Football: Entre Tirage Mediocre et Prix Controversé

⚽ J’adore le foot, mais hier, entre le tirage au sort et le Prix de la Paix, j’ai eu beaucoup de mal ! 🤦‍♂️

En tant qu’amateur passionné de football, j’attends toujours les grands événements avec une impatience non dissimulée.

Le football est un sport qui transcende les frontières, unit les gens et, soyons honnêtes, offre un spectacle souvent palpitant.

Cependant, l’actualité d’hier a réussi à me laisser un goût amer, mélangeant l’excitation du sport à une frustration qui dépasse le cadre du terrain : le tirage au sort d’une part, et la remise du Prix de la Paix d’autre part.


🎲 Le Tirage au Sort : la loi des séries qui ennuie

C’était l’événement footballistique tant attendu de la soirée. On espérait des chocs, des groupes de la mort, ces confrontations épiques qui font vibrer l’Europe et mettent le feu aux réseaux sociaux. Tout était trop préparé, il n’y avait plus de place pour le plaisir ou l’excitation de la surprise du tirage au sort. Or, force est de constater que le résultat a été… mitigé, voire franchement décevant.

  • Des groupes déséquilibrés : L’impression générale est celle d’un tirage qui a créé plus de déséquilibre que de réelles affiches. Certains groupes s’annoncent comme des promenades de santé pour les têtes de série, tandis que d’autres, bien que moins nombreux, promettent une lutte acharnée.
  • Le manque de surprises : Où sont les duels inattendus ? On a l’impression d’avoir un « déjà vu » de certaines oppositions. Le football de haut niveau risque de manquer de cette petite étincelle qui naît de l’incertitude et de la confrontation entre des styles totalement opposés.
  • Un spectacle haché : Au-delà des boules tirées, la cérémonie en elle-même a manqué de rythme. Trop de longueurs, des interventions peu mémorables… Bref, le contenant n’a pas aidé à faire passer un contenu qui manquait déjà de piquant.

En résumé, le tirage n’a pas réussi à générer l’excitation maximale que ce sport est capable de provoquer. C’est dommage, car c’est le moment où la compétition prend vraiment son envol.


🕊️ Le Prix de la Paix : quand le football s’emmêle les crampons

Mais s’il y a bien quelque chose qui m’a fait tiquer hier, c’est l’annonce et le contexte entourant la remise du Prix de la Paix. Bien sûr, toute initiative visant à promouvoir la paix et la solidarité est louable. Cependant, le choix du récipiendaire et la manière dont cette récompense a été intégrée à l’événement sportif ont soulevé de profondes questions :

  1. Le Contexte Géopolitique : Attribuer un tel prix, censé être un symbole universel d’espoir, dans le contexte actuel — et potentiellement à une entité qui divise l’opinion — me paraît au minimum maladroit. Le football est fait pour unir ; ici, l’initiative a eu l’effet inverse, ravivant des débats très sensibles et complexes.
  2. L’Instrumentalisation : J’ai eu le sentiment que le Prix de la Paix a été instrumentalisé pour donner une patine de « responsabilité sociale » à une organisation sportive. Le mélange des genres est dérangeant. Il est difficile de dissocier la grandeur de la cause de la réalité très terre-à-terre du sport-business.
  3. L’Éclipse du Sport : Ce sujet, lourd de sens, a presque éclipsé le cœur de l’événement : le football. En intégrant un tel débat à une cérémonie sportive, on dilue le message de paix tout en parasitant la célébration du jeu.

Le football a une force incroyable, celle de rassembler, mais il devrait le faire à travers ses propres valeurs : le fair-play, le respect, l’effort. Tenter d’y greffer de force des symboles politiques et sociaux aussi puissants et clivants me semble être une erreur de jugement.


🧐 Conclusion : on attend plus de clarté

J’aime toujours le foot, mais hier, les institutions qui l’entourent m’ont laissé perplexe. Le tirage au sort a manqué de saveur, et la remise du Prix de la Paix a soulevé un malaise.

On peut être un passionné de ce sport magnifique et, en même temps, souhaiter plus de transparence, de simplicité, et surtout, plus de pertinence dans les événements qui le rythment. L’idéal ? Que le prochain événement majeur du football ne fasse parler de lui que pour l’exploit sportif et l’intensité des matchs !

Et vous, qu’avez-vous pensé de ce tirage et de cette remise de prix ? Avez-vous eu la même impression ?

Surtout ne l’ouvrez pas !

Le coup de l’enveloppe dans laquelle on glisse une lettre avec 10 prédictions, on se l’envoie à soi-même avec pour instructions de ne surtout pas l’ouvrir avant un certain temps, afin de voir si on a réalisé ses rêves, on vous l’a déjà fait ?

La première fois qu’on me l’a proposé, j’ai d’abord douté de l’intérêt de ce stratagème. C’est quoi ce truc ???

Puisque c’était moi qui écrivait mes 10 rêves à réaliser en 10 ans, où serait la surprise au moment d’ouvrir la lettre ???

Soit je l’oublie, et cela ne va pas se faire tout seul, soit je ne l’oublie pas, et donc où est le suspense ???

Maintenant que nous avons les e-mails, les apps, et 1000 autres façons de faire le coup de l’enveloppe qui doit rester fermée, j’utilise des tactiques similaires pour me retourner et regarder le chemin parcouru. Quand on est entrepreneur, on a plus de chef.fe pour nous rappeler tout ce que l’on a fait de bien (bon, ça, c’est quand on a un.e supérieur.e hiérarchique de qualité).

Et alors, qu’est-ce que je vois quand j’ouvre l’enveloppe (ou quand je me retourne pour regarder en arrière afin de mieux repartir en avant) ?

Bonne nouvelle, j’en ai réalisé certains, et j’en suis très fier !!!

Certes, tous les rêves n’ont pas été réalisés (sans doute le coté un peu ambitieux de la jeunesse, je rêvais à l’époque d’Aston Martin, de devenir surfeur et de vivre dans une villa sur une île déserte quand même à l’époque !!!). Sur ces points, force est d’admettre que c’est un fail !!!!

Il y a les rêves qu’on avait et qu’on n’a pas réalisés et ceux qu’on n’avait pas et qu’on a réalisé !!!

En revanche, il y a un grand nombre de « rêves » qui n’étaient pas sur la liste à l’époque et qui en fait, m’apportent plus de satisfaction aujourd’hui. Mes priorités ont finalement changé très vite et j’ai réalisé d’autres rêves. Des belles rencontres improbables (comme ce dîner avec wine tasting le meilleur sommelier du monde, ou ce mariage où je partageai la table avec des champions olympiques, ou encore le challenge de « coacher » un des plus grands skippeurs du monde, si tant est que ce soit possible), des voyages dans des endroits inconnus (comme l’Île de Oland en Suède), une vie de rêve au Maroc pendant 3 ans, la création de mon fab-living lab et des déplacements dans des endroits assez improbables aux quatre coins de l’Europe (grâce aux disposififs européens avec lesquels je collabore).

Une de mes coachs plus tard m’a dit « Ne raisonne pas en terme de jobs, raisonne plutôt en terme d’expériences ». C’était au tour de la quarantaine. Sa petite phrase anodine m’a énormément aidé.

Elle a bien raison : il faut compter les superbes vacances, les apéros entre amis, les temps de famille, les invitations aux barbecues de parents d’élèves, le petit tour à vélo au bord du lac, et tous les petits moments que l’on apprécie. A Genève, on est gâté, on peut facilement s’arrêter un moment pour se créer un moment magique, contempler le Léman, s’asseoir et regarder toute la Chaîne du Mont Blanc ou sillonner la ville et découvrir des trésors informels cachés (même 25 ans après être arrivé).

Là encore, jamais je n’aurais imaginé dans ma liste de rêves, survoler les Alpes en hélicopter, voir des dauphins en Algarve ou en Corse, participer à un dîner de la chaîne des rôtisseurs ou être invité à faire partie d’un jury pour lutter contre la pollution plastique. Comment aurais-je pu rêver de publier un livre avant qu’on me le propose ?

En ne raisonnant plus en terme de job, cela m’a permis de contribuer au monde associatif, sportif, à co-créer une fondation, à conseiller un incubateur d’innovation sociale, à participer à des hackathons qui me tiennent à coeur, ou à rencontrer des nouvelles personnes. De façon paradoxale, cela m’a sans doute permis de créer mon propre job !

Maintenant je me demande bien ce que je vais mettre dans ma prochaine lettre…

Et vous alors, qu’y avait-il de croustillant sur cette lettre que vous vous êtes envoyé il y a 10 ans ?