Innover pour un multilatéralisme florissant à Genève

Face au déclin du multilatéralisme et aux récentes actions des États-Unis sous l’administration Trump, qui ont fortement impacté les organisations internationales basées à Genève, il est crucial d’envisager de nouvelles perspectives pour que Genève maintienne sa position de pôle multilatéral.

La « Cité de Calvin » possède des atouts indéniables, mais doit s’adapter à un paysage géopolitique en mutation.


Défendre et valoriser les atouts intrinsèques de Genève

Genève bénéficie d’une concentration unique d’organisations internationales, de la neutralité suisse, et d’une taille humaine qui facilite les interactions. Ces éléments sont essentiels à préserver et à promouvoir activement.

  • Mettre en avant la « diplomatie de proximité »: Souligner l’avantage que représente la concentration des acteurs à Genève, permettant des rencontres informelles et des négociations facilitées. Il faut insister sur le fait que la proximité physique des décideurs et négociateurs est un catalyseur irremplaçable pour la résolution de problèmes mondiaux complexes.
  • Renforcer le statut de la Suisse comme pays hôte neutre: La neutralité de la Suisse est un atout majeur, offrant un espace de dialogue impartial. Genève doit capitaliser sur cette image pour attirer de nouvelles initiatives ou consolider celles existantes, notamment en médiation et arbitrage.
  • Promouvoir l’expertise locale: Genève abrite une richesse d’experts et de savoir-faire dans des domaines variés (santé, droits de l’homme, commerce, environnement, migration). Il est crucial de valoriser cette expertise, notamment celle de l’Université de Genève et des instituts de recherche, pour positionner Genève comme un centre d’excellence intellectuelle au service du multilatéralisme.

Diversifier les partenariats et les sources de financement

Avec le retrait progressif de certains contributeurs majeurs, notamment les États-Unis, Genève doit activement chercher à diversifier ses appuis et ses financements.

  • Engager davantage les puissances émergentes: La Chine se positionne comme un défenseur du multilatéralisme et est à l’origine de nouvelles initiatives comme l’Organisation internationale des médiations (OIM) et la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures (BAII). Genève devrait explorer les opportunités de collaboration avec ces nouveaux acteurs, tout en restant vigilante sur les principes fondamentaux du droit international. Cela pourrait inclure l’établissement de partenariats sur des thématiques spécifiques où les intérêts convergent.
  • Renforcer la collaboration européenne: Les pays européens sont « tétanisés » mais restent des acteurs clés. Genève doit consolider ses liens avec l’Union Européenne et ses États membres pour obtenir un soutien politique et financier accru, et pour élaborer une stratégie européenne commune de défense du multilatéralisme.
  • Développer les partenariats public-privé et philanthropiques: Face à la crise budgétaire des organisations, la recherche de financements alternatifs auprès de fondations, d’entreprises socialement responsables et de donateurs privés est essentielle. Genève peut se positionner comme un hub pour la philanthropie internationale orientée vers les défis mondiaux.

Innover et adapter le modèle multilatéral

Le multilatéralisme tel qu’il existe est jugé « dysfonctionnel ». Genève doit être un laboratoire d’idées pour sa réinvention.

  • Devenir un centre d’expérimentation pour de nouvelles formes de gouvernance globale: Si le multilatéralisme traditionnel est en déclin, Genève peut proposer des modèles alternatifs ou complémentaires. Cela pourrait inclaire des initiatives de « multilatéralisme à la carte » où les coalitions d’acteurs (États, villes, société civile, entreprises) se forment autour de défis spécifiques, en dehors des cadres institutionnels rigides.
  • Miser sur la médiation et la diplomatie préventive: Face à l’échec du règlement des conflits par des approches purement juridiques (OMC) ou des interventions armées, Genève, avec son expertise en médiation et bons offices, peut se positionner comme le centre mondial de la diplomatie préventive et de la résolution pacifique des différends, en valorisant des approches basées sur le dialogue et la recherche de consensus, comme le propose la Chine.
  • Investir dans la digitalisation du multilatéralisme: Bien que les interactions physiques soient irremplaçables, les outils numériques peuvent compléter et soutenir le travail multilatéral, notamment en période de contraintes budgétaires ou de restrictions de déplacement. Genève pourrait développer des plateformes innovantes pour la collaboration à distance, l’échange d’informations et la prise de décision.
  • Focaliser sur des domaines thématiques où Genève excelle: Plutôt que de tenter de tout conserver, Genève pourrait concentrer ses efforts et ses ressources sur les domaines où elle a une expertise et une reconnaissance mondiales, tels que la santé mondiale, le travail, le commerce, l’environnement, les droits de l’homme, le droit humanitaire, les migrations et le désarmement. Cela permettrait de renforcer sa position sur ces piliers essentiels.

En adoptant une approche proactive, diversifiée et innovante, Genève peut non seulement faire face à la crise actuelle du multilatéralisme, mais aussi en émerger renforcée en tant que centre vital pour la gouvernance mondiale de demain.

Quelles pistes vous semblent les plus prometteuses pour Genève dans ce contexte ?

Éducation inclusive grâce à la technologie : Futur prometteur

Une révolution inspirée par les neurosciences et les technologies émergentes

L’éducation est à un tournant décisif.

Les avancées en neuroscience, en particulier la compréhension de la neuroplasticité, redéfinissent notre approche de l’apprentissage.

Ce changement de paradigme, associé à des technologies innovantes comme l’intelligence artificielle (IA) et la réalité virtuelle (VR), ouvre des perspectives fascinantes pour créer un environnement d’apprentissage plus inclusif et efficace. Je partage avec vous ce que j’ai pu découvrir à l’occasion du 50ème anniversaire du Salon International des Inventions de Genève. Une des catégories était consacré à l’éducation et aux « edtech ».

Neuroplasticité et apprentissage actif

La neuroplasticité nous enseigne que le cerveau humain est capable de se réorganiser en réponse à l’expérience.

Cette capacité d’adaptation signifie que l’apprentissage peut se produire à tout moment de la vie.

Des jeux éducatifs interactifs, tels que ceux développés par le projet Kahoot! en Norvège, exploitent cette dynamique en engageant les étudiants dans des quiz ludiques.

En Suisse, des plateformes comme LearningApps permettent de créer des exercices interactifs adaptés aux différents styles d’apprentissage, renforçant ainsi la mémorisation et la compréhension des concepts.

Conception Universelle des Apprentissages (CUA)

La CUA est essentielle pour créer des environnements d’apprentissage accessibles à tous. En intégrant des outils d’apprentissage interactifs, comme ClassDojo, qui offre des retours instantanés et un suivi personnalisé, les enseignants peuvent mieux répondre aux besoins des élèves.

En France, l’utilisation de livres numériques adaptés pour les élèves dyslexiques a montré des résultats prometteurs, illustrant l’importance de l’inclusion dans le système éducatif.

L’Intelligence Artificielle (IA) : Un tuteur intelligent

L’IA a le potentiel de transformer l’éducation en offrant des solutions personnalisées. Des plateformes comme Squirrel AI en Chine adaptent le contenu pédagogique en fonction des performances des élèves, permettant un apprentissage sur mesure.

En Europe, des projets similaires émergent. Par exemple, des universités suisses développent des systèmes d’IA capables d’analyser les réponses des étudiants et de fournir des recommandations d’apprentissage spécifiques.

IA et analyse des données

L’utilisation de l’IA permet également une analyse approfondie des données d’apprentissage.

En suivant les interactions des élèves avec le contenu, les systèmes peuvent identifier les lacunes de compréhension et proposer des ressources supplémentaires.

Cela favorise non seulement un apprentissage individualisé, mais encourage également l’auto-réflexion chez les étudiants.

Réalité Virtuelle : immersion et engagement

La réalité virtuelle (VR) offre des expériences d’apprentissage immersives qui peuvent transformer la manière dont les étudiants interagissent avec le contenu.

Des universités en Suisse, comme l’Université de Lausanne, utilisent la VR pour simuler des environnements historiques, permettant aux étudiants de « vivre » l’histoire au lieu de la lire.

Ce type d’apprentissage immersif augmente l’engagement des étudiants et facilite une compréhension plus profonde des concepts.

Prototypes VR et usines virtuelles

Des prototypes de VR, comme les usines virtuelles, permettent aux étudiants d’interagir avec des processus de production en temps réel.

Ces environnements virtuels offrent une formation pratique sans les contraintes d’un cadre physique, préparant ainsi les étudiants aux défis du monde professionnel.

Des projets pilotes en Europe montrent que les étudiants peuvent acquérir des compétences techniques en manipulant des outils virtuels dans des simulations réalistes.

Eye Tracking et personnalisation de l’apprentissage

Une autre innovation prometteuse est l’utilisation de la technologie d’eye tracking en VR. En suivant le regard des étudiants, les systèmes peuvent déterminer quelles parties du contenu attirent leur attention et adapter l’expérience en conséquence.

Cela permet de créer des parcours d’apprentissage encore plus personnalisés, en identifiant les éléments qui suscitent le plus d’intérêt et ceux qui nécessitent une attention accrue.

Engagement étudiant.e et créativité

L’intégration de ces technologies favorise également l’engagement des étudiants. Les méthodes d’enseignement traditionnelles sont souvent perçues comme passives, mais les outils interactifs et immersifs encouragent une participation active. Des projets de recherche au sein de l’Espace Européen de l’Éducation (ESA) mettent en avant des prototypes innovants qui exploitent cette notion d’engagement. Par exemple, des plateformes de réalité augmentée permettent aux étudiants de collaborer sur des projets en temps réel, transformant l’apprentissage en une expérience communautaire.

Soutien ciblé et accessibilité

Les technologies assistives, telles que les logiciels de reconnaissance vocale et les applications d’apprentissage personnalisées, jouent un rôle crucial dans l’inclusivité de l’éducation.

En Suisse, des projets comme Read&Write offrent un soutien ciblé aux élèves en difficulté, leur permettant d’accéder à des ressources éducatives de manière autonome.

Ces outils favorisent l’autonomie des élèves, tout en leur fournissant les moyens nécessaires pour surmonter les obstacles.

Conclusion : Une éducation transformée

L’avenir de l’éducation sera marqué par une intégration harmonieuse de la neuroscience, de la technologie et de la créativité. En Europe et en Suisse, des exemples concrets d’innovation montrent que nous sommes déjà sur la bonne voie.

En adoptant ces nouvelles méthodes et outils, nous pouvons non seulement améliorer l’apprentissage, mais aussi préparer les étudiants à devenir des penseurs critiques et créatifs, capables de s’adapter aux défis du XXIe siècle.

L’éducation doit évoluer pour devenir un écosystème d’apprentissage inclusif et dynamique, où chaque étudiant peut réaliser son potentiel.

Grâce à la science et à la technologie, nous avons l’opportunité de transformer cette vision positive en réalité, ouvrant ainsi la voie à une nouvelle ère éducative, plus inclusive, plus motivante pour les apprenants.

Gestion durable de l’eau : agissons maintenant

À l’occasion de la Journée Mondiale de l’Eau, il est essentiel de rappeler l’importance vitale de cette ressource précieuse pour notre santé, notre environnement et notre avenir.

L’eau est essentielle non seulement pour nous, mais aussi pour les écosystèmes qui dépendent d’elle, comme les glaciers.

En protégeant ces géants de glace, nous contribuons à la régulation du cycle de l’eau. Voici quelques recommandations de bon sens pour aider chacun à adopter une gestion durable de l’eau.

1. Évaluer et réduire sa consommation d’eau

La première étape vers une gestion durable de l’eau est de prendre conscience de sa consommation. Voici quelques actions simples :

  • Installer des compteurs d’eau : Cela vous permettra de suivre votre consommation et de détecter d’éventuelles fuites.
  • Utiliser des appareils économes en eau : Optez pour des toilettes, des robinets et des douches à faible débit.

2. Pratiquer l’irrigation efficace

Si vous avez un jardin, adoptez des méthodes d’irrigation qui minimisent le gaspillage :

  • Irrigation goutte-à-goutte : Cette technique permet de fournir de l’eau directement aux racines des plantes, réduisant ainsi l’évaporation.
  • Arroser tôt le matin ou tard le soir : Cela limite la perte d’eau par évaporation.

3. Récupérer les eaux pluviales

La récupération des eaux de pluie est une excellente manière de réduire votre dépendance à l’eau potable :

  • Installer des citernes : Collectez l’eau de pluie pour arroser votre jardin ou laver votre voiture.
  • Utiliser des seaux : Placez des seaux sous les gouttières pour recueillir l’eau qui s’écoule.

4. Sensibiliser et éduquer

Parlez de l’importance de la gestion durable de l’eau autour de vous :

  • Organiser des ateliers : Partagez vos connaissances sur la conservation de l’eau avec votre famille et vos amis.
  • Utiliser les réseaux sociaux : Publiez des conseils sur la gestion de l’eau et la protection des glaciers pour sensibiliser un plus large public.

5. Protéger les glaciers, notamment ceux des Alpes

Les glaciers jouent un rôle crucial dans le régulation du cycle de l’eau et fournissent une source d’eau douce pour des millions de personnes. Voici comment vous pouvez contribuer à leur protection :

  • Réduire votre empreinte carbone : Adoptez des modes de transport durables, réduisez votre consommation d’énergie et privilégiez les produits locaux.
  • Soutenir des initiatives de conservation : Participez à des projets qui visent à protéger les glaciers et les écosystèmes environnants.
  • Sensibiliser sur le changement climatique : Partagez des informations sur l’impact du changement climatique sur les glaciers et encouragez les autres à agir.

Conclusion

La Journée Mondiale de l’Eau d’aujourd’hui est l’occasion parfaite pour réfléchir à notre relation avec cette ressource précieuse.

En suivant ces recommandations simples et en agissant pour protéger les glaciers, nous pouvons tous contribuer à un avenir durable.

Chaque geste compte, et ensemble, nous pouvons faire la différence pour notre planète et les générations futures.

N’attendons pas : agissons dès aujourd’hui pour préserver notre eau et notre environnement ! 💧🌍

Où irais-tu si tu gagnais un pass Interrail ?

Hier matin, entre mon premier rendez-vous café place Bourg du Four et mon rendez-vous du midi dans les rues basses, j’avais un « trou » dans mon agenda.

Cela m’arrive parfois de ne pas avoir mes rendez-vous qui s’enchainent parfaitement les uns derrière les autres (ou d’avoir des annulations de dernière minute), j’en profite pour visiter et observer. J’aime bien ces moments avec « rien à faire ».

Que faire de ce temps libre inespéré entre deux rendez vous professionnels ?

Premier reflexe, je vérifie mon téléphone. Rien d’urgent à traiter. La voie est donc libre pour une petite balade. Une marche à la fraiche me fera le plus grand bien.

Après quelques hésitations, je me dirige vers le parc des Bastions, un de mes préférés à Genève, pour mes séances de « walk and talk ».

Cette fois-ci, je suis seul à me balader dans le parc des Bastions et je me rends compte qu’il fait bien froid. Je mets donc le cap sur la Bibliothèque de l’Université de Genève pour me poser tranquillement.

Sur le mur, un QR code attire mon attention…

Jeu concours : Gagnez un pass Interrail !!!

A ce moment là, je me dis que cela tombe à pic, j’ai sans doute le temps de participer. Je scanne le QR Code en me disant que si je connais les réponses, je vais tenter ma chance.

Petit problème, après vérification rapide, les questions du quiz sont culturelles, autant dire que je ne connais aucune des réponses !

Il faut aller chercher les réponses dans une exposition sur les archives de la bibliothèque, dans un long couloir tout au fond de la bibliothèque.

Ai-je le temps de chercher toutes les réponses ?

Je regarde l’heure, c’est peut-être jouable.

Allons-y, un peu de culture, je prend le temps de regarder les différents panneaux, je repère quelques réponses aux questions, mais je ne les trouve pas toutes.

Vais-je poursuivre ? Combien de temps cela va me prendre ?

Allez, je me donne encore 5 minutes. Au final, Eureka ! Je crois que j’ai trouvé les réponses. Je remplis le formulaire et j’envoie mes réponses. Croisons les doigts, peut-être que je ferai partie des heureux gagnants.

Puis, je me pose dans un fauteuil de la bibliothèque et je me mets à réfléchir.

« Si tu gagnes ce pass Interrail, qu’est-ce que tu vas en faire ? »

A ce moment là, plein de choses remontent dans ma tête.

Tout d’abord des souvenirs. De très beaux souvenirs.

Pour moi, le pass Interrail, c’est le souvenir de mon premier voyage en dehors des frontières.

Je devais avoir 15 ou 16 ans, c’était en Août, nous étions 5 (j’en profite pour passer un coucou aux 4 autres voyageurs) et nous avions acheté ce fameux pass Interrail. J’étais le plus jeune du groupe, les 4 autres étaient étudiants. C’était idéal pour partir sans que mes parents se fassent trop de soucis.

A l’époque, pas encore de téléphone portable, pas de géolocalisation, je m’imagine donc aisément que cela a dû être une grande inquiétude pour eux de nous voir partir à l’aventure ainsi.

Notre petit groupe avait décidé de mettre le cap au Nord.

De mémoire, notre parcours, c’était une boucle Noyon, Paris, Belgique, Amsterdam, Coopenhague, Oslo, Bergen, les îles Lofoten, retour à la case départ en passant par Stockholm et la Suède. Je ne me souviens pas de tout. Quelques photos de l’époque restent mais le temps a passé, je ne me souviens pas de tout.

Une expérience incroyable et des souvenirs gravés dans ma mémoire

Dormir dans le train en deuxième classe avec le sac à dos pour oreiller (pour garder plus de budget pour la nourriture et les sorties), ou dans les gares sur les bancs, s’offrir parfois un camping (et replier les tentes mouillées car c’est le moment de partir), transformer les compartiments en buanderie, se relayer pour dormir pour ne pas se faire voler les sacs, c’était un peu l’aventure, et de mémoire, il fait beau plusieurs fois par jour en Scandinavie, c’est un peu comme en Bretagne en plus frais.

Je ne sais pas vraiment pourquoi cela m’a marqué, mais j’en garde d’excellents souvenirs : la nuit étoilée où le soleil ne se couche pas, les poissons séchés, les parties de cartes interminables (le tarot à l’époque) pour occuper les longs trajets, l’arrivée épique sur les îles lofoten après un passage par les merveilleux Fjords norvégiens.

Une fois arrivés par le dernier bateau un vendredi soir sur ces îles isolées, nous nous sommes rendus compte que tous les magazins étaient fermés, ne rouvraient pas avant le lundi et que nous n’avions rien à manger pour le week-end. T’imagine le drame !!! 🙂

Et mille autres souvenirs qui m’ont sans doute donné envie de si souvent de partir et de vivre une vie « à l’international ».

Avec Erasmus et l’auberge espagnole, Interrail, c’est une des meilleures inventions de l’Europe.

Revenons en 2025, imaginons un instant que je gagne ce jeu concours et le pass Interrail.

Qu’est-ce que je vais bien pouvoir en faire ?

Partir et tout lâcher pendant un mois ?

Quitter Genève, la famille, les amis, ma boîte, mes clients… laisser passer des opportunités de missions pendant que je ne suis pas là… est-ce possible, en suis-je capable ?

Partir, ok imaginons, le train et la marche, cela me dit bien, c’est pas mal en terme d’émissions de CO2, mais pour aller où, y faire quoi ? Avec qui ?

Ou peut-être ne suis-je plus dans la cible, et que ce jeu concours est en fait destiné aux étudiants et pas aux entrepreneurs nomades qui passent par hasard se poser dans une bibliothèque.

Petit moment de doute…

Je n’ai plus 15 ans, j’ai déjà eu la chance de beaucoup voyager, mais je ne suis pas encore aller partout.

Il me reste encore milles endroits à découvrir, des villes à cocher sur ma « bucket list » de ces 33 pays et des personnes que j’ai envie d’aller voir aux quatre coins de l’Europe. Et puis, les trains vont plus vite maintenant et on trouve du wifi facilement partout.

Mais qui serait assez fou pour me suivre…

Je ne sais pas encore si je vais gagner ce jeu concours (probablement pas), mais je remercie celle ou celui qui en a eu l’idée de placer ce QR code sur mon passage, car derrière ce petit QR code, ils m’ont déjà fait bien voyagé !!!

Une part de moi, me dit que ce serait génial de repartir pour un tour, de reprendre le sac à dos, les chaussures de marche, et le jeu de cartes, qu’avec les outils numériques, ce serait même moins compliqué qu’à l’époque.

Je me souviens aussi de cette séance de « design thinking » un peu délire, avec un ami proche, où nous avions imaginé des « packages » pour les touristes de plus de 50 ans, qui ont envie de faire la fête et de les emmener à Ibiza, en se disant que cela pourrait en intéresser quelques un.e.s.

Mais l’autre part de moi me dit qu’il faut que je me calme, que les nuits sous les tentes mouillées, cela risque de me faire tout drôle et que je ferais mieux de me replonger dans ma compta…

Et vous, si vous gagniez un pass Interrail demain, vous en feriez quoi ?

Emplois verts et bleus : clés de la transition écologique

Le programme « Just Transition » vise à promouvoir une transition équitable vers une économie durable, en mettant l’accent sur la création d’emplois « verts » et « bleus ».

Commençons par quelques définitions pour bien comprendre le périmètre et la différence entre ces deux couleurs d’emplois.

1. Green Jobs (Emplois Verts)

Les emplois verts se concentrent sur des secteurs qui contribuent à la protection de l’environnement. Cela inclut :

  • Énergies renouvelables : Installation et maintenance de panneaux solaires, éoliennes.
  • Efficacité énergétique : Amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments.
  • Agriculture durable : Pratiques agricoles respectueuses de l’environnement.
  • Gestion des déchets : Recyclage et réduction des déchets.

2. Blue Jobs (Emplois Bleus)

Les emplois bleus sont liés à la gestion et à la préservation des ressources maritimes et aquatiques. Cela comprend :

  • Pêche durable : Pratiques de pêche qui préservent les stocks et l’écosystème.
  • Tourisme durable : Activités touristiques respectueuses des environnements aquatiques.
  • Gestion des écosystèmes aquatiques : Protection des habitats marins et des rivières.

De façon pragmatique, quel plan d’actions peut se mettre en place pour une région comme Auvergne Rhône Alpes ou un canton comme celui de Genève ?

Auvergne-Rhône-Alpes

  1. Formation et éducation : Développer des programmes de formation axés sur les compétences nécessaires pour les emplois verts (énergies renouvelables, agriculture durable).
  2. Soutien aux startups : Encourager les entreprises innovantes dans le secteur des technologies vertes et durables.
  3. Projets de rénovation énergétique : Lancer des initiatives de rénovation des bâtiments pour améliorer leur efficacité énergétique.

Canton de Genève

  1. Politique de pêche durable : Mettre en place des régulations pour promouvoir des pratiques de pêche durables sur le lac Léman.
  2. Tourisme écoresponsable : Développer des initiatives pour un tourisme qui préserve les ressources naturelles, comme des sentiers écologiques autour du lac.
  3. Collaboration interrégionale : Établir des partenariats avec d’autres régions pour partager des meilleures pratiques en matière d’emplois verts et bleus.

En s’inspirant des principes du programme « Just Transition », ces régions peuvent non seulement favoriser la création d’emplois durables, mais aussi contribuer à la protection de l’environnement et à la résilience économique.

Avec l’entreprise Syntezia Sàrl, et avec nos partenaires qui partagent nos valeurs, nous facilitons cette transition vers des emplois verts et bleus, depuis de nombreuses années, notamment à travers des actions de sensibilisation, information, à travers nos analyses des besoins du marché en terme de compétences et d’emplois, dans le contenu de nos curriculums de formation continue et dans nos activités d’outplacement vers ces métiers de la transition juste.

Nous sommes également très actifs au niveau de l’accompagnement des startups greentech et des projets innovants de l’économie bleue.

Pour découvrir ces nouveaux métiers, identifier les compétences utiles qui permettent d’y accéder ou tout simplement pour en discuter, je vous invite à me contacter.

Excellent week end !

Comment rester neutre favorise le dialogue et l’innovation ?

Depuis longtemps (et mes années dans les médias chez Reuters), je cherche à rester neutre.

Mon argument principal est que cela me permet de parler à tout le monde, de chercher à comprendre les différents points de vue, de ne pas me laisser enfermer dans un discours unique…

Cela ne m’empêche pas d’apprécier plus certains propos ou certaines personnes que d’autres.

Est-ce encore possible de rester neutre ? Je pense que oui, mais plusieurs de mes ami.e.s estiment le contraire.

Suis-je le dernier des naïfs ?

Qui a raison ?

Allons-nous nécessairement devoir être soit pour ou soit contre ?

Comment résister à la pression grandissante qui nous oblige à nous positionner ?

Que ce soit dans le cadre professionnel, social ou personnel, adopter une approche neutre peut offrir de nombreux avantages. Explorons ensemble pourquoi la neutralité mérite d’être valorisée.

Dans un monde de plus en plus polarisé, où les opinions divergent et les passions s’enflamment, la neutralité émerge comme une valeur essentielle.

1. Favoriser le dialogue constructif

La neutralité crée un espace où les idées peuvent être partagées sans jugement. En évitant de prendre parti, nous favorisons un dialogue ouvert, permettant à chacun d’exprimer ses opinions. Cela peut conduire à des discussions plus enrichissantes et à des solutions plus créatives.

2. Réduire les conflits

Adopter une posture neutre aide à désamorcer les tensions. Dans un environnement de travail, par exemple, un leader neutre peut agir comme un médiateur, apaisant les conflits entre les membres de l’équipe. Cela contribue à maintenir un climat de travail harmonieux et productif.

3. Encourager la collaboration

La neutralité incite à la collaboration. Lorsque les individus se sentent en sécurité pour exprimer leurs idées sans crainte de jugement, ils sont plus enclins à travailler ensemble. Cela peut mener à des projets innovants et à une dynamique d’équipe renforcée.

4. Promouvoir la prise de décision éclairée

Dans un contexte professionnel, la neutralité permet de prendre des décisions basées sur des faits plutôt que sur des émotions. Cela aide à éviter les biais et à garantir que les choix sont fondés sur des analyses objectives, ce qui est crucial pour le succès à long terme.

5. Renforcer la crédibilité

Être perçu comme une personne ou une organisation neutre peut renforcer la crédibilité. Les clients, partenaires et collaborateurs sont plus susceptibles de faire confiance à ceux qui adoptent une approche équilibrée. Cela peut également favoriser des relations durables et fructueuses.

6. Encourager l’innovation

La neutralité permet d’explorer différents points de vue sans préjugés. En cultivant un environnement où toutes les idées sont valorisées, nous ouvrons la porte à l’innovation. Les équipes diversifiées, qui se sentent libres de partager leurs idées, sont souvent les plus créatives.

Dans un monde où les opinions sont souvent tranchées, la neutralité apparaît comme une approche pragmatique et bénéfique. En favorisant le dialogue, en réduisant les conflits et en encourageant la collaboration, elle crée un environnement propice à l’innovation et à la prise de décision éclairée.

Adoptons une posture neutre pour bâtir des ponts et développer des solutions durables ensemble. 🌍

Partagez vos expériences (positives ou négatives) avec la neutralité dans les commentaires !

Découvrez Engelberg : Un paradis touristique durable en Suisse

J’ai eu le plaisir de découvrir la magnifique ville d’Engelberg, dans le canton d’Obwald, réputé pour sa nature et son fromage à raclette.

J’y étais ce week end pour rejoindre mes collègues, partenaires et amis de l’écosystème de von Rundstedt Switzerland afin de célébrer ensemble les 10 ans de l’entreprise et se projeter vers l’avenir.


L’occasion pour moi de revoir de nombreux collègues et partenaires, et d’en découvrir de nouveaux, répartis dans les différentes villes et cantons suisses.

En marge de l’évènement, j’ai pu découvrir Engelberg à pied et profiter des premières neiges de la saison.

Situé dans la vallée et entouré de magnifiques paysages de montagne, Engelberg a également un monastère, tout proche des pistes de ski de fond.


En marge de cette magnifique fête d’anniversaire d’entreprise, j’ai pu prolonger le plaisir et découvrir la ville et les magnifiques panoramas d’Engelberg, ville également réputée pour le ski de fond en ville, et comme point de départ vers la montagne des Titlis.


Retour en images sur cette balade en ville avec le soleil, le froid, la neige fraiche et les illuminations de Noël fraichement installées.


Engelberg, nichée au cœur de la Suisse centrale, n’est pas seulement célèbre pour ses paysages alpins à couper le souffle, mais aussi pour son engagement envers un tourisme durable.

Si vous cherchez une destination où vos vacances peuvent contribuer positivement à l’environnement et à la communauté locale, Engelberg est l’endroit idéal.

1. Le ski écologique:

Engelberg est un paradis pour les amateurs de sports d’hiver, mais il s’efforce également de réduire son empreinte écologique.

Les stations de ski locales utilisent des énergies renouvelables pour leurs remontées mécaniques et encouragent le ski de fond comme alternative moins invasive pour l’environnement.

De plus, les pistes de ski sont conçues pour minimiser l’impact sur la faune alpine.

2. Hébergements respectueux de l’environnement:

Choisissez parmi une gamme d’hébergements allant des hôtels écologiques aux chalets traditionnels qui intègrent des pratiques durables.

Beaucoup d’établissements offrent des options de petit-déjeuner bio, utilisent des produits locaux, et ont des systèmes de gestion des déchets efficaces.

Par exemple, certains hôtels à Engelberg ont des programmes de compensation carbone pour les voyages des visiteurs.

3. Restauration locale et saisonnière:

La cuisine d’Engelberg est une célébration de la région.

Les restaurants mettent en avant des produits locaux, biologiques, et de saison, réduisant ainsi le transport et soutenant les agriculteurs locaux.

Ne manquez pas de goûter le fromage de la vallée ou une raclette préparée avec des ingrédients tout juste sortis des fermes environnantes.

4. Activités en plein air avec un impact minimal:

  • Randonnées: Des sentiers balisés vous invitent à explorer la beauté naturelle sans déranger la faune. Engelberg promeut le principe « Leave No Trace » (ne rien laisser derrière soi).
  • VTT et cyclisme: Avec des pistes conçues pour éviter les zones sensibles, vous pouvez pédaler à travers des paysages magnifiques tout en respectant l’environnement.
  • Parcours éducatifs: Participez à des visites guidées qui éduquent sur la biodiversité locale, la conservation et les efforts de durabilité.

5. Engagement communautaire:

En visitant Engelberg, vous soutenez directement l’économie locale. De nombreux projets communautaires, comme la préservation des sentiers de randonnée ou l’entretien des espaces naturels, bénéficient des taxes touristiques. Engagez-vous avec la communauté en participant à des ateliers ou à des événements culturels qui valorisent les traditions locales.

6. Transport durable:

Engelberg encourage l’utilisation des transports en commun ou le covoiturage (l’option que j’ai finalement choisie) pour se rendre à la station.

Une fois sur place, vous trouverez des options de mobilité douce comme les vélos électriques ou les sentiers de marche qui permettent de découvrir la région sans émissions de carbone.

Le bus de la gare aux remontées mécaniques qui emmènent les skieurs vers Titlis est gratuit.

Visiter Engelberg, c’est s’engager dans un tourisme qui respecte et préserve.

Ce ne sont pas seulement des vacances, mais une expérience enrichissante où chaque action contribue à la durabilité.

Que vous soyez un skieur passionné, un randonneur, ou simplement en quête de paix dans un cadre naturel, à 3h38 de train de Genève, Engelberg offre une escapade où vous pouvez profiter de la splendeur alpine tout en laissant un impact positif.

Planifiez votre visite et faites partie de cette communauté qui regarde vers l’avenir, un avenir où le tourisme et la durabilité vont de pair.

Évolution des relations Franco-Allemande-Suisses depuis 1989

Depuis 1989, de l’eau a coulé sous les ponts

Depuis la chute du mur de Berlin en 1989, les relations entre l’Allemagne, la France et la Suisse ont évolué de manière significative, tant sur le plan économique que culturel.

Ces trois pays, bien que différents par leur histoire et leur culture, partagent des liens étroits qui se sont renforcés dans le cadre de l’Union européenne et de divers accords bilatéraux.

Après avoir vécu à Berlin peu de temps après la chute du mur, je vivais à Berlin de 1997 à 1999, suivre les relations entre ces pays a toujours été un centre d’intérêt fort pour moi.

Désormais à Genève, et alors que l’on célèbre aujourd’hui les 35 ans de la chute du mur, j’observe avec attention l’évolution de ces relations et de ces coopérations.

Quelles ont été les principales transformations de ces relations depuis la fin de la guerre froide ?

Allons-nous vers plus d’intégration et de coopération ?

Quels sont les exemples de réussite entre ces 3 nations ?

Contexte historique

La chute du mur de Berlin a marqué la fin d’une époque de division en Europe et a ouvert la voie à une intégration plus profonde des pays européens.

Pour l’Allemagne, cela a signifié la réunification, tandis que pour la France, cela a représenté une opportunité de renforcer son influence au sein d’une Europe unie.

La Suisse, tout en restant en dehors de l’Union européenne, a joué un rôle de médiateur et a maintenu des relations étroites avec ses voisins.

Relations économiques

Commerce et investissement

Les échanges commerciaux entre l’Allemagne, la France et la Suisse ont connu une croissance considérable depuis 1989.

L’Allemagne est l’un des principaux partenaires commerciaux de la France et de la Suisse.

En 2022, les exportations françaises vers l’Allemagne et la Suisse ont atteint des sommets, et les investissements directs étrangers ont également augmenté.

Les entreprises allemandes sont particulièrement présentes en France, notamment dans les secteurs de l’automobile, de la chimie et de l’électronique.

Coopération dans les secteurs stratégiques

Les trois pays collaborent dans plusieurs secteurs clés, tels que l’énergie, les technologies de l’information et les transports.

Par exemple, les projets d’infrastructures transfrontalières ont été renforcés, facilitant ainsi le commerce et la mobilité des personnes.

Des initiatives communes, comme le développement d’énergies renouvelables, illustrent également cette coopération.

Relations culturelles et « soft power »

Échanges culturels et éducation

Les relations culturelles entre l’Allemagne, la France et la Suisse se sont intensifiées grâce à divers programmes d’échanges.

Les universités et les institutions culturelles des trois pays ont établi des partenariats, favorisant l’échange d’étudiants et de chercheurs.

Le programme Erasmus, par exemple, a encouragé la mobilité des étudiants entre ces pays, renforçant ainsi les liens culturels.

Influence linguistique et artistique

La diversité linguistique est un trait caractéristique des relations entre ces pays.

En France, l’allemand est enseigné comme langue étrangère, tandis que le français est largement parlé en Suisse, en particulier dans la région romande.

Sur le plan artistique, des festivals, des expositions et des événements culturels communs, tels que la Fête de la musique, témoignent des échanges créatifs entre ces nations.

Défis et perspectives

Questions économiques et politiques

Malgré ces relations fructueuses, des défis subsistent. Les tensions économiques, comme celles liées à la concurrence dans certains secteurs, peuvent parfois créer des frictions. Par ailleurs, les différences de politiques migratoires et environnementales peuvent également poser des obstacles à une coopération plus étroite.

Vers plus de coopération ?

La coopération entre la France, la Suisse et l’Allemagne se manifeste à travers divers domaines, allant de l’économie à la culture.

Voici quelques-uns des meilleurs exemples de cette collaboration :

1. Accords de Schengen et de Dublin

Ces accords facilitent la libre circulation des personnes entre les pays signataires, y compris la France, l’Allemagne et la Suisse. Bien que la Suisse ne soit pas membre de l’UE, elle participe à ces accords, ce qui renforce la coopération en matière de sécurité et de gestion des frontières.

2. Projets d’infrastructure transfrontaliers

Des projets tels que le développement du réseau ferroviaire et routier entre ces pays favorisent le commerce et la mobilité. Par exemple, le projet de liaison ferroviaire entre Strasbourg (France) et Fribourg (Suisse) améliore l’accessibilité et les échanges. A Genève également, de nombreuses initiatives transfrontalières voient le jour.

3. Coopération en matière de recherche et d’innovation

Les universités et les centres de recherche collaborent sur des projets communs.

Des initiatives comme le programme Horizon Europe encouragent les partenariats entre chercheurs français, allemands et suisses dans des domaines tels que la santé, l’énergie et les technologies de l’information.

4. Échanges culturels et linguistiques

Des programmes d’échanges scolaires et universitaires, comme Erasmus+, permettent aux étudiants de vivre et d’étudier dans l’un des trois pays. Cela favorise la compréhension interculturelle et le partage des langues.

5. Initiatives environnementales

La coopération dans des projets environnementaux, comme la gestion des ressources en eau du Rhin, illustre l’engagement des trois pays envers la durabilité.

Des accords bilatéraux et multilatéraux portent sur la protection de l’environnement et la lutte contre le changement climatique.

6. Partenariat dans le secteur de la santé

La coopération en matière de santé publique est un autre exemple significatif, notamment pendant la pandémie de COVID-19.

Les pays ont échangé des informations et collaboré sur la recherche de traitements et de vaccins.

7. Événements culturels communs

Des festivals et des événements culturels, comme la Fête de la musique et les marchés de Noël, réunissent les citoyens des trois pays, favorisant l’échange culturel et la convivialité.

8. Commissions mixtes et forums économiques

Des forums tels que le Forum économique franco-allemand ou des commissions mixtes permettent de discuter de questions économiques et politiques d’intérêt commun, renforçant ainsi la coopération régionale.

Ces exemples démontrent que la France, la Suisse et l’Allemagne entretiennent des relations solides et diversifiées.

En travaillant ensemble, ces pays renforcent leur position en Europe et contribuent à un avenir commun basé sur la coopération et le respect mutuel.

Vers une intégration accrue ?

À l’avenir, la coopération entre l’Allemagne, la France et la Suisse pourrait encore se renforcer. Les enjeux mondiaux, tels que le changement climatique et la transition énergétique, nécessitent des réponses collectives. De plus, la nécessité de maintenir la stabilité en Europe face à des défis géopolitiques croissants pourrait inciter ces pays à renforcer leur collaboration.

Conclusion

Depuis la chute du mur de Berlin, les relations économiques et culturelles entre l’Allemagne, la France et la Suisse ont évolué vers une interconnexion plus forte.

Ces trois pays, malgré leurs différences, ont su créer des liens durables qui favorisent la prospérité et l’enrichissement mutuel.

L’avenir me semble donc prometteur, avec des opportunités de coopération accrue face aux défis globaux (évènements climatiques extrêmes, crise des ressources, pollutions, crise de la biodiversité) et à la nécessaire compétitivité, face aux autres blocs qui émergent très fortement.

En continuant à travailler ensemble, l’Allemagne, la France et la Suisse peuvent renforcer leur rôle en tant que piliers d’une Europe unie et dynamique.

Joyeuses fêtes de fin d’année

Joyeux Noël 2023 à vous, tous mes amis !

L’année 2023 touche à sa fin, et il est temps de faire le bilan.

Voici quelques-uns des événements marquants de cette année qui s’achève :

  • La guerre en Ukraine a continué, celle en Israël et en Palestine s’est déclenché, causant des souffrances indicibles à des millions de personnes.
  • Les États-Unis ont subi une série de fusillades de masse, soulignant la nécessité de prendre des mesures pour contrôler les armes à feu.
  • Une nouvelle variante du COVID-19, Omicron, a provoqué une nouvelle vague d’infections, mais les vaccins et les traitements ont permis de réduire les cas graves et les décès.
  • La Chine a poursuivi son expansion spatiale, lançant un nouveau vaisseau spatial habité vers la Station spatiale internationale.
  • La France a remporté la Coupe du monde de rugby, battant très largement l’Angleterre en finale 50-0, avec 3 essais magnifiques en 3 minutes d’Antoine Dupont décidemment inarrêtable !
  • La Moldavie et l’Ukraine pourraient rejoindre prochainement l’Union Européenne

Malgré les défis auxquels nous avons été confrontés cette année, il y a aussi eu des moments de joie et de progrès. Ce sont ceux là que je souhaite retenir.

Nous avons vu des avancées significatives dans la lutte contre le changement climatique, et nous avons assisté à des progrès dans la recherche sur le cancer et d’autres maladies graves.

À l’approche de Noël, je souhaite à tous mes amis de passer des fêtes joyeuses et reposantes.

Profitez de ce moment pour vous reposer, vous détendre et passer du temps avec vos proches.

Je vous souhaite d’avance une année 2024 remplie de santé, de bonheur et de réussite.

Vivement qu’on se revoit en 2024 , vous me manquez déjà !!!

Yves Zieba

PS: une légère erreur s’est glissé dans mon récap de l’année, j’espère qu’elle vous arrachera un petit sourire !

Si vous êtes aussi passionné que moi pour la recherche de la vérité dans un monde de désinformation, n’hésitez pas à indiquer en commentaire ce qui vous semble incorrect. 😉

6 bonnes raisons d’aller vers un engagement plus fort pour la durabilité

J-7 pour encore plus de durabilité de la part des TPE/PME dans le canton de Genève

Si vous avez une TPE ou une PME; c’est une opportunité en or pour vous lancer dans un processus d’amélioration de votre approche de la durabilité ou pour aller plus loin dans vos engagements.

Le programme « Diagnostic-action » de la DG DERI (Direction générale du développement économique, de la recherche et de l’innovation) permet aux bénéficiaires, les TPE et les PME basées dans le Canton de Genève, dès cet été, de profiter d’un accompagnement sur mesure afin de vous adapter aux enjeux actuels de la durabilité: diagnostic à 360° suivi de propositions de mesures concrètes et d’un plan d’action.

Pourquoi postuler ?

Voici 6 bonnes raisons de répondre à cet appel et autant de raisons de saisir cette opportunité maintenant.


– Contribuer à l’effort collectif contre le réchauffement climatique et la perte de biodiversité terrestre et marine

– Développer l’image de votre marque employeur et l’image d’une entreprise responsable et engagée

– Assurer la pérennité stratégique et financière de votre PME / TPE


– Attirer et retenir vos employés, collaboratrices, collaborateurs et partenaires, tous vos talents de plus en plus en quête de sens 

– Crédibiliser votre démarche et vous différencier par rapport aux praticiens du greenwashing, en mettant vos propos en cohérence avec votre action.

– Anticiper l’évolution des normes, des réglementations et de la législation sur le plan environnemental pour avoir un coup d’avance sur vos concurrents.

Quand postuler ?

Il reste encore une semaine, jusqu’au 14 mai, pour postuler au programme « Diagnostic-action » de la DG DERI.

Vous pouvez indiquer que vous venez de la part de Syntezia Sàrl pour que votre entreprise et vous soyez accompagné.e par un des experts de l’équipe de cette entreprise genevoise, spécialisée dans la durabilité et la décarbonation.


Pour tout savoir sur comment en bénéficier, voici le lien pour postuler : https://www.ge.ch/soutien-aux-entreprises-leurs-premiers-pas-dans-durabilite/postuler-diagnostic-action-entreprises