Pourquoi votre plan B peut devenir votre plan A

🚀 Quand le Plan B Dépasse le Plan A : De la Recherche d’Emploi à l’Entrepreneuriat

Nous avons tous été là.

Nous élaborons un Plan A, méticuleux, sécurisant, qui représente la voie la plus logique vers le succès.

Le Plan B est souvent l’option de secours, la roue de secours que l’on espère ne jamais avoir à utiliser. Mais que se passe-t-il lorsque ce Plan B, initialement envisagé comme un simple filet de sécurité, se révèle être, non seulement la meilleure option, mais le véritable moteur de votre succès ?

L’histoire de la transition d’une recherche d’emploi à temps plein vers la création d’entreprise illustre parfaitement ce phénomène.


💼 Le Plan A Classique : Le Salariat Sécurisé

Pendant longtemps, le Plan A pour beaucoup de jeunes diplômés ou de professionnels en reconversion est resté le même : décrocher un emploi à temps plein dans une entreprise stable, avec un salaire régulier, des avantages sociaux et une évolution de carrière tracée.

Ce Plan A est séduisant par sa sécurité et sa prévisibilité. Il correspond à un modèle bien établi où le succès se mesure par le titre, l’ancienneté et la fiche de paie. On se lance alors dans le marathon des candidatures, des entretiens, des espoirs et des déceptions, en concentrant toute son énergie sur cet objectif unique.

💡 Le Plan B : L’Étincelle de l’Entrepreneuriat

Face à la difficulté de trouver le « job idéal », ou face à l’incertitude de vouloir retourner dans la « corporate life », au chômage prolongé, ou simplement au désir de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier, on esquisse un Plan B : créer sa propre entreprise, lancer un projet parallèle, ou se mettre à son compte.

Au départ, ce Plan B est souvent perçu comme un pis-aller, une occupation en attendant que le Plan A se concrétise.

Il est mené avec prudence, avec peu d’investissement initial, et souvent beaucoup de doutes.

C’est l’idée de faire de petites missions en freelance, de tester un concept de produit, ou de monétiser une passion.

🔄 Le Basculement : Quand le plan B prend le dessus

Le moment où le Plan B devient le Plan A est un véritable point de bascule.

  1. La Frustration du Plan A : Le marché de l’emploi peut être rigide, les opportunités rares ou peu satisfaisantes. Les rejets successifs ou le manque d’alignement avec les postes proposés peuvent engendrer une frustration qui pousse à se réinvestir ailleurs.
  2. La Validation du Plan B : À force d’y consacrer du temps « en attendant », le projet entrepreneurial commence à prendre forme. Les premiers clients arrivent, les premières ventes sont réalisées, et, surtout, on reçoit un retour positif et direct du marché. Cette validation externe est incroyablement motivante.
  3. Le Plaisir et la Liberté : Contrairement à la recherche d’emploi qui est souvent perçue comme une contrainte, la construction de son entreprise est intrinsèquement liée à la passion et au sens. La liberté de choisir ses projets, ses horaires, et d’être l’unique maître à bord devient un facteur d’épanouissement personnel bien plus fort que la sécurité perçue du salariat.

🏆 Le Plan B Devient Plan A : Une Nouvelle Définition du Succès

Lorsque le revenu du projet entrepreneurial dépasse les attentes, lorsque la passion se transforme en véritable vocation, et que l’on réalise que l’on n’a plus envie de revenir au Plan A, le basculement est total.

Le Plan B, jadis modeste, est désormais doté d’une vision claire et d’une ambition décuplée. Il est passé de « une source de revenu temporaire » à « mon chemin de carrière ».

  • Le Succès n’est plus la Sécurité, mais l’Autonomie : L’entrepreneuriat révèle qu’une sécurité construite par soi-même (une base de clients fidèles, une marque forte) peut être plus solide et plus satisfaisante que celle déléguée à un employeur.
  • L’Échec est une Leçon, pas une Fin : Les échecs et les pivots, inhérents à la création d’entreprise, deviennent des expériences d’apprentissage cruciales, là où l’échec dans la recherche d’emploi peut être démoralisant.

Conclusion : Oser Voir au-Delà de la Sécurité

L’histoire du Plan B qui devient Plan A est un puissant rappel : les chemins les moins conventionnels sont souvent les plus enrichissants.

Si votre Plan A ne fonctionne pas, ne voyez pas votre Plan B comme un échec, mais comme une opportunité de réévaluer vos priorités et de puiser dans votre créativité. Le marché du travail change, et l’économie moderne valorise de plus en plus l’initiative et la capacité à créer sa propre valeur. Parfois, la meilleure porte à ouvrir est celle que vous construisez vous-même.

Et vous, quel Plan B cache le Plan A de votre futur succès ?

Envie de parler de plaisir, de liberté, de vos passions et de ce qui a du sens ?

Comment l’agroalimentaire peut s’adapter ?

Comment l’industrie agroalimentaire peut se réinventer pour faire face à la crise des droits de douane ?

La hausse des tarifs douaniers américains représente un défi majeur pour les exportateurs de produits alimentaires. Les invendus s’accumulent, les prix baissent et l’emploi est menacé. Pour transformer cette crise en une opportunité, l’application du framework, axé sur la durabilité et l’agilité, offre une feuille de route pertinente.

1. L’agilité pour s’adapter

Plutôt que d’attendre l’évolution des négociations douanières, les entreprises doivent agir immédiatement sur trois leviers :

  • Réorientation des stocks : Il faut rapidement identifier les stocks destinés au marché américain pour les réorienter vers d’autres circuits. Une marque comme Ricola, dont les bonbons aux herbes sont un produit de niche, pourrait les proposer à des distributeurs en Asie, où la demande pour les produits de bien-être est en forte croissance. Les invendus de l’été pourraient être rapidement reconditionnés en paquets pour l’hiver, en misant sur le caractère apaisant des herbes.
  • Vente en ligne directe : Pour ne pas dépendre de distributeurs internationaux, il est crucial de développer une stratégie de vente en ligne directe. Pour un produit comme le fromage Tête de moine, une plateforme d’e-commerce permettrait de contourner les intermédiaires et d’atteindre directement les consommateurs en Europe ou au Canada, même si les volumes sont plus faibles.
  • Cycles de production courts : Le modèle « Fast » incite à raccourcir les cycles de production. L’entreprise peut privilégier la production de petites séries de produits adaptés à un nouveau marché testé, évitant ainsi de s’engager sur des volumes importants qui pourraient devenir des invendus.

2. Briser les silos et collaborer

Face à la crise, les partenariats stratégiques deviennent essentiels pour ouvrir de nouveaux marchés :

  • Mutualisation des efforts : Plutôt que de concurrencer les autres entreprises agroalimentaires, la mutualisation des efforts est une stratégie gagnante. Plusieurs producteurs de fromages suisses, par exemple, pourraient s’unir pour créer une plateforme de distribution commune pour l’Europe ou le Japon, partageant ainsi les coûts logistiques et commerciaux.
  • Partenariats intersectoriels : L’ouverture à d’autres secteurs peut créer des opportunités insoupçonnées. Un producteur de Tête de moine pourrait s’associer à une entreprise spécialisée dans les coffrets-cadeaux pour proposer des « boxes gourmandes » à des marchés de niche, incluant du vin, du pain ou de la charcuterie.

3. Oser l’innovation

Sortir de sa zone de confort pour explorer des territoires inconnus, tant géographiques que conceptuels :

  • Exploration de nouveaux marchés : L’entreprise doit se tourner vers des marchés inexplorés ou moins saturés par la concurrence. Les pays d’Asie du Sud-Est, l’Amérique du Sud ou certaines régions d’Afrique peuvent être des alternatives viables, avec des attentes de consommation différentes.
  • Nouveaux produits dérivés : L’innovation peut aussi venir de l’utilisation de la matière première. Plutôt que de jeter les invendus, il est possible de les transformer. Un producteur de Tête de moine pourrait envisager de récupérer le fromage non vendu pour en faire une base de fondue ou d’autres plats cuisinés, ce qui permettrait de créer une nouvelle gamme de produits et de réduire le gaspillage.

4. Tester et valider

Tester de nouvelles idées de manière rapide et peu coûteuse. L’échec n’est pas une fatalité, mais une source d’apprentissage :

  • Lancement de produits pilotes : Avant de lancer un nouveau produit ou de s’installer sur un nouveau marché, il est préférable de faire des tests à petite échelle. Par exemple, Ricola pourrait lancer une série limitée de ses produits sur un marché en ligne pour évaluer la demande avant d’investir massivement.
  • Campagnes marketing ciblées : Les entreprises peuvent tester différents messages marketing et différentes plateformes publicitaires sur de nouveaux marchés pour comprendre ce qui résonne auprès de leur nouvelle clientèle, sans engager de gros budgets. Les données recueillies permettront de valider ou d’ajuster la stratégie commerciale à long terme.

En suivant ces principes, les entreprises de l’agroalimentaire peuvent non seulement survivre à la crise, mais aussi se transformer en acteurs plus agiles, plus collaboratifs et plus résilients.

Dolojobs : comment identifier les offres d’emploi fictives ?

Chercher un emploi, c’est déjà complexe, si en plus une offre sur 5 est fictive, cela n’aide pas.

Dans un monde de plus en plus connecté, la recherche d’emploi a pris une nouvelle dimension.

Les plateformes de recrutement en ligne sont devenues incontournables, mais elles cachent aussi des pratiques douteuses, dont le phénomène des dolojobs.

Ces offres d’emploi, diffusées par des personnes qui n’ont pas l’intention d’embaucher, constituent une véritable dérive du marché de l’emploi numérique.

Dans cet article, nous allons explorer comment identifier et éviter ces pièges.

Qu’est-ce qu’un Dolojob ?

Un dolojob est une offre d’emploi qui, en apparence, semble légitime, mais qui n’est en réalité qu’une façade. Ces annonces peuvent avoir diverses motivations, comme la collecte de données personnelles, le renforcement d’une image de marque ou simplement la création d’une illusion de demande sur le marché. Selon des études, environ 20% des offres publiées sur des plateformes comme LinkedIn seraient des dolojobs.

Pourquoi les dolojobs se sont-ils multipliés ?

Avec l’explosion des plateformes de recrutement, la concurrence pour attirer les meilleurs talents s’est intensifiée. Certaines entreprises, soucieuses de leur image ou de leur position sur le marché, peuvent être tentées de publier des offres d’emploi qui ne mènent à aucune réelle embauche. Cette pratique trompeuse peut également découler d’un manque de transparence dans les processus de recrutement.

Comment éviter les dolojobs ?

1. Vérifiez la réputation de l’entreprise

Avant de postuler, renseignez-vous sur l’entreprise. Consultez des avis en ligne, des forums ou des groupes de discussion. Une entreprise qui a une solide réputation est moins susceptible de publier des dolojobs.

2. Analysez l’offre d’emploi

Soyez attentif aux détails de l’annonce. Des descriptions vagues, une absence d’exigences spécifiques ou un manque de contact direct peuvent être des indicateurs de dolojobs. Une offre sérieuse doit être claire et précise.

3. Recherchez des contacts internes

Si possible, essayez de contacter des employés actuels ou anciens de l’entreprise via des réseaux sociaux professionnels. Ils pourront vous donner des informations précieuses sur la culture de l’entreprise et sur la véracité des offres d’emploi.

4. Prudence avec les données personnelles

Évitez de fournir des informations personnelles trop sensibles lors de votre candidature, surtout si l’entreprise ne vous semble pas fiable. Les dolojobs peuvent être utilisés pour collecter des données.

5. Faites confiance à votre instinct

Enfin, écoutez votre intuition. Si une offre vous semble trop belle pour être vraie, elle l’est probablement. N’hésitez pas à passer à côté d’une opportunité qui vous met mal à l’aise.

Conclusion

Les dolojobs constituent un véritable fléau dans le paysage du recrutement numérique. En restant vigilant et en adoptant une approche proactive, vous pouvez éviter ces offres trompeuses.

La clé réside dans la recherche, la prudence et la confiance en votre instinct.

En fin de compte, votre temps et vos efforts méritent d’être investis dans des opportunités authentiques et enrichissantes.

Et vous, avez vous déjà détecté des dolojobs ?

Comment réagissez vous face à ces nouvelles pratiques ?

Que devraient faire les « vrais employeurs » pour se démarquer de ces « fake jobs » ?

Emplois verts et bleus : clés de la transition écologique

Le programme « Just Transition » vise à promouvoir une transition équitable vers une économie durable, en mettant l’accent sur la création d’emplois « verts » et « bleus ».

Commençons par quelques définitions pour bien comprendre le périmètre et la différence entre ces deux couleurs d’emplois.

1. Green Jobs (Emplois Verts)

Les emplois verts se concentrent sur des secteurs qui contribuent à la protection de l’environnement. Cela inclut :

  • Énergies renouvelables : Installation et maintenance de panneaux solaires, éoliennes.
  • Efficacité énergétique : Amélioration de l’efficacité énergétique des bâtiments.
  • Agriculture durable : Pratiques agricoles respectueuses de l’environnement.
  • Gestion des déchets : Recyclage et réduction des déchets.

2. Blue Jobs (Emplois Bleus)

Les emplois bleus sont liés à la gestion et à la préservation des ressources maritimes et aquatiques. Cela comprend :

  • Pêche durable : Pratiques de pêche qui préservent les stocks et l’écosystème.
  • Tourisme durable : Activités touristiques respectueuses des environnements aquatiques.
  • Gestion des écosystèmes aquatiques : Protection des habitats marins et des rivières.

De façon pragmatique, quel plan d’actions peut se mettre en place pour une région comme Auvergne Rhône Alpes ou un canton comme celui de Genève ?

Auvergne-Rhône-Alpes

  1. Formation et éducation : Développer des programmes de formation axés sur les compétences nécessaires pour les emplois verts (énergies renouvelables, agriculture durable).
  2. Soutien aux startups : Encourager les entreprises innovantes dans le secteur des technologies vertes et durables.
  3. Projets de rénovation énergétique : Lancer des initiatives de rénovation des bâtiments pour améliorer leur efficacité énergétique.

Canton de Genève

  1. Politique de pêche durable : Mettre en place des régulations pour promouvoir des pratiques de pêche durables sur le lac Léman.
  2. Tourisme écoresponsable : Développer des initiatives pour un tourisme qui préserve les ressources naturelles, comme des sentiers écologiques autour du lac.
  3. Collaboration interrégionale : Établir des partenariats avec d’autres régions pour partager des meilleures pratiques en matière d’emplois verts et bleus.

En s’inspirant des principes du programme « Just Transition », ces régions peuvent non seulement favoriser la création d’emplois durables, mais aussi contribuer à la protection de l’environnement et à la résilience économique.

Avec l’entreprise Syntezia Sàrl, et avec nos partenaires qui partagent nos valeurs, nous facilitons cette transition vers des emplois verts et bleus, depuis de nombreuses années, notamment à travers des actions de sensibilisation, information, à travers nos analyses des besoins du marché en terme de compétences et d’emplois, dans le contenu de nos curriculums de formation continue et dans nos activités d’outplacement vers ces métiers de la transition juste.

Nous sommes également très actifs au niveau de l’accompagnement des startups greentech et des projets innovants de l’économie bleue.

Pour découvrir ces nouveaux métiers, identifier les compétences utiles qui permettent d’y accéder ou tout simplement pour en discuter, je vous invite à me contacter.

Excellent week end !