Incroyable… encore 300 points de divergence sur un sujet qui ne devrait plus faire débat depuis longtemps…
La crise de la pollution plastique est plus que jamais hors de contrôle, et le monde entier réclame une action urgente.
Selon Inger Andersen, directrice exécutive du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), la pression est forte pour qu’un traité international juridiquement contraignant soit signé. Les citoyens sont « franchement indignés » de voir le plastique envahir la nature, les océans, et même leur propre corps.
Face à cette situation, l’inaction n’est plus une option.
La crise s’aggrave
Sans un accord international, la production de plastique et les déchets générés pourraient tripler d’ici 2060, menaçant notre santé et notre environnement.
Katrin Schneeberger, haute représentante suisse de l’environnement, a souligné que les déchets plastiques étouffent nos lacs, nuisent à la faune et menacent la santé humaine.
Ce n’est pas seulement une question environnementale, c’est un défi mondial qui nécessite une réponse collective et immédiate.
Cependant, les négociations ne sont pas sans obstacles.
Des pays producteurs de pétrole, dont les matières premières sont utilisées pour la production de plastique, exerceraient une pression considérable contre un accord.
De plus, il est crucial de comprendre que le recyclage, à lui seul, ne résoudra pas la crise.
Une transformation systémique vers une économie circulaire est indispensable, comme l’a rappelé Inger Andersen.
Vers un accord ambitieux ?
Les négociations actuelles, menées par le Comité intergouvernemental de négociation (CIN), portent sur un document de 22 pages contenant 32 projets d’articles.
L’objectif est de créer un traité qui couvrira l’ensemble du cycle de vie du plastique, de sa conception à son élimination, afin de « promouvoir la circularité et prévenir les fuites de plastiques dans l’environnement ».
Malgré les divergences, la bonne foi semble régner parmi les négociateurs.
Certains pays devront réduire leur production, d’autres se concentrer sur le recyclage, et d’autres encore explorer des alternatives.
Un compromis est nécessaire pour que cet accord soit aussi ambitieux que l’Accord de Paris sur le climat.
Les militants, comme Shellan Saling du Youth Plastic Action Network (YPAN), mettent en lumière les conséquences dévastatrices de la pollution plastique, non seulement sur le climat et la faune, mais aussi sur la santé humaine, incluant la fertilité et les malformations congénitales. Un traité fort doit pouvoir répondre aux besoins de tous les pays, quelles que soient leurs approches en matière de production, de gestion des déchets et de recyclage.
Un engagement pour l’avenir
L’urgence est palpable.
La tragédie des inondations au Pakistan en 2022, où les débris et le plastique ont aggravé la situation, est un exemple frappant des conséquences de notre inaction.
Un traité sur le plastique ne vise pas à paralyser l’économie, mais à trouver une solution équitable, sans laisser personne de côté, tout en assurant la pérennité de notre planète et de ses habitants.
Il est temps d’agir.
L’avenir de nos écosystèmes et de notre santé est en jeu.
Un accord international est notre meilleure chance d’endiguer cette crise avant qu’elle ne devienne véritablement irréversible.
Espérons que tous les pays seront à la hauteur des enjeux.

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