pratiques de pêche durables sur le lac Léman.
  2. Tourisme écoresponsable : Développer des initiatives pour un tourisme qui préserve les ressources naturelles, comme des sentiers écologiques autour du lac.
  3. Collaboration interrégionale : Établir des partenariats avec d’autres régions pour partager des meilleures pratiques en matière d’emplois verts et bleus.

En s’inspirant des principes du programme « Just Transition », ces régions peuvent non seulement favoriser la création d’emplois durables, mais aussi contribuer à la protection de l’environnement et à la résilience économique.

Avec l’entreprise Syntezia Sàrl, et avec nos partenaires qui partagent nos valeurs, nous facilitons cette transition vers des emplois verts et bleus, depuis de nombreuses années, notamment à travers des actions de sensibilisation, information, à travers nos analyses des besoins du marché en terme de compétences et d’emplois, dans le contenu de nos curriculums de formation continue et dans nos activités d’outplacement vers ces métiers de la transition juste.

Nous sommes également très actifs au niveau de l’accompagnement des startups greentech et des projets innovants de l’économie bleue.

Pour découvrir ces nouveaux métiers, identifier les compétences utiles qui permettent d’y accéder ou tout simplement pour en discuter, je vous invite à me contacter.

Excellent week end !

Découvrez Engelberg : Un paradis touristique durable en Suisse

J’ai eu le plaisir de découvrir la magnifique ville d’Engelberg, dans le canton d’Obwald, réputé pour sa nature et son fromage à raclette.

J’y étais ce week end pour rejoindre mes collègues, partenaires et amis de l’écosystème de von Rundstedt Switzerland afin de célébrer ensemble les 10 ans de l’entreprise et se projeter vers l’avenir.


L’occasion pour moi de revoir de nombreux collègues et partenaires, et d’en découvrir de nouveaux, répartis dans les différentes villes et cantons suisses.

En marge de l’évènement, j’ai pu découvrir Engelberg à pied et profiter des premières neiges de la saison.

Situé dans la vallée et entouré de magnifiques paysages de montagne, Engelberg a également un monastère, tout proche des pistes de ski de fond.


En marge de cette magnifique fête d’anniversaire d’entreprise, j’ai pu prolonger le plaisir et découvrir la ville et les magnifiques panoramas d’Engelberg, ville également réputée pour le ski de fond en ville, et comme point de départ vers la montagne des Titlis.


Retour en images sur cette balade en ville avec le soleil, le froid, la neige fraiche et les illuminations de Noël fraichement installées.


Engelberg, nichée au cœur de la Suisse centrale, n’est pas seulement célèbre pour ses paysages alpins à couper le souffle, mais aussi pour son engagement envers un tourisme durable.

Si vous cherchez une destination où vos vacances peuvent contribuer positivement à l’environnement et à la communauté locale, Engelberg est l’endroit idéal.

1. Le ski écologique:

Engelberg est un paradis pour les amateurs de sports d’hiver, mais il s’efforce également de réduire son empreinte écologique.

Les stations de ski locales utilisent des énergies renouvelables pour leurs remontées mécaniques et encouragent le ski de fond comme alternative moins invasive pour l’environnement.

De plus, les pistes de ski sont conçues pour minimiser l’impact sur la faune alpine.

2. Hébergements respectueux de l’environnement:

Choisissez parmi une gamme d’hébergements allant des hôtels écologiques aux chalets traditionnels qui intègrent des pratiques durables.

Beaucoup d’établissements offrent des options de petit-déjeuner bio, utilisent des produits locaux, et ont des systèmes de gestion des déchets efficaces.

Par exemple, certains hôtels à Engelberg ont des programmes de compensation carbone pour les voyages des visiteurs.

3. Restauration locale et saisonnière:

La cuisine d’Engelberg est une célébration de la région.

Les restaurants mettent en avant des produits locaux, biologiques, et de saison, réduisant ainsi le transport et soutenant les agriculteurs locaux.

Ne manquez pas de goûter le fromage de la vallée ou une raclette préparée avec des ingrédients tout juste sortis des fermes environnantes.

4. Activités en plein air avec un impact minimal:

  • Randonnées: Des sentiers balisés vous invitent à explorer la beauté naturelle sans déranger la faune. Engelberg promeut le principe « Leave No Trace » (ne rien laisser derrière soi).
  • VTT et cyclisme: Avec des pistes conçues pour éviter les zones sensibles, vous pouvez pédaler à travers des paysages magnifiques tout en respectant l’environnement.
  • Parcours éducatifs: Participez à des visites guidées qui éduquent sur la biodiversité locale, la conservation et les efforts de durabilité.

5. Engagement communautaire:

En visitant Engelberg, vous soutenez directement l’économie locale. De nombreux projets communautaires, comme la préservation des sentiers de randonnée ou l’entretien des espaces naturels, bénéficient des taxes touristiques. Engagez-vous avec la communauté en participant à des ateliers ou à des événements culturels qui valorisent les traditions locales.

6. Transport durable:

Engelberg encourage l’utilisation des transports en commun ou le covoiturage (l’option que j’ai finalement choisie) pour se rendre à la station.

Une fois sur place, vous trouverez des options de mobilité douce comme les vélos électriques ou les sentiers de marche qui permettent de découvrir la région sans émissions de carbone.

Le bus de la gare aux remontées mécaniques qui emmènent les skieurs vers Titlis est gratuit.

Visiter Engelberg, c’est s’engager dans un tourisme qui respecte et préserve.

Ce ne sont pas seulement des vacances, mais une expérience enrichissante où chaque action contribue à la durabilité.

Que vous soyez un skieur passionné, un randonneur, ou simplement en quête de paix dans un cadre naturel, à 3h38 de train de Genève, Engelberg offre une escapade où vous pouvez profiter de la splendeur alpine tout en laissant un impact positif.

Planifiez votre visite et faites partie de cette communauté qui regarde vers l’avenir, un avenir où le tourisme et la durabilité vont de pair.

Et si nous sortions des sentiers battus…

Si vous êtes comme moi, vous n’avez peut-être pas encore planifié vos prochaines vacances, vous ne les avez pas résersées à l’avance depuis 18 mois, et vous hésitez encore entre mers et montagnes, entre ville ou campagne, entre proche et loin, entre luxe et roots, ou entre chercher la chaleur et le bronzage ou la fraicheur et la détente.

Si vous partez à plusieurs, les séances de concertation n’ont peut-être pas encore abouti à un consensus.

Voiture ou avion, train ou bus, hotel ou camping… cela se discute !

Et puis, quitte à partir, on se dit que ce serait mieux de ne pas contribuer au surtourisme et éviter d’aller s’entasser dans des endroits où on est trois sur la même serviette, où on doit jouer des coudes pour avoir une table, ou se contenter de la chambre la plus moche parce que c’est la seule qui reste.

1- Les espaces naturels sensibles

Pour vous aider dans votre choix, je partage avec vous trois ressources qui me plaisent bien.

S’ils sont sensibles, c’est généralement parce que ce sont des lieux où la biodiversité est importante, rare et intéressante. Si on peut en prendre soin, en même temps que l’on prend du bon temps, c’est deux fois plus de plaisir !!! Les sites classés sont bien souvent un bon moyen de découvrir la culture et le patrimoine et de lever son nez du smartphone !

Découvrir ces espaces qui ont besoin de toute notre attention : https://fr.wikipedia.org/wiki/Espace_naturel_sensible

2- Les endroits qui valent le détour

Plutôt que de vous endormir sur l’autoroute ou de vous énervez dans les embouteillages parce que vous auriez mieux fait de sortir plus tôt de l’autoroute, je vous propose de prendre le temps d’apprécier le détour. Finalement qui se souvient de son expérience « autoroute » de vacances ?

Une ressource utile pour que le détour soit choisi plutôt que subi : https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Plus_Beaux_D%C3%A9tours_de_France

3- Non je ne suis pas gourmand.e !

Les voyages, permettent aussi de prendre le temps de se poser avec nos proches et de saisir l’opportunité de passer du bon temps, de bien manger et de bien boire (et non, c’est pour le plaisir, et pas du tout par gourmandise !!!).

Bien manger, c’est culturel, et ce n’est pas seulement moi qui le dit.

Les repas gastronomiques font partie du patrimoine immatériel de l’UNESCO.

Pour vous y retrouver, une ressource sympathique pour que l’eau vous monte à la bouche.

Site UNESCO : https://ich.unesco.org/fr/RL/le-repas-gastronomique-des-francais-00437

Bref, bonnes vacances durables à toutes et à tous 😉 !!!

Et si c’était +4…

Un réchauffement climatique de +4 degrés Celsius entraînerait des impacts profonds et irréversibles sur la planète, dont la plupart seraient négatifs pour les entreprises. Les températures plus élevées, les événements météorologiques extrêmes plus fréquents et plus intenses, la montée du niveau de la mer et l’acidification des océans auraient un impact significatif sur les activités des entreprises, leurs chaînes d’approvisionnement, leurs employés et leurs clients.

Pour se préparer à ce scénario, les entreprises doivent adopter une approche proactive et intégrée de la gestion des risques climatiques. Cette approche doit comprendre les éléments suivants :

  • Une évaluation des risques climatiques : Les entreprises doivent identifier les risques climatiques auxquels elles sont exposées, en tenant compte de leur secteur d’activité, de leur localisation géographique et de leurs activités.
  • La mise en place de mesures de mitigation : Les entreprises doivent prendre des mesures pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et leurs impacts sur le climat. Ces mesures peuvent inclure des investissements dans les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique, la réduction des déchets et la protection de la biodiversité.
  • La mise en place de mesures d’adaptation : Les entreprises doivent se préparer aux impacts du changement climatique qui ne peuvent être évités. Ces mesures peuvent inclure la résilience des actifs, la diversification des chaînes d’approvisionnement et la gestion des risques financiers.

Voici quelques exemples spécifiques de mesures que les entreprises peuvent prendre pour se préparer au réchauffement climatique à +4 degrés :

  • Réduire leur consommation d’énergie : Les entreprises peuvent investir dans des technologies d’efficacité énergétique, telles que les LED, les systèmes de gestion des bâtiments intelligents et les véhicules électriques.
  • Passer aux énergies renouvelables : Les entreprises peuvent installer des panneaux solaires ou éoliens sur leurs sites ou acheter de l’énergie renouvelable auprès d’un fournisseur.
  • Diversifier leurs chaînes d’approvisionnement : Les entreprises peuvent s’approvisionner auprès de fournisseurs situés dans des zones moins exposées aux risques climatiques.
  • Assurer la résilience de leurs actifs : Les entreprises peuvent investir dans des mesures de protection contre les inondations, les incendies et autres événements climatiques extrêmes.

La préparation au réchauffement climatique est un enjeu important pour les entreprises de toutes tailles et de tous secteurs d’activité. En adoptant une approche proactive, les entreprises peuvent réduire les risques et les coûts associés au changement climatique, et améliorer leur résilience et leur compétitivité.

Voici quelques exemples d’entreprises qui se sont engagées à réduire leur impact sur le climat :

  • L’entreprise de vêtements Patagonia s’est engagée à atteindre la neutralité carbone d’ici 2025.
  • L’entreprise de cosmétiques Lush s’est engagée à utiliser 100 % d’énergie renouvelable d’ici 2025.
  • L’entreprise de technologie Apple s’est engagée à réduire de 75 % ses émissions de carbone d’ici 2030.

Ces entreprises montrent que la transition vers une économie plus durable est possible et rentable.

Plan d’action pour réduire la consommation d’énergie des entreprises

Étape 1 : Évaluation des risques

La première étape consiste à identifier les risques climatiques auxquels l’entreprise est exposée. Ces risques peuvent inclure :

  • Une augmentation des coûts énergétiques
  • Des interruptions de l’approvisionnement en énergie
  • Des dommages aux actifs physiques
  • Une perturbation des activités commerciales

L’entreprise peut utiliser une variété d’outils et de techniques pour évaluer ses risques climatiques, notamment :

  • Des analyses de scénarios
  • Des enquêtes auprès des employés
  • Des audits énergétiques

Étape 2 : Mise en œuvre de mesures de mitigation

Une fois que les risques climatiques ont été identifiés, l’entreprise peut mettre en œuvre des mesures pour les atténuer. Ces mesures peuvent inclure :

  • Réduction de la consommation d’énergie
  • Passage aux énergies renouvelables
  • Diversification des chaînes d’approvisionnement
  • Assurance de la résilience des actifs

Réduction de la consommation d’énergie

La réduction de la consommation d’énergie est l’une des mesures les plus efficaces pour atténuer les risques climatiques. Les entreprises peuvent réduire leur consommation d’énergie en prenant les mesures suivantes :

  • Investir dans des technologies d’efficacité énergétique, telles que les LED, les systèmes de gestion des bâtiments intelligents et les véhicules électriques.
  • Mettre en place des politiques et des procédures pour optimiser l’utilisation de l’énergie, telles que l’extinction des lumières et des équipements lorsqu’ils ne sont pas utilisés.
  • Sensibiliser les employés aux enjeux de l’efficacité énergétique.

Passage aux énergies renouvelables

Le passage aux énergies renouvelables est une autre mesure efficace pour atténuer les risques climatiques. Les énergies renouvelables, telles que l’énergie solaire et l’énergie éolienne, ne produisent pas d’émissions de gaz à effet de serre.

Les entreprises peuvent passer aux énergies renouvelables en installant des panneaux solaires ou éoliens sur leurs sites ou en achetant de l’énergie renouvelable auprès d’un fournisseur.

Diversification des chaînes d’approvisionnement

La diversification des chaînes d’approvisionnement peut aider les entreprises à réduire leur exposition aux risques climatiques. Les entreprises peuvent diversifier leurs chaînes d’approvisionnement en s’approvisionnant auprès de fournisseurs situés dans des zones moins exposées aux risques climatiques.

Assurance de la résilience des actifs

Les entreprises peuvent investir dans des mesures de protection contre les inondations, les incendies et autres événements climatiques extrêmes pour assurer la résilience de leurs actifs. Ces mesures peuvent inclure :

  • L’installation de systèmes d’alerte précoce
  • L’aménagement de zones tampons
  • L’utilisation de matériaux résistants aux intempéries

Exemples de mesures concrètes

Voici quelques exemples de mesures concrètes que les entreprises peuvent prendre pour réduire leur consommation d’énergie :

  • Remplacer les ampoules incandescentes par des ampoules LED
  • Réduire la température de chauffage et de climatisation
  • Éteindre les lumières et les équipements lorsqu’ils ne sont pas utilisés
  • Optimiser les réglages des systèmes de ventilation et de climatisation
  • Réduire la consommation d’eau chaude

Ces mesures peuvent être mises en œuvre à court terme et à long terme, et elles peuvent apporter des économies importantes.

Que faire pour les employés ?

Un réchauffement climatique de +4 degrés Celsius entraînerait des impacts profonds et irréversibles sur la planète, dont certains seraient négatifs pour les employés. Les températures plus élevées, les événements météorologiques extrêmes plus fréquents et plus intenses, la montée du niveau de la mer et l’acidification des océans auraient un impact significatif sur la santé, la sécurité et le bien-être des employés.

Pour protéger les employés dans un scénario à +4 degrés, les entreprises doivent adopter une approche proactive et intégrée de la gestion des risques climatiques. Cette approche doit comprendre les éléments suivants :

  • Une évaluation des risques climatiques : Les entreprises doivent identifier les risques climatiques auxquels leurs employés sont exposés, en tenant compte de leur secteur d’activité, de leur localisation géographique et des activités de leurs employés.
  • La mise en place de mesures de mitigation : Les entreprises doivent prendre des mesures pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et leurs impacts sur le climat. Ces mesures peuvent inclure des investissements dans les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique, la réduction des déchets et la protection de la biodiversité.
  • La mise en place de mesures d’adaptation : Les entreprises doivent se préparer aux impacts du changement climatique qui ne peuvent être évités. Ces mesures peuvent inclure la résilience des actifs, la diversification des chaînes d’approvisionnement et la gestion des risques financiers.

Voici quelques exemples spécifiques de mesures que les entreprises peuvent prendre pour protéger leurs employés dans un scénario à +4 degrés :

  • Évaluer les risques pour la santé et la sécurité des employés : Les entreprises doivent identifier les risques pour la santé et la sécurité des employés liés au changement climatique, tels que les risques d’exposition à la chaleur, aux polluants atmosphériques et aux maladies infectieuses.
  • Mettre en place des mesures de prévention : Les entreprises doivent mettre en place des mesures de prévention pour réduire les risques pour la santé et la sécurité des employés, telles que des programmes de formation sur la santé et la sécurité, des politiques de contrôle de l’exposition à la chaleur et des plans d’urgence en cas d’événements météorologiques extrêmes.
  • Procéder à des ajustements des conditions de travail : Les entreprises peuvent devoir procéder à des ajustements des conditions de travail pour protéger les employés des effets du changement climatique, tels que l’installation de climatisation dans les bureaux ou la mise en place de pauses plus fréquentes pour les travailleurs manuels.
  • Aider les employés à s’adapter : Les entreprises peuvent aider les employés à s’adapter aux effets du changement climatique, tels que les changements de conditions météorologiques ou les déplacements dus à la montée du niveau de la mer.

Voici quelques exemples concrets de mesures que les entreprises peuvent prendre pour protéger leurs employés dans un scénario à +4 degrés :

  • Les entreprises de construction peuvent mettre en place des mesures pour protéger les travailleurs des fortes chaleurs et de la déshydratation, telles que la mise à disposition d’eau fraîche et d’abris ombragés.
  • Les entreprises de fabrication peuvent mettre en place des mesures pour protéger les travailleurs des polluants atmosphériques, tels que l’installation de filtres à air et la mise en place de programmes de surveillance de la santé.
  • Les entreprises agricoles peuvent mettre en place des mesures pour protéger les travailleurs des maladies infectieuses, telles que la mise en place de programmes de vaccination et la mise à disposition de douches et de vestiaires.

Ces mesures peuvent être mises en œuvre à court terme et à long terme, et elles peuvent contribuer à améliorer la santé, la sécurité et le bien-être des employés.

Envie d’en discuter ? N’hésitez pas à me contacter !

L’IA, l’interdire ou la démocratiser ?

C’est une des questions que nous avons explorées à l’occasion de la table ronde à l’Espace André Malraux de Nantua, un magnifique écrin, tout proche du lac, dans un des haut lieux de la gastronomie, de la nature et de la résistance, pendant une soirée débat dans le cadre du MAIF numérique éthique tour qui présentait des solutions pédagogiques et numériques pour les petits et pour les grands.

Le soleil était au rendez vous sur les rives du lac de Nantua et aux abords de la médiathèque et de l’espace André Malraux.

Il y avait foule pour découvrir les robots, les casques de réalités virtuelles, les stands de sensibilisation à la cyber sécurité, aux risques de harcèlement en ligne. Cette journée était une belle occasion de présenter les solutions de recyclage des appareils électroniques et les imprimantes 3D des fablabs voisins, mais aussi de mettre en valeur les filières et les matériaux naturels comme le bois local, et de trouver des alternatives pour sortir du plastique.

Très impressionné par le travail de préparation, d’animation, de sensibilisation des conseillers numériques de Haut Bugey Agglomération, et par la mobilisation des acteurs de l’écosystème de Nantua à cette occasion.

Le numérique éthique tour fédéré par la MAIF propose notamment d’aller de ville en ville avec un camion et des stands/présentoirs amovibles en bois très bien conçu. Une sorte de fablab itinérant pour aller à la rencontre des territoires et des citoyen.ne.s.

Ce tour faisait escale à Nantua cette semaine, et j’ai eu le plaisir de participer à la table ronde sur l’impact de l’intelligence artificielle sur les métiers d’aujourd’hui et de demain. Après avoir été chaleureusement accueilli par Monsieur le Maire de Nantua, Jean-Pascal Thomasset, nous avons pu explorer les nouveaux risques et les belles opportunités que l’intelligence artificielle créé, notamment du point de vue de l’avenir des métiers.

Ravi de revoir pour l’occasion, Pascal Minguet Deschamps, avec qui nous avons pu échanger lors de cette table ronde. Nos parcours se croisent décidemment lors de belles occasions, souvent sur les sujets de médias, de santé, de protection de la nature, de gastronomie, de tiers-lieux et de fablabs et j’apprends beaucoup à chacun de nos retours d’expérience !!!

A l’évidence, l’IA représente une opportunité à saisir pour l’avenir d’une ville de 4000 habitants, telle que Nantua et pour une agglomération telle que celle du Haut Bugey.

Les questions posées par le public ont porté sur les conséquences éthiques et sociétales de l’IA.

Ravi d’avoir pu soutenir cette belle initiative de sensibilisation à l’importance du numérique éthique et durable. Les sujets sont très proches de ceux que nous traitons dans les chartes et dans les labels de l’Institut du Numérique Responsable (INR / l’ISIT) en France ou en Suisse.

Je n’oublie pas que la MAIF avait déjà été il y a 10 ans notre premier assureur lorsque nous étions quelques pionniers à vouloir faire de l’innovation numérique dans des espaces ouverts et inclusifs, (des fablabs, des makers spaces ou des hackerspaces : anglicismes pour ateliers partagés et lieux de créativité et d’innovation ouverte), et dans des tiers-lieux et que leurs conseils nous ont sensibilisé aux risques à couvrir dans de tels espaces créatifs et à la responsabilité des dirigeants de tels lieux hybrides.

A l’époque, ils nous ont ouvert la porte et ont accepté de nous assurer quand d’autres assureurs ne comprenaient pas ce que voulait dire « fablab » ou refusait tout simplement de couvrir (comprendre?) un concept qui ne rentre pas dans leurs cases.

Notre format coordonné et animé de main de maître par Odile Verdure Labeille, (Conseillère Numérique France Services), sur l’intelligence artificielle et sur les métiers de demain, est désormais bien rodé !!!

Au plaisir de poursuivre les débats aux quatre coins de la Région Auvergne Rhône-Alpes, de la France ou sur les chemins de l’Europe ou de la francophonie 😉 !!!

Du plan climat à votre cahier d’idées

Urgence climatique, plan climat, loi pour le climat, journées mondiales diverses et variées, COP 25, 26, 27, 28, débat sur la transition énergétique ou l’économie bas carbone… ce ne sont pas les grands plans stratégiques et les grandes rencontres au sommet qui manquent, avec pour objectif commun la baisse des émissions de CO2 et de gaz à effets de serre. Fresque, jeux, colloques, votes, les initiatives s’enchaînent, il y a urgence. Malgré toutes ces bonnes volontés, on a parfois l’impression que rien ne bouge.

A l’autre bout de la chaîne, vous, moi, en train de nous demander ce que nous pourrions bien faire à notre humble niveau, dans nos habitudes ou comportements de tous les jours pour contribuer concrêtement à améliorer les choses, ou au moins à ne pas les empirer.

Entre ces approches macro (que certains critiqueront comme étant « hors sol », sans plan d’action et donc sans réel impact ou résultat), et votre cahier d’idées ou le mien sans moyen, comment trouver le bon chemin, celui qui consiste à avoir un impact plus grand qu’au niveau individuel, sans pour autant tomber dans les pièges de la réunionite qui n’avance pas et ne mène à rien ?

Dès lors, comment passer du « micro au macro » et du « macro au micro » sans se perdre ?

Ce « morceau du milieu » qui manque, je crois qu’il tient en fait, aux outils et aux méthodes qui permettent aux bonnes idées d’être testées et expérimentées à une plus grande échelle, et d’être facilement adaptable, réplicable, modifiable pour être déployées et adoptées par d’autres ailleurs. Comment faire pour que ce « mix & remix » de votre idée fonctionne ?

Très bien alors, admettons que nous ayons une bonne idée, avec un impact environnemental positif, par où commencer ?

C’est justement ce sur quoi nous travaillons avec les différents cercles de médiation de Syntezia sur des sujets tels que :

  • Le transport longue distance intense en carbone (comprendre pour ou contre l’hydrogène vert des bus, camions, bateaux, avions!)
  • Les nouvelles formes de mobilité urbaine décarbonnée (one-wheel, e-scooter, vélo électrique, trotinette, vélo cargo, EV…)
  • Le smart home, le smart building et le smart city (c’est bien gentil d’être smart à tous les niveaux, mais comment mesurer l’impact réel une fois que les usagers arrivent dans les murs !)
  • Les énergies décarbonnées du futur (hydrogène, batteries, micro-grid…)
  • L’économie circulaire (notamment dans le textile et la mode, que nous savons si problématique)
  • Les alternatives aux plastiques à usage unique
  • La protection de la biodiversité terrestre et marine
  • Les projets de digitalisation, objets connectés, intelligence artificielle, RPA, wearables, qualité de vie, blockchain ou crypto-monnaies (qui font beaucoup parler d’eux ces temps-ci)
  • Réduire les emballages (éco-conception, vrac…)

Nous participons avec nos idées et nos projets innovants à alimenter le dispositif suisse d’accélérateur d’innovation, qui permet un accompagnement méthodologique (par les fablabs et les living labs) et un financement des idées retenues mois après mois par un jury appelé « innovation committee ».

Concrêtement, qu’est-ce que cela permet de faire avec les bonnes idées ?

Vos idées peuvent être partagées publiquement sur une plateforme d’innovation ouverte afin de recevoir des commentaires d’autres acteurs de l’innovation. Il y a de la valeur dans l’échange, dans les commentaires, et c’est aussi parfois une bonne façon d’identifier un futur partenaire, qui cherche à faire sensiblement la même chose que vous ! Cela peut aussi permettre à un recruteur ou à des financiers de trouver des projets à impact.

Comment savoir si mon idée a le potentiel d’aller plus loin ?

Nous avons tout un processus pour cela, cela commence par la constitution d’une équipe de 2 personnes minimum (tout seul, c’est moins drôle!), l’ébauche d’une idée de décarbonation, vous pouvez ensuite la soumettre et vous rapprocher de nous pour étudier ensemble comment notre démarche de living lab (proche de celle du design thinking, avec une emphase particulière sur l’empathie et l’impact) va pouvoir vous aider à bien vous préparer avant de passer devant le jury et de savoir si votre équipe et si votre idée peuvent être accompagnées méthodologiquement et financées.

Si ça m’intéresse, et si j’ai une idée, je fais comment ?

Nous vous invitons simplement à vous faire connaître avec ce formulaire simple et nous vous contacterons très rapidement pour prendre rendez-vous, et discuter de la meilleure approche méthodologique pour se structurer.

Là tout de suite, je n’ai pas vraiment l’idée du siècle, mais le sujet m’intéresse, et je donnerais volontiers un coup de main, comment faire ?

Cela tombe bien, de nombreuses équipes émergentes cherchent des compétences, des co-financements et des partenaires de mise en oeuvre, et cela pourrait être vous !

Nous organisons des séances pour faciliter les rencontres, la mise en réseau par thème et les discussions.

Pour être tenu au courant de nos futurs match-making, vous pouvez nous envoyer un message (par mail à l’adresse yves.zieba@syntezia.com) et suivre nos pages LinkedIN pour ne rien manquer (digitalisation, mode et luxe durable, énergie renouvelable et hydrogène, mobilité décarbonnée, smart building & smart city, biodiversité terrestre et marine)

Qu’en pensez vous ?

Le CES2021 100% en ligne sera-t-elle aussi intéressante qu’en temps pré-COVID19

Le CES2021 sera un CES à distance, pour le monde entier, sur nos propres écrans. Pas de super voyage à Las Vegas pour cette édition.

Le CES continuera par contre à faire ce qu’il fait de mieux : présenter les dernières innovations et idées technologiques et établir le programme de ce qui se passera dans le secteur au cours des mois et des années à venir.

Big data connections. IOT – internet of things. Future technology digital concept on blurred abstract background of world map night city scape


Beaucoup de choses sont en place pour permettre à 5G de vraiment dominer les débats au CES, d’autant plus que ce salon se veut plus virtuel et s’appuie davantage sur des panels et des discussions que sur des démonstrations de gadgets. Les opérateurs commencent à avoir une couverture nationale de la 5G dans certains pays. Tous les fabricants de téléphones, y compris et surtout Apple, sont à bord. Au-delà de l’annonce de Samsung, vous ne verrez probablement pas beaucoup d’appareils 5G au salon. La discussion portera essentiellement sur les applications à long terme de la 5G, comme par exemple, la façon dont nous exploitons la 5G pour résoudre certains des problèmes exposés par le coronavirus. Les discussions porteront également sur l’utilisation de la 5G pour réduire la fracture numérique, ainsi que pour améliorer les expériences en matière de télémédecine , d’apprentissage et de travail à distance ou télétravail.

Comment voler la vedette et faire le buzz  pendant ce CES 21 ?

Le petit jeu reste le même : dénicher les produits les plus convaincants et les histoires les plus importantes, et déterminer les 3 ou 4 priorités sur lesquelles se positionner maintenant pour être compétitif dans 3-5 ans.

Pour vous préparer au spectacle virtuel de cette année, voici un aperçu de ce à quoi vous pouvez vous attendre au CES 2021.



La 5G sera importante, encore une fois

Big data connections. IOT – internet of things. Future technology digital concept on blurred abstract background of world map night city scape


En temps normal, Samsung a le plus grand stand du salon, l’événement de presse le plus spectaculaire et un flot de nouvelles annonces sur les téléviseurs, les appareils audio, les ordinateurs, les appareils électroménagers et les chatbots bizarres comme ceux de l’année dernière sur l’IA au néon. Samsung organise un événement Samsung Unpacked – apparemment pour son prochain smartphone phare, le Galaxy S21 – le même jour que l’ouverture du salon virtuel du CES, le jeudi 14 janvier. Samsung co-localise essentiellement son plus grand événement mobile de l’année au CES pour 2021.

Le plus gros gadget sera au centre de l’attention.

Les constructeurs automobiles utilisent le CES comme plateforme pour parler de ce qu’ils appellent la « numérisation et l’électrification » de la voiture depuis plus d’une décennie maintenant. Ce sont surtout les plus grands constructeurs automobiles du monde qui en parlent, qui fabriquent de beaux prototypes mais qui ont traîné des pieds pour réaliser de réels progrès.

Cependant, l’élan s’accélère en 2021, qui est une année charnière pour les véhicules électriques. Les constructeurs automobiles convertissent certaines des marques les plus emblématiques de l’industrie en VE, notamment la Mustang, la Ford F-150 et le Hummer. Tesla vient d’atteindre le demi-million de véhicules vendus en 2020, un chiffre longtemps décrié et mis en doute par l’industrie automobile. Le mardi 12 janvier, Mary Barra, PDG de General Motors, prononcera le discours d’ouverture du CES et de nouvelles annonces de véhicules vont être faites.

Les OLED transparents vont créer le buzz avec de nouveaux cas d’usage

Avec le télétravail et le confinement, comme nous sommes plus nombreux à la maison, à observer les chaînes d’informations (ou les dernières séries de Netflix!), les téléviseurs sont très demandés. C’est pourquoi nous sommes toujours attentifs aux prochaines attractions télévisuelles au CES. Il y a toujours une télévision massive ou une télévision à enrouleur ou une autre nouvelle technologie d’écran impressionnante – bien que rusée – qui devient le fleuron du CES. Cette année, il s’agira probablement des écrans OLED transparents de LG. Ceux-ci passent de 10 % à 40 % de transparence, ce qui ouvre de nouvelles possibilités pour de nombreux cas d’utilisation créative. Parmi ceux que LG présentera au CES 2021, citons un lit intelligent où l’écran OLED s’élève du pied de lit, une fenêtre de métro intelligente où les plans et les horaires sont superposés sur la vitre, et une cloison de restaurant entre les cabines où vous pouvez voir de grandes images des articles du menu et même regarder un chef cuisiner préparer votre repas.

La pandémie mondiale et un wagon de solutions miracles plus ou moins pertinentes

Les entreprises vont proposer de nombreuses technologies pour aider les gens à faire face aux craintes liées à COVID-19 (ou à ses variants, mutants… diverses et variés). Elles s’attaquent aussi à la situation de confinement ou d’enfermement dans la vie et au travail et à l’apprentissage à domicile. Dans les domaines de la santé et de la maison intelligente, nous allons notamment découvrir des masques high-tech, des purificateurs d’air intelligents, davantage d’appareils mains libres, des lampes UV-C pour tuer les germes. Les fabricants d’ordinateurs vont certainement se pencher sur toutes celles et tous ceux qui travaillent à domicile pour leur proposer des appareils et des accessoires qui leur faciliteront la vie au travail. Les vendeurs de divertissement à domicile proposeront des téléviseurs, des barres de son et des appareils et services de diffusion en continu à un public qui n’a toujours pas accès à la quasi-totalité de ses divertissements dans le salon.



Moins de fournisseurs que les années précédentes

Cette année, le CES virtuel mettra en vedette environ 2 000 fournisseurs. Pour situer le contexte, le salon de l’année dernière à Las Vegas en comptait 4 500.

Le CES souffre donc, comme tous les grands salons et congrès. Cette édition en ligne sera une première. Voyons le résultat en terme d’audience et si le CES21 parvient à se réinventer dans ce modèle 100 % en ligne.