Comparaison des méthodes d’innovation : Retour d’expérience

Innover, c’est souvent un réflexe de survie pour les entreprises.

Un produit qui ne se vend pas comme prévu, il faut innover pour en créer un autre.

Un processus qui n’est pas efficace ou qui prend trop de temps, il faut trouver une meilleure façon de parvenir au même résultat.

Un client pas satisfait, on doit regarder comment améliorer son expérience.

Sans innovation, bye bye les revenus futurs de l’entreprise, car la compétition ne dort pas.

Bref, innover, c’est le nerf de la guerre économique.

Pour y parvenir, avec l’expérience, j’ai pratiqué avec mes clients plusieurs méthodes (effectuation, design thinking, pensée systémique, intelligence collective, design fiction…).

Quel retour d’expérience à ce jour ?

Quelle est finalement la meilleure méthode ?

Comment choisir la bonne méthode selon le contexte du client (tel qu’elle ou il l’exprime) ?

Choisir la méthode d’innovation la plus appropriée dépend de plusieurs facteurs.

Voici quelques critères à considérer :

1. Objectifs du projet

  • Nature du problème : S’agit-il d’un problème complexe ou d’un défi bien défini ?
  • Type de solution recherchée : Recherchez-vous une solution technique, sociale, ou organisationnelle ?

2. Contexte et environnement

  • Culture d’entreprise : Certaines méthodes sont mieux adaptées à des ambiances collaboratives (ex. : design thinking).
  • Ressources disponibles : Temps, budget et compétences de l’équipe peuvent influencer le choix.

3. Implication des utilisateurs

  • Degré d’engagement des utilisateurs : Si l’implication des utilisateurs est primordiale, le human-centered design ou le design thinking sont des choix judicieux.
  • Tests et itérations : Si vous avez besoin de prototypes rapides, le design sprint peut être efficace.

4. Complexité et incertitude

  • Cas d’incertitude : Pour des environnements incertains, l’effectuation peut aider à naviguer à travers le flou.
  • Pensée systémique : Si vous devez comprendre des systèmes complexes et leurs interactions, cette approche est particulièrement utile.

5. Innovation radicale vs. incrémentale

  • Innovation radicale : Des méthodes comme le design fiction peuvent être utilisées pour explorer des idées futuristes.
  • Innovation incrémentale : Le design thinking ou le human-centered design sont souvent plus adaptés pour des améliorations progressives.

6. Durée et intensité du processus

  • Projets à court terme : Des méthodes comme le design sprint sont conçues pour produire des résultats rapides.
  • Projets à long terme : Approches plus approfondies comme la pensée systémique peuvent nécessiter un engagement plus long.

Conclusion

En résumé, il est crucial de bien définir le contexte, les objectifs et les ressources avant de choisir une méthode d’innovation. Parfois, une combinaison de plusieurs méthodes peut également être la solution la plus efficace.

Et vous, comment abordez-vous le challenge de l’innovation dans votre organisation ?

Surtout ne l’ouvrez pas !

Le coup de l’enveloppe dans laquelle on glisse une lettre avec 10 prédictions, on se l’envoie à soi-même avec pour instructions de ne surtout pas l’ouvrir avant un certain temps, afin de voir si on a réalisé ses rêves, on vous l’a déjà fait ?

La première fois qu’on me l’a proposé, j’ai d’abord douté de l’intérêt de ce stratagème. C’est quoi ce truc ???

Puisque c’était moi qui écrivait mes 10 rêves à réaliser en 10 ans, où serait la surprise au moment d’ouvrir la lettre ???

Soit je l’oublie, et cela ne va pas se faire tout seul, soit je ne l’oublie pas, et donc où est le suspense ???

Maintenant que nous avons les e-mails, les apps, et 1000 autres façons de faire le coup de l’enveloppe qui doit rester fermée, j’utilise des tactiques similaires pour me retourner et regarder le chemin parcouru. Quand on est entrepreneur, on a plus de chef.fe pour nous rappeler tout ce que l’on a fait de bien (bon, ça, c’est quand on a un.e supérieur.e hiérarchique de qualité).

Et alors, qu’est-ce que je vois quand j’ouvre l’enveloppe (ou quand je me retourne pour regarder en arrière afin de mieux repartir en avant) ?

Bonne nouvelle, j’en ai réalisé certains, et j’en suis très fier !!!

Certes, tous les rêves n’ont pas été réalisés (sans doute le coté un peu ambitieux de la jeunesse, je rêvais à l’époque d’Aston Martin, de devenir surfeur et de vivre dans une villa sur une île déserte quand même à l’époque !!!). Sur ces points, force est d’admettre que c’est un fail !!!!

Il y a les rêves qu’on avait et qu’on n’a pas réalisés et ceux qu’on n’avait pas et qu’on a réalisé !!!

En revanche, il y a un grand nombre de « rêves » qui n’étaient pas sur la liste à l’époque et qui en fait, m’apportent plus de satisfaction aujourd’hui. Mes priorités ont finalement changé très vite et j’ai réalisé d’autres rêves. Des belles rencontres improbables (comme ce dîner avec wine tasting le meilleur sommelier du monde, ou ce mariage où je partageai la table avec des champions olympiques, ou encore le challenge de « coacher » un des plus grands skippeurs du monde, si tant est que ce soit possible), des voyages dans des endroits inconnus (comme l’Île de Oland en Suède), une vie de rêve au Maroc pendant 3 ans, la création de mon fab-living lab et des déplacements dans des endroits assez improbables aux quatre coins de l’Europe (grâce aux disposififs européens avec lesquels je collabore).

Une de mes coachs plus tard m’a dit « Ne raisonne pas en terme de jobs, raisonne plutôt en terme d’expériences ». C’était au tour de la quarantaine. Sa petite phrase anodine m’a énormément aidé.

Elle a bien raison : il faut compter les superbes vacances, les apéros entre amis, les temps de famille, les invitations aux barbecues de parents d’élèves, le petit tour à vélo au bord du lac, et tous les petits moments que l’on apprécie. A Genève, on est gâté, on peut facilement s’arrêter un moment pour se créer un moment magique, contempler le Léman, s’asseoir et regarder toute la Chaîne du Mont Blanc ou sillonner la ville et découvrir des trésors informels cachés (même 25 ans après être arrivé).

Là encore, jamais je n’aurais imaginé dans ma liste de rêves, survoler les Alpes en hélicopter, voir des dauphins en Algarve ou en Corse, participer à un dîner de la chaîne des rôtisseurs ou être invité à faire partie d’un jury pour lutter contre la pollution plastique. Comment aurais-je pu rêver de publier un livre avant qu’on me le propose ?

En ne raisonnant plus en terme de job, cela m’a permis de contribuer au monde associatif, sportif, à co-créer une fondation, à conseiller un incubateur d’innovation sociale, à participer à des hackathons qui me tiennent à coeur, ou à rencontrer des nouvelles personnes. De façon paradoxale, cela m’a sans doute permis de créer mon propre job !

Maintenant je me demande bien ce que je vais mettre dans ma prochaine lettre…

Et vous alors, qu’y avait-il de croustillant sur cette lettre que vous vous êtes envoyé il y a 10 ans ?

Pfff… on ne joue clairement pas dans la même cour

C’est bien connu, depuis la cour de récréation, les grands jouent avec les grands et les petits jouent avec les petits.

Dans le business, c’est très souvent la même chose.

Les gros acteurs de marché ne prennent aucun risque à acheter leurs produits ou leurs services auprès d’autres gros acteurs.

C’est rassurant. Pas de prise de risque. Personne ne va perdre son emploi pour avoir acheté de l’IBM, du Microsoft ou du McKinsey.

Comme beaucoup d’autres avant moi, j’ai aussi travaillé avec les « grands » (les « grands comptes », les « top clients », les « focus group accounts » et autre « priority accounts ») lorsque je travaillais pour de grands groupes.

Sans vraiment me poser de questions, par réflexe sans doute, par facilité aussi, et vraisemblablement en raison de tous les contrats existants en place.

A l’inverse, les PME aiment travailler ensemble d’égal à égal, moins de risque de se faire manger ou engloutir par la force juridique ou financière du grand partenaire.

Est-ce pour autant toujours la bonne décision et le bon réflexe de ne pas prendre de risque ?

Est-ce vraiment risqué de travailler avec les « plus petits » ou a minima de les comparer aux grands acteurs ?

En creusant un peu le sujet et en y regardant de plus près, quel est l’intérêt pour les grands acteurs, les grandes multinationales, les leaders de leur marché d’aller voir ce que les plus petits acteurs peuvent offrir ?

Pas de risque, pas de chocolat !!!

Et si on changeait ces habitudes, ces codes et ces réflexes, juste pour voir ce que cela donne … qui sait, on n’est pas à l’abri d’une bonne surprise.

4 bonnes raisons de travailler avec les TPE / PME et les startups

Pour une grande entreprise, travailler avec une TPE / PME locale présente de nombreux avantages qu’elle peut valoriser de plusieurs manières :

1. Dynamiser l’économie locale :

  • Soutenir l’emploi et le tissu économique local en collaborant avec des TPE / PME implantées dans la région.
  • Participer au développement économique local en favorisant la création de richesse et d’innovation.
  • Améliorer l’image de l’entreprise en tant qu’acteur responsable et engagé dans son territoire.

2. Bénéficier d’une expertise unique :

  • Accéder à des compétences et des savoir-faire spécifiques que les grandes entreprises ne possèdent pas toujours en interne.
  • Profiter de la réactivité et de l’agilité des TPE / PME pour mener à bien des projets ponctuels ou complexes.
  • Développer des solutions innovantes en co-création avec des TPE / PME à la pointe de leur domaine.
  • Les grands groupes raisonnent en terme d’économie d’échelle, les petites structures jouent évidemment un autre jeu pour tirer leur épingle du jeu.

3. Gagner en flexibilité et en agilité :

  • Travailler avec des TPE / PME permet de s’adapter plus facilement aux besoins spécifiques et aux évolutions du marché.
  • Bénéficier d’une relation plus étroite et personnalisée avec des partenaires locaux.
  • Réduire les délais de développement et de mise en œuvre des projets grâce à la proximité et à la réactivité des TPE / PME.

4. Renforcer sa communication et son engagement :

  • Valoriser son engagement auprès des parties prenantes locales en soulignant ses collaborations avec les TPE / PME.
  • Améliorer son image de marque en tant qu’entreprise responsable et solidaire.
  • Se différencier de la concurrence en mettant en avant son ancrage local et ses partenariats durables.

Voici quelques exemples concrets de valorisation possible pour le grand groupe pour finir de vous convaincre de franchir le pas :

  • Communication interne et externe : Mettre en avant les collaborations avec les PME locales dans les supports de communication de l’entreprise (site web, brochures, réseaux sociaux).
  • Organisation d’événements : Organiser des rencontres, des conférences ou des ateliers pour partager les expériences et les bonnes pratiques entre les grandes entreprises et les PME locales.
  • Mise en place de programmes de soutien : Développer des programmes de mentorat, d’incubation ou d’accélération pour accompagner les TPE / PME locales dans leur croissance.

Vous pouvez avoir tout cela simplement en collaborant, en co-créant.

Pas besoin de vouloir à tout prix prendre le contrôle dans des prises de participation ultra complexes, pour des valorisations très incertaines. Pas besoin d’intégrer les petits pour qu’ils se noient dans la grande megastructure. Savoir collaborer d’égal à égal, c’est la règle de base, celle que l’on pose en introduction de nos ateliers participatifs, notamment en design thinking ou en co-design.

Co-créer avec des TPE / PME locales offre de nombreux avantages pour les grandes entreprises.

En valorisant ces collaborations, les grandes entreprises peuvent renforcer leur ancrage territorial, stimuler l’économie locale et améliorer leur image de marque en tant qu’employeur, et en tant que contributeur à la collectivité.

On parie que vous prendrez le risque ??? 😉

PS : Après avoir eu la chance de cotoyer certaines des meilleures TPE / PME suisses et européennes, après avoir appris au contact d’incroyables entrepreneurs audacieu.se.s et après avoir pu évaluer leurs projets innovants, j’ai la conviction qu’elles détiennent des trésors d’agilité et de créativité à découvrir, et parfois une mine d’or en terme de culture d’entreprise.

Inspirer nos chers adolescents en les prenant à leurs propres codes !!!

Motiver et inspirer la génération Alpha avec nos codes à nous, vous vous en êtes sans doute rendu compte, cela ne marche plus.

Les codes ont changés, leurs codes ne sont pas les mêmes que celles des générations précédentes, ok boomer !!!

Nous, les Boomers, X,Y,Z ou autres espèces paléolithiques avons tout intérêt à les comprendre et à apprendre leurs caractéristiques et leurs besoins propres, pour pouvoir collaborer en intergénérationnel avec plaisir et ambition.

La génération Alpha, née à partir de 2005 ou de 2010 selon les théories, est la première génération à naître et à grandir dans un monde numérique hyper-connecté. Nos vieilles méthodes ne fonctionnent pas avec cette génération. Pour être agile, il faut comprendre leurs codes pour pouvoir jouer avec eux dans la même ligue.

Pour les motiver, il est crucial de comprendre leurs caractéristiques et besoins uniques :

1. Hyper-connectés et tech-savvy:

  • Ayant grandi avec les smartphones et les tablettes, ils sont à l’aise avec la technologie et l’utilisent pour apprendre, se divertir et se connecter.
  • Ils privilégient les interactions et les contenus multimédias interactifs, courts et percutants.

2. Impatients et à la recherche de stimulation constante:

  • Habitués à un flux d’informations constant, ils ont une courte durée d’attention et s’ennuient rapidement.
  • Ils recherchent des expériences et des défis nouveaux et stimulants pour rester engagés.

3. Conscients des enjeux sociaux et environnementaux:

  • Sensibilisés aux problèmes du monde comme le changement climatique et l’injustice sociale, ils recherchent des marques et des organisations qui partagent leurs valeurs.
  • Ils sont attirés par des missions et des objectifs qui ont un impact positif sur la société et l’environnement.

4. Désireux d’autonomie et d’entrepreneuriat:

  • Ils aspirent à prendre en charge leur destin et à créer leur propre chemin.
  • Ils valorisent l’apprentissage par l’expérience et la liberté de tester et d’échouer.

5. Attachés à l’authenticité et la transparence:

  • Ils sont sensibles aux discours authentiques et transparents et fuient les marques et organisations qui semblent artificielles ou trompeuses.
  • Ils apprécient les interactions humaines sincères et les relations basées sur la confiance.

Mes 6 conseils pour motiver la génération Alpha :

  • Favoriser l’apprentissage interactif et ludique: Utilisez des technologies immersives, des jeux et des simulations pour rendre l’apprentissage plus stimulant et engageant.
  • Proposer des défis et des objectifs clairs: Donnez-leur un sentiment d’accomplissement en fixant des objectifs atteignables et en reconnaissant leurs efforts.
  • Mettre l’accent sur l’impact social et environnemental: Intégrez des valeurs éthiques et durables dans vos missions et activités pour les inspirer et les mobiliser.
  • Encourager l’autonomie et la prise d’initiative: Donnez-leur la liberté de choisir leurs projets et de prendre des décisions responsables.
  • Cultiver une communication authentique et transparente: Soyez clair, honnête et ouvert dans vos communications pour gagner leur confiance.
  • Valoriser l’esprit d’équipe et la collaboration: Encouragez les interactions et les échanges entre pairs pour favoriser l’apprentissage et la créativité.

En s’adaptant aux caractéristiques et aux besoins de la génération Alpha, les organisations et les éducateurs peuvent mieux les motiver et les inspirer à réaliser leur plein potentiel.

N’oubliez pas que chaque individu est unique, et que ces caractéristiques générales ne s’appliquent pas nécessairement à tous les membres de la génération Alpha.

C’est ce que nous nous efforçons de mettre en place en expérimentant chez Syntezia Sàrl.

Bye bye workism ! hello portefeuille.

Nous vivons sans doute une époque formidable : La fin du workism et le début des portefeuilles d’activités indépendantes pour plus de personnes.

Le « workism » est une philosophie qui valorise le travail au-dessus de tout. Il est basé sur l’idée que le travail est la source principale de satisfaction, de réalisation et de sens dans la vie.

Le workism est devenu de plus en plus populaire au cours des dernières décennies, en particulier dans les pays développés occidentaux.

Cependant, le workism est en train de perdre de son influence à grande vitesse. Il y a plusieurs raisons à cela.

Tout d’abord, les gens sont de plus en plus conscients des dangers du workism, tels que le stress, l’épuisement professionnel et le manque d’équilibre entre vie professionnelle et vie privée. Deuxièmement, les nouvelles technologies rendent possible de travailler de manière plus flexible et indépendante. Troisièmement, la pandémie de COVID-19 a conduit à une réflexion plus approfondie sur le sens du travail et de la vie.

Le déclin du workism se traduit par l’émergence des portefeuilles d’activités indépendantes. Un portefeuille d’activités indépendantes est une combinaison de plusieurs activités professionnelles indépendantes, qui peuvent être exercées de manière complémentaire ou en parallèle. Les personnes qui ont un portefeuille d’activités indépendantes ont plus de liberté et de flexibilité dans leur travail. Elles peuvent choisir les activités qui les passionnent et qui leur correspondent le mieux.

Il y a plusieurs avantages aux portefeuilles d’activités indépendantes. Tout d’abord, ils permettent de mieux concilier vie professionnelle et vie privée. Deuxièmement, ils offrent plus de possibilités de développement personnel et professionnel. Troisièmement, ils peuvent être plus rentables que l’emploi traditionnel.

Le déclin du workism et l’émergence des portefeuilles d’activités indépendantes sont des changements majeurs qui auront un impact profond sur le monde du travail.

Ces changements offrent aux individus de nouvelles possibilités de vivre leur vie professionnelle de manière plus satisfaisante et épanouissante.

Les avantages des portefeuilles d’activités indépendantes

Les portefeuilles d’activités indépendantes offrent plusieurs avantages aux individus, notamment :

  • Plus de liberté et de flexibilité

Les personnes qui ont un portefeuille d’activités indépendantes ont plus de liberté et de flexibilité dans leur travail. Elles peuvent choisir les activités qui les passionnent et qui leur correspondent le mieux. Elles peuvent également choisir leurs horaires de travail et leur lieu de travail.

  • Plus de possibilités de développement personnel et professionnel

Les portefeuilles d’activités indépendantes offrent plus de possibilités de développement personnel et professionnel. Les individus peuvent apprendre de nouvelles compétences et développer de nouvelles connaissances. Ils peuvent également rencontrer de nouvelles personnes et élargir leur réseau professionnel.

  • Plus de rentabilité

Les portefeuilles d’activités indépendantes peuvent être plus rentables que l’emploi traditionnel. Les individus peuvent facturer leurs services à un prix plus élevé que s’ils étaient employés par une entreprise. Ils peuvent également bénéficier de réductions fiscales et autres avantages liés à l’entrepreneuriat.

Les défis des portefeuilles d’activités indépendantes

Les portefeuilles d’activités indépendantes présentent également quelques défis, notamment :

  • La gestion du temps

La gestion du temps peut être un défi pour les personnes qui ont un portefeuille d’activités indépendantes. Elles doivent être capables de gérer leur temps efficacement pour pouvoir répondre aux exigences de toutes leurs activités.

  • La protection sociale

Les personnes qui ont un portefeuille d’activités indépendantes doivent généralement se protéger eux-mêmes en matière de sécurité sociale, d’assurance maladie et d’assurance chômage.

  • La solitude

La solitude peut être un autre défi pour les personnes qui travaillent de manière indépendante. Elles peuvent se sentir isolées et manquer de contact social.

Le déclin du workism et l’émergence des portefeuilles d’activités indépendantes sont des changements majeurs qui auront un impact profond sur le monde du travail et sur la qualité de vie de travailleuses et des travailleurs.

Le télétravail, le travail hybride, le partage de ressources (comme des accès à des espaces de travail et de vie).

Ces changements offrent aux individus de nouvelles possibilités de vivre leur vie professionnelle de manière plus satisfaisante et épanouissante. On ne peut que s’en réjouir !!! C’est avec ces changements sociétaux à l’esprit que nous avons conceptualiser notre approche et notre engagement en faveur de l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle au sein de Syntezia Sàrl.

Saisir la chance de la neurodiversité au vol

 

La première fois que l’on a évoqué la neuro-diversité, c’était lors d’un dialogue avec une amie qui prépare un programme d’entrepreneuriat, et souhaite le rendre unique et singulier. C’est vrai qu’il y a tellement de vrais-faux incubateurs / accélérateurs avec des vrais-faux coachs / experts que l’on a du mal à s’y retrouver ou à évaluer le réel apport. Lorsqu’elle a évoqué le principe de neuro-diversité, en lien avec l’innovation et l’entrepreneuriat, cela a fait tilt. Je me suis dit, il faut que je me renseigne.

L’intelligence est-elle unique ?

Cela ferait un bon sujet d’épreuve de philosophie, c’est d’actualité. A l’heure ou on peut réviser l’essentiel de la philosophie sur TikTok (quand les professeurs sont absents ou juste ennuyeux), et à l’heure où l’intelligence artificielle peut faire parler Socrate, Platon, Kant, Descartes et autres grands penseurs, se poser la question des différentes formes d’intelligence et de leur utilité pour innover ou entreprendre, m’a semblé pertinente. Mais évidemment, comme les intelligences ne se voient pas, comment les identifier, les évaluer, les développer, les faire grandir pour en faire un atout dans le cadre d’une initiative d’intrapreneuriat, d’entrepreneuriat ou de projet innovant au sein d’une structure existante ?

Comment détecter l’invisible ?

Lorsque qu’on évoque la diversité, on pense spontanément à la couleur de peau, au genre ou à l’âge.

On voit bien l’intérêt des langues ou des cultures, des soft skills et des hardskills pour aiguiser la curiosité et la soif de découverte des équipes pluri-disciplinaires.

Il est plus rare de penser spontanément à la neuro-diversité.

  • Pourquoi les avancées en neuroscience ne se répercutent pas plus vite dans le monde académique et professionnel ?
  • Ne passe-t-on pas à côté d’une opportunité en or, et d’une belle chance pour l’équipe que l’on constitue ?
  • Comment aborder cette question en terme d’identification de compétences ou d’évaluation de potentiel ?

Après avoir eu la chance de travailler avec de nombreuses équipes, j’observe que certains sujets sont pris en considération comme critère de diversité et d’inclusion, et d’autres moins.

Même si nous croisons encore souvent des équipes de « copycat », de personnes qui ont à peu près le même profil, des anciens collègues, ou des personnes qui ont les mêmes écoles, le thème des équipes interdisciplinaires commence à faire son chemin, et celles et ceux qui ont tenté de constituer des consortiums ou des équipes pluri-disciplinaire, à travers plusieurs pays et plusieurs cultures, mentionnent régulièrement la richesse des échanges comme source de satisfaction, dans les évaluations annuelles à la clôture des projets ou des évènements.

En ce qui concerne la neuro-diversité, je l’ai moins croisée, (ou alors je ne l’ai pas remarqué !) et le sujet m’intéresse, j’ai envie de creuser.

Celles et ceux qui ont déjà enseigné, communiqué ou sensibilisé sur un sujet ou un autre, se rendent compte que quel.le que soit le sujet, et quel.le que soit la façon de le transmettre, certain.e.s personnes comprennent, d’autres pas ou pas aussi vite. On peut être plus ou moins intéressé par la matière, plus ou moins réceptif à certains messages, à certains contenus ou à certaines méthodes pédagogiques.

Cette hétérogénéité des préférences (ma façon préférée d’apprendre n’est pas la même que la tienne) entraîne une hétérogénéité des besoins d’apprentissage. 

C’est bien pour cela que je suis un adepte de la Conception Universelle des Apprentissages.

Je vois bien l’intérêt d’expliquer de façon différente la même chose, précisément en réponse à cette hétérogénéité des besoins et des préférences de mes interlocutrices et interlocuteurs. C’est moins répétitif, plus varié et de façon pragmatique bien plus efficace.

Entre les merveilles des méthodes pédagogiques modernes, les avancées des technologies adaptatives, et ce que nous apprenons chaque jour des avancées en neuroscience, comment s’en saisir de façon concrète et pragmatique ?

  • Est-ce que cela peut devenir un principe d’inclusion ?
  • Comment le faire vivre au quotidien ?
  • Comment y penser la prochaine fois que l’on recrute, que l’on constitue une équipe ou un consortium ?
  • Comment monitorer ou mesurer les effets positifs et les éventuels challenges de la neurodiversité ?

L’approche permet-elle de réduire le nombre des équipes qui éclatent ou se disputent sans vraiment savoir pourquoi ? (si oui, imaginez le potentiel de cette opportunité…. Combien de projets ou d’initiatives s’arrêtent en raison des conflits interpersonnels ?).

Nous partageons avec vous ces quelques ressources qui nous ont inspiré pour aller un peu plus loin sur le sujet.

…. Le concept de neurodiversité peut-il révolutionner l’école ? | Cairn.info

Dans cet article, on revient sur la théorie des intelligences multiples (Gartner) et on reprend la définition de la neurodiversité, comme concept créé par Judy Singer, psychologue et sociologue lors de l’écriture de sa thèse dans les années 1990 afin de désigner la diversité des profils cognitifs humains. Elle pose notamment que, comme la biodiversité est essentielle à l’équilibre de notre planète, la neurodiversité est essentielle à l’humanité.

Moi qui suit adepte des équilibres (géopolitiques, gouvernance) et du Ying et du Yang, cela m’a bien plu comme parallèle.

Et en ces temps troubles de guerre et de tensions liées aux changements climatiques, politiques, monétaires et sociologiques, quelques grammes d’équilibre ne devrait pas nous faire de mal.

  • Différent selon qui ?
  • Qui es-tu pour soutenir que je suis différent ? Selon quelle norme ?
  • Ou pour le dire plus directement, qui es-tu pour me juger ?

En creusant un peu, je suis tombé sur ce rapport de 140 pages d’HEC Montreal, qui pose les bonnes questions, et soulèvent les aberrations de la norme, surtout lorsqu’elle est abusivement utilisée pour exclure. En observant les pratiques et leurs divergences, notamment les différences entre les pratiques d’inclusion professionnelle existantes et la théorie de la neurodiversité, j’ai trouvé que c’était une bonne piste de réflexion pour toute organisation qui souhaite s’engager sur la route de la DEI (Diversité, Equité, Inclusion).

…. delhoume_fran_m2021.pdf (hec.ca)

Et comme je ne souhaitais pas m’arrêter là, j’ai cherché des pistes innovantes à la croisée de chemin entre les disciplines (c’est souvent là que je trouve mes petites pépites !)

…. Revue de la neurodiversité / Journal of Neurodiversity – L’espace d’échanges entre les sciences sociales, les pratiques et les savoirs expérientiels / The meeting-space between researchers, professionals, and neurodivergent communities. (revue-neurodiversite.org)

Bref, me voilà convaincu et déterminé, c’est décidé, nous allons désormais expérimenter la neuro-diversité à chaque occasion pour en faire une force.

Concrêtement, comment vais-je mettre en avant cette vision sur la neurodiversité ?

La façon la plus immédiate pour moi, est de créer les occasions de rencontres entre les personnes avec des parcours et des compétences variés ou atypiques, pour observer ce qu’il en ressort.

Evènement, réseautage, ou invitation thématique en petit groupe, je vais varier les formats pour varier les plaisirs.

Pour inclure la neuro-diversité dans un projet en cours, je vais par exemple inclure des profils très variés dans une réponse à un appel à projet sur la durabilité. Le sujet est complexe, on parle de « weaked problem », nous avons dans une certaine mesure quelques clés avec des méthodes et des outils, mais la richesse viendra des échanges.

Et vous, comment avez-vous mis en place la diversité dans votre organisation ?

  • Quels exemples réussis souhaitez-vous partager ?
  • A quels défis de DEI (diversité, équité, inclusion) êtes-vous confrontés ?
  • Comment comptez-vous vous saisir de cette chance à l’avenir ?

Que la force de la neurodiversité soit avec toi !!!

(et dis-nous comment tu fais en commentaire, on a soif d’apprendre !)

Du plan climat à votre cahier d’idées

Urgence climatique, plan climat, loi pour le climat, journées mondiales diverses et variées, COP 25, 26, 27, 28, débat sur la transition énergétique ou l’économie bas carbone… ce ne sont pas les grands plans stratégiques et les grandes rencontres au sommet qui manquent, avec pour objectif commun la baisse des émissions de CO2 et de gaz à effets de serre. Fresque, jeux, colloques, votes, les initiatives s’enchaînent, il y a urgence. Malgré toutes ces bonnes volontés, on a parfois l’impression que rien ne bouge.

A l’autre bout de la chaîne, vous, moi, en train de nous demander ce que nous pourrions bien faire à notre humble niveau, dans nos habitudes ou comportements de tous les jours pour contribuer concrêtement à améliorer les choses, ou au moins à ne pas les empirer.

Entre ces approches macro (que certains critiqueront comme étant « hors sol », sans plan d’action et donc sans réel impact ou résultat), et votre cahier d’idées ou le mien sans moyen, comment trouver le bon chemin, celui qui consiste à avoir un impact plus grand qu’au niveau individuel, sans pour autant tomber dans les pièges de la réunionite qui n’avance pas et ne mène à rien ?

Dès lors, comment passer du « micro au macro » et du « macro au micro » sans se perdre ?

Ce « morceau du milieu » qui manque, je crois qu’il tient en fait, aux outils et aux méthodes qui permettent aux bonnes idées d’être testées et expérimentées à une plus grande échelle, et d’être facilement adaptable, réplicable, modifiable pour être déployées et adoptées par d’autres ailleurs. Comment faire pour que ce « mix & remix » de votre idée fonctionne ?

Très bien alors, admettons que nous ayons une bonne idée, avec un impact environnemental positif, par où commencer ?

C’est justement ce sur quoi nous travaillons avec les différents cercles de médiation de Syntezia sur des sujets tels que :

  • Le transport longue distance intense en carbone (comprendre pour ou contre l’hydrogène vert des bus, camions, bateaux, avions!)
  • Les nouvelles formes de mobilité urbaine décarbonnée (one-wheel, e-scooter, vélo électrique, trotinette, vélo cargo, EV…)
  • Le smart home, le smart building et le smart city (c’est bien gentil d’être smart à tous les niveaux, mais comment mesurer l’impact réel une fois que les usagers arrivent dans les murs !)
  • Les énergies décarbonnées du futur (hydrogène, batteries, micro-grid…)
  • L’économie circulaire (notamment dans le textile et la mode, que nous savons si problématique)
  • Les alternatives aux plastiques à usage unique
  • La protection de la biodiversité terrestre et marine
  • Les projets de digitalisation, objets connectés, intelligence artificielle, RPA, wearables, qualité de vie, blockchain ou crypto-monnaies (qui font beaucoup parler d’eux ces temps-ci)
  • Réduire les emballages (éco-conception, vrac…)

Nous participons avec nos idées et nos projets innovants à alimenter le dispositif suisse d’accélérateur d’innovation, qui permet un accompagnement méthodologique (par les fablabs et les living labs) et un financement des idées retenues mois après mois par un jury appelé « innovation committee ».

Concrêtement, qu’est-ce que cela permet de faire avec les bonnes idées ?

Vos idées peuvent être partagées publiquement sur une plateforme d’innovation ouverte afin de recevoir des commentaires d’autres acteurs de l’innovation. Il y a de la valeur dans l’échange, dans les commentaires, et c’est aussi parfois une bonne façon d’identifier un futur partenaire, qui cherche à faire sensiblement la même chose que vous ! Cela peut aussi permettre à un recruteur ou à des financiers de trouver des projets à impact.

Comment savoir si mon idée a le potentiel d’aller plus loin ?

Nous avons tout un processus pour cela, cela commence par la constitution d’une équipe de 2 personnes minimum (tout seul, c’est moins drôle!), l’ébauche d’une idée de décarbonation, vous pouvez ensuite la soumettre et vous rapprocher de nous pour étudier ensemble comment notre démarche de living lab (proche de celle du design thinking, avec une emphase particulière sur l’empathie et l’impact) va pouvoir vous aider à bien vous préparer avant de passer devant le jury et de savoir si votre équipe et si votre idée peuvent être accompagnées méthodologiquement et financées.

Si ça m’intéresse, et si j’ai une idée, je fais comment ?

Nous vous invitons simplement à vous faire connaître avec ce formulaire simple et nous vous contacterons très rapidement pour prendre rendez-vous, et discuter de la meilleure approche méthodologique pour se structurer.

Là tout de suite, je n’ai pas vraiment l’idée du siècle, mais le sujet m’intéresse, et je donnerais volontiers un coup de main, comment faire ?

Cela tombe bien, de nombreuses équipes émergentes cherchent des compétences, des co-financements et des partenaires de mise en oeuvre, et cela pourrait être vous !

Nous organisons des séances pour faciliter les rencontres, la mise en réseau par thème et les discussions.

Pour être tenu au courant de nos futurs match-making, vous pouvez nous envoyer un message (par mail à l’adresse yves.zieba@syntezia.com) et suivre nos pages LinkedIN pour ne rien manquer (digitalisation, mode et luxe durable, énergie renouvelable et hydrogène, mobilité décarbonnée, smart building & smart city, biodiversité terrestre et marine)

Qu’en pensez vous ?

Un hackathon 100% en ligne ? c’est possible et c’est même fort agréable.

Avec la crise du COVID19, nous avons toutes et tous dû passer une grande partie de nos activités en ligne, lorsque c’était possible.

Les séminaires sont devenus des webinaires, les formations se sont transformées en cours en ligne, les réunions se sont presque toutes transformées en vidéo-conférence. Très bien. Nous en avons presque une overdose aujourd’hui, tellement « tout est passé en ligne ».

Malheureusement, pour certains formats d’évènements, passer 100% n’est pas évident. Les grands rassemblements, pas évident de les passer en ligne, sans perdre au passage un peu de l’expérience, un peu de la qualité d’échange, un peu de la convivialité que nous cherchons tous dans des évènements. Je croyais que pour les hackathons, c’était difficile de les organiser en ligne. Pas de lieu iconique, pas de pause café/croissant, pas de possibilité de rendez vous face to face pour approfondir les centres d’intérêt commun, pas de bons petits plats… bref tout passer en ligne, me semblait complexe. Et bien, je me suis trompé.

L’équipe d’organisation d’open geneva nous a concocté un programme sur plusieurs jours, qui s’est révélé très attrayant et efficace.

Parmi les moments clés que j’ai vécu, la possibilité de parler à un conseiller d’état, les conseils de nombreux coachs hyper compétent, une séance de méditation à distance le dimanche matin au réveil, et la découverte des campagnes de crowdsupport.

Evidemment pas de possibilités de partager les repas, mais l’équipe d’organisation avait prévu des cours de cuisine en ligne et aussi un spectable vidéo de stand-up pour se détendre.

Le reste des fondammentaux est resté, à savoir la constitution des équipes par thème (9 sujets qui contribuent à la résilience de Genève), l’usage des outils classiques (interviews, proposition de valeur, modèle économique, coaching et pitch de 120 secondes).

Nous avons donc participé à cette co-opétition avec un projet dans la catégorie « Expression, culture, sport, danse, musique et mode durable.

Pour accéder à l’espace collaboratif de notre projet d’autonomisation économique des créateurs et des créatrices de mode, il vous suffit d’accéder à ce sparkboard.

Vous pouvez nous soutenir et soutenir les créatrices et les créateurs de mode en votant pour notre projet dès 18h aujourd’hui.

Pour voter pour notre projet et aider les créatrices et les créateurs de mode, votez pour notre projet en votant pour le projet numéro 6.2, Hack Your Style en accédant à ce site.

#openinnovation #livinglab #fablab #GVAResilienceHack #hackathon #résilience #innovation #innovationouverte #innovationdurable

Aujourd’hui, je dois appeler mon plus gros client et je suis en slip !!!

Non, je ne vous parle pas de ma tenue en dessous de la zone de cadrage des vidéo-conférences que nous faisons toutes et tous en ce moment. Je vais plutôt aborder avec vous la métamorphose de la fonction commerciale, accélérée elle-aussi pas ce virus, qui a décidemment une aptitude à faire bouger les choses assez hors norme.

Priorité client : indiscutable, non négociable

En pleine crise du COVID19, il y a un consensus fort pour placer la priorité sur les clients existants, en commençant bien sûr par les plus importants en terme de revenus. Ceux qui apportent les plus gros « tickets ». La raison est simple, cela va être très compliqué de trouver des nouveaux clients et si on parvient à conserver nos clients existants, nous serons déjà bien contents. Nous pourrons revenir sur cette conception défensive, mais pour le moment, c’est quasiment la seule que j’entends.

Comment satisfaire mon client en plein COVID19?

Oui, mais voilà, comment s’y prendre ? Nous sommes majoritairement confinés et contraints dans nos déplacements, et comme nous pensons tous faire la même chose au même moment, il risque d’y avoir quelques difficultés concurrentielles supplémentaires. Problèmes:

  • Nous ne pouvons plus envoyer nos meilleurs talents sur place à la rencontre de ces chers clients
  • Notre modèle commercial « Top / Global / Focus / Consultative » account tenait principalement sur le nombre de visites sur site que nous pouvions réaliser, c’était cela notre façon à nous de différentier notre niveau de service
  • Avec le temps, les personnes souvent expérimentées qui s’occupent commercialement de ces clients importants, ont pris quelques libertés avec des petits détails (comme mettre à jour les données dans CRM, faire les e-learning ou suivre les processus par exemple).

Bref, la situation est ce qu’elle est, et aujourd’hui, c’est décidé, nous prenons les choses en main, nous redémarrons la machine, nous sommes proactifs et motivés, et nous prenons notre courage à deux mains pour gérer la relation client à distance. Oui, mais voilà, nous nous rendons compte que les compétences de ces « super » vendeurs ne correspondent plus vraiment à la nouvelle donne.

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Certes, ils ont réussi à négocier une belle grosse berline comme voiture de fonction, jugez en par vous même:

  • ils/elles jouent au golf très régulièrement
  • elles/ils savent tenir tête à leur client au concours de celui ou de celle qui a le meilleur coup de fourchette
  • ils/elles savent choisir les vins comme personne
  • elles/ils connaissent les bars branchés pour les « Afterworks » avec les clients, et savent comment faire passer la bouteille de champagne (un peu chère parfois quand même) en note de frais…

Malheureusement, les clients et les acheteurs sont eux-mêmes confinés, et leur voiture qui en jette ne leur sert plus à rien, les restaurants et les hotels sont fermés et le « bagou » sur les stands et dans les congrès ne leur sert plus à rien, au moins pendant quelques temps. Bon, courage, je l’appelle, je lui raconte deux ou trois blagues, je lui parle de ses vacances et je lui propose de se revoir bientôt, dès que ce confinement est terminé.

Quoi ? Pas intéressé par ma prochaine visite ??? Comment ça ? Il fallait aller plus vite ? Plus la peine de venir ?!!! Pire, hier, le même client a appelé le département marketing pour leur demander d’être plus rapide et plus flexible.

Bon, ok, pas de panique, il est où déjà mon login pour le CRM ? Je ne m’en souviens plus… pas grave, je vais appeler la réception du client et lui demander de me passer mon point de contact principal, à zut, je ne me souviens plus du nom de son département…

Vous voyez le topo…

Aujourd’hui, les acheteurs demandent légitiment à leurs fournisseurs, flexibilité, adaptabilité, d’être à jour et à la pointe de leur domaine pour continuer à travailler avec eux. Ils doivent revoir ce qui est essentiel pour eux.

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Vers la fin des mauvaises habitudes et des excès de « divas » ?

Alors, est-ce vraiment fini la belle vie, la belle voiture de fonction, le petit attaché-case, les brochures en papier glacé, les bons restaurants avec les clients, les petits fours, les séminaires au vert, le beau costume, le beau tailleur, le lunch jusque 15h, le café, le pousse café et les petits apéros qui s’éternisent tard (vraiment très tard, et « je te promets, j’étais obligé de rester avec le client ! ») le soir parce qu’il fait beau et qu’on est jeudi ?

Disons que les entreprises vont probablement se demander si ce modèle commercial à distance qu’elles tentent d’expérimenter depuis quelques années pour les petits clients sans importance, le « direct selling » ou la « vente à distance », ne va pas représenter quelques intérêts pour l’entreprise, voire devenir la nouvelle « norme opérationnelle de facto post COVID ».

Finalement, ils/elles savent gérer une relation à distance, ce sont les rois des données, ils ont segmenté leur carnet d’adresse entre professionnels et personnels, ils savent gérer un grand nombre de clients, ils savent vendre par téléphone… le vendeur ATAWADAC, la relation manager à distance, ce sont celles et ceux dont nous avons besoin.

Et ce bon vieux vendeur « Old school », cette vendeuse terrain, sympathiques, souriants, qui ont de l’entre-gens et qui misent beaucoup sur cela, que vont ils devenir ???

Très difficile à dire à ce stade, nous n’avons pas de boule de cristal. Espérons que les comportements excessifs vont cesser (j’en ai quand même connu qui arrosé les plantes au champagne dans des « sales conference » visiblement un peu trop arrosées !!!)

Mon royaume pour un telesales !!!

Elle sait vendre par téléphone juste grâce à sa voix ? Il ne demande pas de voiture de fonction ? Elle ramène des contrats à distance ? Il n’a jamais besoin de remboursement de notes de frais ? Il ne souhaite pas de bureau et veut travailler depuis chez lui pour pouvoir garder un oeil sur ses enfants? Il adore même utiliser CRM et trouve que c’est structurant (« tu es sûr qu’il est normal ? »). Elles mangent ensemble tous les midis avec les petits nouveaux du digital marketing. Je me demande bien ce qu’ils se racontent tous ces jeunes.

C’est qui ce talent ? Tu le connais ? Il faut que je le rencontre !

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Vers l’émergence d’une vraie fonction « digital sales » pour les grands comptes

En conclusion, ce qui est en train de se passer, c’est que le COVID19 force les entreprises à inverser leur modèle opératoire, la relation client à distance devient la norme alors qu’elle ne l’était pas du tout pour les grands comptes clients. Les exigences en terme de satisfaction client ne vont pas évoluer à la baisse, au contraire. Si le marketing avait déjà bien entamé sa révolution digitale, et est déjà passé à l’étape de l’automatisation de ces processus, la fonction de vente avait un peu trainé des pieds et avait sans doute pris du retard dans sa transformation digitale pour se positionner comme « la parole du client », « l’acteur de proximité et de confiance »; « la crédibilité du terrain », « la connaissance du territoire et de ses acteurs ».

Les « commerciaux classiques » ont désormais un choix clair, mais difficile, se réinventer ou être disruptés !

Les cartes vont être rebattues. Cela semble désormais inévitable.

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  • Combien de cartes de visite avez vous distribué en Mars-Avril ?
  • Combien de visites clients avez vous effectué par jour ?
  • Combien de nouvelles personnes avez vous rencontré ce mois-ci chez vos clients ?

En listant les KPI, on se rend bien compte que les codes ont changé ! Pouvez vous encore garder un directeur commercial qui n’est pas sur LinkedIN ? Sérieusement ??? Combien de temps ?

Souvent, les commerciaux commencent par gérer les petits comptes clients, deviennent très autonomes et digital savvy, car ils/elles doivent gérer un large portefeuille en terme de nombre de clients, et sont devenus particulièrement efficients et efficaces à distance.

Les commerciaux plus « seniors », ont eux gagné leurs galons avec le temps, et ont réussi à négocier de gérer les portefeuilles de grands comptes (Moins de clients, de plus gros contrats, de plus grosses commissions, enfin en théorie).

Les jeunes en telesales pour se faire les dents et les seniors sur les grands comptes, après tout, avec le temps, ils/elles l’ont bien mérité. Ce modèle de gestion des carrières fréquent tient-il encore la route ? Est-ce le seul ? Certes bouger un bon commercial, c’est toujours à contre coeur, car il / elle laisse un trou important sur un compte client stratégique.

Peut-on vraiment garder une équipe commerciale qui n’a pas pris le virage des réseaux sociaux ou de la mobilité ? Est-ce bien raisonnable de leur confier l’avenir de votre entreprise, sa prospection et ses revenus de demain ?

Certains groupes l’ont largement anticipé, en évaluant et en formant leur super vendeurs et leurs super vendeuses aux techniques de vente à distance, d’autres moins, notamment au sein des PMEs… C’est maintenant que cela se joue, et c’est maintenant que nous allons voir si les compétences de flexibilité, de travail en équipe, d’agilité, de motivation d’apprendre (notamment les nouveaux outils mobile, cloud et analytiques) et si les qualités de vendeurs à distance, existent dans votre organisation.

Si oui, tant mieux. Si vous avez un petit doute et souhaitez savoir où vous en êtes réellement, appelez-moi et on peut regarder ensemble, j’ai quelques bonnes pratiques à partager !!!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Souriez, vous télétravaillez !!!

J’ai eu la chance d’analyser la performance d’une équipe de vendeuses et de vendeurs, qui travaillait à distance, dans un modèle appelé « Direct », pour gérer les petits et les moyens clients d’une grande multinationale.

Je me souviens avoir écouté, analysé et modélisé dans tous les sens, ce qui faisait la différence entre nos meilleures vendeuses et nos meilleurs vendeurs, et ceux qui vendaient un peu moins vite ou un peu moins bien.

Leur secret ? Je vous le donne dans le mille. Le sourire !!!

Leurs clients entendaient leur sourire dans la voix, et c’est pour cela qu’ils achetaient.

Les meilleurs vendeurs étaient celles et ceux qui parvenaient à faire sourire ou rire leur client le plus rapidement. Les meilleurs y parvenaient en 18 secondes !!! J’espère qu’elle se reconnaîtra ! 😉

Aujourd’hui, en pleine gestion de crise, et à l’heure où le télétravail n’est pas encore totalement connu, maîtrisé, bien perçu par tout le monde, il me semble important de vous donner ce petit conseil qui vaut 3 milliards !

Souriez et souriez vite, ça s’entend !

Téléconférence ou vidéoconférence, peu importe, cela fera la différence. La bonne humeur, la bonne petite blague, bien placée, et c’est dans la poche.

Commençons par un petit cadeau: voici un lien vers un dossier de photos avec plein de sourires. Collectionner les photos de sourires, c’est mon toc à moi. C’est communicatif !!!

Plus sérieusement, nous vivons un moment où le dispositif de télétravail va être stress-testé dans de nombreuses entreprises. Il y a des enjeux importants. Des managers vont évaluer des employés pour savoir si ils peuvent travailler à distance en confiance ou pas.

Ce n’est pas qu’une question de choix d’outils.

Vous allez vous rendre compte que nous n’utilisons pas tous les mêmes outils. Skype, Zoom, WhatsApp, Facetime ou autre chose, finalement peu importe l’outil. C’est avant tout une question d’état d’esprit.

Le télétravail, parfois décrié, est en fait un ingrédient de la recette du rebond économique pour votre organisation. Si vous le mettez en œuvre de la bonne façon, cela peut vous aider à court terme bien sûr, mais aussi à long terme.

Du jour au lendemain, on vous ampute de votre « body language ».

Nous avons l’habitude de faire recours au télétravail pour un meilleur équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle. Souvent, il est accordé après de nombreuses demandes et il est parfois perçu négativement par les managers.

Pour certains d’entre nous, travailler à distance, vivre et travailler en dehors du bureau, avec un mode de vie nomade, c’est un acquis depuis de nombreuses années.

Pour d’autres, cette crise inattendue du Covid19 rend le télétravail quasiment obligatoire.

C’est parfois voulu, souvent c’est subi.

Dans certains cas extrêmes, cela va être l’occasion de tester pour la première fois une caméra, un micro, et de communiquer en étant filmé. A l’improviste, sans media training. Alors comment ne pas courir à la catastrophe ?

Pour de nombreuses personnes, être filmé, se voir en vidéo, et interagir à distance, n’est pas facile. Cela peut générer du stress, souvent non-dit.

De nombreux employés doivent s’adapter. Les managers aussi.

A circonstances exceptionnelles, dispositif exceptionnel !!!

Dans le cas de la gestion de crise du COVID19, nous n’avons pas eu beaucoup de temps pour nous adapter.

Ce n’est pas forcément évident pour tout le monde de s’adapter. Il faut apprendre à faire bonne figure. C’est un média comme un autre. Il faut savoir faire face à sa caméra, même si elle est miniature !!!

Cela remet en cause pas mal de choses.

Fin du présentéisme ? Nouvelles formes de contrôles ? Nouvelles façons de communiquer ? Nouvelles façons de gérer la performance ?

– Quels sont les risques et les opportunités du télétravail ?

– Quelles sont les craintes des managers ? Sont-elles légitimes et vérifiables ?

– Comment éviter les écueils classiques ?

Et si la crise était en fait une opportunité unique pour moderniser nos pratiques managériales, pour revoir les priorités ?

Et si notre façon de gérer cette crise conditionnait notre capacité de rebond ?

Et si le télétravail avec le sourire, était un facteur déterminant de votre capacité à absorber cette crise inattendue et les prochaines ? D’habitude, c’est une technique, en période de crise, cela devient presque un devoir civique.

– Comment les managers doivent adapter leurs méthodes à cette nouvelle donne ?

– Comment faire en sorte que la technologie soit un allié ?

– Comment distinguer ce qui relève des problèmes liés à la crise, de ce qui relève du télétravail ?

Pour passer en revue les différents aspects de la question, je vous propose une séance de coaching d’une heure pour gérer cette phase de crise de la meilleure façon possible, en mettant le télétravail et toutes les chances de votre côté.

Il vous suffit de remplir ce formulaire rapide et je vous recontacte.

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