Optimiser l’Industrie 4.0 avec le Jumeau Numérique

Le Jumeau Numérique, Moteur de l’Excellence Opérationnelle

1. Introduction Stratégique : L’Exigence de la Résilience Numérique

1.1 Le Jumeau Numérique : Au-delà de l’Objet

Le Jumeau Numérique (Digital Twin) est la matérialisation de l’intelligence au sein de l’Industrie 4.0. Il ne s’agit pas de simplement copier un actif physique, mais de construire un système de connaissance dynamique, capable d’apprentissage et de prédiction.

  • La Double Valeur Stratégique :
    1. Efficacité & Coût : Réduire les temps d’arrêt, optimiser la consommation énergétique.
    2. Résilience & Agilité : Permettre une réaction immédiate aux chocs (chaînes d’approvisionnement, défaillances critiques) et accélérer l’innovation.

1.2 Architecture du Jumeau Numérique : Le Flux de Données Vital

Pour les dirigeants, il est essentiel de comprendre que le Jumeau Numérique est la jonction de trois types de données (ou technologies) :

Catégorie de DonnéesSource (Monde Physique)Rôle dans le Jumeau Numérique
OT (Operational Technology)Capteurs, automates, robots (vibrations, température, pression).Temps Réel : Le « rythme cardiaque » de l’actif.
IT (Information Technology)ERP, GMAO, MES (historiques de maintenance, commandes clients, coûts).Contexte : Le « historique médical » et les contraintes commerciales.
ET (Engineering Technology)Modèles CAO, simulations, matériaux (propriétés physiques, plans de conception).Structure : Le « code génétique » de l’actif.

Le Jumeau Numérique agrège et réconcilie ces trois silos de données pour créer une image holistique et exploitable de l’actif.


2. Les Trois Piliers d’Application : Cas d’Usage Détaillés

Le Jumeau Numérique opère sa magie en agissant sur trois phases clés du cycle de vie industriel.

2.1 Pilier 1 : La Simulation et l’Ingénierie Virtuelle (Phase de Conception)

Objectif : Réduire le temps de mise sur le marché (Time-to-Market) et minimiser les coûts de R&D.

Cas d’Usage ConcretSecteurDétails et ROI
Aéronautique (France) :Airbus & SafranSimuler le vieillissement et la fatigue des matériaux (alliages critiques, composites) sur des millions de cycles de vol. Un test physique peut coûter des millions d’euros et prendre des mois ; le Digital Twin réalise l’équivalent en heures, avec une précision de 99%.
Résultat : Réduction du temps de prototypage physique de 70%.
Nouveaux Procédés :Chimie / PharmaceutiqueTester virtuellement l’impact de nouveaux catalyseurs ou de changements de température sur la pureté du produit sans risquer une contamination d’usine.
Résultat : Accélération de la validation réglementaire et réduction des essais coûteux à l’échelle réelle.
Optimisation de Ligne :Fabrication IntelligenteModéliser l’introduction d’un nouveau robot ou d’un poste de travail. Simuler les goulots d’étranglement (bottlenecks) sur le futur layout de l’usine avant de déplacer une seule machine. Résultat : Gain de 25% sur le temps de commissionnement et évitement des erreurs de conception logistique.

2.2 Pilier 2 : L’Analyse Prédictive et la Maintenance (Phase Opérationnelle)

Objectif : Atteindre la Maintenance 4.0 (PdM – Predictive Maintenance), en passant d’une maintenance réactive ou préventive à une maintenance conditionnelle et anticipée.

Cas d’Usage ConcretSecteurDétails et ROI
Robots et Moteurs (Suisse) :ABB (Suisse)ABB utilise sa plateforme ABB Ability™ pour créer des Jumeaux Numériques de ses robots et équipements de haute tension. Ces jumeaux traitent des données IoT (vibrations harmoniques, signature thermique) avec des algorithmes d’IA. Ils peuvent prédire la défaillance d’un roulement de moteur 4 à 6 semaines à l’avance. Résultat : Réduction des temps d’arrêt non planifiés jusqu’à 45% et extension ciblée de la durée de vie de l’actif. Contexte Chine : ABB possède une forte présence en Chine, notamment un centre de recherche à Pékin et une méga-usine de robotique à Shanghai. Les chefs d’entreprise peuvent consulter la stratégie de numérisation sur le site : new.abb.com/cn.
Infrastructure (France) :SNCF RéseauUtilisation de Jumeaux Numériques pour modéliser l’état des caténaires ou des rails. En combinant les données de capteurs sur les trains et les données de maintenance historique, ils prévoient les zones d’usure critique. Résultat : Optimisation des plannings de maintenance pour travailler la nuit ou en période creuse, garantissant la sécurité maximale et la disponibilité du réseau.

2.3 Pilier 3 : L’Optimisation et l’Efficacité (Phase de Performance)

Objectif : Ajuster les paramètres opérationnels en temps réel pour maximiser le débit, la qualité et l’efficience énergétique.

Cas d’Usage ConcretSecteurDétails et ROI
Smart Cities et Bâtiments (Suisse) :Esri Suisse / STF SwissDans le domaine des Smart Cities, les Jumeaux Numériques (appelés Urban Twins) modélisent la consommation énergétique des quartiers ou l’impact des nouveaux développements immobiliers sur les flux de transport. Cela permet aux autorités de simuler l’effet de différentes politiques énergétiques.
Résultat : Optimisation de la gestion du réseau électrique et réduction de la consommation énergétique jusqu’à 20% à l’échelle d’un district.
Usines de Traitement d’Eau (France) :SuezLe Jumeau Numérique de l’usine d’eau permet aux opérateurs de tester des scénarios « Et si » (What-If). Par exemple : Si la qualité de l’eau entrante change (pluie forte), comment ajuster immédiatement la dose de produits chimiques et le temps de sédimentation pour minimiser les coûts tout en maintenant la qualité de sortie ?
Résultat : Réduction de la consommation de produits chimiques et amélioration de la conformité aux normes.
Métallurgie et Procédés :Industrie LourdeLe Jumeau Numérique ajuste en permanence le mélange de matériaux et la température du four pour garantir une qualité optimale avec la consommation énergétique minimale. Le système teste virtuellement des milliers de combinaisons pour identifier l’état optimal.
Résultat : Augmentation du rendement des matières premières et économies d’énergie substantielles (jusqu’à 35%).

3. Aspects stratégiques et feuille de route

3.1 Le Calcul du Retour sur Investissement (ROI)

Le ROI du Jumeau Numérique se calcule sur la base de gains directs et indirects :

  1. Gains de Maintenance : Économies réalisées en évitant les pannes (temps de production perdu, coût des pièces, frais d’intervention urgente).
  2. Gains d’Efficacité : Augmentation du Débit (OEE) et réduction de l’énergie/matières premières (Optimisation).
  3. Gains de Qualité : Réduction des rebuts, des reprises et des pénalités clients (approche Zéro Défaut).
  4. Gains d’Innovation : Réduction du temps de R&D (Simulation).

Un projet pilote bien ciblé doit pouvoir démontrer un ROI positif sur les 12 à 36 premiers mois.

3.2 Cybersécurité : L’atténuation des risques cyber

La connexion de l’OT au monde IT via les Jumeaux Numériques crée une vulnérabilité. La stratégie de sécurité doit être proactive :

  • Séparation des Domaines : Mise en place d’une Défense en Profondeur par la segmentation des réseaux IT et OT.
  • Intégrité des Données : Assurer que les données transférées au Jumeau Numérique sont fiables et n’ont pas été altérées (ce qui fausserait les prédictions et les commandes).
  • Gouvernance des Accès : Mise en place d’une politique d’accès stricte et d’une Authentification Multi-Facteurs pour les plateformes de Jumeaux Numériques.

3.3 Feuille de Route « Quick Win » pour l’Implémentation

Pour un chef d’entreprise chinois, une approche progressive est recommandée :

  1. Phase I (Pilotage) : Le « Quick Win »
    • Action : Choisir un actif critique unique (ex. : une pompe, un moteur clé, une presse) et déployer un Jumeau Numérique pour la maintenance prédictive (Pilier 2).
    • Mesure : Évaluer le taux de réduction des arrêts imprévus sur cet actif.
  2. Phase II (Extension) : Le Jumeau de Ligne
    • Action : Étendre la solution à une ligne de production complète, intégrant l’optimisation de la performance (Pilier 3) (vitesse, énergie).
    • Mesure : Évaluer le gain d’OEE et la réduction de la consommation globale de la ligne.
  3. Phase III (Intégration) : Le Jumeau d’Entreprise
    • Action : Connecter les Jumeaux de Ligne au système ERP et MES pour une prise de décision stratégique à l’échelle de l’usine (Smart Factory).
    • Mesure : Évaluer l’amélioration de la planification de la production et de la flexibilité globale.

Conclusion : L’Excellence + Agilité

Le Jumeau Numérique est l’outil qui permet au savoir-faire industriel (Héritage d’Excellence) de s’allier à la vitesse du numérique (Agilité Numérique).

Le Leader Mondial de demain est celui qui donne à ses actifs physiques une vie virtuelle intelligente pour maximiser leur potentiel réel.

Comment l’IA transforme notre vie professionnelle

L’IA, bien plus qu’un levier de productivité : un impact profond sur la Qualité de Vie et des Conditions de Travail (QVCT)

L’intelligence artificielle (IA) est sans conteste l’une des révolutions technologiques majeures de notre époque, promettant des gains de productivité inédits pour nos organisations.

Cependant, au-delà de cette métrique économique souvent mise en avant, un enjeu fondamental mérite toute notre attention : quel est l’impact réel de l’IA sur la qualité du travail et la qualité de vie au travail (QVCT) de nos collaborateurs ?

Cette question, trop souvent inexplorée, est pourtant cruciale pour construire un avenir professionnel durable et humain.

Nous devons collectivement nous interroger : comment l’IA modifie-t-elle les conditions de travail au quotidien ?

Quels effets concrets a-t-elle sur l’engagement, le sens du travail et la charge mentale ?

Comment les directions des Ressources Humaines (DRH) et des Systèmes d’Information (DSI) peuvent-elles accompagner ces transformations de manière responsable et durable ?


L’IA au quotidien : entre opportunités et défis pour les conditions de travail

L’intégration de l’IA dans nos processus de travail se manifeste sous diverses formes : automatisation des tâches répétitives, aide à la décision, analyse prédictive, interfaces conversationnelles… Ces évolutions ont des répercussions directes sur le quotidien des salariés.

  • Libération des tâches à faible valeur ajoutée : L’automatisation peut permettre aux collaborateurs de se décharger des tâches chronophages et répétitives, leur offrant ainsi la possibilité de se concentrer sur des activités à plus forte valeur ajoutée, nécessitant créativité, analyse critique et interaction humaine. C’est une opportunité d’enrichir le contenu du travail et de stimuler le développement de nouvelles compétences.
  • Aide à la décision et performance accrue : Les outils basés sur l’IA peuvent fournir des analyses de données complexes en temps réel, facilitant des prises de décision plus éclairées et plus rapides. Cela peut renforcer l’efficacité individuelle et collective, et potentiellement réduire certaines sources de stress liées à l’incertitude.
  • L’émergence de nouvelles formes de collaboration : L’IA peut devenir un véritable « assistant intelligent », optimisant les flux de travail et la communication. Des outils de planification intelligents aux plateformes collaboratives augmentées, l’IA peut fluidifier les interactions et améliorer la coordination.

Cependant, il est impératif de ne pas ignorer les défis :

  • Risque de déqualification et de perte de sens : Si l’IA est déployée sans réflexion sur l’évolution des métiers, elle peut mener à une parcellisation des tâches restantes et à une perte de sens pour les collaborateurs dont le cœur de métier est repris par la machine. La question de l’employabilité et de la requalification est centrale.
  • Intensification du travail et « uberisation » : L’IA peut aussi conduire à une intensification du travail par une surveillance accrue des performances, des objectifs plus ambitieux ou une pression constante à la productivité. Dans certains secteurs, elle peut favoriser des modèles de travail fragmentés et précarisés.
  • Charge mentale et hyper-connexion : L’interaction constante avec des systèmes IA peut générer une nouvelle forme de charge mentale, liée à la nécessité de comprendre et de vérifier les résultats produits par la machine, ou à la peur d’être remplacé. L’hyper-connexion, facilitée par l’IA, peut également brouiller les frontières entre vie professionnelle et vie personnelle.

L’IA et l’humain : engagement, sens du travail et charge mentale

L’impact de l’IA sur l’engagement, le sens du travail et la charge mentale est multifactoriel et dépend fortement de la manière dont elle est intégrée dans l’organisation.

  • Engagement : L’IA peut potentiellement renforcer l’engagement en rendant le travail plus intéressant et moins répétitif. Si les collaborateurs se sentent accompagnés et voient l’IA comme un outil d’aide plutôt qu’une menace, leur sentiment d’autonomie et de compétence peut être accru. À l’inverse, un déploiement perçu comme opaque, menaçant l’emploi ou déshumanisant le travail, mènera inévitablement à une baisse de l’engagement.
  • Sens du travail : La question du sens est au cœur des préoccupations actuelles. Si l’IA permet aux individus de se concentrer sur des tâches à forte valeur ajoutée, où leur expertise et leur créativité sont sollicitées, le sens du travail peut être renforcé. En revanche, si l’IA réduit le travail à une simple exécution ou à un contrôle de machine, le sens risque de s’éroder, entraînant démotivation et aliénation. Il est crucial de veiller à ce que l’IA ne dilue pas la dimension relationnelle et éthique de nombreux métiers.
  • Charge mentale : L’IA peut, dans le meilleur des cas, réduire la charge mentale liée aux tâches routinières ou complexes. Cependant, elle peut aussi en créer de nouvelles :
    • Charge cognitive : Nécessité d’apprendre à interagir avec de nouveaux systèmes, de comprendre leurs logiques, de vérifier leurs résultats.
    • Charge émotionnelle : Peur du remplacement, sentiment de déshumanisation des interactions (notamment avec les chatbots), ou stress lié à une surveillance algorithmique perçue comme intrusive.
    • Charge informationnelle : Flux constant d’informations générées par l’IA, nécessitant un tri et une analyse accrus.

Accompagner la transformation : le rôle clé des DRH et DSI

Face à ces enjeux, les directions RH et IT ont un rôle pivot à jouer pour que l’intégration de l’IA soit une réussite humaine et organisationnelle.

Anticipation et gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) :

  • Cartographier les impacts : Identifier précisément les métiers et les compétences qui seront transformés par l’IA.
  • Développer les compétences de demain : Mettre en place des programmes massifs de formation et de reconversion, axés sur les compétences « humaines » (créativité, pensée critique, intelligence émotionnelle, collaboration) et les compétences spécifiques à l’interaction avec l’IA.
  • Co-construire les évolutions : Associer les collaborateurs et leurs représentants à la réflexion sur l’évolution des métiers et des processus.

    Conception centrée sur l’humain (Human-Centered Design) :

    • Impliquer les utilisateurs : Ne pas se contenter de déployer des outils, mais impliquer les futurs utilisateurs dès la phase de conception et de test pour s’assurer que les solutions IA répondent à leurs besoins et améliorent réellement leurs conditions de travail.
    • Transparence et explicabilité : Les systèmes d’IA doivent être compréhensibles par les utilisateurs. Expliquer pourquoi et comment une décision est prise par un algorithme est essentiel pour la confiance et l’acceptation.
    • Contrôle humain : Veiller à ce que l’humain garde le contrôle final et la capacité d’intervenir ou de corriger les actions de l’IA. L’IA doit être un assistant, non un substitut.

      Renforcer le dialogue social et l’éthique de l’IA :

      • Cadre éthique : Définir une charte d’utilisation de l’IA, encadrant les principes de non-discrimination, de protection des données, de respect de l’autonomie et de la dignité humaine.
      • Dialogue social renforcé : Engager un dialogue constant avec les partenaires sociaux sur les modalités de déploiement de l’IA et ses impacts sur les conditions de travail, la santé et la sécurité.
      • Accompagnement psychologique : Être attentif aux risques psychosociaux liés à l’IA (stress, anxiété, sentiment de déshumanisation) et proposer des dispositifs d’écoute et d’accompagnement.

        Adoption d’une culture de l’expérimentation et de l’apprentissage continu :

        • Tester et ajuster : Déployer l’IA par étapes, en privilégiant des pilotes et en évaluant régulièrement les impacts sur la QVCT.
        • Retour d’expérience : Mettre en place des boucles de feedback pour ajuster les usages et les outils en fonction de l’expérience des collaborateurs.
        • Culture de l’innovation responsable : Encourager une culture où l’innovation technologique est systématiquement évaluée à l’aune de son impact humain et social.

          Conclusion

          L’intelligence artificielle est une force de transformation inévitable.

          Notre responsabilité, en tant que leaders des organisations, est de veiller à ce que cette transformation soit au service de l’humain et non l’inverse.

          L’IA ne doit pas être perçue uniquement comme un outil de productivité, mais comme un levier pour améliorer fondamentalement la qualité du travail et la qualité de vie au travail.

          En adoptant une approche proactive, éthique et centrée sur l’humain, les DRH et les DSI, en collaboration étroite avec les responsables des relations sociales et de la QVCT, ont l’opportunité unique de façonner un futur où l’IA enrichit le travail, développe les compétences et renforce l’engagement.

          Il ne s’agit plus de savoir si nous devons intégrer l’IA, mais comment nous allons le faire pour maximiser ses bénéfices tout en protégeant et en valorisant notre capital humain le plus précieux.

          Les avantages du numérique responsable pour les entreprises

          L’importance de l’open source, de la sécurité des données et du numérique responsable

          À l’ère numérique, les entreprises doivent naviguer dans un paysage technologique en constante évolution. Trois éléments clés émergent comme vitaux pour la durabilité et la compétitivité : l’open source, la sécurité des données et le numérique responsable. Cet article explore leur importance, leur coût et le retour sur investissement (ROI) potentiel pour les entreprises.

          Open Source : Une philosophie collaborative

          Importance

          L’open source permet aux entreprises d’accéder à des logiciels flexibles et personnalisables. Grâce à la collaboration de la communauté, les solutions open source bénéficient d’innovations continues et d’une amélioration constante.

          Coût

          • Licences : Les logiciels open source sont souvent gratuits, mais des coûts peuvent être associés à la mise en œuvre et à la personnalisation.
          • Formation : Investir dans la formation de votre personnel est essentiel pour tirer parti des outils open source.

          ROI

          • Réduction des coûts : Élimination des frais de licence pour des solutions propriétaires.
          • Flexibilité : Adaptation rapide aux besoins spécifiques de votre entreprise, ce qui peut accroître la productivité et l’efficacité.

          Sécurité des données : un impératif stratégique

          Importance

          Avec l’augmentation des cyberattaques, la sécurité des données est une priorité. Protéger les informations sensibles renforce la confiance des clients et assure la conformité légale.

          Coût

          • Investissements initiaux : Les solutions de sécurité peuvent nécessiter des investissements importants, notamment en logiciels, en matériel et en formation.
          • Maintenance : Les systèmes de sécurité nécessitent une veille continue et des mises à jour régulières.

          ROI

          • Protection des actifs : Éviter les pertes financières dues aux violations de données et aux amendes.
          • Fidélisation des clients : La confiance accrue des clients peut conduire à une augmentation des ventes et à une meilleure réputation.

          Numérique Responsable : Vers un futur durable

          Importance

          Le numérique responsable inclut des pratiques qui réduisent l’impact environnemental des technologies. Cela répond aux attentes croissantes des consommateurs pour des entreprises responsables et durables.

          Coût

          • Investissements en durabilité : Cela peut inclure des infrastructures écoénergétiques, des pratiques de recyclage et des solutions cloud durables.
          • Formations : Sensibiliser et former les employés aux pratiques durables peut nécessiter des ressources.

          ROI

          • Avantage concurrentiel : Les entreprises engagées dans le développement durable attirent davantage de clients.
          • Réduction des coûts : L’optimisation des ressources peut entraîner des économies significatives à long terme.

          Conclusion

          L’adoption de l’open source, la mise en œuvre de mesures de sécurité des données et l’engagement envers le numérique responsable sont des investissements stratégiques pour les entreprises.

          Si les coûts initiaux peuvent sembler élevés, le retour sur investissement en termes de réduction des coûts, de fidélisation des clients et de réputation peut être considérable.

          En intégrant ces pratiques, les entreprises non seulement se préparent à l’avenir, mais elles contribuent également à un monde numérique plus sûr et durable.

          Et si c’était +4…

          Un réchauffement climatique de +4 degrés Celsius entraînerait des impacts profonds et irréversibles sur la planète, dont la plupart seraient négatifs pour les entreprises. Les températures plus élevées, les événements météorologiques extrêmes plus fréquents et plus intenses, la montée du niveau de la mer et l’acidification des océans auraient un impact significatif sur les activités des entreprises, leurs chaînes d’approvisionnement, leurs employés et leurs clients.

          Pour se préparer à ce scénario, les entreprises doivent adopter une approche proactive et intégrée de la gestion des risques climatiques. Cette approche doit comprendre les éléments suivants :

          • Une évaluation des risques climatiques : Les entreprises doivent identifier les risques climatiques auxquels elles sont exposées, en tenant compte de leur secteur d’activité, de leur localisation géographique et de leurs activités.
          • La mise en place de mesures de mitigation : Les entreprises doivent prendre des mesures pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et leurs impacts sur le climat. Ces mesures peuvent inclure des investissements dans les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique, la réduction des déchets et la protection de la biodiversité.
          • La mise en place de mesures d’adaptation : Les entreprises doivent se préparer aux impacts du changement climatique qui ne peuvent être évités. Ces mesures peuvent inclure la résilience des actifs, la diversification des chaînes d’approvisionnement et la gestion des risques financiers.

          Voici quelques exemples spécifiques de mesures que les entreprises peuvent prendre pour se préparer au réchauffement climatique à +4 degrés :

          • Réduire leur consommation d’énergie : Les entreprises peuvent investir dans des technologies d’efficacité énergétique, telles que les LED, les systèmes de gestion des bâtiments intelligents et les véhicules électriques.
          • Passer aux énergies renouvelables : Les entreprises peuvent installer des panneaux solaires ou éoliens sur leurs sites ou acheter de l’énergie renouvelable auprès d’un fournisseur.
          • Diversifier leurs chaînes d’approvisionnement : Les entreprises peuvent s’approvisionner auprès de fournisseurs situés dans des zones moins exposées aux risques climatiques.
          • Assurer la résilience de leurs actifs : Les entreprises peuvent investir dans des mesures de protection contre les inondations, les incendies et autres événements climatiques extrêmes.

          La préparation au réchauffement climatique est un enjeu important pour les entreprises de toutes tailles et de tous secteurs d’activité. En adoptant une approche proactive, les entreprises peuvent réduire les risques et les coûts associés au changement climatique, et améliorer leur résilience et leur compétitivité.

          Voici quelques exemples d’entreprises qui se sont engagées à réduire leur impact sur le climat :

          • L’entreprise de vêtements Patagonia s’est engagée à atteindre la neutralité carbone d’ici 2025.
          • L’entreprise de cosmétiques Lush s’est engagée à utiliser 100 % d’énergie renouvelable d’ici 2025.
          • L’entreprise de technologie Apple s’est engagée à réduire de 75 % ses émissions de carbone d’ici 2030.

          Ces entreprises montrent que la transition vers une économie plus durable est possible et rentable.

          Plan d’action pour réduire la consommation d’énergie des entreprises

          Étape 1 : Évaluation des risques

          La première étape consiste à identifier les risques climatiques auxquels l’entreprise est exposée. Ces risques peuvent inclure :

          • Une augmentation des coûts énergétiques
          • Des interruptions de l’approvisionnement en énergie
          • Des dommages aux actifs physiques
          • Une perturbation des activités commerciales

          L’entreprise peut utiliser une variété d’outils et de techniques pour évaluer ses risques climatiques, notamment :

          • Des analyses de scénarios
          • Des enquêtes auprès des employés
          • Des audits énergétiques

          Étape 2 : Mise en œuvre de mesures de mitigation

          Une fois que les risques climatiques ont été identifiés, l’entreprise peut mettre en œuvre des mesures pour les atténuer. Ces mesures peuvent inclure :

          • Réduction de la consommation d’énergie
          • Passage aux énergies renouvelables
          • Diversification des chaînes d’approvisionnement
          • Assurance de la résilience des actifs

          Réduction de la consommation d’énergie

          La réduction de la consommation d’énergie est l’une des mesures les plus efficaces pour atténuer les risques climatiques. Les entreprises peuvent réduire leur consommation d’énergie en prenant les mesures suivantes :

          • Investir dans des technologies d’efficacité énergétique, telles que les LED, les systèmes de gestion des bâtiments intelligents et les véhicules électriques.
          • Mettre en place des politiques et des procédures pour optimiser l’utilisation de l’énergie, telles que l’extinction des lumières et des équipements lorsqu’ils ne sont pas utilisés.
          • Sensibiliser les employés aux enjeux de l’efficacité énergétique.

          Passage aux énergies renouvelables

          Le passage aux énergies renouvelables est une autre mesure efficace pour atténuer les risques climatiques. Les énergies renouvelables, telles que l’énergie solaire et l’énergie éolienne, ne produisent pas d’émissions de gaz à effet de serre.

          Les entreprises peuvent passer aux énergies renouvelables en installant des panneaux solaires ou éoliens sur leurs sites ou en achetant de l’énergie renouvelable auprès d’un fournisseur.

          Diversification des chaînes d’approvisionnement

          La diversification des chaînes d’approvisionnement peut aider les entreprises à réduire leur exposition aux risques climatiques. Les entreprises peuvent diversifier leurs chaînes d’approvisionnement en s’approvisionnant auprès de fournisseurs situés dans des zones moins exposées aux risques climatiques.

          Assurance de la résilience des actifs

          Les entreprises peuvent investir dans des mesures de protection contre les inondations, les incendies et autres événements climatiques extrêmes pour assurer la résilience de leurs actifs. Ces mesures peuvent inclure :

          • L’installation de systèmes d’alerte précoce
          • L’aménagement de zones tampons
          • L’utilisation de matériaux résistants aux intempéries

          Exemples de mesures concrètes

          Voici quelques exemples de mesures concrètes que les entreprises peuvent prendre pour réduire leur consommation d’énergie :

          • Remplacer les ampoules incandescentes par des ampoules LED
          • Réduire la température de chauffage et de climatisation
          • Éteindre les lumières et les équipements lorsqu’ils ne sont pas utilisés
          • Optimiser les réglages des systèmes de ventilation et de climatisation
          • Réduire la consommation d’eau chaude

          Ces mesures peuvent être mises en œuvre à court terme et à long terme, et elles peuvent apporter des économies importantes.

          Que faire pour les employés ?

          Un réchauffement climatique de +4 degrés Celsius entraînerait des impacts profonds et irréversibles sur la planète, dont certains seraient négatifs pour les employés. Les températures plus élevées, les événements météorologiques extrêmes plus fréquents et plus intenses, la montée du niveau de la mer et l’acidification des océans auraient un impact significatif sur la santé, la sécurité et le bien-être des employés.

          Pour protéger les employés dans un scénario à +4 degrés, les entreprises doivent adopter une approche proactive et intégrée de la gestion des risques climatiques. Cette approche doit comprendre les éléments suivants :

          • Une évaluation des risques climatiques : Les entreprises doivent identifier les risques climatiques auxquels leurs employés sont exposés, en tenant compte de leur secteur d’activité, de leur localisation géographique et des activités de leurs employés.
          • La mise en place de mesures de mitigation : Les entreprises doivent prendre des mesures pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre et leurs impacts sur le climat. Ces mesures peuvent inclure des investissements dans les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique, la réduction des déchets et la protection de la biodiversité.
          • La mise en place de mesures d’adaptation : Les entreprises doivent se préparer aux impacts du changement climatique qui ne peuvent être évités. Ces mesures peuvent inclure la résilience des actifs, la diversification des chaînes d’approvisionnement et la gestion des risques financiers.

          Voici quelques exemples spécifiques de mesures que les entreprises peuvent prendre pour protéger leurs employés dans un scénario à +4 degrés :

          • Évaluer les risques pour la santé et la sécurité des employés : Les entreprises doivent identifier les risques pour la santé et la sécurité des employés liés au changement climatique, tels que les risques d’exposition à la chaleur, aux polluants atmosphériques et aux maladies infectieuses.
          • Mettre en place des mesures de prévention : Les entreprises doivent mettre en place des mesures de prévention pour réduire les risques pour la santé et la sécurité des employés, telles que des programmes de formation sur la santé et la sécurité, des politiques de contrôle de l’exposition à la chaleur et des plans d’urgence en cas d’événements météorologiques extrêmes.
          • Procéder à des ajustements des conditions de travail : Les entreprises peuvent devoir procéder à des ajustements des conditions de travail pour protéger les employés des effets du changement climatique, tels que l’installation de climatisation dans les bureaux ou la mise en place de pauses plus fréquentes pour les travailleurs manuels.
          • Aider les employés à s’adapter : Les entreprises peuvent aider les employés à s’adapter aux effets du changement climatique, tels que les changements de conditions météorologiques ou les déplacements dus à la montée du niveau de la mer.

          Voici quelques exemples concrets de mesures que les entreprises peuvent prendre pour protéger leurs employés dans un scénario à +4 degrés :

          • Les entreprises de construction peuvent mettre en place des mesures pour protéger les travailleurs des fortes chaleurs et de la déshydratation, telles que la mise à disposition d’eau fraîche et d’abris ombragés.
          • Les entreprises de fabrication peuvent mettre en place des mesures pour protéger les travailleurs des polluants atmosphériques, tels que l’installation de filtres à air et la mise en place de programmes de surveillance de la santé.
          • Les entreprises agricoles peuvent mettre en place des mesures pour protéger les travailleurs des maladies infectieuses, telles que la mise en place de programmes de vaccination et la mise à disposition de douches et de vestiaires.

          Ces mesures peuvent être mises en œuvre à court terme et à long terme, et elles peuvent contribuer à améliorer la santé, la sécurité et le bien-être des employés.

          Envie d’en discuter ? N’hésitez pas à me contacter !

          7 façons d’avoir une bonne utilisation des écrans

          « Papa travaille beaucoup en ce moment, il rentre stressé du travail après 3 semaines de déplacements professionnels. Je ne l’ai pas vu depuis longtemps, et quand il est là, je n’ai pas le droit de jouer ni d’utiliser l’ordinateur parce qu’il ne comprend pas que c’est mon rêve de faire ça comme métier. Le pire, c’est que maman est d’accord avec lui. »

          Témoignage entendu hier par un jeune collégien, qui voulait rejoindre notre club de gaming, mais n’en avait pas le droit. Du coup, je trouve important de partager avec les enfants, les enseignants et les parents ces 7 conseils pour permettre une saine utilisation des écrans.

          D’un coté, c’est vrai que les lumières bleues peuvent altérer le sommeil, et que les phénomènes d’addiction peuvent exister dans le gaming.

          D’un autre coté, interdire purement et simplement l’usage des écrans, c’est prendre un risque envers l’avenir des enfants, en leur donnant des années de retard sur de nombreux sujets. Aucun parent ne souhaite empêcher son enfant d’explorer l’espace, de rêver, de jouer à plusieurs, d’interagir, d’utiliser leurs sens, d’être créatif, de développer leur langage, d’apprendre des langages (le coding et la programmation en sont).

          Alors que faire ? Comment trouver le juste milieu et le bon équilibre ? Quel contenu autoriser ? Combien de temps est un temps de jeu raisonnable ? Avec qui est-il acceptable de laisser votre enfant jouer ? Quand doit il pouvoir jouer ? Uniquement pendant les vacances ? Après les devoirs ? Jamais ?

          Nous vous proposons ces quelques pistes pour les utiliser comme outil de dialogue intergénérationnel et faire la part des choses entre mythe et réalité.

           

          1- Le temps passé devant l’écran ne doit pas se substituer au jeu libre, à l’activité physique et veillez à maintenir les interactions avec l’entourage et les amis, notamment en favorisant le jeu en équipe ou en club.

          2- Mettez des règles simples en place pour trouver un dialogue et un équilibre. Faites le dès le jeune age. Pas d’écran avant 3 ans, ce n’est pas négociable. Ensuite, on discute.

          3- Respectez les âges indiqués sur les jeux, applications ou programmes. Si c’est moins de 18 ans, c’est moins de 18 ans. Le contenu est créé pour un certain âge. Il doit être visionné par le même groupe d’âge. Donc attention à l’influence des grandes sœurs et des grands frères, et attention aux Youtubers, qui ne respecteraient pas cela. Avoir un œil sur les YouTubers préférés de vos enfants et vous assurer qu’ils respectent cela, est très important. Soyons présents, à l’écoute de nos enfants et échangeons sur le contenu visionné.

          4- Privilégier les contenus interactifs pour éviter l’isolement du gamer. Pour savoir si le contenu est interactif, demandez avec qui joue votre enfant et consultez le forum de gaming pour vous faire votre propre opinion.

          5- Les lumières bleues ont des effets sur le sommeil. On évite donc les écrans le soir, et la nuit.

          6- Encourager votre enfant à partager ce qu’il aime (quel jeu, quel Youtuber…), ce qu’il ressent, ce qu’il voit, avec qui il joue. Dans un même jeu, il peut y avoir des mods différents, certains sont plus créatifs que d’autres.

          7- Soyez vous-même un modèle, (facile à dire !) limiter votre propre utilisation d’écrans, surtout en présence d’enfants. Après tout, difficile de lui demander de respecter des règles que vous ne respectez pas vous-même. Il vous le fera rapidement comprendre.

           

           

           

           

           

           

           

           

           

           

           

           

           

           

          Avez vous le sens du beau ?

          Enfin de nouvelles possibilités d’être plus créatif et plus innovant. Jamais découper et graver ne nous ont ouvert autant de perspectives.

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          Nous venons d’acquérir une découpeuse laser, et nous mettons désormais à votre disposition des services vous permettant de créer plus et de créer mieux. Si vous êtes designers ou artistes dans l’âme, si la mode et si l’art vous intéresse. Venez nous voir ! On est là pour vous aider, bien sûr.

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          Alors, la découpe laser, c’est quoi ? Voici comment Wikipedia le définit. Pourquoi et pour qui cela ouvre des perspectives ? Si vous connaissez le logiciel Corel Draw, une suite graphique logiciel, qui permet de faire du dessin assisté par ordinateur, et qui fonctionne sur Mac et sur Windows. Donc, on dessine sur Corel Draw, et ensuite la machine, la découpeuse laser, découpe de façon hyper précise, ce que vous avez dessiné.

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          Jupe, chaussure, et autres accessoires peuvent se découpé avec une découpe laser.

          Le bois, le carton, les textiles, le cuir, le papier, on peut créer sur tous les supports, tout est possible a priori !

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          Il y a une quasi infinité de possibilités d’inventer et de rendre les objets beaux.

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          Un exemple de découpe laser dans la mode et dans la création de style.

          Alors pour vous aider un peu, et stimuler vos rêves et votre imagination, je vous ai créé une bibliothèque de photographies, qui vous montre l’étendue des possibles, dans des albums Pinterest, sur la découpe, et sur la gravure, que je vais améliorer au fur et à mesure, et que je peux partager avec vous.

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          Un exemple d’accessoire pour votre téléphone.

          En gros, le « deal », c’est « vous rêvez, vous partagez vos rêves et vos idées avec nous, et nous vous disons si c’est faisable et combien ça coûte ».

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          Un exemple d’art sur papier.

          Parmi les possibilités, votre signalétique, des pochoirs, des maquettes, des gabarits, des objets design, et bien plus encore.

          La limite, c’est votre imagination ! Bref, si vous avez le sens du beau, nous sommes là pour trouver des solutions pour réaliser vos rêves. Pour toute information, n’hésitez pas à me contacter !

          Yves Zieba