Un écosystème en pleine effervescence

La French Tech à VivaTech 2025

Paris accueillait du 11 au 14 juin 2025 l’édition tant attendue de VivaTechnology, le rendez-vous incontournable de l’innovation et de la tech en Europe.

Au cœur de cet événement mondial, la French Tech, l’écosystème français des startups, a brillé de mille feux, témoignant de son dynamisme, de son ambition et de sa contribution croissante aux défis technologiques et sociétaux.

La French Tech : Un écosystème soutenu et structuré

Née en 2013, la Mission French Tech est l’administration d’État chargée de déployer les politiques publiques en faveur des startups et de fédérer un écosystème qui compte aujourd’hui près de 25 000 entreprises françaises, tant en France qu’à l’international.

Son objectif principal est de soutenir la structuration et la croissance de cet écosystème, en offrant un cadre propice à l’innovation et au développement.

Les activités de la French Tech s’articulent autour de plusieurs axes majeurs :

  • Accompagnement des startups : À travers des programmes phares comme le French Tech Next40/120, qui réunit les 120 scale-up françaises les plus performantes, la Mission French Tech offre un accompagnement individualisé et collectif sur des enjeux stratégiques tels que le développement international, le financement, le développement commercial (achats publics et privés), le recrutement, l’implantation territoriale, la propriété intellectuelle et les enjeux réglementaires. Le programme French Tech 2030, quant à lui, met l’accent sur les solutions répondant aux grands défis industriels et technologiques, de la transition écologique à la souveraineté numérique.

  • Promotion de l’écosystème : La French Tech œuvre activement à valoriser la « marque France » dans le domaine de la technologie, en mettant en lumière le fait que les startups françaises constituent un atout majeur sur la scène économique internationale. Elle organise ou participe à de nombreux événements nationaux et internationaux (comme le CES de Las Vegas ou le Web Summit) pour favoriser les rencontres entre startups, investisseurs et grands groupes.

  • Engagement pour une tech plus inclusive et durable : La Mission French Tech s’est engagée pour un écosystème plus vertueux, paritaire, inclusif et respectueux de l’environnement. Des initiatives comme le Pacte Parité visent à réduire les inégalités et à promouvoir une meilleure représentation des femmes dans la tech.

  • Le programme French Tech Tremplin, quant à lui, favorise l’égalité des chances en accompagnant les entrepreneurs issus de milieux sous-représentés.

La French Tech à VivaTech 2025 : Un coup de projecteur sur l’innovation française

VivaTech 2025 représente un temps fort pour la French Tech, qui y déploie une présence significative pour mettre en avant ses champions et ses initiatives. Du 11 au 14 juin, la Mission French Tech était présente avec son propre stand, véritable vitrine de l’innovation française.

De nombreuses régions et communautés French Tech, telles que la French Tech Grand Paris, la French Tech Nouvelle-Aquitaine ou la French Tech Bourgogne-Franche-Comté, avaient également leurs propres pavillons et événements. Ces espaces offrent aux startups locales une visibilité unique, des opportunités de rencontrer des investisseurs et des clients potentiels, et d’accélérer leur développement.

Mes amis acteurs clés de l’innovation d’Auvergne Rhône Alpes étaient également présents en force.

L’intelligence artificielle (IA) était l’une des thématiques centrales de cette édition 2025.

La French Tech, avec sa forte proportion d’entreprises œuvrant dans la chaîne de valeur de l’IA (35% des entreprises du French Tech Next40/120), y a joué un rôle de premier plan. Des conférences, des démonstrations de solutions innovantes et des présentations sur l’impact de l’IA sur les grandes organisations étaient au programme.

J’ai pu découvrir notamment des startups développant des plateformes de Data Quality alimentées par l’IA, des solutions de transformation de processus métier via l’IA générative ou encore des outils de gouvernance, risques et conformité augmentés par l’IA.

VivaTech 2025 a été l’occasion pour la French Tech de réaffirmer son leadership en matière d’innovation, de démontrer sa capacité à relever les défis de demain et de renforcer son positionnement comme un acteur majeur de la scène technologique mondiale.

Grâce à la FrenchTech, j’avais pu présenté quelques unes de nos innovations « smart » et « objets connectés » à Bratislava lors de la présidence européenne de la Slovaquie il y a de cela 10 ans déjà.

10 ans plus tard, c’est toujours un plaisir de vous revoir !!! A la prochaine donc 🙂

Vivatech 2025 : Plongée au cœur des tendances tech du moment

Le salon Vivatech 2025 vient de fermer ses portes, laissant derrière lui une impression durable de progrès technologique et d’innovation foisonnante.

Cette édition a une fois de plus démontré la capacité du salon à se positionner comme un carrefour mondial de l’innovation, attirant des géants de la technologie, des startups prometteuses et des délégations internationales venues présenter leurs avancées.

L’Intelligence Artificielle en chef de file

Sans surprise, l’Intelligence Artificielle (IA) a dominé les conversations et les démonstrations. Omniprésente, elle s’est manifestée sous diverses formes : de l’IA générative capable de créer du contenu textuel et visuel en un clin d’œil, aux systèmes d’IA embarqués améliorant l’efficacité énergétique ou la détection précoce de maladies.

De nombreuses entreprises ont mis en avant leurs solutions basées sur l’IA pour optimiser les processus industriels, personnaliser l’expérience client ou encore proposer des assistants virtuels toujours plus performants.

L’accent a été mis sur des IA plus éthiques et transparentes, avec un effort collectif pour adresser les préoccupations liées à la confidentialité des données et aux biais algorithmiques.

L’occasion idéale pour lancer mon e-book sur les 100 cas d’usage de l’IA en entreprise :

La Réalité Virtuelle et Augmentée : Une immersion toujours plus réelle

La Réalité Virtuelle (RV) et la Réalité Augmentée (RA) ont également eu leur part de projecteurs, offrant des expériences immersives bluffantes. Les progrès en matière de matériel ont permis des casques plus légers, des résolutions d’écran améliorées et des interactions plus naturelles.

Le Meta Quest a notamment attiré l’attention avec des démonstrations de ses dernières avancées, montrant comment la RV peut transformer le divertissement, l’éducation et même la collaboration professionnelle.

Les applications en RA, notamment pour l’assistance à la maintenance industrielle ou l’amélioration de l’expérience d’achat en magasin, ont également été très présentes.

Les géants français à l’honneur

Les grands groupes français ont une nouvelle fois démontré leur engagement en faveur de l’innovation :

  • L’Oréal a présenté des innovations de pointe en matière de beauté augmentée et personnalisée, grâce à l’IA et à la data. On a pu voir des diagnostics de peau basés sur l’IA, des simulateurs de maquillage en réalité augmentée et des solutions pour des produits cosmétiques ultra-personnalisés.
  • LVMH, fidèle à sa réputation, a exposé des innovations alliant luxe et technologie. De la traçabilité des produits via la blockchain à des expériences client immersives en magasin grâce à la RA, le groupe a montré comment la technologie peut sublimer l’artisanat et l’expérience haut de gamme.
  • Orange a mis en avant ses avancées en matière de connectivité 5G et 6G, essentielles pour le déploiement de l’IA et de la RV. Leurs démonstrations incluaient des solutions de cybersécurité avancées, des services de cloud edge et des applications de l’IoT pour les villes intelligentes.
  • TotalEnergies et Engie ont souligné leurs efforts pour accélérer la transition énergétique grâce à la technologie. Les innovations présentées portaient sur l’optimisation de la production d’énergies renouvelables via l’IA, le stockage d’énergie, les solutions de mobilité électrique et la gestion intelligente des réseaux énergétiques.

L’effervescence des startups

Vivatech est avant tout le salon des startups, et cette édition n’a pas dérogé à la règle. Des milliers de jeunes pousses venues du monde entier ont présenté leurs idées disruptives, couvrant un large éventail de secteurs : la santé connectée, l’agritech, la fintech, l’edtech, les RH et bien d’autres.

La diversité des solutions proposées, souvent axées sur la durabilité et l’impact social, a démontré la vitalité de l’écosystème entrepreneurial mondial.

Les espaces dédiés aux pitchs et aux rencontres investisseurs étaient particulièrement animés, soulignant l’importance de Vivatech comme tremplin pour ces entreprises en devenir.

Les pavillons des pays : Un aperçu de l’innovation mondiale

Les différents pavillons des pays présents ont offert un panorama fascinant des stratégies nationales en matière d’innovation. Chaque pavillon mettait en lumière les forces technologiques spécifiques de son pays, des initiatives gouvernementales en faveur de la recherche et développement, et les startups les plus prometteuses.

On a pu observer des délégations venues d’Europe, d’Asie, d’Amérique du Nord, d’Afrique et du Moyen-Orient, chacune présentant des innovations uniques, des technologies vertes développées en Scandinavie aux solutions de smart cities proposées par les pays asiatiques.

Cette diversité a renforcé le caractère international de Vivatech et a favorisé les échanges interculturels et les partenariats mondiaux.

En conclusion, Vivatech 2025 a confirmé sa position de rendez-vous incontournable pour l’innovation.

En mettant en lumière les dernières avancées en IA et RV, en présentant les efforts des grands groupes pour se réinventer, et en offrant une scène aux startups du monde entier, le salon a esquissé les contours d’un futur toujours plus connecté, intelligent et, espérons-le, durable.

Gérer les refus : stratégies pour obtenir une lettre de soutien

Avez-vous déjà demandé à quelqu’un qui ne coûte rien, qui ne prend pas de temps, et qui ne peut que rapporter gros, et essuyer un refus ?

Et bien, c’est ce qui arrive parfois, (en tout cas, cela m’est arrivé quelques fois), lorsque l’on sollicite une « lettre de soutien ».

En tant qu’employé, je ne savais même pas que cela existait.

Quand je suis devenu entrepreneur, je me suis rapidement rendu compte qu’il fallait collecter des « lettres de soutien ».

Pourtant, je ne suis candidat à rien, je ne fais pas de politique.

En revanche, pour présenter une équipe ou un projet innovant, on m’a gentiment fait comprendre qu’il était préférable de montrer que nous ne sommes pas un groupe de fous furieux dans un garage, mais que nous sommes connus (voire reconnus ?) par d’autres personnes et d’autres entités.

Naïvement, j’ai pensé qu’un simple coup de fil ou qu’un simple email ferait l’affaire, puisque justement cela ne coûte rien, qu’il n’y a aucun risque et que je n’ai pas souvenir d’en avoir refusé. Pour moi, c’est la première étape d’une collaboration possible, un peu comme un premier café de prise de contact.

En fait, ce n’est pas si simple.

C’est oui ou bien c’est non !!! 🙂

Dans la vraie vie, certaines personnes les signent avec un grand sourire (et elles ont bien raison), d’autres refusent de les signer, d’autres encore y voit une opportunité de négociation.

J’avoue qu’au début, je le prenais un peu perso, un peu comme un affront. Cela créé encore aujourd’hui « un certain froid » en cas de refus. J’ai du mal à retourner voir celles et ceux qui m’ont refusé un soutien pour le projet d’après. A l’inverse, celles et ceux qui signent, sont les premiers que j’invite et que je tiens informé.

Je demande gentiment quelque chose qui n’engage à rien, j’ai l’impression de faire une proposition en or (collaborons, co-créons, soyez early adopters….) et je me prends un refus dans les dents (ou pas de réponse, ce qui revient finalement au même, puisque les lettres de soutien sont des pièces que l’on joint à des dossiers de projets innovants).

Maintenant, avec un peu plus d’expérience et de km au compteur, je change de point de vue, et je me dis que ce petit jeu des lettres de soutien, des vrais partenaires et des faux amis, c’est finalement un révélateur des personnes avec qui le lien de confiance existe. Ce n’est pas rien finalement.

Les lettres de soutien et d’engagement sont des outils précieux dans de nombreux contextes, que ce soit pour des projets académiques, des initiatives communautaires ou des demandes de financement.

Elles témoignent de l’appui d’autres personnes ou organisations et renforcent la crédibilité de votre projet.

Voici mes conseils et mon partage d’expérience sur comment obtenir ces lettres et gérer les refus de signature.

Qu’est-ce qu’une Lettre de Soutien ?

Une lettre de soutien est un document dans lequel une personne ou une organisation exprime son appui à un projet ou une initiative. Elle peut provenir de partenaires, d’experts ou de membres de la communauté. L’objectif est de montrer que votre projet bénéficie d’un soutien extérieur.

Qu’est-ce qu’une Lettre d’Engagement ?

Une lettre d’engagement, en revanche, va plus loin en stipulant la volonté d’une personne ou d’une organisation à s’impliquer activement dans le projet. Cela peut inclure des ressources, du temps ou une expertise. Elle formalise l’engagement à collaborer et à contribuer au succès de l’initiative.

Comment obtenir des lettres de soutien et d’engagement

  1. Identifiez les bonnes personnes :
    • Choisissez des personnes influentes ou respectées dans votre domaine.
    • Pensez à des partenaires potentiels qui pourraient bénéficier de votre projet.
  2. Préparez un dossier solide :
    • Rassemblez des informations claires sur votre projet : objectifs, impact attendu et besoins spécifiques.
    • Un dossier bien préparé montre votre sérieux et facilite la décision.
  3. Contactez les personnes ciblées :
    • Envoyez un e-mail ou prenez rendez-vous pour discuter de votre projet.
    • Soyez clair sur ce que vous attendez d’eux (soutien moral ou engagement).
  4. Formulez une demande claire :
    • Expliquez pourquoi leur soutien est important et comment cela peut les aider.
    • Proposez une ébauche de lettre pour faciliter leur tâche.
  5. Suivi :
    • Relancez poliment si vous n’avez pas de réponse après quelques jours.
    • Montrez votre enthousiasme et votre gratitude pour leur attention.

Gérer les refus de signature

  1. Restez positif :
    • Ne prenez pas le refus personnellement. Il peut y avoir de nombreuses raisons, souvent indépendantes de votre projet.
  2. Demandez des retours :
    • Si cela est approprié, demandez des commentaires sur leur décision. Cela peut vous aider à améliorer votre approche future.
  3. Explorez d’autres opportunités :
    • Un refus peut ouvrir la voie à d’autres contacts ou à des alternatives que vous n’aviez pas envisagées.
  4. Maintenez la relation :
    • Même en cas de refus, restez en contact. Vous ne savez jamais quand une opportunité pourrait se présenter à nouveau.
  5. Adaptez votre proposition :
    • Si vous recevez plusieurs refus, réévaluez votre approche ou votre proposition. Peut-être est-il nécessaire d’apporter des modifications pour mieux répondre aux besoins des soutiens potentiels.

Gratuit mais de grande valeur

Les lettres de soutien et d’engagement sont essentielles pour renforcer la légitimité de nos projets et de vos projets.

En suivant ces conseils pour les obtenir et en gérant les refus avec professionnalisme, vous augmenterez vos chances de succès. En tout cas, je l’espère.

Je me dis que chaque interaction est une occasion d’apprendre et de grandir.

Et vous, comment gérez vous la situation quand on vous refuse une lettre de soutien ?

Pourquoi valoriser les seniors ?

La valeur de l’expérience ne doit jamais être sous-estimée. Pourtant, clairement elle l’est.

Les seniors, souvent perçus à tort comme moins compétitifs, apportent une richesse de compétences et de perspectives qui peuvent être un atout majeur pour les entreprises.

Voici pourquoi il est essentiel de reconnaître et de valoriser les talents des seniors.

1. Une expérience riche et variée

Les seniors ont souvent parcouru un long chemin professionnel, accumulant une vaste expérience dans divers secteurs. Cette diversité leur permet d’apporter des solutions novatrices et d’éviter les pièges que d’autres pourraient rencontrer. Leur capacité à tirer des leçons du passé est un atout inestimable pour la prise de décision stratégique.

2. Compétences en leadership

Avec des années de pratique, les seniors possèdent des compétences en leadership bien développées. Ils savent comment motiver une équipe, gérer des conflits et orchestrer des projets complexes. Leur approche équilibrée et réfléchie peut renforcer la cohésion d’équipe et améliorer la productivité.

3. Résilience et gestion du stress

Les seniors ont souvent été confrontés à des défis professionnels variés, ce qui leur confère une résilience remarquable. Ils savent comment gérer le stress et naviguer dans des situations difficiles avec calme et assurance, ce qui est essentiel dans un environnement de travail dynamique.

4. Une vision stratégique

La capacité à voir au-delà du quotidien est une compétence que les seniors ont affinée au fil des ans. Ils sont souvent capables d’anticiper les tendances du marché et de proposer des stratégies à long terme, ce qui est crucial pour la pérennité des entreprises.

5. Mentorat et transfert de savoir

Les seniors jouent un rôle clé dans le développement des jeunes talents. Leur volonté de partager leurs connaissances et leur expérience favorise un environnement d’apprentissage. Le mentorat qu’ils offrent peut renforcer les compétences des nouvelles générations et améliorer la culture d’entreprise.

6. Diversité des perspectives

En intégrant des seniors dans une équipe, les entreprises bénéficient d’une diversité de perspectives. Cela peut mener à une meilleure créativité et à des solutions plus innovantes, car les seniors abordent les problèmes avec un regard différent, enrichi par leur parcours.

Les compétences des seniors sont un trésor souvent sous-exploité dans le monde du travail. En reconnaissant leur valeur, les entreprises se donnent les moyens d’innover et de se renforcer.

Valoriser l’expérience et le savoir-faire des seniors, c’est investir dans un avenir prometteur.

Il est temps de changer la perception et d’accueillir les talents seniors avec la reconnaissance, le respect, la considération et la rémunération qu’elles/ils méritent.

Que peuvent elles /ils faire de plus pour bien se positionner sur le marché du travail ?

Démontrer l’adaptabilité : Mettre en avant leur capacité à apprendre rapidement et à s’adapter aux nouvelles technologies en suivant des formations ou en obtenant des certifications.

    Valoriser l’expérience : Souligner les compétences acquises au fil des ans, notamment en gestion de projets, en leadership et en résolution de problèmes.

      Être flexibles : Montrer une ouverture à des modalités de travail variées, comme le télétravail ou des horaires flexibles, pour s’adapter aux besoins de l’entreprise.

        Réseauter efficacement : Participer à des événements professionnels et utiliser des plateformes comme LinkedIn pour élargir leur réseau et se faire connaître auprès des recruteurs.

          Adapter le CV : Mettre à jour leur CV pour le rendre plus moderne et centré sur les compétences, en évitant de se concentrer uniquement sur l’expérience chronologique.

            Mettre en avant les soft skills : Insister sur des qualités telles que la communication, le travail d’équipe et la gestion du stress, qui sont souvent très appréciées par les employeurs.

              Être proactifs : Cibler des entreprises qui valorisent la diversité des âges et des expériences, et postuler directement auprès d’elles.

                En adoptant ces approches, les seniors peuvent mieux se positionner sur le marché du travail et surmonter les stéréotypes associés à leur âge.

                Éducation inclusive grâce à la technologie : Futur prometteur

                Une révolution inspirée par les neurosciences et les technologies émergentes

                L’éducation est à un tournant décisif.

                Les avancées en neuroscience, en particulier la compréhension de la neuroplasticité, redéfinissent notre approche de l’apprentissage.

                Ce changement de paradigme, associé à des technologies innovantes comme l’intelligence artificielle (IA) et la réalité virtuelle (VR), ouvre des perspectives fascinantes pour créer un environnement d’apprentissage plus inclusif et efficace. Je partage avec vous ce que j’ai pu découvrir à l’occasion du 50ème anniversaire du Salon International des Inventions de Genève. Une des catégories était consacré à l’éducation et aux « edtech ».

                Neuroplasticité et apprentissage actif

                La neuroplasticité nous enseigne que le cerveau humain est capable de se réorganiser en réponse à l’expérience.

                Cette capacité d’adaptation signifie que l’apprentissage peut se produire à tout moment de la vie.

                Des jeux éducatifs interactifs, tels que ceux développés par le projet Kahoot! en Norvège, exploitent cette dynamique en engageant les étudiants dans des quiz ludiques.

                En Suisse, des plateformes comme LearningApps permettent de créer des exercices interactifs adaptés aux différents styles d’apprentissage, renforçant ainsi la mémorisation et la compréhension des concepts.

                Conception Universelle des Apprentissages (CUA)

                La CUA est essentielle pour créer des environnements d’apprentissage accessibles à tous. En intégrant des outils d’apprentissage interactifs, comme ClassDojo, qui offre des retours instantanés et un suivi personnalisé, les enseignants peuvent mieux répondre aux besoins des élèves.

                En France, l’utilisation de livres numériques adaptés pour les élèves dyslexiques a montré des résultats prometteurs, illustrant l’importance de l’inclusion dans le système éducatif.

                L’Intelligence Artificielle (IA) : Un tuteur intelligent

                L’IA a le potentiel de transformer l’éducation en offrant des solutions personnalisées. Des plateformes comme Squirrel AI en Chine adaptent le contenu pédagogique en fonction des performances des élèves, permettant un apprentissage sur mesure.

                En Europe, des projets similaires émergent. Par exemple, des universités suisses développent des systèmes d’IA capables d’analyser les réponses des étudiants et de fournir des recommandations d’apprentissage spécifiques.

                IA et analyse des données

                L’utilisation de l’IA permet également une analyse approfondie des données d’apprentissage.

                En suivant les interactions des élèves avec le contenu, les systèmes peuvent identifier les lacunes de compréhension et proposer des ressources supplémentaires.

                Cela favorise non seulement un apprentissage individualisé, mais encourage également l’auto-réflexion chez les étudiants.

                Réalité Virtuelle : immersion et engagement

                La réalité virtuelle (VR) offre des expériences d’apprentissage immersives qui peuvent transformer la manière dont les étudiants interagissent avec le contenu.

                Des universités en Suisse, comme l’Université de Lausanne, utilisent la VR pour simuler des environnements historiques, permettant aux étudiants de « vivre » l’histoire au lieu de la lire.

                Ce type d’apprentissage immersif augmente l’engagement des étudiants et facilite une compréhension plus profonde des concepts.

                Prototypes VR et usines virtuelles

                Des prototypes de VR, comme les usines virtuelles, permettent aux étudiants d’interagir avec des processus de production en temps réel.

                Ces environnements virtuels offrent une formation pratique sans les contraintes d’un cadre physique, préparant ainsi les étudiants aux défis du monde professionnel.

                Des projets pilotes en Europe montrent que les étudiants peuvent acquérir des compétences techniques en manipulant des outils virtuels dans des simulations réalistes.

                Eye Tracking et personnalisation de l’apprentissage

                Une autre innovation prometteuse est l’utilisation de la technologie d’eye tracking en VR. En suivant le regard des étudiants, les systèmes peuvent déterminer quelles parties du contenu attirent leur attention et adapter l’expérience en conséquence.

                Cela permet de créer des parcours d’apprentissage encore plus personnalisés, en identifiant les éléments qui suscitent le plus d’intérêt et ceux qui nécessitent une attention accrue.

                Engagement étudiant.e et créativité

                L’intégration de ces technologies favorise également l’engagement des étudiants. Les méthodes d’enseignement traditionnelles sont souvent perçues comme passives, mais les outils interactifs et immersifs encouragent une participation active. Des projets de recherche au sein de l’Espace Européen de l’Éducation (ESA) mettent en avant des prototypes innovants qui exploitent cette notion d’engagement. Par exemple, des plateformes de réalité augmentée permettent aux étudiants de collaborer sur des projets en temps réel, transformant l’apprentissage en une expérience communautaire.

                Soutien ciblé et accessibilité

                Les technologies assistives, telles que les logiciels de reconnaissance vocale et les applications d’apprentissage personnalisées, jouent un rôle crucial dans l’inclusivité de l’éducation.

                En Suisse, des projets comme Read&Write offrent un soutien ciblé aux élèves en difficulté, leur permettant d’accéder à des ressources éducatives de manière autonome.

                Ces outils favorisent l’autonomie des élèves, tout en leur fournissant les moyens nécessaires pour surmonter les obstacles.

                Conclusion : Une éducation transformée

                L’avenir de l’éducation sera marqué par une intégration harmonieuse de la neuroscience, de la technologie et de la créativité. En Europe et en Suisse, des exemples concrets d’innovation montrent que nous sommes déjà sur la bonne voie.

                En adoptant ces nouvelles méthodes et outils, nous pouvons non seulement améliorer l’apprentissage, mais aussi préparer les étudiants à devenir des penseurs critiques et créatifs, capables de s’adapter aux défis du XXIe siècle.

                L’éducation doit évoluer pour devenir un écosystème d’apprentissage inclusif et dynamique, où chaque étudiant peut réaliser son potentiel.

                Grâce à la science et à la technologie, nous avons l’opportunité de transformer cette vision positive en réalité, ouvrant ainsi la voie à une nouvelle ère éducative, plus inclusive, plus motivante pour les apprenants.

                Où irais-tu si tu gagnais un pass Interrail ?

                Hier matin, entre mon premier rendez-vous café place Bourg du Four et mon rendez-vous du midi dans les rues basses, j’avais un « trou » dans mon agenda.

                Cela m’arrive parfois de ne pas avoir mes rendez-vous qui s’enchainent parfaitement les uns derrière les autres (ou d’avoir des annulations de dernière minute), j’en profite pour visiter et observer. J’aime bien ces moments avec « rien à faire ».

                Que faire de ce temps libre inespéré entre deux rendez vous professionnels ?

                Premier reflexe, je vérifie mon téléphone. Rien d’urgent à traiter. La voie est donc libre pour une petite balade. Une marche à la fraiche me fera le plus grand bien.

                Après quelques hésitations, je me dirige vers le parc des Bastions, un de mes préférés à Genève, pour mes séances de « walk and talk ».

                Cette fois-ci, je suis seul à me balader dans le parc des Bastions et je me rends compte qu’il fait bien froid. Je mets donc le cap sur la Bibliothèque de l’Université de Genève pour me poser tranquillement.

                Sur le mur, un QR code attire mon attention…

                Jeu concours : Gagnez un pass Interrail !!!

                A ce moment là, je me dis que cela tombe à pic, j’ai sans doute le temps de participer. Je scanne le QR Code en me disant que si je connais les réponses, je vais tenter ma chance.

                Petit problème, après vérification rapide, les questions du quiz sont culturelles, autant dire que je ne connais aucune des réponses !

                Il faut aller chercher les réponses dans une exposition sur les archives de la bibliothèque, dans un long couloir tout au fond de la bibliothèque.

                Ai-je le temps de chercher toutes les réponses ?

                Je regarde l’heure, c’est peut-être jouable.

                Allons-y, un peu de culture, je prend le temps de regarder les différents panneaux, je repère quelques réponses aux questions, mais je ne les trouve pas toutes.

                Vais-je poursuivre ? Combien de temps cela va me prendre ?

                Allez, je me donne encore 5 minutes. Au final, Eureka ! Je crois que j’ai trouvé les réponses. Je remplis le formulaire et j’envoie mes réponses. Croisons les doigts, peut-être que je ferai partie des heureux gagnants.

                Puis, je me pose dans un fauteuil de la bibliothèque et je me mets à réfléchir.

                « Si tu gagnes ce pass Interrail, qu’est-ce que tu vas en faire ? »

                A ce moment là, plein de choses remontent dans ma tête.

                Tout d’abord des souvenirs. De très beaux souvenirs.

                Pour moi, le pass Interrail, c’est le souvenir de mon premier voyage en dehors des frontières.

                Je devais avoir 15 ou 16 ans, c’était en Août, nous étions 5 (j’en profite pour passer un coucou aux 4 autres voyageurs) et nous avions acheté ce fameux pass Interrail. J’étais le plus jeune du groupe, les 4 autres étaient étudiants. C’était idéal pour partir sans que mes parents se fassent trop de soucis.

                A l’époque, pas encore de téléphone portable, pas de géolocalisation, je m’imagine donc aisément que cela a dû être une grande inquiétude pour eux de nous voir partir à l’aventure ainsi.

                Notre petit groupe avait décidé de mettre le cap au Nord.

                De mémoire, notre parcours, c’était une boucle Noyon, Paris, Belgique, Amsterdam, Coopenhague, Oslo, Bergen, les îles Lofoten, retour à la case départ en passant par Stockholm et la Suède. Je ne me souviens pas de tout. Quelques photos de l’époque restent mais le temps a passé, je ne me souviens pas de tout.

                Une expérience incroyable et des souvenirs gravés dans ma mémoire

                Dormir dans le train en deuxième classe avec le sac à dos pour oreiller (pour garder plus de budget pour la nourriture et les sorties), ou dans les gares sur les bancs, s’offrir parfois un camping (et replier les tentes mouillées car c’est le moment de partir), transformer les compartiments en buanderie, se relayer pour dormir pour ne pas se faire voler les sacs, c’était un peu l’aventure, et de mémoire, il fait beau plusieurs fois par jour en Scandinavie, c’est un peu comme en Bretagne en plus frais.

                Je ne sais pas vraiment pourquoi cela m’a marqué, mais j’en garde d’excellents souvenirs : la nuit étoilée où le soleil ne se couche pas, les poissons séchés, les parties de cartes interminables (le tarot à l’époque) pour occuper les longs trajets, l’arrivée épique sur les îles lofoten après un passage par les merveilleux Fjords norvégiens.

                Une fois arrivés par le dernier bateau un vendredi soir sur ces îles isolées, nous nous sommes rendus compte que tous les magazins étaient fermés, ne rouvraient pas avant le lundi et que nous n’avions rien à manger pour le week-end. T’imagine le drame !!! 🙂

                Et mille autres souvenirs qui m’ont sans doute donné envie de si souvent de partir et de vivre une vie « à l’international ».

                Avec Erasmus et l’auberge espagnole, Interrail, c’est une des meilleures inventions de l’Europe.

                Revenons en 2025, imaginons un instant que je gagne ce jeu concours et le pass Interrail.

                Qu’est-ce que je vais bien pouvoir en faire ?

                Partir et tout lâcher pendant un mois ?

                Quitter Genève, la famille, les amis, ma boîte, mes clients… laisser passer des opportunités de missions pendant que je ne suis pas là… est-ce possible, en suis-je capable ?

                Partir, ok imaginons, le train et la marche, cela me dit bien, c’est pas mal en terme d’émissions de CO2, mais pour aller où, y faire quoi ? Avec qui ?

                Ou peut-être ne suis-je plus dans la cible, et que ce jeu concours est en fait destiné aux étudiants et pas aux entrepreneurs nomades qui passent par hasard se poser dans une bibliothèque.

                Petit moment de doute…

                Je n’ai plus 15 ans, j’ai déjà eu la chance de beaucoup voyager, mais je ne suis pas encore aller partout.

                Il me reste encore milles endroits à découvrir, des villes à cocher sur ma « bucket list » de ces 33 pays et des personnes que j’ai envie d’aller voir aux quatre coins de l’Europe. Et puis, les trains vont plus vite maintenant et on trouve du wifi facilement partout.

                Mais qui serait assez fou pour me suivre…

                Je ne sais pas encore si je vais gagner ce jeu concours (probablement pas), mais je remercie celle ou celui qui en a eu l’idée de placer ce QR code sur mon passage, car derrière ce petit QR code, ils m’ont déjà fait bien voyagé !!!

                Une part de moi, me dit que ce serait génial de repartir pour un tour, de reprendre le sac à dos, les chaussures de marche, et le jeu de cartes, qu’avec les outils numériques, ce serait même moins compliqué qu’à l’époque.

                Je me souviens aussi de cette séance de « design thinking » un peu délire, avec un ami proche, où nous avions imaginé des « packages » pour les touristes de plus de 50 ans, qui ont envie de faire la fête et de les emmener à Ibiza, en se disant que cela pourrait en intéresser quelques un.e.s.

                Mais l’autre part de moi me dit qu’il faut que je me calme, que les nuits sous les tentes mouillées, cela risque de me faire tout drôle et que je ferais mieux de me replonger dans ma compta…

                Et vous, si vous gagniez un pass Interrail demain, vous en feriez quoi ?

                Clôturer 2024 efficacement pour un bon départ

                Ce mois de Décembre a une saveur un peu spéciale. Pour la première fois, on m’a souhaité joyeux Noël fin Novembre et je reçois déjà des emails m’invitant à recontacter les personnes en 2025.

                L’année 2024 serait-elle déjà derrière nous économiquement parlant ?

                Est-ce simplement que tout le monde anticipe et personne ne souhaite faire sa compta pendant les vacances de Noël ?

                Avons-nous si hâte de passer à 2025 (autre chose) ?

                Invité à partager quelques bonnes pratiques de leadership dans un cercle de chef d’entreprise sur ce sujet précis de la fin d’année et comment bien la gérer, j’y ai réfléchi et vous livre quelques pistes.

                Parmi les multiples questions que je me pose :

                • Est-ce si grave de ne pas « tout cloturer » avant Noel ?
                • Comment démarrer fort en 2025 ?
                • Quelle place donner au « bilan », et comment en faire un outil d’amélioration continue ?
                • Ce cycle d’analyse, projections et nouvelles résolutions fonctionne-t-il ?

                Nous verrons bien ce qu’il en ressort ce soir.

                Bien finir l’année est important pour plusieurs raisons, tant sur le plan personnel que professionnel.


                1. Clôturer sur une note positive

                • Créer un sentiment d’accomplissement : Réussir les derniers mois ou semaines de l’année donne un sentiment de satisfaction et de fierté pour le travail accompli ou les projets réalisés.
                • Motivation pour l’année suivante : Finir sur une bonne note renforce l’enthousiasme pour les projets à venir.

                2. Évaluer et apprendre

                • Faire le bilan : Une réflexion sur les réussites et les échecs de l’année permet d’identifier ce qui a fonctionné et ce qui peut être amélioré.
                • Capitaliser sur les leçons : Les erreurs ou défis rencontrés offrent des enseignements précieux pour ne pas les répéter à l’avenir.

                3. Renforcer les relations

                • Créer un climat de gratitude : Exprimer sa reconnaissance envers les collègues, amis ou membres de la famille favorise des relations harmonieuses.
                • Solidifier les liens : Les fêtes de fin d’année sont souvent un moment privilégié pour se reconnecter avec ses proches ou collègues dans un contexte plus détendu.

                4. Libérer l’esprit

                • Résoudre les affaires en suspens : Clôturer les tâches ou les projets inachevés réduit le stress et offre une sensation de « page tournée. »
                • Organiser les priorités : Préparer l’année suivante avec des objectifs clairs aide à commencer sur des bases solides.

                5. Se recentrer sur soi

                • Faire une pause : Les fêtes offrent l’opportunité de se détendre et de prendre du recul.
                • Se réinventer : En finissant l’année sur des gestes positifs, on pose les bases pour adopter de nouvelles habitudes ou attitudes.

                6. Donner une image professionnelle forte

                • Respecter ses engagements : Dans un cadre professionnel, livrer les résultats attendus montre votre sérieux et votre fiabilité.
                • Planification stratégique : Finir l’année en ordre permet de reprendre rapidement et efficacement en janvier 2025.

                Bien finir l’année, c’est s’offrir la possibilité de conclure un chapitre avec sérénité et d’entamer le suivant avec optimisme et clarté.

                C’est un moment crucial pour se reconnecter à ses priorités, valoriser ses efforts et préparer un futur meilleur. 🎉

                Et vous, quelles sont les dernières actions que vous souhaitez finaliser avant de tourner la page 2024 ?

                Comprendre la nouvelle génération qui émerge, leurs codes et ce qui les motivent

                Je me réjouis de participer ce soir à la conférence donnée par le Dr Olivier Revol à Genève. Qualifié de « surdoué au chevet des enfants » dans un article récent, il est de passage à Genève ce soir pour 2 heures de conférence de 18h à 20h.

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                Grand spécialiste de l’hyperactivité et de la précocité intellectuelle. Médecin, neuropsychiatre et pédopsychiatre, le docteur Olivier Revol est chef du service de psychopathologie du développement de l’enfant et de l’adolescent aux Hospices civils de Lyon.

                J’espère que nous aurons notamment l’occasion :

                • d’aborder avec les différents participants les thèmes des difficultés scolaires, des nouveaux codes, des HPI,
                • d’échanger des bonnes pratiques sur les enfants agités, les adolescents désorientés, les parents débordés qui ne savent plus quoi faire face au décrochage scolaire ou les trous d’air de motivation de leurs enfants, les bonnes idées pour accompagner les enfants à Haut Potentiel,
                • de mieux comprendre les philo-cognitifs, qui n’aiment que penser et penser autrement

                Je me réjouis d’y retrouver d’autres ami.e.s pédagogues, fidèles du pole.education et praticien.ne.s des méthodes pédagogiques modernes et progressistes, telles que la gestion mentale ou la conception universelle des apprentissages (UDL, voir notre groupe LinkedIN pour en savoir plus).

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