Choisir l’Arbre Idéal selon votre Sol

🌳 Le Choix Stratégique de l’Arbre : Adapter l’Essence à la Nature du Sol

Planter un arbre est un investissement à long terme dans le paysage et l’environnement. Pour garantir la croissance, la santé et la résilience de l’arbre, la décision la plus critique n’est pas l’esthétique, mais l’adéquation de l’espèce (l’essence) aux conditions spécifiques du site, en particulier la nature du sol.

Un sol inadapté est la principale cause d’échec de la plantation. Comprendre les caractéristiques de votre sol est donc la première étape pour une stratégie de plantation réussie, que ce soit pour la décarbonation, la restauration écologique, ou l’aménagement paysager.


🔬 Étape 1 : Analyser et Comprendre la Nature de Votre Sol

Le sol n’est pas qu’un support physique ; c’est un écosystème complexe qui dicte la disponibilité de l’eau, des nutriments et l’aération des racines. Les critères essentiels à analyser sont :

1. La Texture du Sol (Granulométrie)

La texture décrit la proportion de sable, de limon et d’argile dans le sol. Elle influence directement le drainage et la rétention d’eau.

Type de Sol DominantComposition CléDrainage / Rétention d’EauAération
SableuxHaute teneur en sableTrès bon drainage / Faible rétention d’eauTrès bonne
LimoneuxHaute teneur en limonDrainage modéré / Bonne rétention d’eauBonne
ArgileuxHaute teneur en argileDrainage lent (risque d’asphyxie) / Haute rétention d’eauFaible
FrancÉquilibre de sable, limon, argileIdéal (bonne rétention et drainage)Idéale

2. Le pH du Sol (Acidité ou Alcalinité)

Le pH affecte la disponibilité des nutriments.

  • Sols Acides (pH < 6.5) : Favorise l’absorption du fer et de l’aluminium. Peut bloquer le magnésium et le calcium.
  • Sols Neutres (pH 6.5 – 7.5) : Optimal pour la majorité des nutriments.
  • Sols Alcalins ou Calcaires (pH > 7.5) : Riches en calcaire (CaCO₃). Peut provoquer la chlorose (jaunissement) chez les plantes acidophiles en bloquant l’assimilation du fer.

3. L’Humidité et le Drainage

C’est un critère déterminant :

  • Sols Secs et Bien Drainés : Typiquement sableux ou en pente. L’arbre doit être tolérant à la sécheresse.
  • Sols Humides ou Hydromorphes : Sols lourds (argileux) ou zones inondables. L’arbre doit tolérer l’asphyxie racinaire (manque d’oxygène).

4. La Richesse (Teneur en Matière Organique)

Un sol riche en matière organique est synonyme de meilleure structure, meilleure rétention d’eau et plus de nutriments. Un sol pauvre nécessitera des espèces rustiques ou pionnières.


🌿 Étape 2 : L’Adéquation Essences-Sol : Le Guide de Sélection

Une fois les caractéristiques de votre sol établies (idéalement par une analyse de laboratoire simple), vous pouvez sélectionner les espèces les plus aptes à s’y développer.

A. Arbres pour Sols Humides et Hydromorphes (Sols lourds, Argileux, Mal Drainés)

Ces sols sont souvent compacts, pauvres en oxygène et retiennent beaucoup d’eau, entraînant un risque d’asphyxie racinaire. Les arbres doivent posséder des adaptations pour survivre avec moins d’air.

Essence (Espèce)Tolérance Spécifique
Aulne glutineux (Alnus glutinosa)Très haute tolérance à l’engorgement et même aux inondations temporaires. Fixe l’azote.
Frêne commun (Fraxinus excelsior)Tolère bien l’humidité, mais préfère l’eau courante à l’eau stagnante.
Saule (Salix sp.)Les saules sont les champions des sols mouillés et des berges. Croissance très rapide.
Peuplier (Populus sp.)Idéal pour l’assainissement des sols humides et une croissance rapide.
Chêne des marais (Quercus palustris)Supporte l’humidité et les sols lourds, tout en étant assez ornemental.

B. Arbres pour Sols Secs et Pauvres (Sols Sableux, Rocailleux, Peu Profonds)

Ces sols ont une faible capacité de rétention d’eau et sont souvent pauvres en nutriments. Les arbres doivent être xérophiles (adaptés à la sécheresse).

Essence (Espèce)Tolérance Spécifique
Pin sylvestre (Pinus sylvestris)Très bonne résistance à la sécheresse et à la chaleur. Pousse sur sols sableux et pauvres.
Chêne vert (Quercus ilex)Extrêmement résistant à la sécheresse, typique des climats méditerranéens.
Cèdre de l’Atlas (Cedrus atlantica)Pousse sur sols calcaires, secs et rocailleux, excellente rusticité.
Robinier faux-acacia (Robinia pseudoacacia)Très rustique, tolère les sols pauvres, fixateur d’azote, idéal en pionnier.
Érable de Montpellier (Acer monspessulanum)Tolérant à la sécheresse et aux sols calcaires et rocailleux.

C. Arbres pour Sols Calcaires et Alcalins (pH élevé)

Les sols riches en calcaire actif peuvent induire une chlorose ferrique. Il faut privilégier les espèces calcicoles.

Essence (Espèce)Tolérance Spécifique
Érable champêtre (Acer campestre)Très tolérant au calcaire et aux sols lourds.
Tilleul (Tilia sp.)Grande tolérance au calcaire, au pH élevé et à la pollution urbaine.
Charme commun (Carpinus betulus)Supporte le calcaire, les sols lourds et l’ombre.
Cormier (Sorbus domestica)Très résistant aux sols calcaires et à la sécheresse.
Chêne pubescent (Quercus pubescens)Typique des zones chaudes et des sols calcaires.

D. Arbres pour Sols Acides (pH faible)

Ces sols sont souvent associés aux forêts de conifères ou aux landes. Ils nécessitent des espèces acidophiles.

Essence (Espèce)Tolérance Spécifique
Châtaignier (Castanea sativa)Préfère les sols siliceux, profonds et acides. N’aime pas le calcaire.
Bouleau (Betula pendula)Poussse sur sols pauvres, légers et acides. Excellent pionnier.
Hêtre commun (Fagus sylvatica)Préfère les sols acides à neutres, profonds et bien drainés.
Rhododendron (Rhododendron sp.)Bien que ce soit un arbuste, il est l’indicateur par excellence des sols très acides.

💡 Étape 3 : Considérations Supplémentaires pour une Plantation Durable

Le sol n’est qu’un paramètre. Pour une stratégie de décarbonation réussie, d’autres facteurs doivent être pris en compte :

1. La Vitesse de Croissance et le Stockage du Carbone

Pour un impact rapide sur la décarbonation, privilégiez des essences à croissance rapide comme le saule, le peuplier, ou certains érables. Cependant, n’oubliez pas que les arbres à bois dense (comme le chêne ou le hêtre) stockent le carbone de manière plus durable et sur une plus longue période. Une stratégie optimale combine les deux.

2. L’Origine Locale (Indigénat)

Les espèces indigènes (locales) sont toujours préférables. Elles sont naturellement adaptées au climat, au sol et aux écosystèmes locaux, ce qui augmente leur résilience face aux maladies et aux parasites, et favorise la biodiversité locale.

3. La Résilience Climatique

Face aux changements climatiques (sécheresses récurrentes, événements extrêmes), il est sage de choisir des espèces légèrement plus adaptées aux conditions futures probables de votre région (par exemple, des essences du Sud de votre pays) ou des espèces reconnues pour leur large amplitude écologique.

4. L’Objectif de la Plantation

  • Agroforesterie : Choisissez des espèces qui fixent l’azote (Aulne, Robinier) pour enrichir le sol des cultures voisines.
  • Haies et Brise-vent : Privilégiez des espèces qui conservent leur feuillage en hiver (Charme, Houx) ou des conifères adaptés.
  • Restauration de zones dégradées : Optez pour des espèces pionnières (Bouleau, Saule) qui améliorent la structure et la richesse du sol.

En résumé, la réussite de votre projet de plantation repose sur une lecture minutieuse du sol.

En alignant l’écologie de l’arbre avec la pédologie du site, vous maximisez la survie de la plante et l’efficacité de votre contribution à la décarbonation et à la biodiversité.

Pour aller plus loin :

Du même auteur : https://www.amazon.fr/s?i=digital-text&rh=p_27%3AYves%2BZieba&s=relevancerank&text=Yves+Zieba&ref=dp_byline_sr_ebooks_1

Réduire son empreinte carbone : Scope 3 simplifié pour TPE/PME/ETI

Décarbonation du Scope 3 pour les TPE/PME/ETI : Un guide pratique pour agir

Votre TPE ou PME dans le secteur des services souhaite s’engager concrètement pour le climat ? Le Scope 3 vous semble complexe et intimidant ? Vous n’êtes pas seul ! La majorité de votre empreinte carbone est indirecte, provenant de vos achats, de vos déplacements et de vos activités numériques. Heureusement, nous avons une solution pour vous : l’e-book « Décarbonation du Scope 3 pour les TPE/PME ».

Pourquoi le Scope 3 est-il si important ?

Le Scope 3 inclut toutes les émissions de gaz à effet de serre (GES) générées par les activités de votre entreprise, mais qui ne sont pas directement sous votre contrôle. Cela englobe :

  • Les achats : matières premières et services que vous acquérez.
  • Les déplacements professionnels : voyages d’affaires, transports de vos employés.
  • La gestion des déchets : comment vous traitez vos produits en fin de vie.
  • La consommation numérique : le poids carbone de vos activités en ligne.

En comprenant et en mesurant ces émissions, vous pouvez agir de manière significative pour réduire votre impact environnemental.

Ce que vous allez découvrir dans cet E-Book

Une compréhension simplifiée du Scope 3

Cet e-book démystifie le concept de Scope 3, en le rendant accessible et pertinent pour les TPE/PME. Vous apprendrez :

  • Les enjeux spécifiques à votre secteur.
  • Comment identifier d’où proviennent vos émissions indirectes.

50 idées concrètes pour mesurer vos émissions

Vous trouverez des méthodes pratiques pour :

  • Collecter des données sur vos achats et vos déplacements.
  • Évaluer les trajets domicile-travail de vos employés.
  • Analyser votre gestion des déchets et votre consommation numérique.

Ces outils vous aideront à identifier vos « points chauds » carbone, avec des exemples adaptés à votre réalité.

50 Actions pratiques pour atteindre le « Net Zéro »

Le guide propose également des stratégies éprouvées pour réduire vos émissions, telles que :

  • Achats responsables : privilégier des fournisseurs locaux et écoresponsables.
  • Mobilité durable : encourager le télétravail et les transports en commun.
  • Gestion des déchets : mettre en place des solutions de recyclage efficaces.
  • Numérique sobre : optimiser vos outils numériques pour réduire leur empreinte.

Chaque action est détaillée pour faciliter son implémentation, avec une attention particulière portée aux initiatives locales et transparentes.

Pourquoi agir sur le Scope 3 ?

Atteindre le net zéro n’est plus une option, mais une nécessité. En agissant sur votre Scope 3, vous :

  • Renforcez votre image de marque.
  • Attirez de nouveaux talents.
  • Fidélisez vos clients.
  • Devenez un acteur clé de la transition écologique dans votre région.

Pour qui est cet e-book ?

Ce guide est destiné à tous les dirigeants, managers et employés de TPE/PME qui souhaitent passer de l’intention à l’action.

Avec des conseils pratiques et une vision claire, il vous permettra de générer un impact positif sur votre entreprise et l’environnement.

Conclusion

Ne laissez pas la complexité du Scope 3 vous freiner.

Téléchargez dès maintenant l’e-book « Décarbonation du Scope 3 pour les TPE/PME » et préparez votre entreprise pour un avenir plus durable et résilient.

Chaque petite action compte et peut contribuer à un changement significatif. Ensemble, agissons pour un climat meilleur !

Où irais-tu si tu gagnais un pass Interrail ?

Hier matin, entre mon premier rendez-vous café place Bourg du Four et mon rendez-vous du midi dans les rues basses, j’avais un « trou » dans mon agenda.

Cela m’arrive parfois de ne pas avoir mes rendez-vous qui s’enchainent parfaitement les uns derrière les autres (ou d’avoir des annulations de dernière minute), j’en profite pour visiter et observer. J’aime bien ces moments avec « rien à faire ».

Que faire de ce temps libre inespéré entre deux rendez vous professionnels ?

Premier reflexe, je vérifie mon téléphone. Rien d’urgent à traiter. La voie est donc libre pour une petite balade. Une marche à la fraiche me fera le plus grand bien.

Après quelques hésitations, je me dirige vers le parc des Bastions, un de mes préférés à Genève, pour mes séances de « walk and talk ».

Cette fois-ci, je suis seul à me balader dans le parc des Bastions et je me rends compte qu’il fait bien froid. Je mets donc le cap sur la Bibliothèque de l’Université de Genève pour me poser tranquillement.

Sur le mur, un QR code attire mon attention…

Jeu concours : Gagnez un pass Interrail !!!

A ce moment là, je me dis que cela tombe à pic, j’ai sans doute le temps de participer. Je scanne le QR Code en me disant que si je connais les réponses, je vais tenter ma chance.

Petit problème, après vérification rapide, les questions du quiz sont culturelles, autant dire que je ne connais aucune des réponses !

Il faut aller chercher les réponses dans une exposition sur les archives de la bibliothèque, dans un long couloir tout au fond de la bibliothèque.

Ai-je le temps de chercher toutes les réponses ?

Je regarde l’heure, c’est peut-être jouable.

Allons-y, un peu de culture, je prend le temps de regarder les différents panneaux, je repère quelques réponses aux questions, mais je ne les trouve pas toutes.

Vais-je poursuivre ? Combien de temps cela va me prendre ?

Allez, je me donne encore 5 minutes. Au final, Eureka ! Je crois que j’ai trouvé les réponses. Je remplis le formulaire et j’envoie mes réponses. Croisons les doigts, peut-être que je ferai partie des heureux gagnants.

Puis, je me pose dans un fauteuil de la bibliothèque et je me mets à réfléchir.

« Si tu gagnes ce pass Interrail, qu’est-ce que tu vas en faire ? »

A ce moment là, plein de choses remontent dans ma tête.

Tout d’abord des souvenirs. De très beaux souvenirs.

Pour moi, le pass Interrail, c’est le souvenir de mon premier voyage en dehors des frontières.

Je devais avoir 15 ou 16 ans, c’était en Août, nous étions 5 (j’en profite pour passer un coucou aux 4 autres voyageurs) et nous avions acheté ce fameux pass Interrail. J’étais le plus jeune du groupe, les 4 autres étaient étudiants. C’était idéal pour partir sans que mes parents se fassent trop de soucis.

A l’époque, pas encore de téléphone portable, pas de géolocalisation, je m’imagine donc aisément que cela a dû être une grande inquiétude pour eux de nous voir partir à l’aventure ainsi.

Notre petit groupe avait décidé de mettre le cap au Nord.

De mémoire, notre parcours, c’était une boucle Noyon, Paris, Belgique, Amsterdam, Coopenhague, Oslo, Bergen, les îles Lofoten, retour à la case départ en passant par Stockholm et la Suède. Je ne me souviens pas de tout. Quelques photos de l’époque restent mais le temps a passé, je ne me souviens pas de tout.

Une expérience incroyable et des souvenirs gravés dans ma mémoire

Dormir dans le train en deuxième classe avec le sac à dos pour oreiller (pour garder plus de budget pour la nourriture et les sorties), ou dans les gares sur les bancs, s’offrir parfois un camping (et replier les tentes mouillées car c’est le moment de partir), transformer les compartiments en buanderie, se relayer pour dormir pour ne pas se faire voler les sacs, c’était un peu l’aventure, et de mémoire, il fait beau plusieurs fois par jour en Scandinavie, c’est un peu comme en Bretagne en plus frais.

Je ne sais pas vraiment pourquoi cela m’a marqué, mais j’en garde d’excellents souvenirs : la nuit étoilée où le soleil ne se couche pas, les poissons séchés, les parties de cartes interminables (le tarot à l’époque) pour occuper les longs trajets, l’arrivée épique sur les îles lofoten après un passage par les merveilleux Fjords norvégiens.

Une fois arrivés par le dernier bateau un vendredi soir sur ces îles isolées, nous nous sommes rendus compte que tous les magazins étaient fermés, ne rouvraient pas avant le lundi et que nous n’avions rien à manger pour le week-end. T’imagine le drame !!! 🙂

Et mille autres souvenirs qui m’ont sans doute donné envie de si souvent de partir et de vivre une vie « à l’international ».

Avec Erasmus et l’auberge espagnole, Interrail, c’est une des meilleures inventions de l’Europe.

Revenons en 2025, imaginons un instant que je gagne ce jeu concours et le pass Interrail.

Qu’est-ce que je vais bien pouvoir en faire ?

Partir et tout lâcher pendant un mois ?

Quitter Genève, la famille, les amis, ma boîte, mes clients… laisser passer des opportunités de missions pendant que je ne suis pas là… est-ce possible, en suis-je capable ?

Partir, ok imaginons, le train et la marche, cela me dit bien, c’est pas mal en terme d’émissions de CO2, mais pour aller où, y faire quoi ? Avec qui ?

Ou peut-être ne suis-je plus dans la cible, et que ce jeu concours est en fait destiné aux étudiants et pas aux entrepreneurs nomades qui passent par hasard se poser dans une bibliothèque.

Petit moment de doute…

Je n’ai plus 15 ans, j’ai déjà eu la chance de beaucoup voyager, mais je ne suis pas encore aller partout.

Il me reste encore milles endroits à découvrir, des villes à cocher sur ma « bucket list » de ces 33 pays et des personnes que j’ai envie d’aller voir aux quatre coins de l’Europe. Et puis, les trains vont plus vite maintenant et on trouve du wifi facilement partout.

Mais qui serait assez fou pour me suivre…

Je ne sais pas encore si je vais gagner ce jeu concours (probablement pas), mais je remercie celle ou celui qui en a eu l’idée de placer ce QR code sur mon passage, car derrière ce petit QR code, ils m’ont déjà fait bien voyagé !!!

Une part de moi, me dit que ce serait génial de repartir pour un tour, de reprendre le sac à dos, les chaussures de marche, et le jeu de cartes, qu’avec les outils numériques, ce serait même moins compliqué qu’à l’époque.

Je me souviens aussi de cette séance de « design thinking » un peu délire, avec un ami proche, où nous avions imaginé des « packages » pour les touristes de plus de 50 ans, qui ont envie de faire la fête et de les emmener à Ibiza, en se disant que cela pourrait en intéresser quelques un.e.s.

Mais l’autre part de moi me dit qu’il faut que je me calme, que les nuits sous les tentes mouillées, cela risque de me faire tout drôle et que je ferais mieux de me replonger dans ma compta…

Et vous, si vous gagniez un pass Interrail demain, vous en feriez quoi ?

Mon offre « vendredi vert »

Pour dénoncer les effets néfastes sur l’environnement occasionnés par le Black Friday (symbole de surconsommation s’il en est) et pour proposer des alternatives francophones et conscientes, je me suis posé la question :

  • Comment agir ?
  • Comment faire plus pour l’environnement ?
  • Que puis-je proposer de pertinent pour être à la hauteur des enjeux climatiques, à mon humble niveau ?
  • Pré-diagnostic
  • Diagnostic
  • Plan d’actions prioritaires

C’est le fameux trio magique des missions d’accompagnement !

Pour faire simple, je vous propose donc un package de 3 heures d’accompagnement par visio conférence (1 heure de pré-diagnostic pour déterminer ce qui est le plus pertinent pour vous, 1 heure de diagnostic pour voir où vous en êtes sur les sujets prioritaires pour votre organisation, et 1 heure pour vous aider à mettre en place votre plan d’action) pour 750 francs suisses.

L’accompagnement pour sur un des six sujets liés à la responsabilité sociétale, i.e.

  • Direction
  • Société
  • Processus internes
  • Environnement
  • Santé, sécurité
  • Economie

Pour profiter de l’offre, et planifier vos séances, je vous invite à prendre rendez-vous avant vendredi 24 novembre 2023 minuit.

https://meetings.hubspot.com/yves-zieba/15-min ou à m’écrire par mail yveszieba@ik.me, en mentionnant comme titre « vendredi vert ».

Le mystère de la petite boite orange enfin élucidé

Depuis quelques jours, quoi que je fasse, où que j’aille, mon oeil est attiré par ces petites boites oranges énigmatiques.

Les avez-vous vu, vous aussi ?

Parfois en bordure de chemin forestier, parfois sous les lampadaires, en abondance dans nos parcs, ici cachées dans un buisson, là visible depuis le tram, ces petites boites ont fait leur apparition, jusqu’en bas de chez moi. Un peu comme les envahisseurs, elles poussent un peu partout comme des champignons. (Bon c’est un peu le début de la saison).

Mystère, cela a piqué ma curiosité. C’est quoi le trait bleu ? Cela veut dire quoi DFU ?…

J’ai d’abord pensé, « houra, des stations de recharge pour nos portables, on va pouvoir les recharger quand nous sommes en chemin entre deux rendez-vous, finis, les vidéo-conférences champêtres interrompues par manque de batterie ». Mes espoirs ont été de courte durée (pas la peine d’essayer de plugger vos portables dans la prise même si c’est tentant ! 🙂

Alors c’est quoi cette boite à coucou ?

Quel est l’intérêt d’avoir ces boites orange disséminées partout ?

J’ai alors pensé aux courses d’orientation de mon enfance, je me suis dit « Wow, la classe, ils ont inventé des balises digitales pour les courses d’orientation de nos jeunes », c’est quand même mieux que de poinçonner un papier avec des petits trous (en plus tout le monde triche pour ne pas courir…), quelqu’un a enfin inventé un mécanisme anti-triche pour ces courses.

Mais non, je faisais fausse route (c’est le cas de la dire!).

Ils préparent un concert ? un opéra de plein air ? un théâtre dans le parc ou un feu d’artifice ? La créativité et la culture reprennent enfin leurs droits, en plein air, bien sûr, enfin !!!

Ce serait chouette, mais non, là encore, mauvaise pioche.

Bon, ma patience a des limites, c’est quoi ces boites, qui les a posées là ?

Je ne vais pas vous faire languir plus longtemps, je crois que j’ai trouvé ce que c’est (hyper fier, forcément :-).

Vous aussi vous voulez savoir ? Bon, ok je vous aide.

Ces petites boites orange, elles servent à mesurer. J’ai cru au départ que c’était pour compter le nombre de piétons ou de vélos qui passent par là. En fait, ce n’est pas cela.

La bonne réponse, je l’ai trouvé par hasard, en passant devant l’Université de Genève, et en testant la démo VR proposée dans le container devant l’entrée d’Unimail. Elle est très bien d’ailleurs cette démo.

Une fois rentré dans le container, surprise… les envahisseurs étaient là. La petite boite orange était là, couchée sur le flan, exposée comme une star.

Et là, j’ai compris… (oui, je sais, je mets un peu de temps).

Moi, en train de comprendre, je le fais bien, non ? Ah, et le masque, ce n’est pas celui de l’asile des fous, c’est juste le protocole sanitaire pour le casque VR, si jamais vous vous inquiétez pour moi.

Donc mystère élucidé, la petite boite orange, c’est un capteur, qui sert à sonder le sol ou plus exactement les sous-sols. Mission accomplie, j’aurais dû y penser…

Et pourquoi on sonde les sous-sols ?

On sait déjà, que nous n’avons pas de pétrole, non ?

Certes, mais ce n’est pas ce qu’on cherche. Ce qu’on cherche, c’est surtout de l’eau (idéalement chaude) et éventuellement de la vapeur (si on creuse plus profond….)

Donc, vous l’avez deviné, si il y a petite boite orange, c’est qu’il y a capteur, c’est qu’il y a analyse de géophysique, cartographie du sous-sol, et bien entendu recherche de géothermie, estimée à potentiellement 20% de notre énergie en 2030, donc des gros enjeux.

Faut-il avoir peur de ces boites orange ?

Si quand le gros camion qui émet les vibrations pour comprendre notre sous-sol, il trouve de l’eau chaude (même sans l’inventer!) ou de la vapeur (si ils creusent vraiment profond), mon petit appart ne risque-t-il pas de se transformer en centrale de géothermie ? Ces sondages ne vont-ils pas entraînés de risques sismiques, comme on a pu le voir ailleurs.

Bref, la morale de cette histoire, c’est que si toi aussi, tu vois une petite boite orange en bas de chez toi, c’est peut-être le bon moment de te renseigner sur ce qu’est la géothermie, tout son potentiel pour le futur et tous les risques qui y sont associés, histoire de savoir ce qui se passe sous tes pieds 😉

En tout cas, avec Syntezia Energy, nous allons suivre ces petites boites à la trace.

Cela pose quelques questions… ça veut dire quoi DFU (toujours pas trouvé…), mais surtout à qui appartient la carte de nos sous-sols, à qui appartient la donnée, et bien sûr… à qui appartient l’énergie !!!

Bref, cela me passionne. Et vous, avez vous des informations ?