CODIR et RH : Catalyseurs de l’Innovation dans l’Entreprise

🚀 Cultiver l’Intrapreneuriat : Le CODIR et les RH, Moteurs de l’Innovation

Dans un marché en constante évolution, l’innovation et l’esprit entrepreneurial au sein des organisations (ou intrapreneuriat) ne sont plus des options, mais des nécessités stratégiques. Le succès d’une telle culture repose sur une collaboration forte entre la direction (CODIR) et la fonction Ressources Humaines (RH).

I. Le Rôle Stratégique du CODIR : Définir la vision et le cadre

Le CODIR doit agir comme le garant et le promoteur de l’innovation, en définissant la direction, en allouant les ressources et en modélisant le comportement souhaité.

1. Créer une culture de la confiance et de l’expérimentation

C’est le pilier de toute initiative intrapreneuriale. L’échec ne doit pas être sanctionné, mais perçu comme une étape d’apprentissage essentielle.

  • Tolérance à l’échec mesuré : Le CODIR doit communiquer activement sur le fait que l’échec est autorisé, voire encouragé, tant qu’il est source d’enseignement (« Fail fast, learn faster »).
  • Exemple qui fonctionne : L’entreprise peut organiser des « Célébrations de l’Échec » (ou Failure Fairs) où les équipes partagent publiquement ce qu’elles ont appris de projets non aboutis. Cela démystifie l’échec et met en lumière l’apprentissage.

2. Allouer du temps et des ressources spécifiques

L’innovation ne peut pas se faire en plus des tâches quotidiennes. Le CODIR doit sanctuariser du temps et un budget pour l’expérimentation.

  • Le temps à 20 % : Inspiré par Google, permettre aux employés de dédier une partie de leur temps de travail (par exemple, 10 % ou 20 %) à des projets personnels ou des idées qui ne sont pas directement liées à leurs objectifs habituels.
  • Fonds d’amorçage interne : Mettre en place un budget dédié aux « mini-startups » internes. Les équipes peuvent soumettre des propositions et obtenir un financement rapide pour un prototype initial.

3. Diriger par l’exemple et la stratégie

L’engagement doit venir du sommet. Les dirigeants doivent être des modèles de curiosité et d’ouverture.

  • CODIR Thématique : Intégrer un point récurrent et significatif sur l’innovation et l’intrapreneuriat dans l’ordre du jour des CODIR mensuels ou organiser des CODIR thématiques annuels entièrement dédiés à la stratégie d’innovation.
  • Mentorats par les Leaders : Les membres du CODIR peuvent parrainer personnellement des projets intrapreneuriaux, leur offrant visibilité et accès direct aux ressources.

II. Le Rôle des RH : Attirer, Développer et Récompenser l’Esprit Entrepreneurial

Les RH sont le partenaire stratégique du CODIR pour mettre en œuvre cette culture, en agissant sur le recrutement, la formation, la structure et la reconnaissance.

1. Recruter et former l’esprit entrepreneurial

La détection et le développement des compétences nécessaires à l’intrapreneuriat sont primordiaux.

  • Recrutement axé sur les compétences douces (soft skills) : Prioriser la curiosité, la résilience, la pensée critique et l’audace, en utilisant des mises en situation plutôt que des entretiens classiques.
  • Exemple qui fonctionne : Mettre en place des « Bootcamps Intrapreneuriaux » où les collaborateurs existants sont formés aux méthodologies de Lean Startup, au Design Thinking et à la prise de risque mesurée. Cela permet de diffuser l’état d’esprit à tous les niveaux.

2. Assurer la flexibilité organisationnelle et l’autonomie

L’innovation prospère dans des environnements qui permettent l’autonomie et la collaboration au-delà des silos traditionnels.

  • Équipes pluridisciplinaires : Faciliter la constitution d’équipes temporaires et transversales (interfonctionnelles) pour les projets d’innovation. Les RH peuvent assouplir les règles d’affectation pour que les employés puissent se joindre à ces projets sans quitter complètement leurs fonctions initiales.
  • Délégation de pouvoir : Accorder aux managers et aux chefs de projet intrapreneuriaux une autonomie accrue en matière de budget, de recrutement temporaire et de prise de décision, réduisant ainsi la bureaucratie.

3. Reconnaître et récompenser l’initiative

La reconnaissance est la clé de la pérennité de l’intrapreneuriat. Elle ne doit pas se limiter au succès commercial.

  • Rémunération et incitations : Les RH peuvent intégrer l’investissement dans l’innovation comme un critère dans les entretiens annuels et les systèmes de primes. La récompense ne doit pas être uniquement financière, elle doit aussi inclure la reconnaissance publique ou l’accès à des formations de haut niveau.
  • Exemple qui fonctionne : Créer un programme d’« Intrapreneurs en Résidence » ou de « Jours de l’Innovation » qui permet aux employés de travailler exclusivement sur leur projet pendant une période donnée, avec le soutien de la direction. Le succès du fondateur d’AlloResto, Sébastien Forest, en est un exemple, soulignant l’importance de développer l’esprit entrepreneurial des collaborateurs pour faire naître les processus de demain.

Soutenir et développer l’esprit entrepreneurial est un acte de transformation culturelle mené conjointement par le CODIR et les RH.

Le CODIR définit la vision et le cadre de la prise de risque, tandis que les RH mettent en place les mécanismes humains pour que cette vision devienne réalité.

En cultivant la confiance, en allouant des ressources spécifiques et en récompensant l’initiative, l’entreprise transforme ses employés en intrapreneurs, assurant ainsi son agilité et sa croissance future.

Pour que l’innovation ne soit pas qu’un mot à la mode, mais un moteur stratégique, le CODIR doit l’intégrer de manière régulière, mesurable et orientée action dans ses réunions mensuelles.

Voici comment votre CODIR peut intégrer l’innovation de manière plus structurelle :

4. 📅 Sanctuariser un « Point Innovation » stratégique

L’innovation ne doit pas être traitée en « divers » à la fin de la réunion, mais comme un sujet clé, au même titre que les résultats financiers ou la performance commerciale.

  • Heure et durée fixes : Dédiez un créneau temporel fixe et significatif (par exemple, 30 à 45 minutes) au début ou au milieu de la réunion.
  • Intitulé précis : Nommez clairement ce point, par exemple : « Revue Stratégique de l’Innovation » ou « Avancement des Projets Intrapreneuriaux« .
  • Rotation des présentateurs : Ne laissez pas toujours le même Directeur de l’Innovation présenter. Invitez un intrapreneur ou un chef de projet pilote différent chaque mois à présenter son avancement, ses défis, et ses besoins de décision.

5. 📊 Mettre en place des indicateurs de performance clés (KPIs)

On gère ce que l’on mesure. Le CODIR doit suivre des indicateurs qui reflètent l’effort d’innovation, et non seulement le résultat final.

Catégorie de KPIExemples d’Indicateurs à SuivreObjectif
Input (Effort)* Nombre de propositions d’idées soumises par les employés (mois/mois).Mesurer l’engagement des collaborateurs.
* Budget alloué vs. Budget consommé dans le fonds d’amorçage interne.Assurer l’utilisation des ressources.
Processus (Vitesse)* Temps moyen entre l’idée et le premier prototype (MVP).Réduire la bureaucratie et accélérer l’expérimentation.
* Taux de conversion de l’Idée au Projet Pilote.Évaluer l’efficacité du filtre d’idées.
Output (Résultat)* Revenu généré par les produits lancés au cours des 3 dernières années.Mesurer l’impact financier réel de l’innovation.
* Taux de satisfaction des utilisateurs des nouveaux services.Mesurer l’adoption par le marché.

6. 🎯 Se concentrer sur les décisions critiques

Le rôle du CODIR n’est pas de micro-gérer les projets, mais de prendre les décisions stratégiques qui les débloquent ou les orientent.

  • Le moment du « Go/No-Go » : Chaque mois, prévoir 1 à 2 minutes pour confirmer le passage d’un projet intrapreneurial à l’étape suivante (par exemple : de l’étude de faisabilité au prototype, ou du prototype au lancement pilote).
  • Règles de décision claires : Définir en amont les critères de financement pour chaque étape (ex. : Si le MVP atteint X utilisateurs et un taux de conversion Y, le projet reçoit un financement supplémentaire de 50 000 €). Cela permet d’éviter les débats interminables.
  • Supprimer les obstacles : Le CODIR doit passer en revue les blocages identifiés par les équipes d’innovation (problèmes juridiques, accès à des données, besoin d’une ressource RH spécifique) et assigner un membre du CODIR pour lever cet obstacle avant la prochaine réunion.

7. 🧠 Promouvoir l’ouverture et la veille

L’innovation se nourrit du monde extérieur.

  • Capsule de Veille Stratégique : Dédiez 5 minutes à la présentation par un membre désigné (qui change chaque mois) d’une tendance marché, d’une technologie émergente ou d’un concurrent inattendu susceptible d’impacter l’entreprise.
  • Discussion « Et si… » : Terminez le point innovation par une question ouverte sur l’impact potentiel de cette veille sur la stratégie actuelle de l’entreprise : « Et si nos clients utilisaient la Réalité Augmentée pour nos produits ? »

En transformant le « Point Innovation » en un processus structuré de revue des KPIs, de prise de décision et de veille stratégique, votre CODIR passera d’un organe de supervision à un Comité d’Investissement et d’Orientation Stratégique pour l’innovation.


Quelle est la première étape la plus simple que votre CODIR pourrait mettre en œuvre le mois prochain pour commencer cette transformation ?

Est-ce le bon moment de (re)donner un sens à votre carrière ?

🔑 Bilan de compétences, dans quel cas est-ce pertinent ?

Vous sentez-vous parfois à la croisée des chemins ? Votre métier ne vous apporte plus la même satisfaction, ou peut-être avez-vous une vague envie de changement sans savoir par où commencer ?

Le Bilan de Compétences est bien plus qu’une simple évaluation : c’est une pause structurée dans votre parcours pour faire le point sur qui vous êtes, ce que vous savez faire et ce qui vous anime vraiment. C’est l’outil idéal pour transformer le flou en un plan d’action concret.

💡 Les Signaux : Quand faut-il investir dans un Bilan de Compétences ?

Investir dans un bilan est une démarche personnelle et réfléchie. Voici les situations et les déclencheurs les plus fréquents qui justifient de se lancer :

🛑 Le Plafond de Verre et l’Ennui

  • Vous stagnez : Vous maîtrisez parfaitement votre poste, mais l’évolution interne est bloquée ou ne vous intéresse plus.
  • La perte de sens : Vous vous levez sans enthousiasme, le manque de motivation est chronique.
  • L’usure professionnelle : Vous sentez que vos compétences sont sous-utilisées ou que votre environnement de travail vous épuise.

🔄 L’Appel du Changement et de la Reconversion

  • Le rêve d’un autre métier : Vous avez une idée de reconversion, mais vous avez besoin de valider sa faisabilité et d’analyser l’écart entre vos acquis et les prérequis de ce nouveau rôle.
  • La nécessité de bouger : Votre secteur est en crise ou votre poste est menacé, vous devez anticiper votre transition professionnelle.
  • Le retour à l’emploi : Après une longue pause (congé parental, maladie), vous avez besoin de réévaluer vos compétences et de redéfinir votre projet avant de reprendre votre carrière.

❓ Le Flou et le Besoin de Clarification

  • L’incertitude totale : « Je sais que je veux changer, mais je ne sais pas quoi faire. » Le bilan vous aide à identifier vos motivations profondes et les secteurs qui résonnent avec vos valeurs.
  • La valorisation des acquis : Vous avez acquis des compétences informelles (via le bénévolat, des projets personnels) que vous souhaitez intégrer et valoriser dans votre CV ou votre futur poste.

📅 La Bonne Fréquence : Quand refaire un bilan ?

Le bilan de compétences n’a pas de date d’expiration légale, et il n’est pas conçu pour être fait tous les ans !

La démarche est avant tout situationnelle. Il est généralement conseillé d’y recourir tous les 5 à 10 ans, ou chaque fois que vous traversez une période de transition majeure :

  • Après une prise de poste importante (pour valider votre adaptation et vos nouvelles compétences).
  • Lors d’une hésitation entre deux orientations de carrière.
  • Quand vous souhaitez lancer un projet entrepreneurial (pour analyser la cohérence de vos compétences avec celles requises).

L’important n’est pas la date, mais le besoin de faire le point face à un changement ou une insatisfaction.


🤝 L’Accompagnement : Comment choisir son partenaire ?

Le succès de votre bilan dépend énormément de la qualité de l’accompagnement. C’est un investissement personnel, alors soyez exigeant dans votre choix.

1. La Certification et le Cadre

Vérifiez que l’organisme est certifié Qualiopi. Cette certification garantit que le processus est sérieux, que les étapes sont respectées (les fameuses 3 phases : préliminaire, investigation, conclusion) et que l’organisme est habilité à recevoir des financements publics (comme ceux de votre Compte Personnel de Formation – CPF).

2. La Méthodologie et les Outils

Assurez-vous que l’approche n’est pas uniquement basée sur des entretiens. Un bon bilan doit inclure :

  • L’utilisation de tests validés (personnalité, intérêts professionnels).
  • Une phase d’enquête terrain (enquêtes métiers) pour valider la réalité de votre projet.
  • Un travail sur les compétences transférables.

3. Le Facteur Humain (Le « Fit »)

Prenez le temps d’un premier entretien gratuit et sans engagement. C’est crucial ! Votre consultant doit vous inspirer confiance. Vous allez lui confier votre parcours et vos doutes. Le sentiment de sécurité et la qualité du rapport humain sont souvent les clés d’un bilan réussi.

Rappel important : La synthèse finale du bilan de compétences est un document confidentiel qui vous appartient exclusivement. Vous seul(e) décidez de la transmettre ou non à votre employeur.


Prêt à faire le premier pas ?

Si vous vous reconnaissez dans ces déclencheurs, c’est peut-être le signe qu’il est temps de prendre le contrôle de votre trajectoire professionnelle.

Pour en savoir plus, visitez notre page dédiée aux bilans de compétences :

Savoir où vous en êtes en 3 temps 3 mouvements !!! – Shaping tomorrow

Découvrir les Métiers de l’Hydrogène : Emplois et Compétences Clés

🚀 Hydrogène : Les Métiers d’Avenir et les Compétences Clés à Développer Maintenant

L’hydrogène décarboné est au cœur de la transition énergétique, s’imposant comme une solution incontournable pour décarboner l’industrie lourde et la mobilité. Cette filière en plein essor crée un marché de l’emploi dynamique et diversifié.

Pour celles et ceux qui cherchent à sécuriser leur employabilité future, il est temps de se positionner et d’acquérir les compétences spécifiques qui feront la différence.


🌍 La Filière Hydrogène : Un Écosystème Créateur d’Emplois

La filière hydrogène est une chaîne de valeur complète, allant de la production à l’utilisation, et nécessite une multitude de profils :

  • Production : Ingénieurs et techniciens pour la conception, la fabrication et la maintenance des électrolyseurs (production d’hydrogène vert).
  • Stockage et Transport : Experts en génie des matériaux, chaudronniers, tuyauteurs et soudeurs spécialisés pour les réservoirs, les pipelines et les stations de ravitaillement.
  • Conversion (Piles à Combustible) : Ingénieurs et techniciens en génie électrique, mécanique et mécatronique pour la conception et la maintenance des piles utilisées dans les véhicules ou l’industrie.
  • Applications et Maintenance : Techniciens de maintenance industrielle, électriciens, conducteurs de travaux pour l’installation, l’exploitation et le SAV des équipements.
  • Fonctions Support : Des profils en QHSE (Qualité, Hygiène, Sécurité, Environnement), commerce, finance, et gestion de projet, nécessitant une « coloration hydrogène ».

Selon France Hydrogène, plus de 100 000 emplois pourraient être créés d’ici 2030, allant de l’opérateur au niveau Bac+5 et plus.


🛠️ Les Compétences Techniques Spécifiques à Maîtriser

Si de nombreux métiers existants (soudeurs, électriciens, mécaniciens) sont nécessaires, une spécialisation H2 est un atout majeur.

  • Maîtrise du Génie Industriel : Une base solide en génie électrique, mécanique des fluides, thermique et des procédés est essentielle, notamment pour la conception des systèmes (électrolyseurs, piles à combustible).
  • Expertise en Matériaux et Assemblage : L’hydrogène interagit de manière spécifique avec les métaux. Les soudeurs, tuyauteurs et chaudronniers doivent maîtriser les techniques d’assemblage (soudage TIG, électrode enrobée) et les matériaux adaptés aux hautes pressions.
  • Sécurité et Réglementation (HSE) : L’hydrogène présente des risques (explosion, pression, fragilisation des matériaux). La connaissance approfondie des normes de sécurité (notamment ATEX) et des protocoles d’intervention est cruciale.
  • Électronique et Automatisme : Les installations (stations de recharge, lignes de production) sont automatisées. Des compétences en câblage électrique et électromécanique, ainsi qu’en gestion des automatismes, sont très recherchées.

🧠 Les Compétences Transversales (Soft Skills) de l’Avenir

Au-delà des savoir-faire techniques, l’évolution rapide de la filière exige des qualités humaines et professionnelles adaptées :

  1. Flexibilité et Adaptabilité : La technologie H2 est en constante évolution. La capacité à apprendre rapidement de nouvelles techniques et à s’adapter à des projets pilotes ou des infrastructures innovantes est primordiale.
  2. Sens de l’Innovation : Travailler dans ce secteur, c’est contribuer à une technologie d’avenir. L’esprit critique, la curiosité et l’envie de participer à la R&D sont des atouts précieux.
  3. Compétences Multi-Domaines : Les ingénieurs ou techniciens « multitâches » (combinant mécanique, électricité et automatisme) sont très prisés pour leur vision globale de la chaîne de valeur.
  4. Gestion des Risques : Une rigueur et une attention particulière aux aspects Qualité, Sécurité et Environnement sont non négociables, compte tenu des spécificités du gaz.

🎓 Comment Se Former Dès Aujourd’hui ?

L’offre de formation se structure progressivement pour répondre à la demande :

  • « Coloration Hydrogène » : De nombreux métiers existants nécessitent juste un module de spécialisation. Cherchez des formations courtes ou des certificats professionnels (par exemple, sur la sécurité H2 ou la conception de PAC).
  • Formations Initiales : Les écoles d’ingénieurs (génie électrique, mécanique, chimie) et les lycées professionnels (Bac Pro, BTS, Licence Pro en maintenance industrielle, électrotechnique) intègrent de plus en plus de modules dédiés à l’hydrogène.
  • Formation Continue : Des organismes comme l’Afpa, l’INSTN ou des universités proposent des formations certifiantes pour les professionnels en reconversion ou en montée en compétences.

👉 Le mot d’ordre : Ne pas attendre ! Le développement de la filière est exponentiel. Se former aujourd’hui, c’est s’assurer une place de choix dans l’industrie de demain.

🎤 Témoignages : Le Quotidien des Professionnels de la Filière Hydrogène

L’industrie de l’hydrogène est une aventure professionnelle passionnante, caractérisée par l’innovation, des défis techniques constants et un fort sentiment de contribution à la transition énergétique. Les témoignages de ceux qui y travaillent révèlent des parcours variés et des attentes claires en matière de compétences.


🧑‍🔧 Le Technicien de Maintenance : Un Profil Multitechnique

Le cœur des opérations repose sur les techniciens d’exploitation et de maintenance, notamment ceux qui assurent le bon fonctionnement des stations de ravitaillement ou des sites de production (électrolyseurs) .

  • Le Quotidien : Il est très diversifié. Romuald Pierron, technicien de maintenance chez Air Liquide (mentionné dans les recherches), décrit des missions allant de la maintenance préventive et curative sur les stations, à des interventions complexes sur des systèmes haute pression. Un autre technicien de station hydrogène (Air Liquide) évoque son rôle de multitâche, agissant comme les « mains et les yeux » des ingénieurs sur le terrain.
  • Les Compétences Clés :
    • Polyvalence technique : Maîtrise de l’automatisme, de l’électricité, et des systèmes à gaz sous haute pression (entre 350 et 700 bar).
    • Sécurité (HSE) : La connaissance et l’application stricte des procédures de sécurité sont fondamentales en raison des risques inhérents à l’hydrogène.
    • Pédagogie : Capacité à rassurer les usagers (chauffeurs de taxi, par exemple) en cas de problème et à former les nouveaux arrivants sur ces technologies de pointe.

👩‍💻 L’Ingénieur et Chef de Projet : De l’Ancien Monde aux Énergies Nouvelles

Les ingénieurs sont au cœur du développement de la filière, souvent en transition depuis des secteurs plus matures (pétrole, gaz, énergies renouvelables).

  • L’Évolution des Parcours : Des profils comme Aurélie Duplessis, ingénieure procédés de formation, illustrent cette transition. Après quinze ans dans l’industrie pétrolière et gazière, elle a choisi l’hydrogène, signe que l’expertise industrielle est valorisée et transférable, à condition d’acquérir une « coloration hydrogène ».
  • Le Rôle :
    • Référent Technique : Sébastien, référent hydrogène (diplômé ENSTA Bretagne), met en lumière le caractère passionnant de son métier, impliquant la captation et la conversion de l’hydrogène.
    • Gestion de Projet : Émeline Quarin, responsable de projets d’études chez Teréga, souligne la diversité des missions, notamment sur la conversion des canalisations pour l’hydrogène (gazoducs).
  • Les Qualités Requises :
    • Vision Globale : Capacité à travailler sur l’ensemble de la chaîne de valeur, de la production (électrolyseurs) au stockage et à la distribution.
    • Innovation : Être prêt à relever des défis techniques, car l’optimisation des coûts, du stockage et de la durabilité des piles à combustible reste un enjeu majeur.

📈 L’Avenir de la Filière vu par les Acteurs

Malgré les défis technologiques et les efforts nécessaires pour faire baisser les coûts, la filière affiche un optimisme mesuré quant à son avenir :

  • Potentiel Confirmé : Les professionnels s’accordent à dire que l’hydrogène est une technologie d’avenir, très pertinente pour le stockage d’énergie longue durée et la décarbonation des applications lourdes (camions, trains, industrie).
  • Besoin en Compétences : Le plan France 2030, doté de milliards d’euros, confirme le soutien de l’État. Les besoins en recrutement sont importants, notamment en techniciens et opérateurs pour l’exploitation et la maintenance, qui devraient représenter jusqu’à 80% de la demande à partir de 2028.
  • Enjeux : Les professionnels appellent à une constance du soutien de l’État et insistent sur l’importance de former les talents pour industrialiser le secteur de façon pérenne.

Cette vidéo propose le témoignage de Sébastien, un ingénieur devenu référent hydrogène après avoir travaillé sur l’éolien offshore, et aborde son quotidien dans ce domaine en pleine expansion. Sébastien, référent hydrogène, diplômé ENSTA Bretagne

Sébastien, référent hydrogène, diplômé ENSTA Bretagne – YouTube

ENSTABretagne_rentrée2025 · 275 vues

Pour aller plus loin dans les compétences du futur et dans les métiers de la transition énergétique, voici ma collection d’e-books.

Du même auteur sur Kindle : https://www.amazon.fr/dp/B0FQK21KXN

Unlocking AI Value for SMEs and Public Sectors

Rewiring for value: How SMEs and the Public Sector can seize the AI advantage

The era of AI experimentation is over.

According to McKinsey’s “The State of AI: Global Survey 2025,” organizations are moving past pilots and fundamentally “rewiring” their core operations to capture trillions in potential economic value.

With over 88% of organizations now reporting AI use in at least one business function—and the adoption of Generative AI (Gen AI) spiking across the board—the competitive landscape is shifting rapidly.

For Small and Medium-sized Enterprises (SMEs) and Public Sector organizations, this shift presents both an existential challenge and a massive opportunity.

The 2025 survey highlights that the true advantage lies not in adopting the technology, but in the transformation it drives.


1. AI for SMEs: Bridging the Adoption Divide

The McKinsey survey is clear: larger organizations (those with over $500 million in revenue) are accelerating their AI transformation faster than smaller counterparts. This trend signals a growing AI divide, largely because extracting value requires structural changes—including redesigning workflows, dedicating C-suite oversight, and making significant talent investments—which often strain the limited resources of SMEs.

The SME Strategy: Focus on Targeted, High-Impact Gen AI

Instead of attempting enterprise-wide overhauls, the successful SME must focus on adopting AI in strategic areas where low-cost Gen AI tools can deliver immediate, measurable impact:

  • Customer Operations: Deploying Gen AI assistants to deflect routine queries and reduce customer handle time is a low-barrier-to-entry use case cited in the survey findings. This frees human staff to handle complex issues, a direct path to improving customer satisfaction and competitive differentiation.
  • Marketing and Sales: Leveraging AI for content creation, personalized customer outreach, and audience modeling can dramatically boost marketing performance and accelerate time-to-market without requiring large, dedicated teams.
  • Software Engineering (for tech-focused SMEs): Gen AI coding assistants significantly augment developer productivity, allowing small teams to achieve disproportionate output.

From Technology to Transformation

The most crucial takeaway for SMEs is that the value of AI is unlocked through workflow redesign. Simply layering AI onto existing broken processes will yield minimal results. SMEs must:

  1. Prioritize Reskilling: The report notes that organizations are increasingly focused on upskilling existing staff rather than just hiring scarce AI talent. For SMEs, this is vital. Retraining employees to work alongside AI tools (e.g., prompt engineering, data literacy) is more feasible and cost-effective than a large-scale hiring spree.
  2. Adopt Hybrid Governance: Smaller organizations are more likely to use hybrid or partially centralized models for AI adoption. This flexible approach, which distributes some resources across functions while maintaining central oversight for data standards, allows SMEs to adapt quickly without the rigidity of a massive Center of Excellence.

2. The Public Sector: Scaling Efficiency and Trust

For Public Sector organizations, AI’s potential is measured not just in EBIT (Earnings Before Interest and Taxes) impact, but in improved citizen services, operational efficiency, and strengthened compliance. While the Public Sector was not exclusively detailed, the survey’s findings on the necessity of governance and structural change apply directly to government bodies and agencies.

AI’s Value Proposition in Governance and Operations

Public Sector entities must focus on the AI use cases that streamline complex, high-volume processes and enhance decision-making:

  • Operations and Efficiency: Implementing AI for predictive maintenance (e.g., infrastructure), smart scheduling (e.g., transport, resources), and automated workflows can cut operational downtime and dramatically improve throughput—core drivers of public service value.
  • Risk and Compliance: AI-driven anomaly detection strengthens fraud prevention and enhances regulatory reporting capabilities, a critical function for maintaining public trust and fiscal responsibility.
  • Citizen Engagement: Using Gen AI for service portals can deflect routine citizen queries (e.g., license renewals, benefits information), ensuring 24/7 service availability and reducing the burden on human staff.

The Imperative of Responsible AI Governance

A standout theme in the 2025 survey is the maturation of Responsible AI (RAI). As AI scales, so do risks related to:

  • Inaccuracy/Hallucination in Gen AI outputs.
  • Data privacy and cybersecurity vulnerabilities.
  • Ethical concerns around bias and explainability.

For the Public Sector, where services must be equitable and transparent, formal AI governance is non-negotiable. McKinsey notes that executive ownership of AI governance is a key differentiator for success. Public sector leaders must follow suit, moving beyond awareness to implement robust model monitoring tools, formal review boards, and transparency standards for every AI application. Responsible deployment builds the critical public trust necessary for widespread AI adoption in government services.


Conclusion: Transformation, not just technology

The McKinsey “State of AI: Global Survey 2025” serves as a rallying cry:

AI is no longer a side project; it is now a strategy lever.

Whether it’s an SME looking to maximize a small team’s output or a government agency aiming to serve millions more efficiently, success hinges on the willingness to fundamentally redesign workflows and treat AI as a core organizational design question.

The organizations that are succeeding are those focused on embedding AI into their corporate strategy, prioritizing reskilling, and building robust governance frameworks. For SMEs and the Public Sector alike, the future advantage belongs to those who adapt now and start the essential work of rewiring their enterprises for the age of artificial intelligence.

Guide pour l’entrepreneuriat après un emploi à l’ONU, comment rester à Genève quand toutes les organisations internationales licencient ?

🇨🇭 Créer son entreprise en Suisse après la perte d’emploi dans une Organisation Internationale : une voie vers le maintien de son statut

La perte d’un poste au sein d’une Organisation Internationale (OI) en Suisse est un moment charnière. Au-delà du défi professionnel, le personnel non affilié aux assurances chômage suisses et titulaire d’une carte de légitimation du DFAE (Département fédéral des affaires étrangères) se retrouve face à une urgence administrative : la potentielle perte du droit de séjour.

Cette urgence administrative est souvent incompatible avec un retour à l’emploi dans des conditions comparables à leurs postes au sein des organisations internationales, surtout dans le cycle économique actuel particulièrement difficile.

La création d’une entreprise ou l’exercice d’une activité indépendante peut alors devenir une stratégie vitale pour obtenir un titre de séjour relevant du droit des étrangers (LEI) et continuer à vivre en Suisse.


Le Défi : Mutation du statut particulier au droit commun

Le personnel des OI bénéficie d’un statut particulier, avec une carte de légitimation qui tient lieu d’autorisation de séjour.

La cessation d’emploi entraîne l’obligation de restituer cette carte et, sauf exceptions (comme la retraite ou le fait de récupérer une autorisation détenue avant l’OI), de quitter le territoire ou de solliciter une nouvelle autorisation de séjour conformément à la Loi fédérale sur les étrangers et l’intégration (LEI).

Pour les ressortissants de pays tiers (hors UE/AELE), le passage à une activité lucrative en Suisse, qu’elle soit salariée ou indépendante, est soumis à des conditions strictes et à l’obtention d’un permis de séjour.

💡 L’Option de l’Indépendance : Un Plan de Sauvegarde, le plan B qui devient le plan A.

Pour les anciens employés d’OI souhaitant rester, la création d’une entreprise individuelle (raison individuelle) ou d’une société (SARL, SA) en Suisse est l’une des voies possibles pour obtenir un permis de séjour lié à une activité lucrative. Surtout lorsque les entreprises reconnaissent des cycles de recrutement qui peuvent aller jusque 6 mois…

1. L’Examen de l’Intérêt Économique (Non-UE/AELE)

C’est l’étape la plus critique.

Pour un ressortissant de pays tiers, l’autorisation d’exercer une activité indépendante est soumise à l’examen de l’intérêt économique pour la Suisse (ou pour le canton concerné, comme Genève ou Vaud).

  • Démonstration de la valeur ajoutée : Il ne suffit pas de créer une entreprise ; il faut prouver qu’elle apporte un bénéfice mesurable à l’économie locale.
  • Cela peut être démontré par :
    • L’innovation du projet.
    • La création potentielle d’emplois pour des Suisses ou des résidents.
    • Un investissement conséquent.
    • Un marché viable et des perspectives de croissance concrètes.
  • Viabilité financière : L’entrepreneur doit pouvoir démontrer des ressources financières suffisantes pour le lancement et l’exploitation durable de son activité, ainsi que pour subvenir à ses propres besoins sans recourir à l’aide sociale.

2. La procédure de changement de statut

Les démarches sont cruciales et doivent être entamées rapidement après la perte d’emploi, avant l’expiration du délai accordé pour la restitution de la carte de légitimation.

  • Demande d’Autorisation de Séjour : Il faut déposer une demande auprès de l’autorité cantonale des migrations et de l’emploi (OCPM à Genève, SPOP dans le canton de Vaud) pour obtenir une autorisation de séjour avec activité lucrative indépendante.

  • Le Dossier de Demande : Le dossier doit être complet et convaincant. Il inclut généralement :
    • Un Business Plan détaillé (stratégie, marché, prévisions financières).
    • La preuve des qualifications professionnelles (diplômes, licences).
    • La preuve du financement de l’entreprise.
    • Les formulaires de demande de permis.

📝 Conseil : L’anticipation est essentielle. Dès la notification de la fin de contrat, il est impératif de se faire conseiller par un avocat spécialisé en droit des étrangers et par un expert en création d’entreprise.


🔑 Points clés pour un succès durable

Le maintien du permis de séjour est subordonné à la viabilité continue de l’activité indépendante.

  • Le Maintien de la Conformité : L’entreprise doit se conformer à toutes les obligations légales, fiscales et sociales suisses. L’inscription à l’AVS/AI/APG en tant qu’indépendant est obligatoire.
  • Preuve de Revenu : L’activité doit générer des revenus suffisants pour éviter la dépendance à l’aide sociale, condition essentielle au renouvellement du titre de séjour.

La création d’une entreprise offre une opportunité de reconversion professionnelle tout en assurant une transition légale de statut en Suisse. C’est une démarche complexe qui exige de la rigueur, une vision entrepreneuriale claire, et un dossier juridique solide pour convaincre les autorités migratoires de l’intérêt de la présence de l’ancien fonctionnaire international sur le territoire.

1. Rendre le business plan agile : Clé de la Réussite Entrepreneuriale

Dans un environnement caractérisé par la volatilité, l’incertitude, la complexité et l’ambiguïté (monde « VUCA »), Yves Zieba soutient que le Business Plan (BP) traditionnel n’est pas mort, mais qu’il doit impérativement se transformer pour devenir un outil de stratégie adaptative.

Approche Traditionnelle (Statique)Approche Agile (Recommandée)
Document rigide de 50 pages rédigé une seule fois.Document synthétique (10-20 pages) et évolutif.
Basé sur des prévisions linéaires et des chiffres théoriques à 3 ou 5 ans.Basé sur des hypothèses testables et des scénarios (optimiste, réaliste, pessimiste).
Met l’accent sur le détail formel.Privilégie le pragmatisme et la preuve terrain (tests rapides).

Selon M. Yves Zieba, l’exercice de planification du BP reste fondamental pour l’entrepreneur, car il agit comme :

  1. Un outil de réflexion stratégique interne : Il oblige à clarifier la vision, définir le modèle économique (souvent via le Business Model Canvas) et défier les hypothèses clés (marché, clients, concurrence).
  2. Une boussole essentielle : Il permet de guider l’entreprise vers l’agilité et la résilience, à condition d’être constamment mis à jour et confronté à la réalité du terrain.

La finalité n’est plus la prédiction, mais la préparation.

2. Outils et méthodes pour réussir cette transition

Cet article phare s’adresse aux professionnels aguerris, notamment ceux basés à Genève, qui se retrouvent en transition de carrière après avoir quitté des organisations internationales (telles que l’ONU, l’OMS, l’UNICEF) suite à des coupes budgétaires ou des changements de priorité.

Le constat : Le départ de ces organisations n’est pas seulement une perte d’emploi, mais une remise en question de l’identité professionnelle et un passage de la structure institutionnelle à l’incertitude du marché.

L’approche d’Yves Zieba :

  • Humaniser la transition : illustrer comment ces professionnels peuvent transformer leur expertise globale en opportunités locales (consulting, entrepreneuriat, ONG) en traduisant leurs compétences dans un langage connu par les recruteurs et par les investisseurs.
  • Les outils de transition : Il insiste sur la nécessité de :
    • Adopter un état d’esprit agile orienté sur les résultats et la performance du secteur privé suisse.
    • Développer un elevator pitch clair et commercial pour synthétiser leur proposition de valeur.
    • Construire un réseau flexible pour s’intégrer dans la communauté locale.

En bref, l’expertise d’Yves Zieba en création d’entreprise en Suisse combine une approche stratégique moderne (l’agilité) avec une connaissance précise du tissu économique et professionnel genevois et un large réseau local.

Yves Zieba se positionne comme un expert reconnu dans l’accompagnement à la création d’entreprise et au développement stratégique, en particulier en Suisse (Genève).

Une expertise multidisciplinaire pour l’entrepreneuriat

Yves Zieba est un chef d’entreprise, business coach et conférencier qui a fait de l’entrepreneuriat, de la stratégie agile et de l’innovation ses domaines de prédilection.

  • Entrepreneur en Suisse : Il a créé notamment SYNTEZIA Sàrl à Genève en 2022 et exerce également sous forme de raison individuelle (Yves Zieba) depuis 2016, avec pour objectif l’accompagnement dans les domaines de la création d’entreprise et du coaching.
  • Historique de carrière : Après plus de 13 ans d’expérience au sein de grands groupes, notamment pour Reuters (puis Thomson Reuters) en tant que Global Program Manager, Sales Efficiency, il est devenu entrepreneur indépendant.
  • Accompagnement ciblé : Son expertise couvre le coaching individuel pour transformer une vision en réalité entrepreneuriale, l’aide à la clarification de la vision, la structuration de la démarche et le développement du leadership. Il met l’accent sur l’importance de rendre le Business Plan Agile.
  • Focus sur la Transition : Ses publications abordent des sujets spécifiques comme les « Transition Tools for Geneva’s Displaced International Workers » (Outils de Transition pour les Travailleurs Internationaux déplacés de Genève), soulignant sa connaissance des problématiques de reconversion professionnelle dans le contexte genevois.

Ses Domaines d’Intervention

En tant qu’expert en création d’entreprise, il propose des services de conseil et de coaching basés sur :

  • La stratégie agile et le management de l’innovation.
  • Le Design Thinking comme levier d’innovation.
  • L’intégration de l’intelligence artificielle pour les PME.
  • Le développement commercial et la gestion de carrière pour accompagner les créateurs dans leur parcours.
  • L’investment readiness pour démontrer aux investisseurs que l’entreprise sera viable, rentable et performante dans toutes les dimensions.

Il intervient également en tant que conférencier et formateur sur ces sujets, notamment auprès de programmes universitaires (HEG, Université de Genève, EPFL Innovation Park).

En résumé, Yves Zieba est un conseiller de confiance et un coach d’affaires basé à Genève, dont l’expérience et les services sont clairement orientés vers l’aide aux individus et aux organisations souhaitant concrétiser et développer un projet entrepreneurial en Suisse.

Optimiser le Sourcing : Stratégies pour Candidats Spécialisés

🎯 Défi RH : Comment trouver les candidat.e.s que vous ne parvenez pas à atteindre ?

L’impasse du recrutement : Identifier et briser les murs invisibles

Chers Directeurs et Directrices des Ressources Humaines,

Nous connaissons tous ce scénario : un poste clé reste vacant, les annonces classiques ne donnent rien, et votre vivier de talents semble épuisé. Pour les profils rares, hyper-spécialisés (développeurs full-stack, experts en cybersécurité, techniciens de maintenance très spécifiques, etc.) ou ceux qui ne cherchent pas activement, les méthodes traditionnelles atteignent rapidement leurs limites.

Le problème n’est souvent pas un manque de talents sur le marché, mais un décalage entre vous cherchez et se trouvent réellement ces candidats. Il est temps d’adopter des stratégies de recrutement proactives et ciblées pour franchir cette impasse.


1. Redéfinir la cible : Aller au-delà de la Fiche de Poste

Avant de lancer la prochaine campagne, prenez du recul.

  • Audit des compétences critiques : Distinguez les compétences absolument nécessaires ($must-have$) des éléments négociables ($nice-to-have$). Êtes-vous en train de chercher un « mouton à cinq pattes » qui n’existe tout simplement pas ?
  • Valoriser les soft skills et le potentiel : Concentrez-vous sur l’adaptabilité, la curiosité et les méthodes de travail. Un candidat avec 70 % des compétences techniques et un excellent potentiel d’apprentissage vaut souvent mieux qu’un candidat « parfait » introuvable.
  • L’approche des « Talents Latents » : Cherchez des profils dans des secteurs adjacents ou des fonctions similaires. Un consultant en stratégie pourrait exceller dans un rôle de développement commercial, par exemple.

2. Décentraliser la recherche : Là où les talents se cachent

Les candidats rares ne consultent pas Pôle Emploi, Jobup, Xing ou LinkedIn tous les jours. Ils/elles sont ailleurs.

🌐 Le Sourcing de niche et événementiel

  • Événements spécialisés : Oubliez les salons généralistes. Participez ou organisez des meetups, des hackathons, des conférences sectorielles ou des webinaires techniques sur votre cœur de métier. Vous y trouverez des professionnels passionnés et engagés.
  • Plateformes techniques/communautaires : Pour les profils IT, explorez GitHub, Stack Overflow, Kaggle (Data Science), ou des communautés thématiques (groupes Slack, forums spécialisés). La clé est de contribuer à ces communautés avant de recruter.
  • Écoles et Universités (au-delà du stage) : Développez des partenariats pour des projets de recherche, des jurys d’examen, ou des chaires d’entreprise. Cela vous positionne comme un employeur de choix avant même la fin des études.

🤝 L’arme ultime : la cooptation (Employee Referral)

Les meilleurs candidats sont souvent déjà employés par des entreprises similaires.

💡 Conseil d’action : Mettez en place un programme de cooptation généreux et simple. Ne le limitez pas à l’argent ; proposez des jours de congé supplémentaires, des voyages, ou des cadeaux expérientiels. Un salarié est votre meilleur ambassadeur et sa recommandation est un gage de confiance.


3. Optimiser l’Expérience Candidat : L’effet Wahoo!

Même si vous trouvez la bonne personne, elle doit avoir envie de vous rejoindre.

  • Le « Personal Branding » de l’entreprise : Votre marque employeur doit parler aux valeurs de votre cible. Si vous recrutez un développeur, montrez-lui l’environnement technique, les projets innovants, et la culture d’apprentissage. S’il s’agit d’un poste manuel, mettez en avant la sécurité, la modernité des équipements et l’autonomie.
  • Transparence du Processus : Le temps est précieux. Un processus de recrutement court, clair et avec un feedback rapide est un facteur de différenciation majeur, surtout pour les candidats très demandés.
  • Les « Entretiens de Découverte » : Adoptez une approche moins interrogatoire et plus collaborative. Présentez le poste comme un défi à relever ensemble. Permettez au candidat de rencontrer sa future équipe et d’échanger sur les problèmes concrets de l’entreprise.

Conclusion

Le recrutement de talents rares est moins une question de quantité d’efforts que de qualité du ciblage. En sortant des sentiers battus, en valorisant vos employés comme source de cooptation et en offrant une expérience candidat exceptionnelle, vous transformerez l’impasse en opportunité.

C’est en allant les chercher où ils sont, et non où vous aimeriez qu’ils soient, que vous dénicherez la perle rare.


  • Quel est le poste le plus difficile à pourvoir dans votre entreprise en ce moment ? Partagez vos défis en commentaires !
  • Contactez-moi si vous cherchez la perle rare pour un poste bien déterminé.

Management Humain : Réinventer les Ressources Humaines

L’Humain au Cœur de la Stratégie : Management Humain et Ressources Humaines

Le Management Humain émerge comme une réponse aux limites de l’approche traditionnelle de la Gestion des Ressources Humaines (GRH), souvent perçue comme trop axée sur l’administration et la performance quantitative.

Le Management Humain : Reconnaissance et Travail Réel

Le Management Humain propose de voir le salarié non comme une simple « ressource », mais comme une personne réflexive, actrice et contributrice à l’établissement des normes d’action collective. Ses piliers sont :

  • Conception de l’Être Humain : Le collaborateur est un être réflexif, capable de jugement et de contribution.
  • Objet : Le travail réel, c’est-à-dire le travail tel qu’il est objectivement, collectivement et subjectivement vécu par les employés.
  • Finalité : La reconnaissance du travail effectué et de la personne.

Cette approche vise à ré-humaniser le travail, favorisant la dignité et l’engagement, ce qui conduit indirectement à une performance durable.

La Gestion des Ressources Humaines (GRH)

La GRH est la fonction stratégique qui assure l’alignement des collaborateurs sur les valeurs et la mission de l’organisation. Elle englobe :

  • Administration du personnel : Paie, droit du travail, gestion des données.
  • Développement des RH : Recrutement, formation, gestion des compétences et des carrières.
  • Dialogue Social et Qualité de Vie au Travail (QVT) : Prévention des risques psychosociaux, amélioration des conditions de travail.

Si la GRH définit le cadre et les outils (politiques de recrutement, plans de formation), le manager est l’acteur clé de l’application sur le terrain, notamment par un management de proximité qui intègre les principes du Management Humain (écoute, autonomie, reconnaissance).


Gérer le Mouvement : Changement Organisationnel

Dans un environnement économique en constante mutation (technologique, concurrentiel, social), le changement est la nouvelle norme. La Gestion du Changement Organisationnel (ou Conduite du Changement) est l’ensemble des démarches visant à accompagner les individus et l’organisation dans la transition d’un état A à un état B, en minimisant les résistances et en maximisant l’adhésion.

Les Enjeux du Changement

Le changement, qu’il soit stratégique (nouveaux marchés), structurel (réorganisation), ou technologique (nouveau SIRH, IA), génère souvent de l’incertitude et des résistances (peur de l’échec, perte de repères).

Le Rôle Central des RH et des Managers

Les professionnels des RH et les managers jouent un rôle fondamental dans ce processus :

  1. Donner du Sens : Expliquer clairement le pourquoi et le comment du changement, ainsi que les bénéfices attendus pour l’entreprise et les collaborateurs.
  2. Communication et Dialogue : Mettre en place des espaces de partage pour que les équipes puissent exprimer leurs craintes et frustrations. La transparence est essentielle.
  3. Formation et Accompagnement : Identifier les lacunes en compétences dues au changement et proposer des plans de formation pour que les employés acquièrent les nouvelles aptitudes nécessaires, les rendant acteurs de la transformation plutôt que de simples exécutants.

L’objectif est de transformer la résistance en adhésion en impliquant les équipes et en reconnaissant leur contribution à la réussite de la transition.


L’Ancrage de l’Avenir : La Gestion des Carrières en Entreprise

La Gestion des Carrières est une démarche RH qui vise à planifier et à accompagner le développement professionnel de chaque collaborateur au sein de l’entreprise, en alignement avec les besoins stratégiques futurs de l’organisation. Elle est le lien direct entre l’individu et la stratégie à long terme.

Objectifs Clés

  • Anticipation des Besoins : Utiliser la Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences (GPEC) pour anticiper les compétences futures nécessaires et identifier les écarts à combler.
  • Fidélisation et Motivation : Offrir des parcours d’évolution clairs (promotions, mobilités internes, enrichissement de poste) motive les collaborateurs et fidélise les hauts potentiels, réduisant le turnover.
  • Employabilité : Assurer que les compétences des salariés restent à jour face à l’évolution des métiers (via la formation continue), garantissant leur employabilité interne et externe.

Outils et Démarches

La gestion des carrières repose sur plusieurs outils :

  • Entretiens Professionnels : Échanges réguliers entre manager et salarié pour faire le point sur les aspirations, les compétences acquises et à développer, et les objectifs de carrière à moyen et long terme.
  • Cartographie des Compétences : Visualisation des expertises disponibles et nécessaires au sein de l’entreprise.
  • Plans de Succession et de Mobilité : Identification des futurs potentiels et préparation des transitions pour les postes clés.

En responsabilisant le salarié comme acteur de son propre parcours tout en lui offrant un cadre de développement structuré, l’entreprise investit non seulement dans ses « ressources », mais surtout dans ses talents.


Conclusion : Une Synergie Essentielle

Le Management Humain définit la philosophie (reconnaissance, centrage sur le travail), la GRH apporte le cadre et les outils (recrutement, formation, GPEC), la Gestion du Changement est l’approche dynamique pour naviguer les transitions, et la Gestion des Carrières assure la vision à long terme et la motivation individuelle. En plaçant l’humain — avec ses besoins, son potentiel et sa complexité — au centre de toutes ces fonctions, l’entreprise moderne garantit non seulement sa performance présente, mais aussi sa capacité d’adaptation et sa croissance future.

Pour aller plus loin sur IA et RH, retrouvez ma collection d’ebooks : https://www.amazon.fr/dp/B0FP2THK22

Les clés du succès pour le changement majeur

🚀 Réussir les changements organisationnels

Le changement est inévitable, la réussite est stratégique.

Dans le paysage économique actuel, les transformations majeures (fusion-acquisition, transformation digitale, refonte de la culture d’entreprise, etc.) sont la norme.

Pourtant, beaucoup échouent, non pas à cause d’un mauvais plan stratégique, mais d’une mauvaise gestion de la dimension humaine.

La meilleure approche pour aborder un changement organisationnel majeur est de suivre un processus éprouvé qui se concentre sur l’accélération du mouvement et l’ancrage des nouvelles pratiques.


💡 Le modèle en 3 phases et 8 étapes pour mobiliser, changer, ancrer

Le modèle de Kotter offre un plan d’action séquentiel pour surmonter l’inertie et la résistance.

Phase 1 : Créer le climat du changement

1. Créer un sentiment d’urgence (🔥)

Il ne s’agit pas de paniquer, mais de convaincre que le statu quo est plus dangereux que le changement. L’urgence motive l’action.

  • Cas d’Usage (Exemple 1) : Transformation Digitale.
    • Présenter des données montrant la perte de parts de marché face à des concurrents plus agiles ou l’obsolescence imminente de la technologie actuelle. Les employés doivent comprendre pourquoi « faire comme d’habitude » n’est plus une option.

2. Former une coalition directrice puissante (🤝)

Le changement doit être mené par une équipe interfonctionnelle de leaders respectés, ayant le pouvoir et la crédibilité nécessaires pour guider l’effort.

  • Cas d’Usage (Exemple 2) : Fusion-Acquisition.
    • Créer une équipe d’intégration composée de dirigeants influents des deux anciennes organisations, assurant une légitimité et une représentation équilibrées dans le processus de prise de décision.

3. Développer une vision et une stratégie (🧭)

La vision doit être claire, inspirante et facile à communiquer. Elle répond à la question : « À quoi ressemblera notre succès dans le futur ? »

  • Astuce : Utiliser des analogies simples : « Nous ne faisons pas que migrer vers le Cloud, nous construisons le système nerveux central de l’entreprise de demain. »

Phase 2 : Engager et habiliter l’organisation

4. Communiquer la vision du changement (🗣️)

La communication doit être fréquente, créative et utiliser tous les canaux. Les leaders doivent incarner la vision dans leurs actions quotidiennes, pas seulement dans les mémos. Répétez, répétez, répétez.

  • Cas d’Usage : Nouvelle Valeur d’Entreprise.
    • Intégrer la nouvelle valeur (« Orientation Client ») dans les réunions de lancement de projet, les revues de performance, et même les cérémonies de reconnaissance pour démontrer son importance pratique.

5. Donner les moyens d’agir (🛠️)

Identifier et éliminer les obstacles qui empêchent les employés de mettre en œuvre la nouvelle vision. Cela peut être des systèmes obsolètes, une bureaucratie excessive, ou des managers réticents.

  • Exemple : Supprimer une couche d’approbation inutile et former le personnel à la prise de décision décentralisée pour accélérer les processus post-restructuration.

6. Générer des victoires à court terme (🏆)

Les grands changements prennent du temps. Les victoires rapides et visibles sont cruciales pour maintenir le moral, prouver que l’effort porte ses fruits et fournir des munitions aux sceptiques.

  • Exemple : Implémentation d’un ERP.
    • Célébrer publiquement la première équipe qui finalise avec succès un module clé (par exemple, la clôture financière du premier mois sur le nouveau système) ou le premier trimestre sans panne critique grâce à la nouvelle infrastructure.

Phase 3 : Ancrer le changement

7. Consolider les gains et produire plus de changement (📈)

Ne vous reposez jamais sur vos lauriers ! Utilisez la crédibilité générée par les premières victoires pour poursuivre la transformation sur d’autres fronts et aborder des problèmes plus complexes.

  • Action Clé : Examiner ce qui a fonctionné (et non fonctionné) lors de la « victoire rapide » pour améliorer la prochaine phase de déploiement.

8. Ancrer les nouvelles approches dans la culture (🔗)

Le changement est réussi uniquement lorsqu’il devient la norme, la façon dont l’organisation « fait les choses » naturellement. Cela implique d’aligner la culture, les systèmes de récompense et les processus de recrutement sur les nouveaux comportements.

  • Exemple : Culture de l’Innovation.
    • Ajouter des critères d’évaluation liés à la « prise de risque calculée » ou à « l’expérimentation » dans les entretiens annuels et promouvoir les employés qui incarnent les nouvelles façons de travailler.

En appliquant ce cadre, vous ne gérez pas seulement un projet ; vous menez une transformation durable qui prépare votre entreprise à l’avenir. Le succès est dans la méthode.

#GestionDuChangement #TransformationOrganisationnelle #Leadership #Kotter #ExcellenceOpérationnelle

L’évolution stratégique des ressources humaines

Quand la fonction RH devient l’Architecte de l’Humain et de la Stratégie


La fonction des Ressources Humaines est à un point de bascule. Oubliez la simple gestion administrative ; l’avenir de la RH ne réside plus dans l’exécution des tâches, mais dans la stratégie, l’anticipation et le « Care » (le soin apporté aux collaborateurs). Sous la pression de l’Intelligence Artificielle (IA) et des nouvelles attentes des talents, la fonction RH est en pleine réinvention pour devenir un partenaire business indispensable et un véritable architecte de l’humain.

Voici les trois piliers qui définiront le rôle de la RH dans les années à venir.

1. L’Ère de la RH Augmentée : Quand l’IA et la Data libèrent l’Humain

La transformation la plus visible est la prise en charge massive des processus par la technologie. L’IA et le People Analytics ne sont pas là pour remplacer les professionnels RH, mais pour les augmenter.

  • Automatisation des Tâches Opérationnelles : La paie, la gestion administrative, le tri initial des CV et les réponses aux questions de routine (via des chatbots intelligents) seront largement automatisés. Cela libère les équipes RH de la charge de l’exécution pour se concentrer sur des missions à haute valeur ajoutée.
  • La RH Prédictive : Le nouveau pouvoir de la RH réside dans l’anticipation. Grâce à l’analyse de données (taux de rotation, performance, engagement), la fonction peut désormais prédire :
    • Les besoins futurs en compétences (reskilling et upskilling).
    • Les risques de départ et de burn-out (détection des signaux faibles).
    • L’adéquation des talents aux objectifs stratégiques.
  • Expérience Personnalisée : La digitalisation permet l’hyper-personnalisation. Des parcours de formation adaptés à chaque profil aux avantages sociaux sur mesure, l’IA rend possible une gestion des talents véritablement individualisée.

2. Le Nouveau Rôle du DRH : Architecte de Compétences et de Culture

Le Directeur des Ressources Humaines (DRH) de demain ne sera plus un administrateur, mais un stratège du capital humain, directement impliqué dans les décisions de l’instance dirigeante.

  • Gestion Stratégique des Compétences : Face à l’obsolescence rapide des savoir-faire, la fonction RH devient la principale garante de l’employabilité des collaborateurs et de la compétitivité de l’entreprise. Il s’agit de piloter la GPEC (Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences) pour aligner les capacités internes sur les évolutions du marché (IA, RSE, digital).
  • Garant de la Marque Employeur : Dans un marché de l’emploi tendu, la RH est l’ambassadeur et le gardien de la culture d’entreprise. Attirer et fidéliser les talents passe par la construction d’une Proposition de Valeur Employeur (PVE) authentique, reflétant les valeurs de l’organisation et une expérience candidat/collaborateur fluide et engageante.
  • Accélérateur du Changement : Face aux modèles de travail hybrides (télétravail/présentiel) et aux grandes transformations (RSE, digital), la RH devient le chef d’orchestre de l’accompagnement du changement et de l’évolution du management vers plus d’agilité et de confiance.

3. Le Recentrage sur l’Humain : Le Triomphe du « Care »

Ironiquement, c’est en automatisant le transactionnel que la RH retrouve sa mission la plus humaine : prendre soin des équipes.

  • La Santé Mentale, un Impératif Stratégique : La Qualité de Vie et des Conditions de Travail (QVCT) est désormais un levier de performance. La fonction RH est le pivot des initiatives de bien-être, de la prévention des Risques Psycho-Sociaux (RPS) à l’encadrement du droit à la déconnexion. Les managers devront être formés pour devenir des facilitateurs et des soutiens psychologiques.
  • Éthique et Transparence : Avec l’usage croissant de l’IA, la RH est responsable de l’éthique des algorithmes. Elle doit garantir que les décisions assistées par la technologie sont justes, transparentes et ne reproduisent pas de biais discriminatoires.
  • Développement des Compétences Douces : Les compétences clés du RH de demain seront l’intelligence émotionnelle, le leadership d’influence et la capacité à dialoguer avec les équipes de direction sur des sujets financiers et stratégiques. Le rôle s’éloigne de l’autorité pour embrasser celui de coach et de consultant interne.

Conclusion : L’avenir de la fonction RH est celui d’une puissance stratégique qui utilise la technologie pour faire prospérer l’Humain. Elle passe d’une fonction de soutien à une fonction de pilotage, devenant l’acteur clé qui assure l’alignement entre la performance économique de l’entreprise et l’épanouissement de ses collaborateurs. C’est l’ère de la RH comme véritable partenaire de la croissance.

Et vous, comment préparez-vous votre équipe RH à cette profonde mutation ?

Pour aller plus loin sur le sujet RH et IA : https://www.amazon.fr/dp/B0FP2THK22

Sourcing et sélection: L’impact de l’IA sur le recrutement

L’intelligence artificielle (IA) révolutionne le recrutement, transformant la façon dont les entreprises gèrent le cycle de vie des talents, de l’attraction à l’intégration.

Plutôt que de remplacer les recruteurs, l’IA agit comme un puissant assistant, leur permettant de se concentrer sur les interactions humaines et les décisions stratégiques.


Attirer les talents 🎯

Pour attirer les candidats, l’IA utilise des outils de sourcing sophistiqués pour identifier les profils pertinents sur les réseaux professionnels comme LinkedIn ou les plateformes de recrutement.

Ces systèmes analysent des millions de profils en quelques secondes, filtrant les compétences, l’expérience et même les centres d’intérêt pour trouver les meilleurs matchs.

L’IA personnalise également l’expérience candidat.

Par exemple, les chatbots de recrutement sur les sites carrière répondent instantanément aux questions des postulants 💬, comme le processus de candidature ou les informations sur la culture d’entreprise.

Cela rend l’entreprise plus accessible et réactive, améliorant l’image de marque de l’employeur.


Sélectionner les candidats 🕵️‍♀️

La phase de sélection est l’un des domaines où l’IA a le plus d’impact. Les outils d’analyse de CV et de lettres de motivation, alimentés par l’IA, peuvent lire et trier des centaines de documents en un temps record.

Ces systèmes ne se contentent pas de rechercher des mots-clés; ils peuvent aussi évaluer des critères plus nuancés, comme la pertinence des projets passés ou la progression de carrière.

Certaines plateformes d’IA proposent des tests cognitifs et des jeux de simulation pour évaluer les compétences techniques et comportementales des candidats de manière plus objective et standardisée. Cela réduit les biais humains et assure une évaluation plus équitable.

De plus, l’IA peut analyser le ton et les expressions faciales lors d’entretiens vidéo, offrant des données supplémentaires aux recruteurs pour guider leurs décisions.


Recruter et intégrer les nouvelles recrues 🤝

Une fois le bon candidat trouvé, l’IA simplifie le processus de recrutement.

Elle peut automatiser l’envoi des offres d’emploi, des rappels de documents et la planification des réunions d’intégration.

En gérant les tâches administratives répétitives, l’IA permet aux recruteurs de se concentrer sur l’accompagnement des nouveaux employés.

L’intégration (ou onboarding) est aussi optimisée par l’IA.

Les plateformes d’intégration peuvent personnaliser le parcours de chaque nouvel employé et l’automatiser grâce à la RPA.

Un chatbot peut répondre aux questions fréquentes sur la paie ou les avantages sociaux, tandis que le système peut générer automatiquement des rappels pour les formations obligatoires ou les rencontres avec les équipes.

Cela assure une transition en douceur et aide le nouvel employé à se sentir rapidement à l’aise et productif.


En conclusion, l’IA n’est pas une menace pour les recruteurs, mais une alliée de taille.

Elle automatise les tâches à faible valeur ajoutée, accélère les processus et fournit des analyses précieuses pour des décisions plus éclairées.

En libérant du temps, elle permet aux professionnels des ressources humaines de se concentrer sur l’essentiel : les relations humaines et le développement des talents.

Ma collection pour aller plus loin : https://www.amazon.fr/dp/B0FP2THK22