24% d’efficacité ici, 32% d’efficience là, toujours disponible, le jour, la nuit, le week-end…
Non, ce n’est pas l’employé du mois…
C’est ce que l’on entend au sujet des technologies d’IA.
Peut-on continuer de faire comme si les technologies d’IA n’existaient pas ?
Que peut-elle réellement faire pour nous, entreprises ?
Quels risques devons nous anticiper ?
Les technologies d’Intelligence Artificielle (IA) présentent pour les entreprises un mélange complexe d’opportunités et de risques, reflétant la dualité de cette révolution technologique dans le monde des affaires.
Les Opportunités à saisir :
Automatisation et Efficacité : L’IA permet l’automatisation des tâches répétitives, libérant ainsi les employés pour des activités à plus forte valeur ajoutée. Cela peut mener à une réduction des coûts opérationnels et une augmentation de l’efficacité.
Prise de Décision Éclairée : Grâce à l’analyse de données à grande échelle, l’IA aide à identifier des tendances, à prévoir les comportements de marché, et à fournir des insights pour des décisions stratégiques, améliorant ainsi la réactivité et la compétitivité des entreprises.
Personnalisation et Expérience Client : L’IA peut offrir des expériences client personnalisées, comme des recommandations basées sur les préférences ou l’historique d’achat, ce qui peut accroître la satisfaction et la fidélité des clients.
Innovation et Création de Valeur : En facilitant le développement de nouveaux produits et services, l’IA ouvre des marchés émergents et peut transformer des secteurs entiers, comme la santé avec des diagnostics assistés par IA, ou le transport avec l’automobile autonome.
Sécurité et Gestion des Risques : Des applications d’IA peuvent améliorer la détection de fraudes, la gestion des risques, et même la cybersécurité, en identifiant des anomalies dans les comportements ou les transactions.
Les Risques à anticiper :
Biais et Discrimination : Les modèles d’IA, si mal conçus ou mal entraînés, peuvent perpétuer ou amplifier des biais présents dans les données d’entraînement, menant à des décisions discriminatoires ou injustes.
Sécurité et Vie Privée : L’IA nécessite souvent l’accès à de grandes quantités de données, ce qui peut poser des risques concernant la confidentialité et la sécurité des informations personnelles ou sensibles des clients et des employés.
Impact sur l’Emploi : L’automatisation peut réduire la demande pour certaines compétences humaines, entraînant des inquiétudes quant à la perte d’emplois et nécessitant une requalification de la main-d’œuvre.
Dépendance Technologique : Une trop grande dépendance à l’égard de l’IA pourrait réduire la capacité d’innovation humaine et la résilience des entreprises face aux failles ou aux défaillances technologiques.
Régulation et Conformité : Avec l’émergence de réglementations comme le Règlement sur l’IA de l’UE, les entreprises doivent naviguer dans un cadre légal évolutif, s’assurant que leurs applications d’IA respectent les normes de transparence, de traçabilité, et d’équité.
Risques de Sécurité Nationale et Démocratique : L’IA peut être utilisée de manière malveillante pour des cyberattaques, la manipulation de l’information, ou dans des systèmes de surveillance étatique, posant des questions sur la démocratie et la vie privée.
Pour maximiser les opportunités tout en minimisant les risques, les entreprises doivent adopter une approche équilibrée, investissant dans la formation continue, la gouvernance des données, et l’éthique de l’IA.
Elles doivent également rester à l’affût des développements réglementaires et technologiques pour s’adapter rapidement aux nouvelles exigences et aux innovations.
L’IA est là pour rester et l’adopter n’est plus un débat. En revanche, déterminer par où commencer, comment l’introduire auprès des employés et comment être en mesure de déterminer son impact, voilà où se trouvent les enjeux d’aujourd’hui.
Cette gestion proactive de l’IA peut conduire à une transformation durable et bénéfique pour les entreprises (réduire les coûts, augmenter les revenus), tout en contribuant positivement à la société.
Personnellement, j’utilise notamment ChatGPT, Grok, Breeze, Deepl, Gemini comme outils et quelques autres technologies d’IA selon les cas d’usage et les départements d’entreprise.
Pour en savoir plus, n’hésitez pas à me contacter.
Et vous, quels outils avez vous choisi pour quel objectif ?
Entre démocratisation de l’accès, amour du lowtech et accélération de l’IA, comment trouver les bons équilibres dans votre fablab ?
Faut-il foncer sans trop réfléchir pour saisir les opportunités de l’IA ou plutôt attendre le temps de bien cerner les risques ?
L’intelligence artificielle (IA) est une technologie en plein essor qui a le potentiel de révolutionner de nombreux domaines, dont celui de la fabrication numérique. Dans un fablab, l’IA peut être utilisée pour améliorer la productivité, la créativité et l’innovation.
Améliorer la productivité
L’IA peut être utilisée pour automatiser des tâches répétitives et chronophages, telles que la conception, la fabrication et le contrôle qualité. Cela peut libérer les utilisateurs du fablab pour se concentrer sur des tâches plus créatives et stratégiques.
Par exemple, un logiciel d’IA peut être utilisé pour générer des modèles 3D à partir de descriptions textuelles, ce qui peut réduire le temps nécessaire à la conception d’un objet. Une machine à commande numérique (CNC) peut être équipée d’un système d’IA pour suivre automatiquement les contours d’un objet, ce qui permet d’éliminer les erreurs de découpe. Un système de vision artificielle peut être utilisé pour contrôler la qualité des produits fabriqués, ce qui permet de détecter les défauts et de les corriger rapidement.
Favoriser la créativité
L’IA peut être utilisée pour aider les utilisateurs du fablab à explorer de nouvelles idées et à créer des objets plus innovants.
Par exemple, un logiciel d’IA peut être utilisé pour générer des suggestions de design, en fonction des préférences de l’utilisateur ou des contraintes techniques. Un système d’IA peut être utilisé pour analyser des données historiques afin de trouver des tendances ou des corrélations qui peuvent inspirer de nouveaux projets. Une plateforme d’IA peut être utilisée pour permettre aux utilisateurs de partager leurs créations et d’obtenir des commentaires des autres.
Développer l’innovation
L’IA peut être utilisée pour aider les utilisateurs du fablab à résoudre des problèmes complexes et à développer de nouvelles technologies.
Par exemple, un logiciel d’IA peut être utilisé pour simuler le comportement de matériaux ou de systèmes, ce qui peut aider les utilisateurs à concevoir des objets plus performants. Un système d’IA peut être utilisé pour rechercher de nouvelles solutions à des problèmes techniques, en explorant un espace de solutions plus vaste que ce que les humains pourraient faire seuls. Une communauté d’IA peut être utilisée pour fédérer des experts de différents domaines afin de collaborer sur des projets innovants.
Les différentes applications de l’IA dans un fablab
L’IA peut être utilisée dans de nombreux domaines différents dans un fablab, notamment :
La conception : l’IA peut être utilisée pour générer des modèles 3D, concevoir des circuits électroniques, ou créer des prototypes de produits.
La fabrication : l’IA peut être utilisée pour automatiser des tâches de fabrication, telles que la découpe, le soudage ou le collage.
Le contrôle qualité : l’IA peut être utilisée pour détecter les défauts de fabrication ou pour assurer la conformité des produits aux normes.
La maintenance : l’IA peut être utilisée pour diagnostiquer les pannes d’équipement ou pour proposer des solutions d’optimisation.
La gestion : l’IA peut être utilisée pour suivre les stocks, gérer les commandes ou analyser les données.
Les avantages de l’utilisation de l’IA dans un fablab
L’utilisation de l’IA dans un fablab présente de nombreux avantages, notamment :
Une augmentation de la productivité : l’automatisation des tâches permet de libérer les utilisateurs pour se concentrer sur des tâches plus créatives et stratégiques.
Une amélioration de la créativité : l’IA peut aider les utilisateurs à explorer de nouvelles idées et à créer des objets plus innovants.
Un développement de l’innovation : l’IA peut aider les utilisateurs à résoudre des problèmes complexes et à développer de nouvelles technologies.
Les défis de l’utilisation de l’IA dans un fablab
L’utilisation de l’IA dans un fablab présente également quelques défis, notamment :
La complexité de l’IA : l’IA peut être une technologie complexe à maîtriser, ce qui peut nécessiter une formation et un accompagnement spécifiques.
La disponibilité des données : l’IA nécessite des données pour s’entraîner et fonctionner, ce qui peut être un défi dans certains cas.
L’éthique de l’IA : l’utilisation de l’IA soulève des questions éthiques, telles que la discrimination ou la sécurité.
L’IA est une technologie prometteuse qui a le potentiel de révolutionner la fabrication numérique. Dans un fablab, l’IA peut être utilisée pour améliorer la productivité, la créativité et l’innovation.
Le meilleur parc machines pour un fablab dépend de plusieurs facteurs, notamment de la taille du fablab, de ses objectifs et de son budget. Cependant, certains équipements sont essentiels à tout fablab, notamment :
Une imprimante 3D : l’imprimante 3D est l’équipement le plus populaire dans les fablabs. Elle permet de créer des objets en trois dimensions à partir d’un modèle numérique.
Une découpeuse laser : la découpeuse laser permet de couper et de graver des matériaux tels que le bois, le plastique, le cuir ou le tissu.
Une fraiseuse CNC : la fraiseuse CNC permet de fraiser et de percer des matériaux tels que le bois, le métal ou le plastique.
Un scanner 3D : le scanner 3D permet de numériser un objet physique en trois dimensions.
En plus de ces équipements essentiels, les fablabs peuvent également investir dans d’autres équipements, pour se distinguer et se différencier les uns des autres, tels que :
Une brodeuse : la brodeuse permet de broder des motifs sur des textiles.
Une découpeuse vinyle : la découpeuse vinyle permet de découper des motifs dans du vinyle autocollant.
Une table de découpe : la table de découpe permet de découper des matériaux tels que le papier, le carton ou le tissu.
Une imprimante 2D : l’imprimante 2D permet d’imprimer des documents et des images sur du papier, souvent grand format.
Le coût d’un parc machines pour un fablab varie en fonction de la taille et de la qualité des équipements. En général, le coût d’une imprimante 3D se situe entre 500 et 5 000 euros, celui d’une découpeuse laser entre 1 000 et 10 000 euros, et celui d’une fraiseuse CNC entre 5 000 et 50 000 euros.
Le coût des autres équipements est également variable.
Les investissements sont conséquents, les cas d’usage souvent à inventer, c’est pour cela que mutualiser les machines, les compétences et les ressources est clé pour réussir.
L’intelligence artificielle (IA) peut être utile dans un fablab de différentes manières, notamment :
Pour automatiser des tâches répétitives et chronophages, telles que la conception, la fabrication et le contrôle qualité. Cela peut libérer les utilisateurs du fablab pour se concentrer sur des tâches plus créatives et stratégiques.
Pour aider les utilisateurs à explorer de nouvelles idées et à créer des objets plus innovants. L’IA peut être utilisée pour générer des suggestions de design, analyser des données historiques ou encore fédérer des experts de différents domaines afin de collaborer sur des projets innovants.
Pour résoudre des problèmes complexes, telles que la conception de nouveaux matériaux ou de nouveaux systèmes. L’IA peut être utilisée pour simuler le comportement de matériaux ou de systèmes, ou encore pour rechercher de nouvelles solutions à des problèmes techniques.
Voici quelques exemples concrets d’applications de l’IA dans un fablab :
Un logiciel d’IA peut être utilisé pour générer des modèles 3D à partir de descriptions textuelles, ce qui peut réduire le temps nécessaire à la conception d’un objet.
Une machine à commande numérique (CNC) peut être équipée d’un système d’IA pour suivre automatiquement les contours d’un objet, ce qui permet d’éliminer les erreurs de découpe.
Un système de vision artificielle peut être utilisé pour contrôler la qualité des produits fabriqués, ce qui permet de détecter les défauts et de les corriger rapidement.
Un logiciel d’IA peut être utilisé pour générer des suggestions de design, en fonction des préférences de l’utilisateur ou des contraintes techniques.
Un système d’IA peut être utilisé pour analyser des données historiques afin de trouver des tendances ou des corrélations qui peuvent inspirer de nouveaux projets.
Une plateforme d’IA peut être utilisée pour permettre aux utilisateurs de partager leurs créations et d’obtenir des commentaires des autres.
Le choix de l’IA à utiliser dans un fablab dépend des besoins et des objectifs spécifiques du fablab. Cependant, les technologies d’IA qui sont les plus susceptibles d’être utiles dans un fablab sont celles qui peuvent automatiser des tâches, aider à la créativité et résoudre des problèmes complexes.
L’IA est déjà dans les fablabs.
Voici quelques exemples d’IA déjà utilisées dans les fablabs :
Autodesk Fusion 360 : un logiciel de conception 3D qui utilise l’IA pour générer des suggestions de design, détecter les erreurs de conception et améliorer la productivité.
Cura : un logiciel de tranchage pour imprimantes 3D qui utilise l’IA pour optimiser le temps d’impression et la qualité des impressions.
Slic3r : un autre logiciel de tranchage pour imprimantes 3D qui utilise l’IA pour les mêmes objectifs que Cura.
OpenCV : une bibliothèque de logiciels open source de vision artificielle qui peut être utilisée pour des tâches telles que le contrôle qualité, la reconnaissance de formes et la détection de mouvement.
TensorFlow : un framework de machine learning open source qui peut être utilisé pour développer des modèles d’IA personnalisés pour des tâches spécifiques.
Ces technologies sont déjà utilisées dans une variété de fablabs, à travers le monde. Elles sont notamment utilisées pour :
Automatiser la conception 3D
Améliorer la qualité des impressions 3D
Contrôler la qualité des produits fabriqués
Développer de nouveaux matériaux et systèmes
L’utilisation de l’IA dans les fablabs est en pleine croissance, et de nouvelles applications sont développées en permanence.
Et vous, comment votre communauté utilise-t-elle l’IA dans votre fablab ?
C’est une des questions que nous avons explorées à l’occasion de la table ronde à l’Espace André Malraux de Nantua, un magnifique écrin, tout proche du lac, dans un des haut lieux de la gastronomie, de la nature et de la résistance, pendant une soirée débat dans le cadre du MAIF numérique éthique tour qui présentait des solutions pédagogiques et numériques pour les petits et pour les grands.
Le soleil était au rendez vous sur les rives du lac de Nantua et aux abords de la médiathèque et de l’espace André Malraux.
Il y avait foule pour découvrir les robots, les casques de réalités virtuelles, les stands de sensibilisation à la cyber sécurité, aux risques de harcèlement en ligne. Cette journée était une belle occasion de présenter les solutions de recyclage des appareils électroniques et les imprimantes 3D des fablabs voisins, mais aussi de mettre en valeur les filières et les matériaux naturels comme le bois local, et de trouver des alternatives pour sortir du plastique.
Très impressionné par le travail de préparation, d’animation, de sensibilisation des conseillers numériques de Haut Bugey Agglomération, et par la mobilisation des acteurs de l’écosystème de Nantua à cette occasion.
Le numérique éthique tour fédéré par la MAIF propose notamment d’aller de ville en ville avec un camion et des stands/présentoirs amovibles en bois très bien conçu. Une sorte de fablab itinérant pour aller à la rencontre des territoires et des citoyen.ne.s.
Ce tour faisait escale à Nantua cette semaine, et j’ai eu le plaisir de participer à la table ronde sur l’impact de l’intelligence artificielle sur les métiers d’aujourd’hui et de demain. Après avoir été chaleureusement accueilli par Monsieur le Maire de Nantua, Jean-Pascal Thomasset, nous avons pu explorer les nouveaux risques et les belles opportunités que l’intelligence artificielle créé, notamment du point de vue de l’avenir des métiers.
Ravi de revoir pour l’occasion, Pascal Minguet Deschamps, avec qui nous avons pu échanger lors de cette table ronde. Nos parcours se croisent décidemment lors de belles occasions, souvent sur les sujets de médias, de santé, de protection de la nature, de gastronomie, de tiers-lieux et de fablabs et j’apprends beaucoup à chacun de nos retours d’expérience !!!
A l’évidence, l’IA représente une opportunité à saisir pour l’avenir d’une ville de 4000 habitants, telle que Nantua et pour une agglomération telle que celle du Haut Bugey.
Les questions posées par le public ont porté sur les conséquences éthiques et sociétales de l’IA.
Ravi d’avoir pu soutenir cette belle initiative de sensibilisation à l’importance du numérique éthique et durable. Les sujets sont très proches de ceux que nous traitons dans les chartes et dans les labels de l’Institut du Numérique Responsable (INR / l’ISIT) en France ou en Suisse.
Je n’oublie pas que la MAIF avait déjà été il y a 10 ans notre premier assureur lorsque nous étions quelques pionniers à vouloir faire de l’innovation numérique dans des espaces ouverts et inclusifs, (des fablabs, des makers spaces ou des hackerspaces : anglicismes pour ateliers partagés et lieux de créativité et d’innovation ouverte), et dans des tiers-lieux et que leurs conseils nous ont sensibilisé aux risques à couvrir dans de tels espaces créatifs et à la responsabilité des dirigeants de tels lieux hybrides.
A l’époque, ils nous ont ouvert la porte et ont accepté de nous assurer quand d’autres assureurs ne comprenaient pas ce que voulait dire « fablab » ou refusait tout simplement de couvrir (comprendre?) un concept qui ne rentre pas dans leurs cases.
Notre format coordonné et animé de main de maître par Odile Verdure Labeille, (Conseillère Numérique France Services), sur l’intelligence artificielle et sur les métiers de demain, est désormais bien rodé !!!
Au plaisir de poursuivre les débats aux quatre coins de la Région Auvergne Rhône-Alpes, de la France ou sur les chemins de l’Europe ou de la francophonie 😉 !!!
Urgence climatique, plan climat, loi pour le climat, journées mondiales diverses et variées, COP 25, 26, 27, 28, débat sur la transition énergétique ou l’économie bas carbone… ce ne sont pas les grands plans stratégiques et les grandes rencontres au sommet qui manquent, avec pour objectif commun la baisse des émissions de CO2 et de gaz à effets de serre. Fresque, jeux, colloques, votes, les initiatives s’enchaînent, il y a urgence. Malgré toutes ces bonnes volontés, on a parfois l’impression que rien ne bouge.
A l’autre bout de la chaîne, vous, moi, en train de nous demander ce que nous pourrions bien faire à notre humble niveau, dans nos habitudes ou comportements de tous les jours pour contribuer concrêtement à améliorer les choses, ou au moins à ne pas les empirer.
Entre ces approches macro (que certains critiqueront comme étant « hors sol », sans plan d’action et donc sans réel impact ou résultat), et votre cahier d’idées ou le mien sans moyen, comment trouver le bon chemin, celui qui consiste à avoir un impact plus grand qu’au niveau individuel, sans pour autant tomber dans les pièges de la réunionite qui n’avance pas et ne mène à rien ?
Dès lors, comment passer du « micro au macro » et du « macro au micro » sans se perdre ?
Ce « morceau du milieu » qui manque, je crois qu’il tient en fait, aux outils et aux méthodes qui permettent aux bonnes idées d’être testées et expérimentées à une plus grande échelle, et d’être facilement adaptable, réplicable, modifiable pour être déployées et adoptées par d’autres ailleurs. Comment faire pour que ce « mix & remix » de votre idée fonctionne ?
Très bien alors, admettons que nous ayons une bonne idée, avec un impact environnemental positif, par où commencer ?
C’est justement ce sur quoi nous travaillons avec les différents cercles de médiation de Syntezia sur des sujets tels que :
Le transport longue distance intense en carbone (comprendre pour ou contre l’hydrogène vert des bus, camions, bateaux, avions!)
Les nouvelles formes de mobilité urbaine décarbonnée (one-wheel, e-scooter, vélo électrique, trotinette, vélo cargo, EV…)
Le smart home, le smart building et le smart city (c’est bien gentil d’être smart à tous les niveaux, mais comment mesurer l’impact réel une fois que les usagers arrivent dans les murs !)
Les énergies décarbonnées du futur (hydrogène, batteries, micro-grid…)
L’économie circulaire (notamment dans le textile et la mode, que nous savons si problématique)
Les alternatives aux plastiques à usage unique
La protection de la biodiversité terrestre et marine
Les projets de digitalisation, objets connectés, intelligence artificielle, RPA, wearables, qualité de vie, blockchain ou crypto-monnaies (qui font beaucoup parler d’eux ces temps-ci)
Réduire les emballages (éco-conception, vrac…)
Nous participons avec nos idées et nos projets innovants à alimenter le dispositif suisse d’accélérateur d’innovation, qui permet un accompagnement méthodologique (par les fablabs et les living labs) et un financement des idées retenues mois après mois par un jury appelé « innovation committee ».
Concrêtement, qu’est-ce que cela permet de faire avec les bonnes idées ?
Vos idées peuvent être partagées publiquement sur une plateforme d’innovation ouverte afin de recevoir des commentaires d’autres acteurs de l’innovation. Il y a de la valeur dans l’échange, dans les commentaires, et c’est aussi parfois une bonne façon d’identifier un futur partenaire, qui cherche à faire sensiblement la même chose que vous ! Cela peut aussi permettre à un recruteur ou à des financiers de trouver des projets à impact.
Comment savoir si mon idée a le potentiel d’aller plus loin ?
Nous avons tout un processus pour cela, cela commence par la constitution d’une équipe de 2 personnes minimum (tout seul, c’est moins drôle!), l’ébauche d’une idée de décarbonation, vous pouvez ensuite la soumettre et vous rapprocher de nous pour étudier ensemble comment notre démarche de living lab (proche de celle du design thinking, avec une emphase particulière sur l’empathie et l’impact) va pouvoir vous aider à bien vous préparer avant de passer devant le jury et de savoir si votre équipe et si votre idée peuvent être accompagnées méthodologiquement et financées.
Si ça m’intéresse, et si j’ai une idée, je fais comment ?
Nous vous invitons simplement à vous faire connaître avec ce formulaire simple et nous vous contacterons très rapidement pour prendre rendez-vous, et discuter de la meilleure approche méthodologique pour se structurer.
Là tout de suite, je n’ai pas vraiment l’idée du siècle, mais le sujet m’intéresse, et je donnerais volontiers un coup de main, comment faire ?
Cela tombe bien, de nombreuses équipes émergentes cherchent des compétences, des co-financements et des partenaires de mise en oeuvre, et cela pourrait être vous !
Nous organisons des séances pour faciliter les rencontres, la mise en réseau par thème et les discussions.
Entretien qui sera diffusé aujourd’hui à 10h40, 12h40, 16h40 sur 92.2
En répondant aux questions de Karine Pollien, j’ai pu revenir sur la genèse du projet initié pendant le hackathon Resilience Hack d’open geneva, la recherche de partenaires, la sélection des meilleures solutions, la préparation de la campagne et la recherche des 20 récompenses (objets, ateliers, parcours, coaching en ligne, rencontres) que nous proposons en contreparties jusqu’au 7 novembre 2020 pour encourager les genevoises et les genevois à soutenir les créatrices et les créateurs de mode durable et de luxe durable.
Au delà de la campagne, notre objectif est de métamorphoser les genevoises et les genevois en consommactrices et en consammacteurs en leur faisant découvrir ou redécouvrir toute la qualité de ce qui existe localement, avec des circuits courts et sans déchet.
Vous pouvez nous aider de nombreuses façons, en nous présentant des designers, en nous aidant à trouver un espace, avec votre temps, vos compétences, vos machines ou vous pouvez nous aider financièrement en échange de récompenses.
Nous interviewons volontiers les consommatrices et les consommateurs qui ont déjà modifié leurs habitudes de consommation.
Nous cherchons également des partenaires technologiques, médias et financiers pour pouvoir mettre en oeuvre les solutions de résilience que nous avons préparé en réponse à la crise du COVID19.
Parce que les structures porteuses des designers sont parfois de petite taille, il est parfois facile de croire que peu d’emplois sont en jeu. Après nos entretiens, nous savons qu’au contraire, de nombreux emplois sont directement et indirectement concernés.
C’est pour cela que notre équipe se mobilise.
Découvrez les récompenses jusqu’au 7 Novembre 2020 sur ces liens :
I have the great pleasure to participate in the jury of plastic revolution, which takes place this afternoon.
From 4pm live on Facebook Livestream, you will be able to discover the best ideas and the personalities that make up the jury.
With this award we celebrate Young impact innovators!
We want to honour great ideas, people and initiatives that develop and implement strong ideas against the plastic insanity. We can no longer stand by and watch animals perish, our food become contaminated and our environment destroyed.
This afternoon, we will celebrate the shapers who actively initiate the Plastic Revolution in 9 main areas !
Here is the agenda for this afternoon.
Agenda: 4pm – welcome and intro 4pm15 – start of pitches (starting with ecopals) each pitch maximum 5min + short recap+questions by jury
Ideas will be judged on how well your idea achieves the following results:
Impact – How much plastic does your idea conserve?
Reach – How many people will be affected by your idea?
Implementation – What is the feasibility of your solution being implemented at global scale?
Environmental – What is the overall environmental impact of your idea?
Arrivée matinale. Passage devant la Tour emblématique de la ville. Ici, c’est la Macédoine !
La découpe laser a tourné à plein régime, pour illustrer nos modes de transport en triangle pour co-créer des solutions de mobilité urbaine dans les centres villes pour l’expérience du « Last mile » de demain.
Métamorphose de la table de ma chambre en « fablab éphémère »: carte, ficelle, scotch, et bien sûr Icosahedrons, qui ne me quittent plus.
Avant d’animer l’atelier sur le « futur de la mobilité des centres urbains » pour de vrai, on le teste avec nos amis des francophonies Living Lab.Restaurants, bar, terrasse, c’est dehors que cela se passe à Thessalonique !Visite du musée des instruments de musique grecs anciens: passionnant et envoûtant à écouter.Thessalonique, la nuit. Vie étudiante, musique et petit vent marinThessaloniki Concert Hall, networking « with a view ». L’occasion de rencontrer les acteurs des différents groupes de travail: « santé », « ruralité », « énergie, eau & environnement », « intelligence artificielle », « innovation sociale ».The « future of urban center mobility » workshop, où comment trouver des parcours pour chacun dans un hypercentre surchargé d’automobiles. Super moment. Nous avons aussi co-animé un atelier sur la démocratie avec le Genève Lab.En haut, avec Zsuzsanna Bodi et Seth Schultz pour co-animer des ateliers. #OLLD19#actionorientedtaskforces#scaleup#community#rural#health#socialinnovation#AI#energy@openlivinglabs Research and Innovation round table sessions and lotus game. #HLEG high level report #Enoll#EASME#resilience#water#energies#sustainablecities#mayors .
En bas, présentation des meilleurs documents de recherche et d’innovation, disponibles dans les conférences proceedings, et pour l’action task force et l’atelier sur « Energies et environnement ».
Notre papier de recherche, co-rédigé avec Isis Gouédard, a été sélectionné, notre présentation a permis de proposer à notre audience de considérer que l’on peut être sérieux tout en utilisant les mécanismes des jeux.
Dernier tour de cette magnifique ville avant de reprendre l’avion pour Genève et éviter le blocage causé par la venue du premier ministre grec le jour de notre retour (visiblement attendu avec quelques revendications!)
Le prototypage rapide a le vent en poupe en ce moment.
Pourquoi cela intéresse-t-il de plus en plus les départements d’innovation ? Dans quel secteur le prototypage rapide est pertinent ? Où trouver les acteurs et les compétences pour couvrir les besoins ?
Une opportunité pour recréer un écosystème local d’acteurs économiques innovants ?
Avec les turbulences économiques, de nombreuses entreprises doivent se réinventer, et pour se réinventer, elles se tournent vers l’innovation de services, de process et de produits. Une opportunité s’offre à elle dans cette nouvelle phase. Celle du prototypage rapide. En effet, il est désormais plus facile, plus rapide et souvent moins cher de prototyper, notamment en passant par un fablab, déjà équipé.
Besoin de valider une option parmi plusieurs ? Besoin de créer une petite série pour tester un concept, la barrière de l’achat de la machine, et de la mise en place de tout le dispositif 3D de production n’est plus une barrière. Vous pouvez désormais trouver tout ou presque tout dans un fablab.
Cela intéresse-t-il tout le monde dans tous les secteurs ?
Bien sûr, l’industrie, en général, et les entreprises qui produisent déjà des produits sont en première ligne. Automobile, aérospatial, énergie, industrie du bois, mais aussi produits de grande consommation et administrations publiques, y voient de plus en plus des opportunités d’achats locaux et responsables et redécouvrir l’intérêt de la proximité et de la discussion avec un fournisseur local.
Comment savoir si cela a un intérêt pour mon entreprise ou si cela n’a d’intérêt que pour les autres ?
Nous avons préparé quelques questions pour vous aider à y voir plus clair et à articuler vos besoins. En quelques minutes, vous allez savoir si vous pouvez gagner du temps et de l’argent grâce au prototypage rapide, ou si c’est réservé aux autres ! Cliquez ici !
Hyper technique ? Méga compliqué ? Un truc réservé aux geeks et aux hackers ?
Mais non, tout au contraire, l’impression 3D n’a jamais été aussi accessible. Suivez ces quelques étapes, et vous verrez que c’est un jeu d’enfants (d’ailleurs les enfants l’ont bien compris !). Nous voulons vous prouver que c’est faisable et même facile et accessible pour tous.
1- Designer, rendre réelle votre objet virtuel ou reproduire avec un scanner 3D ?
Votre premier choix va consister à déterminer l’objet que vous voulez réaliser. Trois options possibles:
vous avez l’objet et vous souhaitez le scanner en 3D pour le réimprimer.
vous avez un fichier 3D (en général .stl sinon on trouve un moyen de le convertir) que vous souhaitez utiliser pour imprimer un objet.
vous avez l’âme d’un designer, et souhaitez apprendre à devenir autonome en création digitale.
Voyons chaque cas.
2- Vous avez un objet fétiche auquel vous tenez, vous voulez le scanner et le réimprimer.
Passez dans un fablab, utiliser un scanner 3D (certains fablab proposent un scanner de base gratuitement, c’est généralement suffisant), récupérez votre fichier, et vous êtes prêts pour l’imprimer en 3D.
3- Du virtuel digital à l’objet réel et tangible
Vous avez trouvé un objet qui vous intéresse dans une librairie libre d’objets, par exemple, Thingiverse, sans doute la plus connue. Vous tapez dans le moteur de recherche ce que vous chercher (par exemple « drone »), vous obtenez plusieurs résultats possibles, nous vous conseillons de choisir un modèle, qui a eu déjà plusieurs versions ou beaucoup de makers qui l’ont essayé, testé, ensuite téléchargez votre fichier (en général un fichier .zip). En ouvrant le fichier .zip, choisissez le fichier principal (en général c’est le fichier openscad, avec l’extension .scad) et ouvrez le dans un logiciel de CAD (Computer Aided Design). Visualiser votre objet, modifier le éventuellement, et une fois que vous êtes satisfait, exporter le au format .stl. Armé de votre fichier .stl sur votre clé USB, votre sésame, vous pouvez venir dans un fablab pour voir si votre objet est prêt à être imprimé.
4- Devenez un guru de la 3D
Votre rêve, c’est de créer vos propres objets ? De créer vos propres animations ? D’optimiser le rendu de vos créations avec les meilleurs logiciels et les meilleures imprimantes 3D ? Bref, vous voulez devenir un crach ?!
Voilà quelques pistes pour aller plus loin.
Installer Blender sur votre ordinateur pour avoir votre propre plateforme. Visualiser quelques tutoriels sur YouTube pour prendre l’outil en main. Suivez les instructions et réaliser votre première création. Exporter le fichier .stl
Installer MeshLab sur votre ordinateur. Consulter ces vidéos de tuto. Vous en aurez probablement besoin pour identifier les soucis de conception (si jamais vous avez oublié une ou deux vidéos de tuto!), les imperfections qui vous empêchent d’imprimer correctement.
5- Poussez la porte du fablab le plus près de chez vous.
Vous avez bien travaillé, vous avez un objet qui vous plait et maintenant vous voulez le rendre réel. Rendez-vous dans le fablab le plus proche de chez vous. La carte des fablabs officiel est disponible sur fablabs.io.
Avec votre fichier .stl, votre ordi, votre clé USB et votre couteau suisse, un des membres du fablab pourra visualiser votre oeuvre dans un logiciel de FAO. Elle vous conseillera ensuite sur les matériaux appropriés pour réaliser votre création , vous expliquera les différentes sortes de plastique, vous conseillera sur les supports éventuels à ajouter à votre création. Une fois toutes ces étapes franchies. Votre fichier sera prêt à être imprimé, et vous le verrez devenir réalité.
Vous bloquez à une étape ? Un truc pas bien compris ? C’est pour cela que les fablabs et les makerspace existent. Dès que vous atteignez une limite de compétence ou de logiciels, quelqu’un quelque part y a forcément déjà été confronté et peut vous aider autour d’un bon café.
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